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Catégorie : Amérique Centrale

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Journal de séjour #235 – Visite de San Juan de la Laguna

Journal de séjour #235 – Visite de San Juan de la Laguna

Réveil tranquille, nous décidons de ne pas trop nous fouler. Plusieurs options s’offrent à nous. Il est possible de prendre le bateau pour aller à Santiago et visiter pour la journée. Nous n’avons réservé aucun tour pour les volcans ou les champs de café. Nous préférons aller à pieds pour la peine. Le petit village de San Juan de la Laguna n’est pas loin et fait partie des moins touristiques autour du lac Atitlan. Avant de nous mettre en route nous nous rendons auprès de notre boutique de jus de fruits préférée pour y déguster le petit-déjeuner. Tout en un : muesli, banane, oreo, nutella ou beurre de cacahuètes ! Ça devrait nous tenir un moment.

Nous prenons alors la route qui devient vite très poussiéreuse. Nous montons un petit moment, ça nous donne un aperçu de San Pedro. Puis la descente enchaîne pour nous montrer San Juan. Le village est connu pour le textile et a une fabrique de chocolat d’après un petit fascicule local. Nous avançons dans le village. À 10h la ville se réveille vraiment doucement. D’habitude tout le monde est sur le pont dès 6h avec le soleil. Peut-être la ville s’est-elle adaptée au rythme touristique finalement.


Nous arrivons devant une première fabrique de textile artisanale. Il s’agit d’une association pour les femmes seules ou au chômage, bref en difficulté. Elles créent des écharpes, des nappes, des robes, etc., à l’ancienne. Chaque objet vendu porte le nom de sa créatrice. Ainsi chacune est rémunérée en fonction de la vente. Quand nous arrivons une dame est déjà à l’oeuvre sur son métier. Avec sa collègue, elle nous montre très volontiers comment sont formés les motifs sur le métier à tisser, comment sont créés les pelotes et les patrons. Nous voyons aussi les différents éléments naturels utilisés pour la teinture. Nous ferons un tour dans la boutique et remercierons ces dames pour leur démonstration.

Nous continuons notre visite à la recherche de la chocolaterie. Nous passons devant l’Église. Nous ne restons pas longtemps pour ne pas troubler l’office en cours. En avançant, nous voyons un panneau indiquant la direction d’un café artisanal. Nous suivons les flèches, nous éloignant peu à peu de San Juan de la Laguna.

Nous arrivons devant le Tata café, un endroit tranquille attenant à une école de langue pour les touristes. Nous sommes bien accueillis et ni une ni deux on nous présente la fabrication du café. Tout se fait à la main, il n’y a aucune machine. C’est une petite plantation où tout pousse naturellement. La récolte, le trempage, le décorticage, le séchage, la torréfaction… tout à la main. Pire encore qu’au Costa Rica. Le café s’avère très bon, avec un arôme et un goût assez forts.

En plus de proposer cette dégustation, le gérant nous explique les différentes activités de la maison. Les bénévoles du monde entier sont les bienvenus. Ils peuvent y apprendre l’espagnol et aider aux tâches quotidiennes. Ils sont logés chez des familles à San Juan de la Laguna en pleine immersion culturelle. C’est très agréable de discuter avec eux. Vient le moment où l’on doit y aller.

On pose même pour la page facebook de Tata café (n’hésitez pas à aller y faire un tour, ne serait-ce que si vous êtes intéressé pour apprendre l’espagnol et dormir chez les locaux)

Nous prenons un autre chemin qui nous ramène directement au port.

De là nous faisons un peu de shopping, même s’ils sont durs à la négoce. En remontant vers le centre-ville, je me rends compte qu’il y a plusieurs de ces petites fabriques-associations pour femmes. J’aurais presque dû rentrer pour comparer les produits avec celle que nous avions visitée… Mais restons dans l’idée que tout est cool et génial, sans entourloupe.

Nous grimpons jusqu’à la chocolaterie. Nous arrivons à temps pour une présentation sur la fabrication du chocolat. Moulu à l’ancienne sur une pierre volcanique, selon le pourcentage de cacao, ils rajoutent du sucre de canne voir un peu de lait. Nous profitons des diverses tablettes en vente. Nous ferons une dégustation avec la famille pour le Nouvel An.

Après ces quelques emplettes nous repartons à San Pedro de la Laguna.

Nous irons manger un ceviche et un poisson dans une adresse qu’on nous a recommandée. Nous donnerons les restes du poisson au chat du port qu’ils ont surnommé Ceviche… Nous rentrerons alors à l’hôtel pour la fin d’après-midi.

Alors que tout était calme à San Juan de la Laguna, les pétarades reprennent à San Pedro…

Journal de séjour #234 – Départ pour San Pedro de la Laguna

Journal de séjour #234 – Départ pour San Pedro de la Laguna

Nous nous levons tôt et essayons de ne pas réveiller notre colocataire qui a dû veiller très tard. Nous rassemblons nos affaires et allons régler nos nuits. La navette devait arriver entre 7h30 et 8h pour nous amener à Panajachel. Elle n’arrive qu’à 8h15. Nous grimpons et partons pour 3h de route avec un petit arrêt dans un restaurant avec petite boutique locale. Nous en profitons pour prendre des sablés typiques.

Une fois arrivés à Panajachel nous pouvons voir que la population a gardé les vêtements d’époque. Tout le monde s’habille à la mode maya, surtout ces dames. Les robes sont très colorées mais bien différentes de la mode inca.

Nous descendons la route jusqu’au ferry pour atteindre San Pedro de la Laguna. En fait de ferry ce sont d’assez petites embarcations. On nous indique assez facilement l’embarcation de notre destination. Nous attendons qu’elle se remplisse et dix minutes après nous sommes sur le lac Atitlan. Nous pouvons apprécier la vue, le lac est entouré de volcans divers. C’est superbe !

Bon le bateau secoue un peu à cause des nombreux passages des autres embarcations. Il faut un peu s’accrocher mais rien d’insurmontable. Nous arrivons au bout d’une demie-heure à San Pedro de la Laguna. Nous n’avons plus qu’à trouver notre hotel.

Après une petite marche nous arrivons à l’hôtel mais personne à l’accueil. Il y a une clé avec un petit mot accrochée à la porte. C’est bien celle de notre chambre semble-t-il. Alors que nous allions partir en quête, la propriétaire arrive et nous fait visiter les lieux.

Nous nous installons et partons manger. Ça ne va pas être simple, des gamins lancent des pétards dans les rues. Nous prenons le premier restaurant venu. Chouette, ils proposent des falafels.

Nous allons faire un petit tour en ville. La promenade est sympa mais le bord du lac est plus agréable que le centre-ville. On fait vite le tour de San Pedro de la Laguna. Nous terminons avec un jus de légumes frais.

Nous retournons à l’hôtel et y passerons une soirée tranquille. Encore que, outre les garçons dans les rues, des pétards sont lancés par la ville de façon ponctuelle. Et pas des petits ! Je passe une bonne partie de la journée et de la nuit avec des boule quiès.

 

Journal de séjour #233 – Folle soirée à Antigua

Journal de séjour #233 – Folle soirée à Antigua

Nous avons une petite journée à Antigua. Comme nous y reviendrons plus longtemps par la suite, nous laissons de côté la ville et organisons la suite du séjour. Nous commençons par un bon petit-déjeuner à l’hôtel. Nous allons ensuite voir notre hôtel du week-end prochain et demandons à laisser quelques affaires. N’ayant pas fait de colis depuis un moment nos sacs débordent.

Un gros toutou à l’auberge (il y en a même deux)

Nous demandons quelques informations sur les visites et allons comparer avec notre hôtel actuel. Bref rien de très passionnant jusqu’à 16h.

Des soirées sont régulièrement organisées par l’auberge, nous allons profiter un peu de ce pub crawl. Dans l’idée nous allons passer par trois bars différents avec des activités sympas. Nous rejoignons tout le monde sur la terrasse et en avant !

Dans le premier bar, c’est un bière pong qui est organisé. Déjà qu’on nous offre un shooter dans chaque bar, nous nous limiterons à une bière dans chaque. En attendant, malgré notre inexpérience nous avons réussi à faire un peu boire l’équipe adverse.

Le second est plus propice à la danse. Nous nous contenterons de taper la discute avec deux locaux autour de la culture guatémaltèque et des lieux à voir.

Le dernier bar sera plus l’occasion pour nous de tenter la revanche au billard. Nous restons toujours sur une égalité depuis le début de ce voyage. Le départ annoncé nous empêche de finir la partie mais c’était encore une fois très serré.

De retour à l’auberge, la plupart continue la fête. On ira même proposer de la cocaïne à Will. Nous ne mangeons pas de ce pain-là. Will devra même refuser le pétard proposé en guise de consolation. Nous préférons sortir avec deux autres comparses vers le marché, en espérant trouver de quoi manger malgré l’heure tardive (20h…) Nous ferons tout le tour mais c’est peine perdue. Nous rentrons commander une montagne de nachos à l’hôtel. Au passage nous rencontrons des Thaïlandaises avec qui nous prenons plaisir à repenser nos souvenirs. Nous assisterons à l’éruption très éloignée d’un volcan connu pour son activité continue, volcán de fuego. Déjà de là c’est impressionnant. Petits joueurs nous irons nous coucher à 22h. C’est que nous partons tôt demain.

Le Nicaragua en vrac et bilan pratique

Le Nicaragua en vrac et bilan pratique

Durant notre séjour au Costa Rica et même avant, beaucoup nous ont dit de consacrer plus de temps au Nicaragua. La destination vaudrait le coup et serait plus authentique. Ayant gagné beaucoup de temps au Costa Rica nous avons suivi ces conseils et ne sommes pas déçus.

Pas tant “Costa Rica » que ça. Tous ceux que nous avons rencontrés ont vanté les mérites du Nicaragua comme le Costa Rica du pauvre. Certes les activités se ressemblent et sont moins chères. Pour autant, le type de visites nous semble différent. La nature présente n’est pas tout à fait la même et rien de ce que nous avons vu ne fait redit du pays voisin. Il est donc intéressant de les voir comme deux destinations bien distinctes.

Terre volcanique. Nous reprenons de la hauteur avec la grimpette de volcans. Ce qui est intéressant, c’est qu’ils sont majoritairement actifs dans ce pays. Du moins en a-t-on l’impression. Les activités volcaniques nous ont semblé plus variées qu’ailleurs : voir de la lave, luge sur le sable brûlant.

Bonne ambiance. Les gens sont très sympas et une bonne ambiance règne. La musique est toujours présente et nous n’avons pas senti de problème en sortant en soirée. C’est assez détendu donc et agréable.

Peintures étranges. Ils ont de l’humour. Nous avons souvent retrouvé des petites peintures cocasses à placarder sur les portes des toilettes.

Amoureux des pétards. Le seul inconvénient (personnellement) est l’utilisation des pétards pour n’importe quelle fête. Quand on fait de l’hyperacousie (ouïe plus forte que la moyenne) c’est usant. Même Will en était fatigué à force.

La circulation. C’est à prendre en compte quand vous partez d’une ville ou pour un tour. Vous ne partirez ni n’arriverez à l’heure. Outre le fait d’aller chercher toutes les autres personnes inscrites, la circulation en ville est le plus souvent désastreuse. Le temps de trajet qu’on vous donnera à l’agence ne peut prendre en compte ces aléas. Comptez une demie-heure à une heure supplémentaire. Surtout en période haute.

Bilan pratique :

Durée du séjour : 11 jours, 7h de décalage horaire, passage aisé de la frontière avec le Costa Rica depuis Libéria. Petit hic, il y a des taxes à payer pour passer cette frontière. Une pour sortir du Costa Rica (8$ par personne), une pour rentrer au Nicaragua (12$ par personne) et une pour… le passage ? (1$ par personne). Bizarrement ce n’est pas un visa mais un droit de passage que l’on paye…

Météo : beau et chaud. Dans le sud, le climat est encore un peu changeant à la sauce costaricaine. Nous avons donc eu un peu de pluie. Mais pour le reste, le soleil était au rendez-vous et la chaleur écrasante aussi.

Localement : À partir du 28 novembre et jusqu’à janvier c’est la fête quasiment tous les soirs. Nous pensions que ça ne serait que jusqu’au 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception, mais nous avons encore eu droit à des processions et pétards plusieurs jours après. Avec moins d’intensité cela dit. Prenez des boule quiés car les pétards sont très forts ! Ça se calme autour de 22h-23h généralement.

Calcul du budget : Le “Costa Rica du pauvre” n’est effectivement pas très cher en tant que destination. Mais le prix de certaines activités ou tours nous ont un peu étonné quand même. Nous avions donc prévu un budget quotidien de 46,5€ à nous deux, au maximum 332€ par personne pour la période. Pour le coup nous avons dépassé le budget de 70€ en dépensant 735€ sur cette destination.

Hébergement : Nous sommes restés sur les auberges de jeunesse en général. Grâce à Booking nous avons aussi eu une réduction pour une auberge un peu luxueuse à Granada avec piscine, billard et j’en passe.

Repas : Ça ne change pas du Costa Rica. Encore que nous avons essayé quelques spécialités plus locales mais cette fois nous ne les recommanderions pas spécialement…

Transports : Diverses possibilités plus ou moins économiques.
En ville : Toujours à pieds, on ne change pas une équipe qui gagne. Il y a des calèches à Granada mais vue l’état des chevaux c’est un crime de les utiliser. Les pauvres bêtes attendent en plein cagnard et semblent sous-alimentées avec ça.
A travers le pays : Le bus local est une possibilité. C’est plus typique et abordable. Mais pour des raisons de confort et de commodité nous avons préféré prendre les navettes pour les touristes. Elles sont plus rapides aussi mais tout est relatif. La circulation en ville rallonge forcément les temps de trajet.

Visiter : La nature est encore bien présente au Nicaragua mais ce ne sont pas des parcs nationaux que vous allez découvrir. Ce sont plutôt les trekkings sur les volcans qui sont mis en avant. De plus les activités possibles au Costa Rica se retrouvent pour moins cher au Nicaragua.

Le Nicaragua est une excellente destination pour les amoureux de nature aux poches percées. Il y a moins de parcs pépères à arpenter mais les volcans et les plages sont superbes. Nous sommes bien contents d’y avoir rallongé notre séjour, il y a énormément à y faire et l’ambiance est au top.

La gastronomie nicaraguayenne

La gastronomie nicaraguayenne

La gastronomie nicaraguayenne est assez peu différente de la gastronomie costaricaine finalement. Des haricots noirs et des tortillas de maïs, pour le reste on accompagne de riz, viande et petits légumes. Pourtant il y a une ou deux spécialités que l’on a pu goûter.

Les spécialités : Donc comme d’habitude le classique c’est de la viande marinée aux petits légumes, une purée de haricots, du riz, des frites et une salade. Après les sauces changent en fonction des restaurants donc c’est toujours une redécouverte quelque part.

Des petites langoustines panées en bord de mer. Miam !

Nous retrouvons les patacones, ces bananes vertes frites, ils les appellent platanos ici. Avec une espèce de fromage grillé, c’est sympa. Attention leur fromage est extrêmement salé !

Autre assiette classique donc, on remplace les frites par les platanos.

Enfin, au lieu d’être frites, les bananes vertes peuvent être caramélisées. Pour ceux qui aiment le sucré-salé c’est l’idéal. Elles ne sont pas toujours à la carte. Demandez s’ils ont des maduros !

Là nous nous attaquons à une spécialité de Granada : le vigoron ! C’est une espèce de poulet enrobé dans une pâte farineuse/gélatineuse et cuit dans une feuille de banane probablement à la vapeur… J’imagine qu’il y a de bonnes adresses pour tester mais là je n’ai pas été convaincue. Du tout. Horrible, vraiment !

Autre spécialité locale, le cerdo con yuca ! C’est une viande de porc ultra-frite (façon chicharron) avec du chou dessus et une purée de yuca (sorte de manioc) en-dessous. Ça devait décidément être l’adresse qui n’était pas bonne. Peu de goût en tout cas, donc pas à celui de Will.

Même en fastfood, on peut trouver des patacones !

Pour ce genre de buffet, type cantine, l’intérêt était de prendre des nachos et des tortillas de maïs.

Les pupusas sont une spécialité du Salvador. Ce sont des galettes fourrées à ce que l’on veut : viande, haricots, crème, fromage… C’est plutôt bon dans l’ensemble.

Une poutine ! Oui, notre première poutine a été goûtée au Nicaragua. Mais c’est un Québécois qui s’y est installé et a créé son restaurant. Si les produits sont locaux, nous espérons que c’était assez proche de l’original. Après tout, c’était très bon !

Une spécialité mexicaine : un taco ! Nous avons trouvé une enseigne spécialisée dans ces gourmandises.

Un kebab ! Ça nous avait manqué et il était pas mal du tout !

Les classiques : Une bonne pizza, comme d’habitude.

Le fait-maison, pâtes et saucisses.

Un petit hamburger avec ses champignons.

Une omelette au jambon ! Excellente d’ailleurs.

Des pâtes au pesto.

Poulet rôti acheté en centre commercial. Nous ne le savions pas mais la bouteille de Pepsi était offerte avec la bestiole. Pourquoi pas !

Ce sont des crêpes au poulet. Pour une fois c’est Will qui s’est laissé tenté.

Les petits-déjeuners : Ces céréales sont hypersucrées, c’est vraiment horrible. Les gâteaux aux noix étaient bien meilleurs.

Toasts beurre/confiture. Ça faisait longtemps tiens.

Salade de fruits frais accompagnée de son yaourt/granola. Une formule que l’on retrouve souvent et c’est cool.

Le classique pancakes, fruits et miel.

Les boulangeries fleurissent et l’on trouve facilement des petites pâtisseries et gâteaux à emporter avant une visite. Très pratique et c’est pas trop mal dans l’ensemble.

Le continental ou le classique gallo pinto, selon les préférences.

Par contre, le fromage accompagnant le gallo pinto, c’est vraiment pas ça. Nous, on veut du brie ! Ou du reblochon ! Ou n’importe mais du fromage quoi !

Les œufs brouillés aux petits légumes sont bien bons, derrière on a une espèce de brioche assez sympa.

Les desserts : Les crêpes sont très bonnes, avec du dulce de leche ou des cacahuètes et du nutella par exemple.

Les glaces ! Il fait chaud au Nicaragua donc autant se faire plaisir.

L’enseigne Kiss Me découverte à Leon est juste magique. Rien que les cônes sont des gaufrettes faites maison. Et parlons des saveurs : mélanges chocolat/rhum/cacahuètes, tequila/fruit…

Une pastèque ! Rien de plus rafraîchissant et hydratant.

Les snacks : Les fruits secs sont un indispensable quand il s’agit de grimper un volcan. Ces petits sablés ont bien accompagné.

Cookie et beignet de la pâtisserie.

Petits biscuits au chocolat. Idéal quand on est en vadrouille.

Nachos/guacamole ! Apéritif classique. Si cette sauce n’est pas la meilleure du marché, ces chips sont agréablement plus légères et moins grasses que ses concurrentes.

Les premières sont des cacahuètes enrobées de caramel et de sésame (excellent), ensuite viennent les chips de yuca au piment (très bonnes), enfin ce sont des cacahuètes au piment. Pour ces dernières il en existe à tous les goûts : citron, avec fruits secs, nature…

Les boissons : Les thés glacés font beaucoup de bien.

Sinon ce sont les éternels milkshakes et smoothies.

Quant aux bières, elles sont toujours assez légères.

La tona remportera le suffrage sur ce séjour.

Journaux de séjour #231-232 : Cerro Negro et frontières

Journaux de séjour #231-232 : Cerro Negro et frontières

Jour n°231 :

Nous nous levons tôt, notre tour pour le Cerro Negro commence à 6h. Une camionnette arrive et nous embarquons à l’arrière. Nous passons prendre Juancito à son bureau. Nous chargeons aussi un étrange matériel. Juancito s’étonne de ne voir que deux personnes. Apparemment une troisième devait se greffer à nous. Retour à notre auberge qui plus est. J’en profite pour récupérer une bouteille d’eau. La troisième personne est une Italienne qui met un peu de temps à apparaître. Enfin nous partons.

Il fait frisquet à cette heure, surtout que l’arrière du véhicule est ouvert. Nous passons les champs et arrivons en vue du volcan. Le Cerro Negro est encore actif mais avec la dernière éruption en 1999 la roche et la cendre ont recouvert l’ensemble du cratère. D’en-haut nous pourrons voir les traînées de lave séchée. Nous payons l’entrée dans le parc et passons devant des enclos d’iguanes. Ils sont là pour être réhabilités. Seul un couple est gardé à chaque fois pour les besoins de la reproduction.

 

On nous amène jusqu’à la base. De là on descend le matériel. Il s’agit de grandes planches et de sacs contenant des combinaisons pour du sandboarding. Apparemment nous sommes au seul endroit au monde où nous pouvons descendre d’un volcan actif sur une planche. Un peu comme de la luge mais sur du sable… très chaud. Nous devons grimper à pieds en emportant nos planches. Pour les plus fainéants, le guide peut s’en occuper. Mais nous jouerons le jeu. Will porte sa planche à la main, moi on me la câle sur le dos coincée grâce au sac.

Nous commençons l’ascension et dépassons même un autre petit groupe. La grimpette est plutôt facile même avec les planches. Le vent nous embête un peu, surtout pour moi la planche me faisant des ailes. Mais nous grimpons rapidement et sommes les premiers en haut. Par chance, il n’y a pas grand monde ce matin. Nous pouvons observer tout le paysage ! C’est qu’il y en a des volcans dans le coin.

Nous sommes rejoints par Juancito et l’Italienne et avançons vers le cratère. Nous pouvons bien voir l’ancienne coulée de lave et les fumerolles qui nous entourent nous rappellent que le Cerro Negro n’est qu’endormi.

Nous discutons un peu et allons vers le point de descente. Juancito nous explique comment prendre de la vitesse ou freiner en fonction des envies. Nous nous équipons de nos combinaisons et nous mettons en place. C’est un peu effrayant, la pente paraît raide et en guise de sable il s’agit de petites caillasses volcaniques. Mais nous nous lançons, Will sur une pente plus rapide que la mienne. Il va effectivement filer assez vite. Je prends mon temps et la descente sera rapide mais en douceur. Je n’aurais même pas besoin de freiner. Sauf sur la fin pour ne pas foncer sur Will. C’était super sympa et nous avons adoré le faire.

 

La tête de William à la fin de la descente.

Nous attendons Juancito et l’Italienne qui descendent à pieds (elle n’a pas eu envie). Nous repartons en ville et mangerons dans un petit restaurant genre cafétéria.

Nous nous séparons pour l’après-midi.
Nous galérons à trouver des cartes postales. Une fois cette mission accomplie, nous partons poser nos affaires à l’auberge. Nous repartons pour réserver notre navette pour demain. Nous quittons le Nicaragua pour le Guatemala. Pas de Honduras finalement, c’est trop compliqué en ce moment. Le départ est prévu à 2h du matin. Alors que je finalise la réservation avec la dame, Will papote avec un Belge présent à l’agence. Comme ça traine en longueur, je tape la discute avec la dame de l’agence. Elle connaît le Guatemala, je me renseigne un peu. Quand nous décollons, nous avons encore à faire un peu de change et à nous prendre une glace. Nous rentrons un moment et ne sortirons que pour manger un kebab et de nouveau une glace. Il restait juste assez… De retour à l’hôtel nous laissons notre chambre à un client de dernière minute et patientons le temps que la navette arrive.

Jour n°232 :
C’est une longue journée qui nous attend. La navette arrive bien à 2h du matin et se remplit petit à petit. Nous essayons de dormir sur la route. À 6h nous arrivons à la première frontière : Nicaragua-Honduras. Nous passons un à un, c’est très rapide. Il faut juste payer une taxe de 10$ pour sortir du Nicaragua et entrer au Honduras…

2h après nous arrivons à la frontière Honduras-Salvador. Le Honduras avait l’air quand même sympa, malgré les deux accidents de la route qu’on a vus en passant. Là encore il n’y a pas trop de difficultés. Nous faisons la sortie du pays, puis l’entrée de l’autre dans un second temps. Nous continuons alors la route.

La côte Pacifique du Salvador est très belle il faut avouer. Nous nous arrêtons d’abord pour le petit-déjeuner puis vers midi pour déposer tous ceux qui restent au Salvador. Nous allons chercher encore trois autres personnes et en route pour le Guatemala.

Vers 16h nous passons la frontière toujours sans souci et nous arriverons vers 18h à Antigua !

Qui a osé mettre une vignette « On reblochonne et on se détend » à la frontière du Guatemala et du Salvador ?

Pas mécontents d’arriver. À l’auberge nous avons un très bon accueil. Nous posons nos sacs et filons sur la terrasse pour manger. Après ce long voyage, nous n’avons qu’une hâte : nous coucher.

Journal de séjour #230 – Découverte de León

Journal de séjour #230 – Découverte de León

Petite journée à León. Nous nous levons tranquillement et nous régalons des pancakes d’Isabel, notre hôtesse. Nous commençons par les obligations. Nous cherchons une agence de tourisme française mais nous n’aurons que le contact Whatsapp. Pas d’infos sur le Honduras dans l’immédiat donc. Nous continuons à la banque mais ils ne font pas le change. Il nous reste quelques colones du Costa Rica. Le change se fait avec des types qui attendent au milieu de la rue en face de la banque… Classique en Amérique Centrale.

Enfin nous pouvons jouer les touristes. Nous commençons par la cathédrale et nous voyons qu’un petit marché l’entoure. Nous faisons notre petit commerce jusqu’à la place principale. Nous avons l’impression qu’un concours de crèches de Noël s’y tient. Ou plusieurs institutions différentes financent les leurs, on ne sait pas. En tout cas il y a bien 5 crèches différentes en présentation. Nous voyons également une dame gigantesque qui doit faire partie d’une procession quelconque pour les fêtes.

Nous continuons nos emplettes au marché couvert. Moins touristique, c’est le marché pour le quotidien. Outre la nourriture nous en profitons pour acheter des chaussettes, les nôtres se trouent et meurent peu à peu… Nous finirons au centre commercial où nous prendrons quelques mets pour ce midi. Au menu, poulet rôti et salade verte.

Nous mangeons à notre auberge et y resterons pour l’après-midi. Outre quelques obligations à remplir, il fait terriblement chaud. La lessive sèche en moins d’une heure sur le toit. Le soleil essaye de tout brûler. Bref, de façon générale personne ne sort avant 15h. Nous-mêmes ne sortirons qu’après 17h. Nous avons rendez-vous avec un guide pour aller voir un volcan demain : el Cerro Negro.

On s’amuse bien avec Jack, un petit garçon d’une autre locataire de l’hôtel

Juancito est un chic type qui nous explique les activités de son association. Les visites en financent une partie. Il aide les enfants pauvres dans leur éducation et à les occuper. Il est possible d’y faire du volontariat mais nous n’aurons que le temps de faire notre visite. Une fois réservée, nous repartons et voyons plusieurs agences proposant des navettes vers le Honduras.
La première visitée nous donne toutes les informations nécessaires. Nous allons comparer le prix avec l’agence suivante. D’emblée, on nous dit que ça ne va pas être possible. La situation n’est pas stable au Honduras et depuis deux jours les routes sont bloquées. La personne appelle quand même pour savoir si demain ça aura bougé. Malheureusement non. Nous préférons faire confiance à cette agence qui a l’air bien plus au courant que l’autre. Finalement nous pensons changer de plan et partir de suite pour le Guatemala. Peut-être pourrons-nous aller à Copán plus tard. Ce sont des ruines mayas à la frontière Honduras/Guatemala. Nous allons réfléchir à tout ça. En rentrant nous nous prenons une nouvelle glace. Nous finissons les restes de ce midi et passons une soirée tranquille.

Journaux de séjour #228-229 : Transfert de Granada à León

Journaux de séjour #228-229 : Transfert de Granada à León

Jour n°228 :

Dernière journée à Granada. Nous avons juste un tour de prévu pour visiter la ville mais c’est en fin d’après-midi. Le matin, nous avons simplement prévu de voir Natasha et Marie. Le réveil se fait doucettement. Nous prenons le reste des céréales et du gâteau de la veille pour le petit-déjeuner. Un peu de travail, un petit tour à la poste et nous attendons les filles.
En fin de mâtinée, elles arrivent et nous sortons tous ensemble. Pour l’anniversaire de Will, elles nous emmènent à une pâtisserie française où l’on trouve des croissants et des pains au chocolat. D’ailleurs chocolatine, c’est québécois aussi… Bref, Will se fait offrir une viennoiserie et nous revoilà dehors. L’heure du repas arrive et nous nous séparons ayant des obligations diverses. Nous avions entendu parler d’une adresse proposant des gaufres. Nous nous y installons et en fait de gaufres c’est un restaurant classique. Ils proposent éventuellement deux-trois gaufres pour le dessert ou le petit-déjeuner. Bon ça sera omelette au final.

Nous retournons à l’hôtel pour bosser un peu en attendant la visite de la ville. À 16h, nous sommes fin prêts et un des employés de l’hôtel rassemble tout le monde. Nous commençons par la place centrale en face de l’hôtel. Nous passerons par le marché et finirons par l’Église de La Merced. Nous n’apprendrons pas grand chose sur l’Histoire en elle-même à part que la plupart des bâtiments a dû être reconstruite à cause de guerres civiles. Nous profitons surtout des scènes de la ville et des points de vue offerts (pour 1$ par personne) par les clochers de la ville.


Nous passons également par une association qui crée de l’emploi pour les personnes en situation de handicap. C’est au départ une fabrique de hamacs, dont le premier employé est aveugle (ou malvoyant on ne sait pas). En se développant ils ont créé un bar où l’on peut prendre le petit-déjeuner et dont le personnel est sourd-muet. Dans l’idée il y a au mur les signes de base de la conversation manuelle. Sur les tables et les menus, tout est en pictogrammes pour gérer facilement les commandes. À la carte, on cible facilement les allergies ou les interdictions alimentaires par exemple. Ce genre d’association est nécessaire car il n’y a aucun plan social de la part du gouvernement et les employeurs ne sont pas tolérants. Parmi les œuvres de l’association, il y a un hamac immense. Apparemment le record est de 37 personnes assises dedans. Leur force est qu’ils envoient aussi les hamacs par La Poste à peu près partout dans le monde.

Nous rentrons après cette visite rapide à l’hôtel où nous est servi une sorte de milkshake glacé, meilleur que leurs cocktails heureusement. Nous ressortons pour essayer une adresse de tacos. C’est excellent. Nous passerons une soirée tranquille.

Jour n°229 :
Départ prévu à midi pour Léon. Cette ville est idéalement située proche de la frontière du Honduras. La matinée sera réservée à la préparation des affaires, au check-out et à un dernier petit-déjeuner à l’hôtel. Nous optons pour le buffet car nous ne savons pas quand nous allons manger ensuite. Nous en avons pour 3h de route… minimum.

La navette arrive, nos sacs sont envoyés sur le toit et nous nous installons. Nous devons encore récupérer quelques personnes. Ça prendra du temps, la circulation est bouchonnée. Un dernier petit arrêt pour le plein d’essence et en avant ! Nous nous arrêterons en cours de route pour des pauses toilettes et Managua et son aéroport. Nous arriverons à Léon à 16h. Nous devons changer de navette pour aller au centre-ville, l’ancienne repartant à Granada aussi sec. Un des passagers commence à râler et la grogne avec le responsable ne fera qu’augmenter. Grosso modo, on leur a dit à la réservation à l’hôtel que le trajet ne durait qu’1h30 et qu’il serait direct à Léon. Intérieurement ça nous fait bien rire, la compagnie n’est pas responsable de la circulation et des dires de l’hôtel. Nous avions bien vu 3h de trajet sur le fascicule… Et l’autre de surenchérir qu’aux États-Unis tu commandes un service et qu’ils s’y tiennent. Nous nous disons qu’il faut être naïf pour comparer les États-Unis et le Nicaragua. Les cultures sont différentes, les moyens et les façons de faire aussi. Au final, c’est son coup de gueule qui nous fait perdre du temps…
Enfin nous repartons et sommes déposés devant notre auberge. Nous rencontrons notre gérante qui est adorable. La chambre est simple et confortable et la douche fraîche à souhait pour combattre la chaleur de décembre.

Nous souhaitons nous renseigner pour le Honduras et coup de chance une Québécoise habitant là-bas est présente à l’auberge. Pour tout dire elle est même guide et nous donne des astuces sympas. À ce qu’il semble la situation au Honduras est moins horrible qu’il n’y parait… tant que nous ne faisons pas partie d’un gang. Le souci actuel serait plutôt dû à un ralentissement de la circulation à cause de grosses manifestations. En effet, il y a eu des élections récemment et le résultat a été truqué. Bref, il y a quand même de l’ambiance. Nous allons voir si on peut traverser de façon sécuritaire.
Nous sortons en ville pour manger un bout. Nous trouvons un fastfood local aux spécialités de poulet. C’est pas trop mal dans l’ensemble mais il faut bien tomber. Nous finirons avec une bonne glace artisanale jusqu’au cornet.
De retour à l’auberge nous faisons la connaissance d’une compatriote, Capucine, et de son petit bout, Jack. Nous papoterons un bon moment avant d’aller nous coucher.

Journal de séjour #227 – Le volcan Masaya

Journal de séjour #227 – Le volcan Masaya

Bien que la journée sera tranquille, elle reste un peu spéciale. C’est l’anniversaire de William. Alors qu’il prend sa douche, je descends rapidement à la réception pour demander comment obtenir un gâteau. Ils n’en font pas eux-mêmes mais ils me donnent une adresse de pâtisserie. Malheureusement elle est un peu éloignée. Je ne pourrai y aller qu’avec Will. Je remonte dans la chambre et attends comme si de rien n’était. Nous passons une mâtinée tranquille, Will reçoit un appel de sa famille via Internet. Nous sortons pour manger. J’avais vu une adresse de gaufres et étais curieuse de voir ça. Mais il est déjà 14h et ils ne servent plus. Nous échouerons à un petit restaurant qui est bien bon.

Une fois le repas fini, je mets Will au parfum et nous allons à la pâtisserie. Les seuls gâteaux proposés sont pour 6 personnes minimum. On nous dit qu’il y a une fournée en cours et qu’il faut repasser dans une demie-heure. Nous retournons à l’hôtel et demandons à nos Québécoises si elles veulent passer ce soir. Nous serons donc peut-être 4 ce soir. De retour à la pâtisserie, on nous annonce que le petit gâteau est déjà vendu… Nous nous rabattrons sur un dessert typique du pays : le tres leches. En fait d’un gâteau, c’est plutôt une génoise imbibée de laits sucré concentré, concentré et demi-écrémé, et surmontée d’une sorte de meringue. Nous testerons ce soir. Nous filons vite à l’hôtel, nous avons une visite prévue pour la soirée.
À 17h la navette vient nous chercher et nous amène au volcan Masaya. Il faut une petite heure pour y aller, le temps que la nuit s’installe pour le spectacle. En effet, il est possible de jeter un coup d’oeil dans le cratère rougeoyant de lave bien chaude. Il est préférable donc de s’y rendre de nuit. Pas d’inquiétude, il n’y a pas de grimpette. C’est un petit volcan de quelques 600m et on s’y rend en voiture. Pour des raisons de sécurité, ce sont des petits groupes qui y vont et ils ne peuvent rester que 15 minutes au sommet.
Nous arrivons sur le site et en attendant notre tour nous faisons la visite d’un petit musée expliquant l’histoire du volcan Masaya. Grosso modo, les indigènes le vénéraient en faisant des sacrifices. Puis les Espagnols catholiques sont arrivés en expliquant que ce n’était pas bien. Ils ont baptisé le volcan et plus personne ne l’a approché. Une éruption a failli décimer la population alentours mais la lave est partie vers le lac, ne faisant aucune victime. On crie au miracle quand les scientifiques parlent des vents de la région ayant repoussé la lave. La dernière éruption date de 2015. Le musée explique aussi la formation des volcans (tectonique des plaques, etc.) et montre un petit florilège des bestioles du coin. Des petits singes aux insectes qui font la taille de ton visage, en passant par les chauves-souris dont une vampiresque. Génial, j’en ai vu une avant de rentrer dans le musée. Espérons que ce fût une frutivore…

Enfin notre tour arrive, en voiture tout le monde. Au niveau du cratère un muret sépare les touristes du trou fumant. Alors oui nous pouvons voir la lave quelques mètres en-dessous. Il s’agit tout au plus d’un oeil rougeâtre avec beaucoup de fumée. Il est très compliqué d’avoir une photo potable. À vrai dire, nous sommes un peu déçu. D’après les commentaires, nous nous attendions à quelque chose de plus spectaculaire. Ça reste très beau à voir et Will en profite pour souffler cette grande bougie qu’est le volcan Masaya. Au final 15 minutes sont suffisantes et nous repartons dans notre navette.


Nous arrivons à 20h en ville. Nous sommes rejoints par Marie le temps de l’apéritif puis par Natasha et deux autres Québécois qu’elles ont rencontré entre-temps. Nous sortons le gâteau et nous fêtons ça à coup de “Bonne fête William !”, version québécoise de notre “Joyeux anniversaire ».

Journal de séjour #226 : Tyrolienne dans la canopée du volcan Mombacho

Journal de séjour #226 : Tyrolienne dans la canopée du volcan Mombacho

Le réveil sera plutôt tranquille même si l’absence de fenêtre nous déboussole un peu. Nous allons profiter du petit-déjeuner de l’hôtel pour cette fois et préparons quelques affaires pour notre tour de 12h30. Nous avons réservé pour faire de la tyrolienne à travers la canopée du volcan Mombacho tout proche. On commence par un petit-déjeuner « Buffet ».

Notre chauffeur arrive et en avant route ! L’attraction se passe au niveau d’une plantation de café. Nous passerons donc d’arbre en arbre avec les plants de café en-dessous et la faune locale autour. Nous sommes harnachés dès l’arrivée et on trouve même un casque équipé d’une attache spéciale pour la GoPro de Will. Nous irons avec deux guides, l’un pour nous accrocher au dispositif, l’autre pour nous réceptionner au bout des cordes. Après quelques explications d’utilisation et de sécurité, nous grimpons à la première plateforme.

Nous passerons plusieurs tyroliennes à la suite. Elles sont plus ou moins rapides mais rien de dérangeant. Nous nous amusons bien et suivons les consignes de nos guides. Nous faisons des figures en vol comme l’oiseau ou même une descente en amoureux. Nous croisons de beaux papillons, d’énormes fourmis-tigre (plus pour la couleur que pour la dangerosité), un écureuil et même des singes hurleurs. Sur la fin, nos chers guides nous ont fait tanguer les cordes. C’est assez déstabilisant, on avance à toute vitesse en faisant des hauts et des bas. Je comprends mieux pourquoi on nous a recommandé de ne pas manger avant.

Nous avons dû y rester une bonne heure mais ça a filé très vite. Nous remercions nos guides avant de déguster un petit café produit sur place. Nous allons même voir comment ils sèchent les graines avant torréfaction. Le temps étant plutôt incertain aujourd’hui, ils étaient plutôt en train de remballer le tout.

Nous repartons alors en ville pour passer une après-midi tranquille. C’était vraiment sympa à faire mais nous trouvons le prix un peu excessif pour ce que c’est (40$ par personne). Nous allons manger à une gargote sur la place. Les spécialités sont locales mais nous n’avons pas aimé niveau goût. C’est rare que ça nous arrive.

Nous avons eu la surprise de tomber sur Marie et Natasha nos deux Québécoises à la banque. Nous nous donnons rendez-vous pour demain. Nous rentrerons après quelques courses. La piscine nous tente bien mais les nuages nous dissuadent. Ça sera simplement boulot. Nous nous cuisinerons un bon petit plat pour la soirée.