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Catégorie : Malaisie

Article du voyage en malaisie

Bilan pratique de la Malaisie

Bilan pratique de la Malaisie

Fin de notre voyage en Malaisie et même de l’Asie en général puisque nous partons en plein Pacifique pour la suite. Nous avons descendu la Malaisie le long de la côte ouest. Celle de l’est présentait pour nous un intérêt moindre car on y aurait revu le genre île thaïe. Ce sera sans doute à faire mais pour d’autres vacances.

Durée du séjour : 21 jours, dont 2 à Singapour (oui, on sait que ce n’est pas la Malaisie, mais bon pour 2 jours autant mettre dans le même panier), 1 ou 2h en bateau entre Satun et Langkawi, +6 de décalage horaire. Mois : deuxième moitié d’août. Il est possible de traverser la frontière par voie terrestre. Mais comme on a entendu parler de tensions au sud-est de la Thaïlande, on a joué les pétochards et pris le large.

Météo : très chaud. Dans l’ensemble nous avons été chanceux pour la météo. Les seules pluies ont été à Langkawi, toujours sur la saison des pluies thaïe, et à Kuala Lumpur, où ce ne sont pas des petits orages… Heureusement ils ne durent pas trop longtemps. Aux Cameron Highlands il fait plus frais et il pleut l’après-midi. Pensez à faire les excursions le matin.

Localement : Fin août c’est la fête nationale. On nous avait promis des trucs de fou à Kuala Lumpur mais on a dû tout rater sans doute. Par contre, il faut s’attendre à du monde dans les auberges. Évitez également les Cameron Highlands les week-ends et les périodes de vacances des Malaisiens car les collines sont bondées par la foule locale.
Pour le passage de frontière avec Singapour. En week-end comptez la journée pour passer les frontières, entre l’administration et les transports. Le mieux est de partir/arriver de/à Johor Bahru et de prendre un bus local. Avec une compagnie de longue route, vous risquez d’être laissés sur le carreau au milieu de nulle part. Avec les compagnies locales, genre bus de ville, il en passe un autre toutes les 15-20 minutes peut-être. Vous êtes sûrs d’arriver à destination.
Niveau marchandage c’est fini… sauf si vous tombez sur un vendeur chinois.

Calcul du budget : 659€ par personne pour le budget de départ. Nous nous en sortons pour 901,12€ pour nous deux. Par quel miracle me direz-vous ? Surtout qu’on a passé une semaine à Kuala Lumpur. Disons qu’on peut se faire plaisir un peu partout mais nous avons freiné les visites en en choisissant qu’une ou deux emblématiques par ville. À Singapour nous n’avons même pas pris les transports et avons opté pour une chambre en dortoir et une gastronomie de bas étage. Enfin, il nous faut remercier grandement la famille de William qui nous a pris sous son aile à Kuala Lumpur. Bref, 416,88€ d’économies !

Hébergement : Les chambres privatives avec salles de bain partagées sont toujours la norme. Nous avons même été en dortoir à Singapour. Petite nouveauté à Ipoh avec un hôtel « capsule ». Beaucoup plus confortable qu’au Japon, le lit queen size est un régal.

Repas : Cuisine malaise certes mais ne boudez pas la cuisine indienne qui est un régal. C’est épicé mais pas toujours pimenté. C’est de la vraie cuisine indienne ! Au cas où, ils demandent au service le taux de piment. Surtout quand ils voient ma tête pâle…
Nos recommandations : Nasi lemak, gâteaux de bambou, roti et dhosai, biryani, combinaison naan et poulet tandoori, banana leaf… Testez les fastfoods que vous ne connaissez pas, il y a de bonnes surprises.

Transports : Assez abordables.
En ville : Dans l’ensemble, ça se fait bien à pieds. Même Singapour, mais il faut s’accrocher. Quand c’est nécessaire, prenez un taxi (pour les trajets gares routières/centre-ville le plus souvent) et pensez à marchander. C’est le seul moment encore possible. Enfin le métro est l’idéal à Kuala Lumpur.
A travers le pays : Le bus est votre meilleur ami. Bien souvent dans les terminus vous serez aidés par les agents. Il n’y a qu’à Kuala Lumpur que vous pouvez compter sur des écrans et des lignes bien distinctes. Ça fait presque aéroport. Les ferrys sont sympas entre les îles.

Visiter : Les prix peuvent faire grimper la note assez rapidement. Surtout à Kuala Lumpur et Singapour. Lorsque vous achetez un billet d’entrée ou une excursion, le plus souvent ça inclut le guide en anglais ce qui n’est pas négligeable. Vous ferez attention, les prix sont différents que vous soyez Malaisien ou étranger.

Nous ne savions pas à quoi nous attendre de la Malaisie. Mais toute cette modernité nous a étonnés. Surtout nous pensions voir un beau mélange culturel mais cette diversité est bien séparée au quotidien. Ça reste un pays superbe et complexe que nous n’avons que survolé au final. Nous y reviendrons bien volontiers, ne serait-ce que pour revoir la famille.

La Malaisie en vrac et en diversité

La Malaisie en vrac et en diversité

Contrairement aux pays précédents, la Malaise détonne beaucoup. Autant le Vietnam, le Cambodge et la Thaïlande ont des styles de vie et une culture proches, autant la Malaisie a évolué différemment.

Mélange chinois/malais/indien. Il existe en réalité trois cultures bien distinctes qui cohabitent. Les Indiens ont été “invités » avec la colonisation. Les Chinois y ont vu une opportunité économique. Les Malais se sont reconstruits après les phases colonisatrices. Ça donne un joli mélange de cultures, de langues, de religions… Encore que nous avons un peu déchanté. En fait de mélange, chaque population vit de son côté. Little India et Chinatown sont des quartiers ethniques présents dans chaque ville.


Pays musulman. Les Malais sont majoritairement musulmans. Il y a donc de nombreuses choses imposées à l’échelle du pays et les autres communautés n’ont pas d’autre choix que de suivre. Plus ce type de gouvernement prend de l’ampleur, plus les autres communautés se sentent étrangères à leur propre pays.


Restaurants halal et sans alcool. Un exemple de mesure prise à l’échelle du pays est la suggestion pour les restaurants de présenter une nourriture halal. Quasiment tous s’y sont plié. Bon comme ça, pourquoi pas. Nous nous disons que c’est culturel. Mais cela influe quand même sur la liberté de chacun de consommer ce qu’il veut. Quant à l’alcool, nous vous rassurons il est présent. Encore que certains restaurants peuvent prendre le parti de ne pas en proposer. Le plus drôle a été quand Will a demandé de goûter une bière “locale ». La serveuse lui a fait de ces yeux ! Elle nous a juste dit que ça n’existait pas mais nous avons vite compris que le gouvernement ne doit pas l’autoriser.

Séparation des sexes. Il fallait s’en douter, il y a une grande différenciation des genres et si chacun peut rester à sa place c’est mieux. Ça se ressent lorsque nous parlons aux locaux. Les femmes auront plus de facilité à me parler et les hommes préféreront discuter avec Will. Lorsqu’on se serre la main, là encore c’est avec une personne du même sexe. Face au sexe opposé, un simple hochement de tête suffira. Quant aux signes d’affection, ils sont prohibés en public. Pas de bisous et nous ne nous prenions la main que lorsque nous voyons d’autres couples le faire.

Formulaires à remplir étranges. Pour obtenir du wifi gratuit, il est souvent d’usage de remplir des informations du type adresse mail, nom, etc. Parmi les informations demandées en Malaisie, on peut vous demander votre race. C’est comme ça, c’est gratuit. Quand bien même ce serait à utilité sociologique, nous ne comprenons pas bien à quoi cette donnée peut servir. À part pour sectoriser encore plus…

Très développé. En attendant, le pays est extrêmement développé. Ça nous a changé de nos dernières visites. Singapour, même combat. Les métropoles sont immenses et gouvernées par des grattes-ciel plus audacieux les uns que les autres.

Malls très présents. Les centres commerciaux que nous ne trouvions que dans les capitales et grandes villes ailleurs sont présents dans n’importe quelle ville malaise que nous ayons visitée. La Malaisie et Singapour sont au même niveau que la Chine et la Corée du Sud.

Arrogance des vendeuses. Est-ce pour cela qu’on s’est senti pris de haut dans les boutiques ? En tout cas, l’amabilité n’est pas leur fort. Certes, pour des touristes nous n’avons pas l’air fortunés mais tout de même…

Interrupteur sur les prises. Pour un côté écologique sans doute, il y a des interrupteurs à chaque prise électrique. On peut ainsi laisser un appareil branché et juste couper l’apport de courant quand ça nous chante. D’ailleurs, merci la colonisation, nous avons dû utiliser un adaptateur de prise anglaise.

Éviers dans les restaurants. La santé est également très prise au sérieux. Dans chaque restaurant, des lavabos sont placés en libre-service. On ne parle pas des toilettes mais simplement de lavabos bien visibles. Pour le côté hygiène c’est génial, c’est surtout pratique. Notamment dans les fastfoods et les restaurants indiens où l’on mange avec les doigts.

Pas de couteau. D’ailleurs lorsque des couverts sont mis à disposition, le couteau est inexistant. Va décortiquer la viande avec une fourchette et une cuillère à soupe. En vérité, la cuisine est faite pour qu’il n’y ait rien d’autre à faire que manger. Les couteaux ne se trouvent que dans les restaurants occidentaux.

Internet en carton. Malgré ce côté très développé, Internet est extrêmement lent, facétieux, voir inexistant. Quant on pense qu’au Vietnam le wifi était présent jusque dans le bus.

Bus très confortables. D’ailleurs niveau transport, les bus ont des sièges moelleux et extra-larges. Les voyages sont très confortables. D’autant que les routes sont bien entretenues.


Tuck-tuck à Malacca. Les moyens de transport sont assez classiques. Bus, métro, taxis… on regretterait presque les tuck-tuck. Heureusement, ils sont encore présents à George Town et à Malacca. Ceux-ci sont encore bien différents. A Malacca c’est une attraction en soi. Des couleurs et des peluches donnent un thème pour chacun. Ils se baladent avec la musique à fond, c’est folklorique.


Street art. Les rues sont aussi très colorées. Le street art était déjà visible sur les îles thaïes mais c’est encore plus visible en Malaisie. Entre les graffitis et les trompe-l’œil (George Town), l’art est partout dans les rues.


Varans. Les rats sont étranges dans cette partie de l’Asie. En fait de gros rongeurs, ce sont de gros lézards. La première fois qu’on en a vu, c’est flippant. Et c’est partout comme ça. Même dans la capitale ! On s’y habitue au final.


Black coffee or coffee. Lorsque vous commandez un café, ne soyez pas surpris qu’on vous ramène un café au lait assez sucré. C’est une caractéristique indienne semble-t-il. Donc selon comment vous aimez votre café, il faut penser à commander un black coffee, café noir, ou un café sans sucre et/ou sans lait. Il faut bien préciser quelle option enlever !

Tamil. Les Indiens de Malaisie parlent pour beaucoup le tamil. Pour Will dont les origines viennent de cette région de l’Inde, ça a fait tout drôle. Beaucoup l’ont interpellé en tamil mais lui ne peut que le comprendre en partie. Ça a amené à de drôles de discussions.

Gourmandises malaises – De Kuala Lumpur à Singapour

Gourmandises malaises – De Kuala Lumpur à Singapour

Suite et fin de notre tour gastronomique en Malaisie. Les gourmandises malaises ne sont toujours pas foule. Au sud du pays, nous traverserons également la frontière pour Singapour. Nous pensions y trouver une cuisine encore différente, peut-être proche Indonésie. Malheureusement, le budget peut difficilement suivre dans cette ville. La liste des fastfoods ne fait que s’alourdir.

Spécialités malaises : Nous en avons trouvé en plein Chinatown de Kuala Lumpur. Il faut y arriver quand même. Sous l’omelette, il y a un riz parfumé avec des petits légumes. C’est excellent.

Cette petite viande en sauce a également été un régal.

Nous retrouvons le principe du nasi lemak avec des noix de cajou. Succulent !

Fait maison c’est encore meilleur ! (Merci Tatie !)

Spécialités indiennes : Toujours les mêmes et toujours aussi délicieuses. Entre le banana leaf, les dhosai et les poulets tandoori… Nous nous régalons de toute façon.

Le biryani est aussi un incontournable.

Spécialités chinoises : Ça n’a l’air de rien mais c’est plutôt bon en fait !

Nous avons fait une charpie de crabe. C’était trop bon !

Plats occidentaux : Ces restaurants-là se trouvent en capitale. Ce sont des chaînes de restauration de bonne qualité. Les lasagnes se défendent bien mais ça n’est pas indispensable (- Secret Recipe).

Le cordon bleu est déjà meilleur (- Secret Recipe).

Ici les sandwichs sont préparés devant vos yeux ébahis. Un peu comme Subway… Et c’est plutôt bon. (- O’Briens)

Ces tortillas sont excellentes et elles nous ont tenu au corps pour toute la journée.

Ces pop-corns ont un peu tous les goûts : beurre, fromage, amandes, noix, caramel… Ça rend bien ! (-Garrett)

Rien à redire sur les salades.

Sur le pouce : Entre les transports ou par simple soucis d’économie, les fastfoods et autres plats sur le pouce sont essentiels. Les sandwichs sont les mêmes qu’en France, si vous aimez Sodebo…

KFC est toujours égal à lui-même, quoique halal en Malaisie. Mais les sodas sont plus que chimiques à ce stade.

Les pop-corn en supermarché ne valent pas le coup, les cookies sont normaux, les palets sont plutôt bons et je ne présente plus les boissons au lichee.

Un classique en auberge de jeunesse équipée d’une bouilloire électrique : la soupe de nouilles instantanées.

Ce fastfood nous avait semblé meilleur ou du moins changeant par rapport à ce qui se fait. Malheureusement rien n’est à prendre. (-Chicken Texas)

Ce sont des gâteaux de bambou malais. Moins bons que les cambodgiens, c’est quand même un dessert très sympa.

Seul fastfood pour relever la note. Les sauces y sont excellentes. (-Nando)

Au petit-déjeuner : Sortis des roti et dhosai indiens, nous avons mangé ceci dans un quartier chinois. Du coup le beignet est trop sec et le cheese-cake encore à moitié congelé.

Les boissons : Une bonne compensation au jus de canne à sucre par cette chaleur, la pastèque mixée ! C’est juste génial et je veux trop le refaire. Un trou dans la pastèque et un coup de mixeur-batteur. A déguster à plusieurs ! C’est limite inépuisable.

Le jus de coconut est étonnamment très proche de l’eau de coco. Très rafraîchissant.

Les Ice Tea sont tous différents mais sont globalement les mêmes.

Un petit milkshake sympa.

Des jus de fruits genre bio. Pour se la péter… Remarque ils sont bons.

Bière et mojito, des classiques.

Cette boisson est particulièrement appréciée en Malaisie. Il s’agit d’un thé aux filaments d’herbes chinoises et de filaments verts sucrés… Là encore, Will aime, moi pas.

Gastronomie malaise… ou indienne ? – Nord-ouest

Gastronomie malaise… ou indienne ? – Nord-ouest

La Malaisie est un pot-pourri culturel et donc culinaire. La gastronomie malaise doit sans doute exister mais à ce jour c’est surtout un mélange entre les cultures chinoises et indiennes. Nous en avons soupé de la cuisine chinoise alors nous revenons aux bases : la cuisine indienne. Will n’arrêtera pas de me dire « C’est comme chez maman ! » avec un air d’extase. Et c’est vrai qu’on se fait plaisir !

Gastronomie malaise : Nous en avons très peu trouvé. Notre première saveur aura été pour un petit-déjeuner. C’est une espèce de confiture ou de miel très sucré. Ça ne nous a pas trop plu.

Le plat typique malais est le nasi lemak. Il s’agit d’un riz parfumé à la noix de coco avec divers accompagnements. La plupart du temps, il y a du poisson du type anchois. Les accompagnements peuvent se décliner à volonté. C’est excellent !

Cuisine indienne : Accompagnés de pain naan, les plats indiens sont divers et savoureux. C’est un régal à chaque fois. Ça va du plat de dhal, des lentilles…

… à un remake de la pizza sauce indienne.

Souvent, ce sera du riz ou des naans (nature, à l’ail, au beurre…) avec une viande et des sauces. Les biryanis sont succulents.

Le poulet tandoori est à tomber.

Les banana leafs ou feuilles de bananiers sont un pot-pourri de plusieurs accompagnements avec son riz. Nous l’apprendrons plus tard mais le riz et les légumes sont à volonté ! (Ils nous l’ont pas dit au restaurant, merci Tonton !)

Au petit-déjeuner, roti ou dhosai, le choix est très difficile. Le roti est une galette servie avec sa sauce. Le dhosai est une sorte de grande crêpe avec un assortiment de sauces.

Le halva est un dessert indien composé de sucre et de farine. On peut le retrouver sur les cartes des restaurants en France mais il vous sera servi un gâteau de semoule…

Plaisirs occidentaux : Ça n’est pas toujours le point fort des cuisines asiatiques généralement. Ce hamburger a été délicieux en revanche.

Mais les fastfoods ne suivent pas. Notamment le sandwich coréen de McDonald’s (vraiment dégueulasse).

Même en boulangerie, il faut être patient pour trouver de quoi se sustenter. Le croissant était pas mal.

Quelques bons restaurants font quand même sensation. La soupe et la salade césar sont excellentes dans ce restaurant d’Ipoh.

Les gâteaux de Starbucks sont beaux mais le goût n’y est pas.

Les boissons : Ça commence avec les délicieux lassis. Pour résumer, c’est le milkshake indien.

Nous avons eu droit à un sculpteur sur mousse de lait. C’est trop chou !

Les thés et cafés sont assez classiques, pas de mauvaise surprise.

Attention quand même à cette bizarrerie chinoise. Les filaments dans le thé sont préparés à base d’herbes « médicinales ». Will aime bien, moi non.

Les jus de fruits frais sont toujours à tomber. Ce mélange citron/passion a été un régal à George Town.

En revanche, le niveau est à la baisse pour le jus de canne.

Enfin, les cocktails et les bières sont des classiques. Pas de surprises une fois de plus.

En supérette, la Mountain Dew est une sorte de boisson énergisante (américaine ?), tandis que la Heaven and Earth est une sorte d’Ice Tea.

Journaux de séjour #123-126 – Week-end en famille

Journaux de séjour #123-126 – Week-end en famille

Ce long week-end s’est passé pour l’essentiel avec la famille de Will. Nous ne détaillerons donc pas tout ce qui a été fait mais nous avons quand même quelques visites à notre actif. Nous en parlerons donc à la suite.
Jour n°123 :
La journée de l’indépendance ou Merdeka day est la journée nationale de la Malaisie. Beaucoup nous ont dit que nous devions en profiter ce jour-là pour voir les festivités. S’il y a eu un feu d’artifices la veille nous ne l’avons ni vu ni entendu. Quant à la parade, nous étions assez tôt mais à 7h30 toutes les places étaient déjà prises. Nous sommes restés un moment sur place mais ne pouvant rien apercevoir nous sommes repartis. La prochaine fois nous ferons comme la plupart des Malais, nous regarderons les événements depuis la télévision.

Jour n°124 :
Notre week-end a commencé après cela. D’abord par la rencontre avec d’autres personnes de la famille. Puis le lendemain nous avons bougé à divers points éloignés de Kuala Lumpur. D’abord nous avons visité un village ethnique où subsistent encore une culture aborigène plus ancienne que celles importées par les Anglais, les Indiens ou encore les Chinois. On peut y voir le mode de vie avec l’architecture en bambou, la sarbacane géante pour la chasse, l’habillage… L’art y est aussi très développé, notamment avec la sculpture sur bois. Le sujet favori est un tigre tenant une chaîne entre ses pattes et une boule dans sa gueule. Le tout vient du même bloc de bois et le rendu est impressionnant de finesse.
Comme dans toute tribu, on se marie jeune. Notre guide n’a pas encore trouvé chaussure à son pied mais elle a une idée de la façon de trouver l’âme sœur. Il existe des jeux de casse-tête, proche des casse-tête chinois. Si un garçon s’intéresse à notre demoiselle, il aura pour défi de réussir ce jeu d’adresse. Ça n’est pas comme ça dans toutes les familles, mais le jeu reste intéressant.
Quant à nous me direz-vous, nous avons bien failli y passer. On peut demander à se faire marier à la mode aborigène. Il faut réserver à l’avance et avoir une trentaine de convives sous la main. Ça n’empêche que nous avons pu essayer les tenues traditionnelles et c’est vraiment sympa.

Plus au nord, nous sommes allés nourrir des singes sur une colline en bord de mer. Pour y monter nous avons pris un train touristique, dont la locomotive est un tracteur (essayez d’imaginer avant de voir la photo).

Nous avons terminé la journée par l’apparition de centaines de lucioles à la nuit tombée. Ça n’était pas évident car la pluie a commencé à tomber au coucher du soleil. Ces petites bêtes n’aiment pas trop ça. Nous avons dû attendre un moment que la pluie se calme et finalement, on nous a ouvert l’accès aux barques. Certes les lucioles ne volaient pas au-dessus de la rivière mais elles illuminaient les buissons comme un sapin de noël. C’était magnifique.

Jour n°125 :
Plus calme, cette journée a été l’occasion de monter en haut de la KL Tower. Nous avons profité d’une vue à 360° de la ville avant de descendre.

Un petit zoo se tient juste en bas de la tour. De nouveau nous pouvons interagir avec la plupart des animaux. Des perroquets, des iguanes, des furets et même un wallaby. Les autres animaux sont en cage de façon classique. C’est un petit zoo sympa. Nous y avons été bloqués un moment à cause d’un gros orage.

(Si vous regardez de plus près, la fleur en plastique dans mes cheveux s’est fait becqueter par le cacatoès juste avant.)

Nous avons aussi visité un petit aquarium en bas de la tour mais ça ne vaut pas le détour.
Jour n°126 :
Ce soir nous prenons l’avion. Nous avons tout juste le temps pour trois dernières visites. Tout d’abord petit trek dans la colline. Ça fait du bien ce genre de marche.

Petite visite dans un temple thaïlandais.

Puis nous avons visité une sorte d’attraction. Nous pouvions jouer avec les œuvres du musée. L’idée est de pouvoir interagir avec les tableaux et de se mettre en situation. C’est plutôt drôle à faire.

 

Au final il est temps de partir. À l’aéroport, nous avons eu un petit moment d’angoisse. La dame de l’enregistrement n’arrive pas à imprimer nos billets. Elle ne nous explique pas trop ce qu’il se passe d’ailleurs. Après avoir appelé son boss, ça rentre peu à peu dans l’ordre. Une histoire de douane apparemment ou de visa…
Nos billets en main, nous disons au revoir à la famille qui va énormément nous manquer. Nous passons un premier contrôle sans problème. Pour les sacs à dos c’est une simple routine. C’est presque trop simple. Après un moment de marche un nouveau contrôle se pointe. Plus strict mais nous n’avons rien à signaler. Nous arrivons devant la porte d’embarquement et passons un énième contrôle, d’identité cette fois. Et ils en posent des questions ! Histoire de voir si nos versions se recoupent… et nos passeports sont limite passés au laser pour s’assurer de leur véracité. Encore un peu d’attente et nous embarquons !

Journal de séjour #122 – Les tours jumelles ou Petronas Tower

Journal de séjour #122 – Les tours jumelles ou Petronas Tower

Nous nous réveillons une fois de plus bon an mal an. Au point qu’il n’y a plus de café pour le petit-déjeuner. Tant pis, nous nous organisons un peu et profitons de la connexion internet avant de partir. Nous partons vers les tours Petronas ou tours jumelles. Nous avons repéré un bureau de poste dans le centre commercial. Nous en profitons pour envoyer notre dernier colis d’Asie. Une fois le colis posté, nous cherchons un endroit où manger, c’est déjà l’heure du repas. Nous testons un restaurant occidental. C’est pas encore ça mais c’est sympa.


Nous sortons du centre commercial et arrivons devant les tours. Nous demandons où est l’entrée pour les visiteurs et on nous indique le chemin. En fait nous pouvions tout à fait y accéder depuis le centre commercial. Il faut prendre un escalator vers le sous-sol et nous nous retrouvons dans le bon hall. Sur la gauche le comptoir des entrées est indiqué. Il faut suivre une ligne directrice au sol, ondoyante comme une file d’attente sans barrière. Il n’y a pas grand monde en attente, je file droit… pendant que Will s’amuse à faire le parcours !


Nous patientons. Chaque personne semble prendre un peu de temps. Quand vient notre tour nous voyons que nous pouvons choisir l’horaire de la visite. Nous prenons le premier qui vient et tout va assez vite. Il y a peut-être une procédure différente si l’on veut venir plus tard. Notre tour en tout cas n’est pas encore venu. Nous devons passer à 15h, il nous reste une bonne demie-heure devant nous.


Nous retournons dans la galerie où nous faisons un tour. De retour aux tours Petronas, nous devons encore patienter un peu. D’autant que nous ne savons pas si la visite commence à 15h ou s’il faut se présenter à 15h (genre en avance). Un horaire est annoncé et nous nous mettons dans la file d’attente. Une employée remonte la file, vérifie les tickets et donne un badge à chacun. En vérifiant les nôtres, elle nous fait comprendre que c’est la prochaine session. Nous nous mettons sur le côté et patientons encore un peu. Donc nous devions nous pointer à 15h pour une visite à 15h15. Les colliers de nos badges sont d’une couleur différente de la session précédente. Chaque session a la sienne. Nous passons des portiques de sécurité et laissons notre sac à la consigne.


Tout commence avec une petite introduction sur les tours Petronas. La vidéo est lancée sur un écran de fumée. Ça en jette quand même. Puis nous avançons vers les ascenseurs. Nous nous arrêtons au 41e niveau où se trouve le pont de verre faisant la liaison entre les deux tours. On a une assez belle vue de la ville, heureusement le sol n’est pas en verre lui. Un des agents nous prend en photo et nous demande même de sauter pour montrer notre enthousiasme. Ou la solidité de la structure, allez savoir.


Nous sommes appelés par notre couleur pour monter au niveau suivant. Au 81e étage la vue est encore plus impressionnante. La ville est vraiment immense. Nous pouvons l’observer grâce à de grandes jumelles. Nous apercevons quelques maquettes des tours Petronas également. Pendant ce temps, les groupes que nous avions rejoints repartent un par un. Finalement nous sommes appelés à redescendre. La sortie se fait par un passage à la boutique souvenir. Nous récupérons notre sac et ressortons des tours Petronas. Nous sommes contents d’avoir pu faire cette visite même si ça reste cher pour ce que c’est. Ces tours restent un symbole de la ville donc nous nous devions de les visiter.


Nous repartons vers l’auberge et empaquetons nos affaires. Nous passerons le reste de la semaine avec la famille de Will avant de partir vers la Nouvelle-Zélande. Will en profite pour faire une grosse sieste. Nous avons dans l’idée de sortir un peu ce soir. Nous sommes dans un quartier vivant et touristique où les bars vont bon train à une minute de là. De plus nous sommes à la veille de la journée de l’indépendance et il nous a été dit que des animations pouvaient se produire. Nous sortons vers 22h30 pour voir un peu ce que ça donne.


La rue est assez vivante, l’effet boite de nuit est présent dans tous les bars ou presque. Nous ne voyons pas beaucoup d’animation reprenant la journée de l’indépendance pour thème. Nous avançons mais toujours rien à notre goût, malgré les happy hours proposant des boissons gratuites pour les dames. Nous finirons dans un bar-restaurant un peu plus calme. Nous nous prenons une boisson et une salade à grignoter et passons le temps. Une heure après, il n’y a toujours aucune animation particulière. Nous n’étions peut-être pas dans le bon quartier finalement. Nous rentrons bredouilles et allons nous coucher. Demain il y a la parade et il faut se lever tôt pour espérer la voir.

Journal de séjour #121 – Le bird park de Kuala Lumpur

Journal de séjour #121 – Le bird park de Kuala Lumpur

La notion de réveil n’ayant aucun sens, nous enchaînons avec notre deuxième grasse matinée consécutive. Pour cet après-midi nous avons prévu d’aller en centre-ville pour le central market et plus loin le bird park.
Nous commençons donc à marcher à midi. Premier arrêt prévu : Chinatown. J’espère trouver un dernier article chinois avant de quitter l’Asie. La marche n’est pas longue et Chinatown apparaît.

C’est un peu décevant, on ne trouve que des boutiques attrape-touriste. T-shirts, boîtes, biscuits… je cherchais de l’encre chinoise, c’est loupé. Nous resterons quand même manger. Nous avons été interpellés par une enseigne Swiss quelque chose. Ce restaurant propose des spécialités… malaises ! Bravo vous avez perdu ! Nous aussi, nous avions compris autre chose. En tout cas c’est très bon.

Nous repartons vers le Central Market à quelques rues de là. Il s’agit d’un complexe marchand touristique (et identifié en tant que tel). C’est l’idéal pour nos derniers achats. Nous n’avons rien trouvé de typiquement malais. En fait, c’est un mélange de cultures indienne et arabe. C’est très sympa cela dit. Nous nous prenons une petite boisson et repartons.

Nous reviendrons plus tard, nous voulons profiter de l’après-midi pour nous rendre au bird park, une grande volière située dans un parc proche. Il faut quand même traverser les rails de la gare proche par un chemin suspendu, puis une grande route avant de faire le tour du parc et trouver la volière. Nous croisons quelques singes au passage.

La volière est une attraction un peu chère pour nous mais nous décidons d’en profiter. Elle est beaucoup plus grande que la volière de Hong-Kong mais quelque part elle a moins de charme. Les oiseaux y sont en semi-liberté. Certains peuvent facilement nous approcher, d’autres sont en cage. Le terrain a été aménagé à flanc de colline, ce qui a permis de faire quelques points d’eau avec mini-cascade. D’ailleurs un pélican “s’amuse” à attraper de gros poissons dans un des bassins. Nous ne savons pas si ces poissons sont précisément là pour se faire becqueter ou s’il s’agit d’une décoration… Il y en a un qui a failli y passer en tout cas.


Nous déambulons à travers les divers espaces et passons par une volière interne où nous pouvons nourrir des perroquets. Une petite coupelle de lait et c’est parti. Les plus téméraires viennent se percher directement sur la main. Les plus fainéants attendent qu’on les serve sur leur branche. Et ils osent réclamer en plus. C’est une activité sympa, d’autant qu’il y en a un qui s’est pris d’amitié pour moi. Il ne voulait plus me lâcher et restait sur mon épaule. J’ai eu plus de chance qu’une autre dame. Elle a dû attendre que le perroquet perché sur sa tête se décide à partir.

Nous continuons notre tour guillerets. Nous évitons le spectacle annoncé à coup de musique trop forte. Nous passons devant un incubateur et voyons des petits poussins d’une semaine. Au final, nous nous dépêchons de faire le tour car la pluie commence à tomber. Nous n’avons rien prévu pour nous protéger. Le temps a l’air de tenir, nous nous risquons à repartir à pied jusqu’au Central Market. Nous passons devant la Mosquée principale. Elle est immense, j’ai du mal à imaginer combien de fidèles peuvent y prier.

(Centre islamique de Kuala Lumpur)

La gare ferroviaire est dans le même style architectural que le centre islamique juste à côté. C’est d’un bel effet.
Nous avons dû faire un détour mais nous retrouvons enfin le chemin jusqu’au marché. Nous faisons un dernier tour. Il est inutile d’essayer de marchander, les prix sont fixes nous dit-on. Nous avons quand même essayé et ça marche… quand la vendeuse est Chinoise. Autrement c’est pas la peine ou il faut vraiment avoir le vendeur à la bonne.
Nous décidons de rentrer. Il pleuviote un peu mais rien d’embêtant. Ça s’arrête même assez vite. Une fois de retour nous nous reposons un peu. Nous mangerons chez l’Indien d’à-côté et c’est là que la pluie s’est mise à tomber. Heureusement que nous sommes à 5m de l’auberge. Nous passons la soirée bien au chaud.

Journal de séjour #120 – Kuala Lumpur nous prend de haut

Journal de séjour #120 – Kuala Lumpur nous prend de haut

Une bonne grasse matinée et ça repart. Nous ne sommes pas levés avant 10h. Elle est pas belle la vie ? Bref, nous nous organisons un peu et partons à la conquête de Kuala Lumpur. Nous visons haut car nous commençons avec la KL Tower. C’est un peu le rappel de la tour TV de Shanghai. Nous la voyons de loin mais pour l’atteindre nous devons traverser un petit parc.

Depuis le parc, la tour est facilement accessible. En fait c’est presque un complexe d’attractions sur place. Outre la tour, nous trouvons un mini-zoo, un musée à l’envers et un aquarium… Il existe donc des tickets combinant plusieurs activités. La tour est aussi ouverte de nuit. Nous préférerons monter au coucher du soleil à l’occasion.

Nous avançons alors vers un autre lieu emblématique de la ville. Sur le chemin nous trouvons un petit restaurant où déjeuner. C’est copieux, ça devrait nous tenir un moment.

Le deuxième arrêt de la journée est Petronas Towers ou les tours jumelles de Kuala Lumpur. Ces deux immenses grattes-ciel identiques sont reliés par une passerelle à je ne sais combien de mètres du sol. Ça doit être plus impressionnant que la KL Tower mais c’est fermé le lundi. Nous n’en ferons que le tour.

Nous nous dirigeons vers le parc derrière les tours. Le soir une fontaine y fait une sorte de spectacle son et lumière mais nous sommes en plein jour…

Enfin nous avançons vers une autre attraction possible, l’aquarium de la ville. Il se situe au sein d’un bâtiment servant à des séminaires semble-t-il. On y accède par le sous-sol… Rien de glauque, tout est lumineux et propre ici.

L’aquarium a l’air sympa, il y a même une cage pour aller voir les requins. Problème c’est assez cher. Nous verrons si nous avons le budget dans la semaine. Au final, le temps n’est pas au beau fixe en fin d’après-midi. Nous repartons vers l’hôtel où nous resterons pour la soirée.

Journal de séjour #119 – Batu caves à Kuala Lumpur

Journal de séjour #119 – Batu caves à Kuala Lumpur

Pour cette première journée à Kuala Lumpur, nous profitons du week-end pour rencontrer des oncle et tante éloignés de Will. Nous les voyons dans l’après-midi, la matinée est donc dédiée à la préparation pour le changement de notre chambre. Eh oui, nous avons été surclassé pour une nuit. La période pour laquelle nous avons réservé étant longue, notre vraie chambre était déjà prise la première nuit. Ça ne change pas grand chose au final. Nous empaquetons les affaires et allons faire du change. Il nous reste encore quelques dollars singapouriens. Un peu de retrait au passage et nous revenons auprès de notre hôte pour le régler. Ne reste plus qu’à attendre la famille. À 12h30, pas de nouvelles. Will les appelle avec l’aide de notre hôte. Ils sont pris dans les bouchons. Encore un peu d’attente.
La rencontre se fait enfin. Ça se passe super bien et nous allons manger chez l’indien à côté. Nous commandons des banana leaf et nous apprenons que le concept est à volonté pour les légumes et le riz. Si nous avions su plus tôt… Bref nous nous régalons. Parmi tout ce que nous voulons visiter, l’oncle et la tante de Will décident de nous amener à Batu Caves. C’est un haut-lieu de pèlerinage hindou. Un temple a été construit dans une immense grotte naturelle. Même si la grotte est connue pour être à Kuala Lumpur, la route est longue pour y aller. C’est plus qu’en périphérie à ce stade. Nous aurions eu du mal à y aller par nos propres moyens (encore qu’il existe une ligne de métro dont c’est le terminus). Enfin nous apercevons l’entrée de la grotte.
Une immense statue dorée en est la gardienne. Apparemment c’est la plus grande en Asie… et ça ne plairait pas à une communauté musulmane. Il semble qu’il y ait eu plusieurs tentatives pour la faire sauter. L’argument ? Le pays étant massivement musulman, il n’y a pas de raison qu’il détienne un record hindou. Ça n’est pas très raccord avec tout ce qu’on nous dit sur la vie harmonieuse entre les cultes en Malaisie mais on ne nous dit pas tout, n’est-ce pas ?

Nous avançons pour monter les marches jusqu’à la grotte. Il faut d’abord que je passe par la case habillage. Je me suis taillé un short ce matin et n’est pas pensé à emmener les jambes du pantalon au cas où. Évidemment, femme et short ne font pas bon ménage dans les temples. Non, pas de laïus sur la misogynie en religion. Respectons juste la tradition. Donc une dame me pare les gambettes d’un pagne contre une caution de 5 ringgits.
Nous escaladons alors les marches petit à petit. La première attraction au final n’est pas le temple, ni la grotte, mais les singes qui vagabondent autour et sur les marches. Je fais attention à l’appareil photo pendant que Will pose avec son oncle.


Tout en haut, nous pouvons apprécier l’étendue de la grotte. L’espace est gigantesque et c’est assez impressionnant. Le temple est dans une seconde salle au fond et est très modeste comparé à l’espace du lieu. La salle est à ciel ouvert ce qui laisse entrer la lumière du jour. Il semblerait qu’un second temple soit en construction dans une autre salle.

En sortant nous constatons qu’une visite de grottes annexes est possible. Apparemment c’est équipés de casque et lampe frontale que les visiteurs arpentent ce lieu et par petits groupes pour ne pas trop embêter la faune locale. De l’entrée on peut déjà entendre les chauves-souris et il doit y en avoir un paquet. Des panneaux explicatifs montrent justement quels animaux vivent dans ces grottes. Vu leur tête, ça coupe un peu l’envie de visite : la mygale fluorescente pour moi et les petits serpents pour Will. Qu’importe, les groupes sont déjà complets pour la journée. Nous redescendons vers la voiture.
Nous repartons et il commence à se faire tard. Nous nous arrêtons pour manger un morceau dans une sorte de fastfood un peu mieux classé (Nandos pour les plus curieux) nous dégustons un excellent poulet.

Il est finalement temps de rentrer. La rencontre a été merveilleuse et nous nous reverrons dès jeudi pour le long week-end de vacances dû à la fête nationale de la Malaisie.

Journaux de séjour #117-118 – Singapour en long, en large et en travers

Journaux de séjour #117-118 – Singapour en long, en large et en travers

Jour 117

Dormir à deux dans la même couchette d’un lit superposé, check. Comme il n’y avait qu’une Chinoise avec nous, nous nous sommes autorisés cette fantaisie. Nos sacs ont occupé la couchette du haut.Le petit-déjeuner est composé de toasts et confiture, un classique des auberges. Nous n’avons qu’une journée sur Singapour et les activités sont hors de prix. Le niveau de vie est assez proche de la France en fait. Nous nous préparons et partons user nos beaux souliers.


Il y a effectivement un métro mais si nous voulons voir la ville, rien de tel qu’un peu de marche. Nous nous dirigeons dans un premier temps vers la station de bus pour prendre les billets pour demain. Nous arrivons à une station en plein air, assez différente de là où on nous a largués hier. Alors que nous voulons juste un renseignement, on se fait rembarrer une première fois alors qu’on pensait que c’était un guichet (une table en plein air quoi). Celui qui gère réellement la vente nous dit vite fait le prix et pas besoin de réserver. À quelle heure pointer ? Nous verrons au petit bonheur la chance demain matin.
Nous repartons vers Orchard Street. Will a lu qu’il s’agissait d’un équivalent des Champs-Élysées à Singapour. La route est assez longue mais nous traversons d’assez beaux quartiers ce qui n’est pas désagréable. Orchard Street est effectivement une immense avenue. D’un côté nous avons les grands centres commerciaux, de l’autre sur le terre-plein central (plutôt large) la verdure prend ses aises.


Nous continuons d’avancer jusqu’à être entourés de centre commerciaux. Nous décidons alors de nous arrêter dans un fastfood dont la spécialité du moment est un poulet frit à l’ail et aux herbes. On n’a pas trop senti les saveurs mais le wrap était bon…


Nous repartons au sud cette fois, direction Chinatown. Pour la blague je me demande en quoi ce sera différent de ce que nous avons vus. Même en plein Little India il y a des enseignes chinoises. En tout cas la balade nous emmène en bord de rivière, nous apprécions alors la vue depuis le pont.


Chinatown est en fait assez représentatif pour les touristes. Ce sont des petites rues piétonnes où les boutiques souvenirs vont bon train.

C’est assez sympa comme ambiance mais nous sommes venus voir un temple précis : le temple de la dent de Bouddha. Bizarre comme nom mais le temple est superbe. La bâtisse est immense mais nous ne pourrons visiter que le rez-de-chaussée. Ce qui n’est déjà pas si mal en soi. Le hall présente une statue de Bouddha (une de ses formes en tout cas) devant laquelle une pierre sphérique peut être tournée pour porter chance. Accrochez-vous pour tourner la boule, les Chinois (égaux à eux-mêmes) ne vous laisseront pas facilement passer.


Ensuite nous arrivons devant trois statues, elles-mêmes entourées des divinités bouddhistes en rapport avec les animaux du zodiaque. Enfin nous faisons le tour du hall central où des moines sont en pleine prière. Ça ne doit pas être évident de se concentrer avec la horde de touristes qui débarque à chaque instant. Mais bon tant pis, on se met en mode chinois et prend nos photos aussi. D’autant que leur plateau d’offrandes est vraiment bizarre.


Sortis de là nous décidons de rentrer. La route est encore longue, ça nous permettra de voir les bizarreries architecturales de Singapour.


Une fois rentrés nous prenons le temps de nous reposer. Rapidement le dortoir accueille des nouveaux venus. Parmi les nouveaux arrivants, nous rencontrons Hakim, un Malais, venu comme tous les autres pour un concert des Foo Fighters. Nous discutons avec lui de nos modes de vie, nous en apprenons plus sur son histoire, la discussion a fini sur une note très philosophique. Nous adorons rencontrer des personnes comme ça avec leur vécu et leur façon de penser. Ça permet une nouvelle ouverture sur le monde.
Pour la suite nous mangerons nos nouilles instantanées tranquillement avant d’aller nous reposer. Par égard pour nos nombreux colocataires, Malais pour la plupart, nous dormons chacun dans notre couchette cette fois.

Jour 118

Nous nous réveillons tranquillement pour profiter du petit-déjeuner inclus. Puis le temps d’empaqueter nos affaires et de partir, nous arrivons autour de 9h30 à la gare routière. La suite est assez monotone. Le bus part à 10h, il y a beaucoup de monde sur la route… et dans le bus. Tu sens qu’ils doivent rentabiliser chaque passage. Nous arrivons à la douane et devons patienter assez longtemps. Une fois sortis du territoire, nous retrouvons la compagnie de bus du départ. Will me fait une frayeur en me disant qu’il n’a plus les tickets de bus mais il les retrouve assez vite. À ce stade c’est mieux fait qu’à l’aller. Même si nous ne reprenons pas exactement le même bus qu’au départ, nous en prenons un autre de la même compagnie. On ne nous laisse pas en plan donc. Ça implique juste de se balader avec toutes ses affaires à chaque bureau. Bref, passage à la douane malaise sans incident mais encore avec une longue attente. Résultat nous perdons deux heures pour toutes les formalités administratives.


Nous attendons encore un bus (toujours la même compagnie) pour aller jusqu’à la gare routière de Johor Bahru, ville malaise voisine de Singapour. Enfin, nous repartons et arrivons à la gare routière à 13h30. Nous n’avons pas le temps de descendre du bus qu’on se fait alpaguer par un gars qui dit partir à Kuala Lumpur de suite. Tout d’abord nous souhaitons manger, ensuite nous voulons trouver de vrais guichets pour acheter nos billets. La vente à la sauvette, très peu pour nous merci. À peine réussissons-nous à esquiver celui-ci qu’un autre débarque pour nous dire qu’il part à 14h. Nous insistons pour manger d’abord. Très gentil, il voulait nous délester de nos sacs pour les mettre dans le bus. Sauf que non, on garde nos affaires. Alors il nous colle au train pour nous montrer où manger dans la gare. Nous nous sommes retenus de l’envoyer voir ailleurs et malgré les adresses qu’il nous a montrées nous préférons aller chez MacDonald’s, plus rapide de commander ce qu’on connaît.

Alors que nous finissons de manger, nous nous faisons la remarque que la gare ressemble à un souk et qu’il n’y a aucun guichet pour la vente des tickets. Nous repartons vers les bus, on se fait à nouveau alpaguer. Non merci, nous avons déjà nos tickets. D’ailleurs nous retrouvons vite notre vendeur, à croire qu’il nous a attendus à l’endroit où nous avions réussi à le quitter. Bon tant pis, on prend deux tickets pour le prochain départ à Kuala Lumpur à 14h30 (on avait un peu dépassé le premier horaire). Nous partons donc à 15h.


La route est longue et nous n’arrivons à Kuala Lumpur qu’à 21h. Notre très estimé vendeur nous avait assuré une arrivée autour de 18h… Nous prenons le temps de nous renseigner pour le métro et hop nous partons fissa à l’hôtel. Ça nous fait drôle le métro après tout ce temps. La dernière fois c’était en Chine quand même.
Nous sommes contents d’arriver à notre maison d’hôtes. Nous pouvons enfin nous coucher.