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Catégorie : Costa Rica

Article du voyage en Costa Rica

Journaux de séjour #219-220 : Passage à Rivas depuis Liberia

Journaux de séjour #219-220 : Passage à Rivas depuis Liberia

Jour n°219 :

Ce matin nous préparons nos affaires et allons prendre le petit-déjeuner à la première heure. Nous allons prendre le bus jusqu’à Liberia. Cette petite ville a pour principal atout d’être proche de la frontière avec le Nicaragua. Nous raccourcissons notre séjour au Costa Rica car avec les tours nous avons gagné beaucoup de temps. Plutôt que de faire des redits, autant consacrer plus de temps au Nicaragua dont on nous a vanté tant de mérites ces quelques jours. Nous faisons le check-out et attendons notre taxi. Nous allons jusqu’au terminal de bus dédié à la route de Liberia. Le prochain bus part dans 15 minutes, c’est parfait. Un peu d’attente et nous voilà en route. Il nous faudra 4h30 de route avec un long arrêt pour se restaurer.

À Liberia, nous trouvons rapidement l’auberge. Notre hôte nous fait la surprise de parler français. Le séjour va être sympa. Il fait assez chaud, nous resterons à l’ombre tout l’après-midi à bosser et jouer avec le chien ou le chaton. Le soir nous irons grignoter dans le premier boui-boui du coin.

Jour n°220 :
Nous nous réveillons assez tôt. Je profite du petit-déjeuner de l’auberge, Will ne se laisse pas tenter. Puis nous disons au revoir et partons au terminal de bus. De là nous demandons quel bus part à la frontière. Des hommes nous proposent de faire du change devant le bus mais on nous a bien conseillé d’attendre d’être à Rivas au Nicaragua. Nous passons l’offre et allons nous installer dans le bus.

Le trajet est à peine confortable et a duré 1h30. Nous descendons du bus sans aucune explication sur la suite. Des dames nous accostent pour nous faire payer une taxe. Nous savons qu’il y a effectivement une taxe quelconque à payer mais on se méfie des gens qui vous accostent dès la sortie du bus. Nous sommes rejoints par un couple canadien aussi perdu que nous. Nous décidons d’avancer ensemble vers le bâtiment principal. Il s’agit bien de la sortie du territoire. Ils nous demandent si nous avons payé la taxe. Nous demandons où aller. Nous ressortons et contournons le bâtiment jusqu’au bureau des transports. On y paye le bus pour retourner à Liberia ou San José et le ticket de taxe de passage de la frontière. Ça se fait rapidement et nous retournons nous faire tamponner la sortie du territoire. Ça ne prend pas beaucoup de temps, il n’y a pas grand monde.
Cette étape accomplie, nous devons marcher quelques centaines de mètres sur la route pour atteindre la douane du Nicaragua. On doit payer une autre microtaxe, on ne sait pas pourquoi. Puis nous avançons vers les guichets vides. On nous pose deux-trois questions de routine du genre le temps qu’on reste, où on va, l’adresse de l’hôtel et notre profession. Enfin on nous demande de payer à nouveau une taxe pour les droits d’entrée. Il ne s’agit pas de visa mais d’une taxe due au passage des frontières par voie terrestre. Je ne sais pas s’ils la demandent quand on arrive par avion. En tout cas, ça passe nickel. Nous faisons juste un petit retour en arrière pour dépenser les pièces costaricaines difficilement changeables et nous passons dans la deuxième salle pour le scan des valises. Au final, nous arrivons sans encombres au Nicaragua. Au passage Will devait voyager avec un drone au départ, mais nous ne l’avons pas pris car nous savions qu’au Nicaragua le drone aller être confisqué et ça se voit puisqu’ils scannent les sacs ! Nos acolytes canadiens vont jusqu’à Granada. Nous nous arrêtons avant à Rivas. À quatre nous pouvons négocier un bon prix pour un taxi. Nous prenons cette option. Une demie-heure plus tard nous arrivons à notre auberge à Rivas.

On se dit au revoir et bonjour à Julieta notre hôtesse. L’auberge est simple, ça nous rappelle l’adresse à Malacca en Malaisie. L’idée c’est qu’on se sent comme à la maison.

Nous demandons une adresse pour le midi et en avant à travers cette charmante petite ville. On en fait vite le tour et arrivons au restaurant conseillé. Il est vrai qu’on se régale.

Nous faisons un peu de change à la banque. Ça nous prend du temps, il y a un monde fou. Puis nous rentrons à l’auberge sous une pluie battante. Il faut s’y habituer, le temps change toutes les 5 minutes. Nous resterons à l’auberge pour avancer le boulot jusqu’au soir. D’ailleurs à la nuit tombée nous entendons des pétards plus ou moins proches. Julieta nous explique que du 28 novembre au 7 décembre c’est comme ça et ça va crescendo. Le 7, dans deux jours, on célèbre la Vierge Marie et donc pleins de festivités sont à prévoir. Tiens ça nous rappelle notre fête des Lumières à Lyon, à un jour près. Sauf que si nous aimons nous en mettre plein les mirettes, ici ils préfèrent se pêter les tympans. Chacun son truc mais je préfère largement le nôtre. Nous sortirons manger, moi équipée de mes boule quies. Une nouvelle spécialité locale s’offre à nous. Sur la fin les pétarades reprennent de plus belle. Nous comprendrons en sortant qu’ils tirent un feu d’artifices, peut-être depuis l’église juste à côté. Nous nous éloignons un peu pour profiter du spectacle avant de rentrer sous notre moustiquaire.

 

Le Costa Rica en vrac et bilan pratique

Le Costa Rica en vrac et bilan pratique

Nous passons de l’Amérique du Sud à l’Amérique Centrale. Finis les Incas, bonjour les Mayas. Bon la colonisation ayant également été espagnole, dans l’ensemble la culture retrouvée est de prime abord assez identique. Quelques perles sont à prévoir quand même.

Nature omniprésente. 25% du Costa Rica est classé en réserves naturelles protégées. Imaginez ¼ de votre pays ! Si beaucoup d’animaux se cachent au plus profond de ces jungles, certains acceptent de se montrer à l’homme. Il faut être observateur et patient mais nous sommes généralement récompensés. Attention à vos affaires quand même, les singes et les ratons laveur sont de sacrés farceurs.

Très cher. Il s’agit de la destination la plus chère d’Amérique Centrale. Logements et visites gonflent le budget. Une bonne alternative pour les amateurs de nature est le Nicaragua nous a-t-on dit. Après en une semaine grâce aux tours nous avons pu voir deux parcs majeurs et aurions pu grimper sur un volcan s’il n’avait pas été fermé.

Extrêmement touristique. Même si l’on vient au Costa Rica pour profiter d’une nature préservée, nous ne sommes pas les seuls. Triste à dire mais certains parcs sont plus peuplés que d’autres et il est dur de se retrouver en petit comité. À Manuel Antonio notamment, le sentier est bien balisé et un autre est actuellement en construction. Le mieux est de prendre les visites les plus matinales, quand les animaux se sentent encore un peu chez eux (bon surtout parce qu’il fait moins chaud).

Pura Vida. Sur la côte Atlantique, l’ambiance est plutôt tranquille, à la cool. On vous dira souvent Pura Vida dont l’équivalent le plus proche est Hakuna Matata, dixit notre guide. La population est d’ailleurs plus mate de peau. Ça donne une ambiance jamaïcaine absolument géniale.

Fastfoods. À San José, et a priori dans tout le Costa Rica, une sortie en famille réussie se fait dans les fastfoods. Sans doute la population ne peut pas se permettre un restaurant par mois. Du coup ce sont les grandes enseignes qui se sont multipliées.

La monnaie. Normalement les achats se font en colón, la monnaie costaricaine. Mais en terme touristique, le dollar US prime. Les visites sont en dollars US, les pensions et les souvenirs aussi. Il ne faut pas négliger pour autant le colón. Pour des petits achats, la restauration ou dans les marchés ça reste quand même la base.

La musique. Ils adorent la musique, on en entend partout, dans n’importe quel commerce. La musique à fond les baffles n’est pas trop mon truc mais au Costa Rica c’est une norme générale. D’ailleurs, la musique change peu d’un continent à l’autre. Amérique du Sud ou Centrale, même combat ! Il doit y avoir  5 chansons qui passent en boucle toute la journée.

Bilan pratique

Le Costa Rica est une destination idyllique aux allures de jardin d’Eden. Toutefois, le Paradis a un coût. Pour gagner du temps nous avons enchaîné les tours. Nous nous sommes fait plaisir mais à quel prix ?

Durée du séjour : 8 jours, 7h de décalage horaire, vol depuis Quito via Miami. ESTA obligatoire pour tout passage sur le sol des États-Unis ! Même pour quelques heures. Il y a aussi la partie récupération des bagages pour les réenregistrer qui est sympa. Aucun souci cela dit, ils sont cools à Miami. Pas besoin de visa pour un séjour de moins de 90 jours pour les passeports français au Costa Rica.

Météo : humide et chaud. Il n’est pas rare de voir alterner soleil et pluie en journée. Selon les endroits, le changement est constant et rapide. Il faut donc toujours se tartiner de crème solaire et garder son k-way à portée de main.

(Devant le bateau…)

(… derrière le bateau. Véridique !)

Localement : Rien à signaler. Pas de fête endiablée. Faites simplement attention, selon les moments il n’est pas toujours possible de visiter certains endroits ou de voir certaines choses. Par exemple, la ponte des tortues est soumise à la saisonnalité naturelle. La visite d’un volcan peut être annulée en fonction de l’activité de celui-ci. Votre voyage sera donc façonné par la nature, peu importe les promesses des agences. Il faut accepter les aléas du direct et d’autant plus s’en émerveiller même.

Calcul du budget : La base que nous avions calculée était clairement risquée du moment que nous prenions des visites en agence. J’ignore si nous aurions dépensé autant pour un séjour plus long mais fait main. En attendant, voici les chiffres. Avec une base minimale de 112,75€ par jour pour deux, nous atteignons un budget maximum par personne de 586,3€ pour tout le séjour. Nous arrivons à 1106,77€ pour nous deux pour une bonne semaine. Petite économie de 65,83€ par rapport au budget maximum ! Bon c’est sans compter l’achat des souvenirs, très coûteux… mais quand même !

Hébergement : Les hôtels sont de toute forme et de tout budget. Avec un tour, nous avons été logés dans des bungalows plutôt luxueux (avec les singes pour faire coucou à la fenêtre !). À San José nous étions dans un petit hôtel de bon standing et à Libéria dans une auberge de jeunesse… Plus le lieu est touristique, plus le prix augmente évidemment. Mais les prestations aussi, ne l’oublions pas.

Repas : C’est assez simple généralement. Il faut juste remplacer le maïs de l’Amérique du Sud par les haricots noirs, les frijoles. Les plats sont accompagnés de tortillas de maïs en guise de pain.
Nos suggestions : gallo pinto, frijoles, banane verte caramélisée (maduro)…

Transports : Les navettes !
En ville : Toujours à pieds et pour les grandes distances le taxi.
A travers le pays : Le bus. Il nous a été proposé de louer une voiture mais nous n’étions pas sûrs de faire une réelle économie. Autrement, les tours vous font voyager en navette de partout.

Visiter : Ce qui prime ici sont les merveilles naturelles. La faune et la flore sont omniprésentes. Mais il ne faut pas oublier que des tribus indigènes ont habité le Costa Rica. Il y a des savoirs-faire ancestraux que l’on peut retrouver en musée à San José et d’autres plus actuels dans les manufactures.

Le Costa Rica est une destination magnifique à la nature préservée. Il ne faut pour autant pas oublier la dimension touristique. Vous serez rarement seuls à visiter les lieux. D’un autre côté, ça donne une idée d’où regarder lorsque vous cherchez un animal en pleine jungle. Suivez les regards des autres groupes !

Les gourmandises costaricaines

Les gourmandises costaricaines

Les gourmandises costaricaines changent peu du panel présenté par l’Amérique du Sud. Très simplement, il faut introduire la présence de haricots noirs à la place du maïs. C’est un peu résumé mais voyez plutôt.

Les spécialités : Ce poisson mangé du côté de San Antonio était excellent. C’est une bonne base à la cuisine costaricaine. Nous avons viande ou poisson, des petits légumes crus et cuits, du riz, des haricots noirs, une banane verte caramélisée et une tortilla. C’est complet et très bon !

Autrement nous avons ici une salade de thon grillé. Simple mais efficace.

Ce ne sont pas tant les hamburgers qu’il faut voir ici mais surtout les frites. Elles sont faites de yuca, le manioc local. C’est pas trop mal…

… mais préférez les chips quand même ! Ce snack est génial.

Si l’on fait l’impasse sur la pizza et les frites, il faut voir ici une tortilla à gauche, des nachos, des petits légumes et des haricots noirs.

Encore un classique de brasserie, du poulet et du riz. La tortilla de maïs accompagne toujours.

Là, nous avons voulu retrouver des spécialités péruviennes. Il y avait un petit restaurant péruvien à côté de notre hôtel à San José. Ben, c’était pas vraiment ça au final. La soupe de poulet n’était pas excellente, le calamar frit de Will allait encore.

Les connus : Un petit KFC. Il y a beaucoup de fastfoods au Costa Rica. On ne sait pas trop pourquoi mais pour les sorties familiales c’est l’idéal local.

Une spécialité de poulet frit recouvert de sauce barbecue chez KFC. C’est dégueulasse !

Dans les restaurants d’hôtel un peu chic, la cuisine est plutôt européenne. En tout cas, pendant notre visite à Tortuguero ça a été le cas. Ça reste savoureux mais au temps pour le côté local…

Le panini n’a rien d’extraordinaire mais les chips sont sympas.

Les petits-déjeuners : C’est ce que nous avons trouvé de plus typique au final. Le gallo pinto est un assortiment de riz avec haricots noirs, bananes vertes caramélisées, un fromage qui plaît plus ou moins selon les goûts et des œufs brouillés. C’est souvent accompagné de fruits puis de variantes selon les goûts.

Pour ceux que ça lasserait, l’omelette est toujours une alternative.

Les desserts : Comme d’habitude nous en trouvons peu. Nous avons quand même eu droit à un gâteau caramélisé.

Ici c’est une dégustation dans une laiterie du Poas. Les fraises et le fromage sont bios et bons. Le fromage est même aromatisé au poivre, au piment ou aux herbes. C’est bien la première fois que nous apprécions le fromage ici.

Ce flan à la maïzena est trop bon !

Nous apprendrons tardivement que ce gâteau s’appelle le « tres leches », les trois laits littéralement demi-écrémé, lait concentré sucré et lait concentré normal. C’est très onctueux (car imbibé) et recouvert d’une fine meringue. On en trouve un peu partout en Amérique Centrale, c’est très bon !

La compagnie de glaces Pop’s se trouve un peu partout aussi. Les saveurs sont assez classiques mais c’est sympa (surtout qu’il fait chaud là-bas en général).

Les boissons : Voici la cafetière costaricaine ! Un petit sac en suspension, le café moulu à l’intérieur et de l’eau chaude versée pour « l’infusion ». Assez pratique au final, le café est délicieux.

Les bières sont toutes du même acabit. Légères et plus ou moins goûtues, c’est toujours un petit plaisir.

Enfin, les pina colada sont le cocktail retrouvé un peu partout. Sauf que là c’est une banana colada !

Journal de séjour #218 : Les champs de café dans le Poas

Journal de séjour #218 : Les champs de café dans le Poas

Nouveau tour à l’horizon. Nous partons dans la région du Poas pour voir les champs de café de Doka. Le volcan Poas n’est pas visitable en ce moment. Peut-être est-ce dû à son activité, toujours en forme, ou au climat du moment, très changeant. Nous partons sous un beau soleil à 6h30 et arrivons vers 8h au petit-déjeuner. Le domaine de Doka est une fabrique de café artisanale, éco-responsable, etc. Nous faisons connaissance avec la baie tout d’abord. Nous en goûtons une et étrangement c’est assez sucré. Nous verrons plus tard ce qui la rend si amère.

Nous en profitons aussi pour prendre un petit-déjeuner !

Nous voyons les différents stades de croissance des plants. Il y a une récolte par an mais il y a de très nombreuses baies pour chaque buissons.

Nous avançons vers les machines et voyons le système de pesée à l’époque coloniale. Les baies sont ensuite plongées dans l’eau pour être nettoyées.

Elles passent ensuite dans une machine qui va les râper pour enlever l’enveloppe des graines. Elle sera réutilisée pour créer du gaz, nécessaire pour faire fonctionner les machines.

Les graines passent à la fermentation, étape qui va supprimer tout le sucre et donc rendre le futur breuvage amer. Après plusieurs jours, les graines sont ensuite séchées. Soit à l’extérieur grâce au soleil, soit en cas de pluie dans une machine. Ce système est plus rapide mais on perd en qualité.

Il faut encore retirer une fine pellicule pour libérer les grains. Dans l’entrepôt de stockage nous voyons d’énormes sacs. Les grains y sont stockés par catégorie de qualité. La machine pour enlever la pellicule citée plus haut étant très chère, les graines sont envoyées en Allemagne et ramenées au Costa Rica… Elle doit vraiment coûter une blinde cette machine. Ou alors mon espagnol a fourché mais je suis sure qu’ils les envoient en Allemagne à un moment-donné.

Il ne reste plus qu’à torréfier les graines un temps précis en fonction du type de café voulu : 17, 19 et 21 minutes pour les cafés de Doka. C’est une entreprise artisanale privilégiant la qualité à la quantité selon leurs dires. En attendant, 60% de leur production est vendue à Starbucks ! Pour autant, ils ne cautionnent pas les boissons créées. Le café se boit noir (sans sucre, ni lait) pour les vrais de vrais. Nous finissons notre visite par un bref aperçu des champs de café. Juste le temps de prendre quelques photos avant de repartir. On peut voir certains buissons avec des graines jaunes et non pas rouges. À part la couleur, il n’y aurait aucune différence. Les buissons peuvent vivre une centaine d’années mais après 25 ans les baies perdent en qualité. Ils sont donc enlevés pour faire place aux jeunes plants. Tout est réutilisé, les racines sont notamment utilisées dans les soupes comme condiment.

Nous partons ensuite vers la laiterie, alternative au tour sur le volcan Poas fermé en ce moment. Leurs spécialités sont le lait, le fromage et… les fraises naturellement. Nous commençons notre tour en montant dans un bus-tracteur. Il commence à pleuvoir, on ne va pas voir grand-chose du paysage. Alors que nous avançons le guide nous explique les activités de la laiterie, le nombre d’hectares de pâturage, quelles vaches sont utilisées, etc. Normalement la traite est mécanique mais on nous ramène à une petite grange où la traite est manuelle. Notamment pour que les touristes s’y essayent, ce que nous avons fait très volontiers. Nous ne sommes pas experts mais nous savons traire les vaches maintenant. Encore une compétence d’acquise.

On peut également voir quelques veaux. Ils sont séparés de leurs mères pour que celles-ci ne soient pas réfractaires à la traite. Si elles sont habituées à ce que leurs petits les tètent, elles retiendront le lait pour eux, instinct maternel oblige. Normalement une seule race de vache est utilisée, reconnue pour la qualité de son lait. Mais ils ont aussi quelques-unes croisées avec une autre race connue pour la quantité du lait.

Nous continuons cette fois vers les serres où sont cultivées les fraises. Là encore, rien de chimique, que du naturel, ou presque. On pousse un peu la nature en faisant pousser les fraisiers dans des blocs de nutriments et d’engrais naturels. On réutilise les stolons, une liane servant à la reproduction du fraisier. La lumière des serres varie en fonction de la luminosité du jour. Des abeilles sont même utilisées pour aider à la pollinisation. Mais ils ont enlevé la reine donc elles ne produisent pas de miel (pas besoin). Elles ne font que se nourrir.

Nous finissons la visite avec la classique dégustation. Les fraises sont naturellement sucrées et les fromages sont aromatisés au poivre, aux herbes ou au piment. C’est un bon apéro.

Nous partons vers notre dernière visite, en passant par un point shopping. On y goûte un vin rouge sucré. On se prend des bouteilles pour Noël et Nouvel An qui approchent. Nous arrivons ensuite à un hôtel qui propose de visiter une réserve et des cascades. Nous traversons tour à tour plusieurs enclos. Volière, papillons, singes, reptilarium et gros chats sont au programme. On peut en traverser certains et approcher les autres. Ça reste des cages même s’ils assurent que c’est une réserve et pas un zoo. La différence ? Peut-être ces animaux retourneront-ils à la nature… Les seuls qu’on ait vus en liberté étaient des colibris. Ils vrombissaient tout autour de nos têtes. Au moins les animaux avaient l’air en bonne santé.

Nous continuons et allons manger au buffet de l’hôtel.

Nous avançons vers une grande cabane où posent des bœufs tirant un des grands chariots typiques de la région. La cabane est meublée à l’ancienne et on peut y déguster une boisson sucrée et un gâteau typiques.

Nous terminons avec le sentier qui nous fait voir plusieurs cascades magnifiques. Le sentier se termine par la boutique souvenir et un bus nous ramenant à l’entrée de l’hôtel.

Il ne nous reste plus qu’à rentrer. La journée se termine tôt, nous en profiterons pour continuer le boulot.

Journal de séjour #217 : El museo de oro à San José

Journal de séjour #217 : El museo de oro à San José

Après avoir enchaîné deux tours, nous prenons une journée plus tranquille pour visiter San José et son museo de oro. Nous n’avons toujours vu la ville que de nuit, il est temps de voir l’ambiance en journée et quoi de mieux qu’un samedi pour ça. Nous nous préparons et prenons notre petit-déjeuner à l’auberge pour la première fois depuis notre arrivée. C’est plutôt sympa. Nous partons en ville et passons par des rues à l’architecture coloniale avant d’arriver dans les rues commerçantes. Nous passons même devant le marché d’artisanat mais nous y reviendrons en fin de visite. Nous commençons par la poste pour envoyer nos cartes postales. Seul fait intéressant, on me demande mon passeport pour l’envoi. D’habitude c’est avec les colis qu’ils font ça. Bref, nous continuons ensuite vers la banque pour un retrait.

Sur le chemin nous pouvons suivre une parade de Noël. Nous la remontons entièrement et montons dans un centre commercial ayant un balcon. De là nous pouvons apprécier tout le spectacle, sponsorisé par une banque et un grand magasin semble-t-il. C’est sympa à voir, d’autant que les lutins sont à fond et s’amusent à faire des petites chorégraphies en free-style. Pendant ce temps Père et Mère Noël font coucou aux enfants semi-émerveillés, semi-effrayés. Les costumes ne plaisent pas à tout le monde on dirait. Une fois la parade terminée, nous nous retrouvons dans le hall de restauration du centre commercial.

Nous attendons qu’une échoppe bien spécifique ouvre et à nous les hamburgers maison ! Ils proposent même des frites de yuca, le manioc local.

Nous continuons la visite de San José avec le musée de l’or précolombien, museo de oro. Il propose une collection archéologique intéressante de poteries et d’artefacts en or extrêmement ciselés. Ces objets sont souvent à l’effigie d’animaux, la nature étant au centre des croyances à l’époque. Chaque classe sociale pouvait être représentée par un type d’animal : les shamans par des oiseaux, les femmes par des papillons, etc. Chacun a une signification bien spécifique.

 

Le musée propose même un jeu pour créer ou deviner des symboles et leurs significations.

Le musée agence des petites scénettes pour nous faire comprendre le quotidien des indigènes. On découvre la façon dont l’or était travaillé pour créer des alliages et ensuite les amulettes et autres plastrons. Toutes ces communautés échangeaient leur art et leurs savoirs jusqu’à l’invasion espagnole. Les sites archéologiques n’ont pas beaucoup de restes de cet or car les tombes étaient régulièrement pillées à partir de cette époque.

Suite à ce petit mais beau musée, nous repartons vers le marché artisanal. Là nous pouvons voir tous les souvenirs possibles et imaginables. Peluches, casquettes, cafetières artisanales et j’en passe. C’est joli comme tout, après c’est très cher assez souvent. D’autant qu’on risque de retrouver les mêmes choses au Nicaragua. Si vous prenez plusieurs objets dans la même échoppe, il est plus facile de négocier.

Nous rentrons ensuite à l’auberge nous reposer et travailler un peu. San José est une assez jolie ville. On en fait vite le tour cela dit. Nous aurions aimé faire une visite guidée de la ville mais nous n’avons vu cette option que tardivement.

Journal de séjour #216 : Tortuguero, suite et fin de l’aventure

Journal de séjour #216 : Tortuguero, suite et fin de l’aventure

Malgré une chambre confortable, la nuit s’est traduite par des réveils causés par la forte pluie. Seul réconfort, on entend les cris des singes non loin. On n’y échappe pas et pourtant c’est à 4h du matin qu’on se lève et qu’on part attendre notre guide autour de 5h pour la balade en bateau sur la lagune de Tortuguero. On sort alors sous une pluie lourde, on a l’impression qu’on va assister à une inondation mais l’hôtel est aménagé en conséquence. Heureusement qu’on ne porte pas de chaussures, ces dernières auraient été inondées. Ce sont alors nos tongs qui nous accompagnent et le strict minimum : short/t-shirt pas plus. On met en plus une protection, Delphine a sa veste, moi ma cape jaune poussin. Nous patientons autour d’un petit café à l’abri au point de rendez-vous avec d’autres touristes qui attendent eux aussi leur tour.

L’heure passe et notre guide ne pointe pas son nez. Nous patientons encore un peu, au moment où un autre guide arrive et me tend son téléphone. C’est Kevin à l’autre bout du fil, il nous annonce que vue la situation la balade en bateau n’est pas du tout recommandée, du coup nous devons reporter à 8h. Donc on ne fera que la balade en bateau, on n’aura pas le temps pour la balade à pieds. Sur ce, on retourne dans notre chambre, on prend aussi le temps de prendre le petit-déjeuner, puis on retourne à 8h au point d’embarcation.

La promenade se fait en compagnie d’un autre couple, on peut alors voir pleins d’oiseaux et d’animaux (iguanes, singes, etc.)

On rentre au cœur de la jungle où l’eau est noire à cause d’un liquide rejeté par un arbre, mais les reflets que donne le paysage sur l’eau sont bluffants.

On retourne à l’hôtel, malgré un beau temps pendant notre tour, le mauvais temps menace à nouveau. Le reste de la mâtinée on le passera tranquillou à l’hôtel. On ne pourra pas profiter de la belle piscine, de plus Delphine se fait piquer par je ne sais quoi qui la lance terriblement sur la jambe. Sur le coup on pense à une Bullet Ant, donc une fourmi dont la douleur de la piqûre est semblable à une balle d’un pistolet. Mais Delphine me dit que si c’est ça la douleur ben c’est pas si méchant que ça 🙂 Finalement, on voit avec l’hôtel qui nous rassure très vite (il n’y a pas de bête dangereuse dans le coin) mais on nous conseille de mettre un peu de glace pour alléger la douleur.

Un dernier buffet avec nos nouveaux membres du groupe.

Puis on reprend la route pour le retour vers San José. On embarque dans le bateau et miracle sur le ponton on voit une petite tortue !!! Qu’est-ce qu’elle fait là cette pitchoune ? C’est avec un sourire et les yeux pleins de joie qu’on reprend la route.

On aperçoit aussi un singe !

Une fois le bus repris, on s’arrêtera dans un coin pour une pause café, avec un appareil typique du Costa Rica. On pourra aussi voir un paresseux en train de dormir.

Quelle journée! Malgré la pluie à répétition cette virée à Tortuguero est mémorable !

Journal de séjour #215 : Départ pour Tortuguero

Journal de séjour #215 : Départ pour Tortuguero

Aujourd’hui le lever se fait à 5h pour un départ à 6h. Tortuguero se trouve sur la côte, au bort de l’Atlantique, et il faut bien partir tôt pour arriver en début d’après-midi. Primero, on rassemble nos affaires. Nous n’avions pris que deux nuits sur San José mais nous ne partirons qu’avec un sac à dos. Le but est de laisser nos affaires à l’hôtel et d’y revenir le lendemain car nous passons la nuit sur Tortuguero. Après avoir fait le check-out et mis nos affaires en sûreté, le mini bus vient à temps pour nous chercher. Pour une fois ce sont nous les plus jeunes, on prend le temps du trajet pour dormir un peu.

Arrivés dans la région de Limon, on s’arrête à un restaurant prendre le petit-déjeuner. C’est quasiment la même chose que la veille.

On prend le temps d’observer les petites grenouilles rouges à l’entrée du restaurant. Ces dernières coassent au même rythme que les clefs stimulées par un serveur pour amuser la galerie. Elle sont trop choupies, ces jolies bêtes sont inoffensives. Sauf si bien sûr vous avez une plaie ouverte. Dans ce cas elles vous paralysent le membre en question. Mignonnes hein ?

On reprend notre route à travers la région de Limon, une belle végétation arbore cette partie du pays. Le climat pluvieux améliore la production de bananes et de papayes.

On croise même un petit paresseux en train de dormir sur un arbre au bord de la route. On a la chance d’en voir un aussi près.

Photo sans zoom !

On arrive même à en voir un se déplacer le long des fils électriques. Il se déplace tellement vite que je pense avoir trouvé Flash (Zootopie) !

 

Petite vidéo de son déplacement rapide !

Après avoir passé une route pleine de trous et longue de 16 km (surnommée la “Massage Road” par notre guide) on arrive enfin au point d’embarquement. On quitte alors notre bus et on saute dans le bateau. Mais avant, ayant vu le mauvais temps se profiler, j’en profite pour me prendre une cape antipluie bien plus efficace qu’un manteau. Je pourrais protéger le sac avec.

On saute dans le bateau et on part pour une longue balade à travers cette jungle dense et peuplée d’oiseaux en tout genre, accompagnés d’un temps indécis entre grosse pluie et soleil radieux. Une région du pays reconnue pour ce temps et on comprend alors la signification du mot “Rain Forest”.

Arrivés à la lagune de Tortuguero on profite encore un peu du magnifique paysage avant d’arriver à l’hôtel.

Ce sont des petites chauves-souris, elles sont mimi à faire leur petit dodo.

Chose que nous ne savions pas, dans notre groupe nous étions les seuls à passer la nuit sur place. Les autres membres ont pris un tour pour la journée. Du coup arrivés à l’hôtel nous sommes les seuls à descendre. On souhaite le bon voyage aux autres membres du groupe et on rejoint notre guide Kevin qui nous sert deux verres de jus de fruit. Ça commence bien ! Ce dernier nous invite à nous installer dans nos chambres et nous donne juste deux horaires à garder en tête. L’heure du repas (buffet à volonté) et l’heure du prochain départ pour le tour dans l’après-midi pour la visite de la ville de Tortuguero.

On se rend alors à notre chambre, un petit panneau ne pas nourrir les singes me fait marrer. Imaginez de voir un singe près de l’hôtel. On rentre dans la chambre, une vraie surprise ! Elle est grande et belle, la salle de bain est de bon standing ! Ils ont dû se casser la tête à transporter tous les éléments nécessaires à la construction.

En tout cas, à la fenêtre nous pouvons effectivement apercevoir un petit singe. Le panneau ne nous avait pas menti (les panneaux mentent rarement). Sur ce, on part au restaurant, le buffet est bien au rendez-vous et c’est trop trop bon !  Du coup obligé de reprendre de la viande 🙁 elle est dure notre vie.

Après avoir bien mangé, on se rend au point d’embarquement où là encore un panneau attire mon attention. Après avoir demandé à notre guide si le danger était vraiment possible, il m’a répondu qu’ils n’ont pas eu de soucis à ce niveau et que les caïmans ne viennent pas “chasser” dans le coin. C’est juste que si on nage dans une zone où le reptile garde ses œufs, ben la maman va protéger ses petits. Enfin bon après ce petit détail technique, on embarque sur un petit bateau direction le village de Tortuguero.

Arrivés au village, ce dernier se fait très timide vue la période basse. Le guide nous fait juste un petit tour pour nous montrer les coins importants de l’île, comme l’école, le centre de tri, les poubelles bizarres et nous laisse au bord de la plage coté Pacifique en nous disant « je vous laisse une heure et demie au village puis on repart à l’hôtel ». Cette plage est très importante. C’est ici que viennent nicher les tortues marines. La période étant maintenant terminée, nous ne pourrons pas assister au spectacle de la ponte…

Du coup, on se baladera encore au village en faisant une petite session boutique. Puis on croise un jeune homme dans la rue qui sculpte des petites tortues sur des coques de fruit (style amande). On le voit faire avec une scie à métaux et il nous raconte en même temps son idée de faire ce type de sculpture. Son talent nous marque et on décide d’acheter la petit tortue (meilleur souvenir qu’on puisse avoir). Alors je vous le dis, si jamais vous allez sur Tortuguero, allez voir ce jeune homme qui s’appelle Mauricio ! Il mérite plus de reconnaissance !

Il nous reste alors une petite heure avant de retrouver Kevin à l’embarcadère. On décide de se poser dans un restaurant afin de nous soulager (toilette et boisson ^^) après ça on repart prendre le bateau.

Le reste de la soirée pas grand chose à raconter. Malheureusement la pluie était très forte en soirée, obligés de se barricader dans la chambre et sortir juste pour manger. De plus on doit se coucher tôt, nous avons rendez-vous à 5h40.

 

 

Journal de séjour #214 : le parc Manuel Antonio

Journal de séjour #214 : le parc Manuel Antonio

Pour un premier jour au Costa Rica on commence fort. Réveil à 5h pour un départ à 5h45 ! Manque de pot, on ne pourra pas profiter du petit-déjeuner inclus… On récupère nos affaires toutes propres et on attend patiemment notre bus. Ce dernier arrive à l’heure et étant les premiers, nous devons faire le tour de la ville afin de récupérer les autres passagers avant de quitter la ville de San José. Vers 7h le bus est enfin au complet et on peut enfin nous diriger vers le Parc Manuel Antonio.

Vers 8h30, on arrive à un restaurant pour prendre le petit-déjeuner. Le restaurant est très beau et grand. Il offre une grande ouverture sur un jardin où on peut voir pleins d’iguanes de toute taille.

Après ce petit repas bien frugal, le guide nous dit qu’il va nous récupérer de l’autre côté du pont des crocodiles. On se rend alors au pont et effectivement il porte bien son nom. Il y a pleins de reptiles sous le pont. Imaginez un saut à l’élastique d’ici !

On prend ensuite le bus en direction d’une petite boutique pour profiter des sanitaires. Mais perso on en profite pour voir les souvenirs ! Non ce n’est pas du tout un arrêt commercial !

On arrive enfin au parc Manuel Antonio. On y fera alors un tour et nous découvrons rapidement des paresseux, des singes à face blanche. On nous raconte alors qu’il y a 4 types de singes : les singes écureuil, des singes araignée, des singes hurleurs et des singes à face blanc (les capucins).

 

Certains guides sont vraiment bien équipés (nous n’avons pas eu cette chance…)

Cette boule, c’est un paresseux 🙂

Vous voyez les deux iguanes ?

Puis on arrive près d’une plage. On nous propose de faire une baignade ou une balade dans le long du littoral. Avec ce sale temps pluvieux, on préfère rester sur la plage à voir les singes, les coatis et les ratons laveur.

On assiste même à un petit drame. Une maman raton laveur passe devant nous avec ses deux bébés mais l’un d’eux se perd et ne voit plus sa mère. Du coup on voit le petit crier pour appeler sa maman, on veut l’aider mais on ne peut pas. C’est un coup où la mère peut nous attaquer. Mais très vite la mère retrouve son petit, pauvre bébé…

On prend le temps de parler avec un Américain qui est dans notre groupe et ce dernier a une petite particularité il voyage toutes les deux semaines dans le monde. Aujourd’hui il est au Costa Rica, dans une semaine il retourne aux USA et deux semaines après il part en Asie. En gros deux semaines aux USA et deux semaines dans un autre pays. Le monsieur a pas mal de sous, du coup il en profite. Mais le truc le plus fou c’est que quand il parle d’un pays il dit facilement en quelle année il l’a visité et son nombre. Par exemple, la France il l’a visitée en 2013 et c’est le 85e pays. Enfin bref, un palmarès impressionnant et on est loin d’en faire autant.

Nous avons rdv près du bus vers 15h. Ayant 2h devant nous, on en profite pour se balader malgré la pluie. On trouve un bâtiment en bois, on monte mais on ne voit pas grand chose…

Le raton laveur qui tente de voler dans les sacs.

Puis on fait une petite balade mais la pluie nous oblige à repartir.

On sort enfin du parc, on retrouve notre guide près d’un bar. On en profite pour prendre une bière et papoter avec les autres membres du groupe.

Ensuite on part vers le restaurant, on mange très bien avec un petit verre de vin blanc !

On arrive même à apercevoir des toucans !!!

Pour finir, on reprend le bus et on retourne à San José. On y arrive assez tard, on se fait un petit fast-food et on dort assez tôt. Demain on doit partir tôt pour Tortugera.

Journal de séjour #213 : De Quito à San José via… Miami ?

Journal de séjour #213 : De Quito à San José via… Miami ?

La beauté de l’aviation c’est de nous faire passer par Miami pour un trajet Quito (Équateur) – San José (Costa Rica). Cela implique notamment de faire la demande de l’Esta, le “visa » américain. Même si nous ne faisons que changer d’avion ! Bref, nous l’avions fait avant de partir donc pas de soucis de ce côté. Nous devions partir à 00h58. Pour je ne sais quelle raison, nous ne partirons qu’à 1h40. Normalement ça ne devrait pas trop impacter notre changement, nous avons 5h30 d’attente entre les deux avions à Miami. C’est un petit avion avec 3 places de chaque côté du couloir. Le placement fait que nous sommes dans la même rangée mais pas côte à côte. Nous demandons un peu partout qui serait suffisamment aimable pour échanger de place. Ça impliquerait de passer au milieu d’une rangée de trois. L’une accepte seulement si celle du siège proche couloir se décale au milieu. Besoin de place pour son genou qui lui fait mal… Nous nous tournons vers l’intéressée qui refuse catégoriquement. Elle est claustrophobe, elle a besoin du couloir. La première tente quand même de changer d’allée avec un steward mais apparemment il faut payer pour ça. Tant pis, Will et moi abandonnons. Au final tout ce beau monde s’endort et nous nous réveillons à l’atterrissage à 6h.
La nuit n’a pas été particulièrement agréable mais nous devons être d’aplomb pour la douane américaine, réputée pour son zèle. Nous descendons de l’avion et intégrons la première file d’attente. Il y a beaucoup de monde qui attend. Nous arrivons alors non pas à un guichet mais à une borne. Nous enregistrons nos passeports nous-mêmes, empreintes digitales comprises, et une petite feuille s’imprime. Selon les informations du feuillet nous sommes redirigés vers une longue file d’attente… qui nous entraîne à un guichet. Rebelote pour la vérification d’identité, feuillet à l’appui, les empreintes digitales aussi. À quoi a servi l’étape précédente ? Pas la moindre idée. Vérification de notre bonne foi peut-être. Nous nous attendions à un interrogatoire quelconque mais non. Un coup de tampon et “welcome to the United States of America !”. Dixit un panneau, c’est même pas l’agent qui nous accueille. Nous récupérons nos valises et arrivons au niveau de la douane. Ça me fait un peu peur, on a ramené des cacahuètes de l’Équateur (c’était un cadeau de dernière minute de la part de nos hôtes…). C’est à peine si le douanier regarde notre feuille. Il est au téléphone, il faut le comprendre. Nous nous retrouvons un peu ahuris dans le terminal. Ça a été facile en fait. Même Will est passé comme une lettre à La Poste. Nous verrons pour la sortie du territoire.
Donc nous avons passé une heure pour les contrôles. Ce qui n’est pas si long au final. Nous nous attendions vraiment à pire. Nous sommes au terminal 4, nous devons aller au terminal 3. Nous nous renseignons pour la navette. Une dame nous montre la direction. En fait nous arrivons directement au terminal 3, 100m plus loin quoi. Nous montons au niveau des enregistrements. Autre particularité de notre vol, nous devons nous réenregistrer. Ça n’est pas un transit classique où tout est pris en charge et il n’y a qu’à passer par la sécurité avant de réembarquer. Là nous avons récupéré les valises et retournons à l’enregistrement avec pesée, etc.
Apparemment il faut passer par une borne automatique. Là où ça coince c’est que nous n’avons pas de vol retour. Un agent nous remarque et nous explique que dans notre cas nous devons passer par les comptoirs. Nous nous y rendons et faisons l’enregistrement de façon classique. Nous allons ensuite vers les portes d’embarquement.

Le premier contrôle est assez risible. On y vérifie juste le temps passé sur le territoire. Pour le scanner, il faut juste sortir la nourriture des sacs, en plus des objets habituels. Nous passons tous par le scanner intégral testé en Australie. Nous récupérons tout sans souci et pouvons nous rendre au hall d’embarquement. Nous nous arrêtons à une sandwicherie au passage et prenons le petit-déjeuner. Il est 9h, nous ne décollons qu’à 11h. Encore un peu de patience.

Dans l’avion nous ne sommes pas côte à côte une fois de plus, mais l’un derrière l’autre. Nous retentons de faire bouger les gens mais sans succès. Je somnolerai pendant tout le vol. Je me réveille juste à temps pour récupérer des chips auprès de l’hôtesse. 3h après et 1h de décalage horaire en moins nous atterrissons à San José. Nous devons encore passer l’immigration. Ça nous prend énormément de temps, beaucoup de personnes sont présentes. Pour la peine nous mangeons un sandwich dans la file d’attente. Nous y arrivons au bout de 2h.

Nous récupérons les valises et allons vers la douane. J’ai un peu peur car nous avons coché à peu près toutes les cases de la fiche : nourriture, produits détaxés, médicaments et nous avons été dans des endroits naturels ou des élevages il n’y a pas longtemps. Nos sacs sont passés au scanner, comme tout le monde, et basta ! Pour être sûrs que tout va bien, nous voulons expliquer ce que nous avons coché mais on nous dit qu’il n’y a pas de soucis et que nous pouvons passer. Ok !
Nous trouvons le chauffeur de notre auberge et nous filons vers le centre-ville. Avec les bouchons nous perdons encore un peu de temps. Nous arrivons enfin et pouvons apprécier le confort de notre chambre. L’employée qui s’occupe des tours est Française. Ça va nous faciliter la tache. Nous passons la fin d’après-midi à préparer notre séjour au Costa Rica. Nous ne sortirons que pour aller retirer des sous, il nous reste un sandwich pour le repas du soir. Ce qui est drôle c’est que pour accéder aux caisses automatiques il faut scanner la carte bleue. La porte s’ouvre alors sur le sas. Sympa comme sécurité.

Planning et itinéraire

Planning et itinéraire

Voici donc notre itinéraire prévisionnel. Selon les pays, nous serons amenés à traverser d’autres frontières, comme ça, pour le fun, parce que c’est possible en fait. Attendons-nous à des modifications ou des surprises (nous l’espérons en tout cas) !

Si vous tombez sur cette page alors que vous recherchez des infos sur un pays particulier… ben nous n’y sommes pas encore allés ><. Un peu de patience…

Départ de Paris le 1er mai 2017

  • Corée du Sud du 2 au 21 mai 2017
  • Chine du 21 mai au 12 juin 2017
  • Vietnam du 12 juin au 2 juillet 2017
  • Cambodge du 2 au 23 juillet 2017
  • Thaïlande du 23 juillet au 13 août 2017
  • Malaisie du 14 août au 03 septembre 2017
  • Nouvelle-Zélande du 04 au 12 septembre 2017
  • Tahiti du 11 au 26 septembre 2017
  • Île de Pâques du 26 au 30 septembre 2017
  • Chili du 30 septembre au 15 octobre 2017
  • Pérou du 16 octobre au 5 novembre 2017
  • Équateur du 6 au 27 novembre 2017
  • Costa Rica du 28 novembre au 8 décembre 2017
  • Nicaragua du 9 au 15 décembre 2017
  • Honduras du 16 au 22 décembre 2017
  • Guatemala du 23 au 30 décembre 2017
  • Belize du 31 décembre 2017 au 7 janvier 2018
  • Mexique du 8 au 28 janvier 2018
  • Bonus : Miami du 28 au 29 janvier 2018

Voici une petite carte éditée un peu rapidement. Les tracés correspondent aux vols en avion (j’avais voté pour le dirigeable…), le reste sera terrestre (pied, bus, train, chevaux et licorne).