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Catégorie : Voyage

Guide pratique de la Corée du Sud

Guide pratique de la Corée du Sud

Voici un bilan pratique de la Corée du Sud. Vous y trouverez des informations pour préparer votre voyage, aussi si j’oublie quelque chose, demandez-nous ! Nous parlons de notre propre expérience, chacun a sa façon de voyager. Nous prévoyons d’écrire un article avec des conseils plus généraux quant au voyage (équipements, applications utiles, etc.)

Durée du séjour : 19 jours sans le trajet (23h), +7h de décalage. Mois : mai. Budget quotidien : 75€ pour deux personnes. Budget max : 1000€ par personne sur place. Le billet d’avion n’est pas compté car nous avons des billets multi-destination. Compliqué de donner une approximation donc.

Météo : très agréable. Nous avons eu la chance d’un temps ensoleillé, un peu chaud (25°C en moyenne). Deux jours de pluie légère et un petit orage dans la nuit. C’est un idéal mais c’est trop tard pour les cerisiers en fleurs.

Localement : c’est le mois des vacances et jours fériés. Tout fonctionne normalement, sauf la poste fermée les week-ends. Il y a par contre beaucoup de monde dans les lieux touristiques. Nous n’avons pas eu de souci pour réserver d’hôtel cela dit. Vous serez rarement perdus mais gardez à l’esprit qu’une adresse coréenne et une adresse en anglais ne sont pas la même chose pour les Coréens. Prenez vos destinations écrites en hangeul (écriture coréenne) avec vous. Autrement, patientez un peu, il y a toujours une solution et de l’aide à portée de main. Les prix sont correctement affichés, pas d’arnaque possible (sauf en taxi). Pas de pourboire à laisser ou de marchandage possible. Dans les temples, les dons sont toujours appréciés.

Calcul du budget : nous nous sommes basés sur les prix Lonely Planet et Routard et avons effectué une moyenne pour les petits, voir moyen budget en comptant une petite majoration de 30% au cas où. Au final nous avons dépensé pour 1500€ pour deux (et 27 cents).

Hébergement : Le plus gros de notre budget. Nous avons surtout utilisé Booking.com en prenant des logements peu chers mais aux bons commentaires. Nous avions toujours une chambre double avec douche et cabinet privés. On peut baisser le budget en prenant des chambres en dortoir. Nous avons essayé Couchsurfing mais les connexions sont rares et le seul qui a bien voulu nous répondre ça a été par la négative. Peu de contact avec les locaux donc, c’est dommage. Les Coréens ne sont peut-être pas habitués à cette pratique.

Repas : Attention, nourriture épicée dans l’ensemble. Base de riz ou de nouilles, plats très savoureux et copieux. Partir sur un plat pour deux peut être judicieux. Dans les grandes villes on trouve de grands marchés et les étals regorgent de découvertes culinaires. Testez les enseignes que l’on connaît, elles s’adaptent à la culture locale. Nous nous sommes fait plaisir. Nous avons évité les restaurants les plus luxueux mais nous n’avons pas fait que de la « street food » sur les marchés et étals. A savoir, nous avons essentiellement pris deux gros repas dans la journée et un petit grignotage de temps en temps. La chaleur ambiante nous a donné plus soif que faim. Un autre moyen de réduire le budget aurait été de réduire notre gourmandise.
Nos recommandations : On vous servira toujours une petite assiette de navet jaune (très rafraîchissant face à la cuisine pimentée) et une petite salade pimentée pour accompagner le plat. N’attendez pas qu’on vous serve les couverts, les baguettes et les cuillères sont présentes dans une boîte à disposition sur chaque table. Côté plat, on vous recommande le kimchi, le bibimbap, le barbecue coréen, les salons de thés (si vous pouvez).

Transports : Extrêmement abordables.
En ville : Préférez les métros, très abordables et faciles d’accès. Le prix du billet est calculé en fonction de la destination. Les tickets ne peuvent pas être payés par carte aux automates, prévoyez des espèces. Dans le cas contraire, préférez le bus aux taxis. Le paiement se fait aussi en espèces à glisser dans une boîte en plastique. Le chauffeur vous rendra la monnaie via une machine. Montrez-lui la valeur du billet avant de le faire glisser et préférez les billets de 1000 won (la plus petite coupure). A pied, c’est très sympa de se promener mais attention aux distances qui peuvent être plus longues que ce que vous pensez. Pour les taxis, demandez le prix avant (sauf s’il utilise le compteur) et évitez le standing « limousine » très cher. Vous aurez peut-être quelques frayeurs avec les chauffeurs de bus et de taxi mais ils savent ce qu’ils font.
A travers le pays : Parcourir le pays en bus ou en train est facile. Tout se passe dans des gares routières ou ferroviaires. Cherchez les « Terminal station » sur la carte. Le paiement se fait en cash ou en CB. Demandez la porte ou le quai et l’heure de départ. Bien souvent, ils vous l’indiquent sur les billets. Attention à la ponctualité, tout part et arrive à l’heure pile ! Prenez un temps d’avance pour repérer les lieux, si ce n’est pas déjà fait au moment de l’achat des billets. Prévoyez les boissons et les snacks, pas de vente à emporter ou de wagon restaurant pendant le trajet (en ce qui nous concerne). Nous conseillons d’utiliser les bus en priorité, plus faciles pour aller dans les villes limitrophes et le moins cher de tous.

Visiter : Très abordable. Les billets d’entrée sont peu chers dans l’ensemble, il y a même des billets groupés pour certains lieux. Jeju-do est plus cher en revanche. Les visites guidées sont gratuites (pour ce que nous avons vu) mais il faut être à l’heure, il n’y en a pas beaucoup en anglais. Autrement, à chaque point d’intérêt touristique, il y a un panneau d’explication (en anglais toujours). Repérer les bureaux d’information touristiques qui vous donneront toutes les informations pratiques. Les interlocuteurs y parlent souvent anglais. Demandez tous les repérages nécessaires pour vos déplacements. Ils sont à l’écoute et très serviables.

Comme c’est le début de notre aventure, nous n’avons pas su retirer de l’argent de suite mais à force de bidouillage on y arrive. D’ailleurs, même si vous avez une option retrait sans frais sur votre carte bancaire, dites-vous que c’est votre banque qui vous fait un cadeau. La banque coréenne, elle, ne vous a rien promis. N’attendez pas d’être à sec pour retirer. Gardez toujours une sécurité de 200000 won, en cas de pépin. Le pays nous a semblé très sécurisé, peut-être même plus qu’en France (bien que le risque 0 n’existe pas). Comme d’habitude, évitez de sortir trop tard le soir.

Le niveau de vie est proche du niveau français. Pour autant, nous pourrions nous améliorer sur plusieurs points. Le recyclage se fait partout, les véhicules hybrides sont légions, aucune dégradation matérielle observée, ni de tag… Rappelons toutefois que nous avons surtout été en ville. Nous ne connaissons pas la campagne. De leur côté, s’ils pouvaient respecter les files d’attente, ça serait cool. Pour le reste, pas besoin de trop vous charger, on trouve tout le nécessaire sur place. Pour l’équipement, pas besoin d’un adaptateur de prise électrique.

La Corée du Sud en vrac – Pot pourri des étrangetés

La Corée du Sud en vrac – Pot pourri des étrangetés

Notre tour de la Corée du Sud touche à sa fin. Nous avons eu un premier coup de cœur pour ce pays. C’est réellement un très bel endroit que nous recommandons. Même en famille, nous pensons que c’est suffisamment abordable d’un point de vue pratique. Notre seul réel souci finalement a été de comprendre comment fonctionnait les bornes de retrait. D’ailleurs pour le côté économique, le niveau de vie est très proche de ce que nous connaissons en France. À peine moins cher (pour le transport et l’alimentation). D’un point de vue culturel, on en prend plein les yeux entre les palais, les temples, la nature environnante… C’est un séjour réellement passionnant et beau.
Nous allons détailler à la suite quelques points qui nous ont surpris (plus ou moins agréablement). À vous de nous dire si ça semble bizarre ou si c’est juste nous.
La folie du café. Nous ne le répéterons jamais assez mais le café (froid) fait partie intégrante du quotidien coréen. Il y a des barrista de partout, c’est de la folie.
La nourriture. Tout comme en France, on sent que la gastronomie est une question de variété. Chaque région a sa spécialité. De façon générale, on trouve un plat principal (celui que vous commandez) et plusieurs petits accompagnements, de deux à six coupelles différentes. C’est une cuisine épicée dans l’ensemble et sucrée. Ainsi on se passe volontiers de dessert (sauf cas de tentation gourmande).
Les déclinaisons de plat. Les Coréens sont assez imaginatifs. Je pense que s’ils voient un concept de plat, ils le déstructurent facilement. Les cornets de glace peuvent être remplacés par une gaufre ou une crêpe. À l’inverse, on trouve des glaces à n’importe quel parfum ou des crêpes au cheesecake. Un fruit peut être changé en n’importe quelle boisson (jus, smoothie, thé…)
Nourriture peu chère. On mange très bien pour moins de 10€. Sauf les fruits. Par rapport aux autres produits alimentaires, ils nous ont semblé nettement moins donnés, sans doute à cause de l’import.
Les déchets. Comme il y a beaucoup de vente à emporter, on pourrait se dire qu’il y a des poubelles à tous les coins de rue. D’autant que celles-ci sont extrêmement propres. Mais ce n’est pas le cas. Soit on garde nos déchets jusque chez soi ou jusqu’à ce qu’on trouve une poubelle providentielle. Soit on cherche les poubelles derrière un restaurant ou on pose sur le côté notre gobelet. Nous avons vu des équipes de nettoyage arpenter les rues. Des fois même, des personnes à l’âge de la retraite. Peut-être est-ce un moyen de garder leurs aînés en forme (contre salaire ? volontariat ?)

(Des jets d’eau sont incorporés à la route, pour nettoyer ?)

Le recyclage. Il est pris très au sérieux. Les poubelles sont le plus souvent séparées en fonction du type de déchets : plastique, déchet classique, restes de nourriture (dans les fast-food).


Mode de vie sain ? Malgré les sauces sucrées et les fritures nombreuses, nous avons vu très peu de personnes en surpoids ou en obésité. Il est vrai que les soupes, kimchi et bibimbap sont vraiment sains. En tant que viandards, nous avons pris peu de plats végétariens mais ça ne manque pas. On trouve également des machines de sport en libre service dans les parcs (pas de salles coûteuses en vue), il y a énormément d’espaces verts pour se promener, faire son jogging ou une balade à vélo. Des terrains d’entraînement aussi (foot, basket, baseball…)
Les files d’attente. C’est un peu à celui qui prend la place le premier. Il y a bien une ligne de courtoisie au sol mais on ne sait pas trop à quoi elle sert. Dans les faits, si vous regardez en l’air, on vous passe devant. Ça veut dire que vous êtes en recherche d’information. Si vous voulez être le prochain, vous vous collez à la personne devant le guichet et ayez l’air de savoir ce que vous voulez.
Un peu sans-gêne. Même s’ils ont l’air sympas et souriants comme ça, il ne faut pas se mettre en travers du chemin d’un Coréen. En fait, ils sont plus pressés qu’on ne le pense de prime abord (ils ne marchent pas vite pour autant). Donc ils doublent en file d’attente, n’hésitent pas à te pousser gentiment quand ils veulent te doubler, à se coller à toi quand tu poses tes questions au guichet. Une fois, la personne aurait même pu prendre dans mon portefeuille ou voir le code de la CB tant elle était à côté de nous. Elle s’est éloignée après que Will lui a lancé un regard plus noir que lui.
Pas d’insécurité. Cette personne ne nous aurait pas volés je vous rassure. Elle attendait juste son tour pour son billet de bus. Nous n’avons senti aucune insécurité quel que soit l’endroit. On a vu traîner des sacs et même une CB posés sur les côtés au cas où leurs propriétaires venaient à les chercher. Je me suis baladée en mode touriste, l’appareil photo au cou, sans problème.
Ils ne cherchent pas à comprendre. Les Coréens sont serviables tant qu’on ne gêne pas leurs affaires. Il y en a qui sont venus spontanément à notre aide lorsque nous regardions des panneaux ou une carte. D’autres nous ont indiqué le chemin, parce qu’ils y allaient aussi ou qu’ils n’étaient pas occupés. À un guichet, si vous créez une queue et que la personne en face de vous ne comprend pas ce que vous souhaitez, elle vous fait passer sur le côté séance tenante en attendant d’avoir moins de monde ou que vous trouviez la solution. Quand ils ne parlent pas anglais, ils ne font pas toujours l’effort de la traduction. Il ne faut pas s’énerver, passez à autre chose, il y a toujours moyen de trouver une solution.
La ponctualité. Ils sont réglés comme des coucous suisses. Les bus et les trains partent et arrivent à l’heure. Tout le monde respecte les horaires. Dans le genre pressés, ils mangent super vite aussi.
Les horaires. Nous n’avons pas trop compris le quotidien type. Par exemple, s’il y a un jour de congés hebdomadaire nous ne le connaissons pas. Encore que la poste est fermée tout le week-end. De ce que nous avons vu, le matin la ville tourne au ralenti. Les boutiques et les restaurants ouvrent à partir de 11h mais restent ouverts jusqu’à minuit selon les quartiers. Enfin, pour le nécessaire, il y a toujours les supermarchés de quartier ouverts h24.
Les gérants des guesthouses dorment derrière leur comptoir. Sans rire, si certains ont une chambre, voir un studio, d’autres ont juste un futon et une télévision. Ils passent leurs journées et leurs nuits sur place. Avec toute la petite famille des fois.
Hypermodernes, hyperconnectés. Le smartphone doit être greffé à leur main. C’est vraiment pire que chez nous. En même temps on peut trouver du wifi quasi-gratuit un peu partout… Jusqu’au volant d’ailleurs ! Ce sont des pros de la conduite, les chauffeurs ne mettent même pas la ceinture. Pourtant ils foncent, téléphone en main ou à l’oreille.
Élégantes. Les Parisiennes peuvent aller se rhabiller. La mode coréenne joue sur l’élégance. Des motifs floraux légers, des volants, de la dentelle, c’est d’un chic. Je ne suis pas portée sur la mode, mais j’aurais eu des robes de ce type au même prix, je serai certainement plus féminine. Pour celles qui n’aiment pas, le genre urbansport est très couru aussi. Par contre, Messieurs, la coupe au bol n’a jamais été tendance… surtout une fois adultes. Quant aux dames, c’est la frange qui trône.
Le mignon. Tout est mignon là-bas. Même leurs statues protectrices (à ce qu’il parait). Les Coréens aiment les trucs petits, ronds, choupis, pastels ou roses.

(Vus dans la boutique du temple bouddhiste à Jeju-do)

Les couples. Main dans la main, un bras protecteur (possessif ?) autour des épaules, une fleur ou un bouquet pour la jeune femme. C’est cool d’être culcul ici. Will et moi avions l’air d’un vieux couple. J’ai essayé de marcher à la coréenne : agrippée au bras de Monsieur, la tête adorablement posée sur l’épaule, le regard admiratif… c’est techniquement impossible de marcher comme ça sans se choper une scoliose et un torticolis au minimum. Ils adorent prendre des photos.
Séparation homme/femme. C’est presque choquant mais en dehors des couples il n’y a aucune mixité. Les étudiants, les élèves, chacun de son côté. Ça s’est notamment vu aux aéroports avec les groupes scolaires en voyage. Il y avait un troupeau féminin et un troupeau masculin (oui à ce stade, ce ne sont plus des groupes mais des troupeaux).
Bons vendeurs. Ils vont facilement essayer de vous vendre un truc. Si vous vous arrêtez dans une boutique, croyez-moi qu’elle va vous suivre la vendeuse et tout vous expliquer avec le prix qui va avec (oui, je sais ce qu’est un pins’ Madame, un marque-page aussi). Des pots de colle (j’en connais un qui adorerait), là aussi c’est rien chez nous. Pour attirer (?) le chaland, les boutiques mettent de la musique (super forte). Le must c’est le rameuteur avec mégaphone (là encore ça plairait à quelqu’un).
Les taxis. Tu es un touriste au bord de la route. Les taxis vont ralentir et te klaxonner, même si tu as l’air du randonneur convaincu qui veut marcher 100 bornes. Où que tu sois, un taxi sera toujours là pour toi. Par contre, il faut impérativement avoir l’adresse en coréen ou repérer les taxis ayant une pastille sur la fenêtre disant qu’ils peuvent appeler un traducteur. Il existe un service téléphonique : le chauffeur vous met en relation avec un traducteur dans votre langue qui va pouvoir lui donner l’adresse coréenne.
Les karaokés. Nous connaissons les karaokés classiques avec boisson, etc. Mais dans les bornes d’arcade aussi ils sont présents. Sous forme de petites cabines insonorisées genre photomaton.


Les produits français. Nous pensons qu’ils sont fascinés (un peu fort peut-être) par la France. Ça fait chic. On trouve facilement des t-shirts avec des inscriptions en français, des marques ou des franchises au nom français (juste le nom). Les produits qu’on y propose sont estampillés France… alors qu’on n’en a jamais vus. À part des biscuits St-Michel, on n’a rien vu de français. Ils pourraient importer un peu quand même.
Les protections des portières. On termine avec un truc étrange à première vue. Les portières des voitures et le coffre sont souvent affublés de petits carrés de mousse sur les côtés. Une protection contre les frottements et les rayures ? On en trouve de toutes les formes et de toutes les couleurs.


Voilà pour le pot pourri d’impressions. Sur certains points, nous pouvons être très critiques. Il n’empêche que la Corée du Sud a été un réel enchantement (jugez par les photos) et en tant que touristes nous avons quand même eu des traitements de faveur. Nous avons été bien reçus et nous nous verrions bien y vivre. Ça n’est pas un dépaysement total, on y retrouve beaucoup de notre mode de vie. Mais il y a également beaucoup d’améliorations je trouve. Nous espérons y revenir un jour afin de découvrir les régions que nous n’avons pas pu visiter.

Journal de séjour #5 – Retour aux sources

Journal de séjour #5 – Retour aux sources

Petite introduction :

Avant de partir pour cette aventure, nous avions remarqué que nous pouvions visiter un village qui a conservé ses coutumes et mode de vie traditionnel coréens. Il s’agit de Hahoe, près de Andong. Le meilleur moyen d’y accéder est de partir de la station de bus de Andong, prendre le bus 46 et vous êtes partis pour vous rendre dans ce petit village.

Notre journée :

Réveil forcé vers 7h dans l’hôtel Munhwa dans Andong, on a bien repéré le moyen pour y aller : soit reprendre le bus 1 pour arriver au terminal de Andong et de là prendre le bus 46 pour le village de Hahoe !
Tout se passe bien à l’aller dans le bus n°1, on sirote même un café au miel trouvé dans une supérette plus tôt. On arrive tranquillement à la station de bus de Andong (Andong Bus Terminal), on check le numéro de bus qui nous mène à Hahoe, mais on a failli être piégés par les quelques bus qui ont un habillage du Hahoe Folk Village sur leur carrosserie (simple publicité qui a le mérite de nous tromper). L’attente se fait un peu longue, il y a un bus qui passe toutes les heures environ. On continue à patienter sur notre banc, quand d’un coup un homme s’approche de nous et parle en coréen. On ne comprend pas trop ce qu’il veut, il tend le téléphone à Delphine puis il s’assied à côté de moi et prend la pause. Ah ok il veut une photo de lui avec moi xD (je suis un peu une attraction locale, faut croire).
On prend le second bus (le fameux bus 46), nous n’avons pas pu trouver de place côte à côte, c’est triste hein ? Moi perso je m’en tire bien, la dame m’a donné un caramel, du coup je lui ai donné un bonbon Ricola :p et voilà qu’on se fait un petit selfie ^^ Et Delphine ? Elle a eu moins de fantaisie de son côté, son voisin était plongé dans les bras de Morphée (toute façon elle a failli faire pareil).
 
On arrive enfin au village de Hahoe ! Ce village qui a conservé ses traditions et son mode de vie… Attendez, on doit passer à la caisse avant ? De plus il y a un surplus si on est étranger… Bon vous savez quoi, je vous raconte le point de vue de notre journée puis je vous dis à la fin de l’article ce que j’ai pensé du village. Je vous le dis clairement : il est important de lire tout l’article avant de lire mon ressenti. Promis, je fais un article cool à lire (comme d’hab’).
Après être passés à la caisse, on nous demande de nous diriger vers un chemin. A ce moment-là vous avez le choix, soit de prendre un bus ou d’emprunter un sentier pour commencer votre voyage dans le village. Nous avons choisi le parcours à pied, on s’est dit qu’un petit kilomètre n’allait pas nous faire du mal. C’était sans compter la montée raide (pas tant que ça d’après Delphine) et le chemin à travers la forêt à faire (agréable, toujours d’après Delphine). Mais je vous conseille vivement de le faire. Des petits points de vue sont supers à voir et on y découvre l’histoire du village.
 
On raconte que le village subissait plusieurs incendies à cause de la colère d’une déesse ! Afin de pouvoir l’apaiser, un jeune homme, Heo-Doryeong, a fait un rêve et la divinité du village lui a expliqué qu’il devait créer des masques et effectuer une danse avec. Mais (oui sinon c’est pas drôle !) personne ne doit voir le rituel qu’il accomplit, de la conception du masque à la danse qu’il exécute, sinon il mourra en vomissant son sang. Un jour, une femme (là où généralement 95% des problèmes arrivent et, je sais, vous allez me huer, mais c’est pas Delphine qui écrit ça, c’est cet abruti de William, soyez pas dég’). Enfin bon il y a une femme qui tombe amoureuse de ce héros du village. Malgré l’interdiction, elle décide de percer deux trous dans les portes en papier afin de le voir. Arrive alors le malheur, le jeune homme vomit son sang, s’en suit sa mort. La jeune femme remplie de culpabilité décide de se donner la mort. A la mémoire de l’amoureuse (on ne connaît pas son nom), les villageois décident de lui élever un sanctuaire. Le héros, lui, il a rien…
 
En sachant cette belle histoire on continue notre chemin et on arrive au village de Hahoe. A l’entrée on propose des petits véhicules électriques pour visiter le village (pratique pour les fainéants, les personnes âgées, les amateurs de bolides). Nous concernant on a préféré user nos chaussures.
Concernant le village, très franchement, c’est un lieu apaisant. On peut voir quelques plantations, visiter certains lieux.
A plusieurs endroits du village nous retrouvons des locaux sous des stands ou dans des maisons, où on peut participer à une partie de leurs activités sous forme de petits ateliers : moudre les grains pour en faire de la farine, nous apprendre à porter les jarres, etc. Pas mal d’activités qui nous ont vraiment permis de comprendre leur mode de vie.
 
On déambule dans le village et on se retrouve face à un arbre gigantesque. A priori il aurait 600 ans (je lui en donne plus mais bon). Autour de cette arbre on peut accrocher un vœu.
 
On y trouve aussi un musée dédié à un ancien premier ministre et chef militaire. Pour le visiter il ne faut pas oublier d’ôter ses chaussures ! On peut déguster du thé vert à la chrysanthème avec un petit gâteau à la pâte de haricots rouges et au miel. Nos hôtesses sont super gentilles, elles nous expliquent que le thé ne se boit pas pour se désaltérer comme l’eau. C’est tout un procédé en plusieurs étapes : ça commence par la posture, puis la position des mains et la dégustation du thé. La boisson doit être appréciée en bonne compagnie et surtout elle permet de nourrir l’esprit. Un bon thé se prend dans un lieu où on peut apprécier le paysage (soyez pas dèg’ à boire votre thé en sachet).
 
On continue notre visite. On voit des balançoires à en faire pâlir de jalousie le fils d’un ogre tellement elles sont grandes.
 
On arrive sur un petit marché avec pleins de souvenirs à acheter (il y avait au moins trois ou quatre boutiques de souvenirs dans tout le village à proposer les mêmes produits…)
 
Une petite faim se fait sentir lorsqu’on aperçoit un petit snack. On se prend deux toasts jambon/ fromage et deux jus de citrouille (un repas typiquement traditionnel). A part ça, le repas est plutôt bon et le jus, un régal, je ne m’y attendais pas.
 
Le ventre plein, on reprend notre chemin. Un très beau paysage s’offre à nous, on en profite pour admirer et s’amuser avec l’appareil photo !
Pour finir, on se dirige vers le « Musée des masques », on arrive dans un endroit où on doit prendre des coussins et on s’installe sur des estrades qui donnent sur une piste en forme de cercle. Le musée est en fait un spectacle où les comédiens nous offrent plusieurs scénettes tout en portant des masques. L’humour est au rendez-vous car tout est dans le geste. Mais les moments de dialogue (en coréen non sous-titré), même drôles pour la salle, nous a fait apprécier le spectacle qu’à moitié. On décide de partir à la moitié de la représentation, ça en devenait long et on n’avait qu’une hâte : rentrer se reposer.
On commence à se diriger vers le parking pour le bus (le fameux 46) mais il y a tellement de monde qui attend à l’arrêt du bus qu’on a dû attendre le second pour partir (je vous rappelle, un bus toutes les heures…). Ça nous a laissé le temps de réfléchir sur notre journée. Voir les personnes rentrer et sortir en nombre devant ce parking, on s’est fait pas mal de réflexions sur ce fameux village.
Alors qu’est-ce que j’ai pensé de cette journée ?
Bon, je vous cache pas, sur le moment je me suis dit: « tiens le village a besoin de sous et du coup on aide à financer l’économie locale ». Bon l’économie locale doit plutôt bien se porter, il y a un très grand parking et des bus qui rameutent beaucoup de personnes. Bon je vous le dis, sous des allures de village folklorique, j’ai eu cette sensation d’être allé à une sorte de musée à ciel ouvert ou encore une sorte de reconstitution d’une ville de l’époque. Genre El Dorado City – pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un endroit pour revivre à l’époque des cow-boys et des indiens et ça se trouve dans le sud de la France.
Donc du coup, il me vient plusieurs questions en tête ! Est-ce-que l’histoire du village est vraie et dans ce cas le village attire du monde et profite de cette notoriété pour vivre ? Ou, est-ce-que tout est inventé, l’histoire est une jolie Story-Telling, on vend du rêve aux visiteurs, on fait croire à des choses..? L’arbre, c’est pour donner la possibilité au visiteur de laisser une trace dans ce petit village.
Ce deuxième sentiment est presque ce que je ressens le plus, car ça me fait comprendre pourquoi je voyais autant de berlines dans ce petit village… Bon je mets pas tout dans le même panier. Oui il faut le dire, c’est une attraction touristique et oui j’ai bien aimé y aller car mine de rien, les gens étaient supers, les ateliers étaient sympas et on a passé une bonne journée.

Si vous avez la possibilité d’aller à ce village, je vous recommande d’y faire un tour et, si vous pouvez, dites-moi ce que vous en pensez. Si vous y allez, mettez ce que j’ai dit de côté et profitez de la journée, mais surtout je veux un autre point de vue.

Nota : après avoir parcouru la Corée du Sud, il s’avère qu’il existe de nombreux villages de ce type, sous l’appellation « Folk ». Il faut donc vraiment le voir comme de jolies attractions, sympas à faire et familiales. Nous aurions juste préféré qu’on ne nous les vende pas comme « authentique ».

Pas d’argent, pas de voyage

Pas d’argent, pas de voyage

Le titre est assez chelou, je le conçois mais voilà, il nous est arrivé une petite mésaventure mais je vous rassure tout de suite on a trouvé la solution !!! Prenez place pendant que je vous raconte l’histoire, ça va être long.

Après avoir visité le palais de Gyeongbokgung nous avions décidé de nous rendre à la station de bus, afin de prendre des billets pour Andong. Arrivés au « Express Bus Terminal », on a débarqué dans un grand centre commercial qui est collé à la station de bus, vraiment sympa. On arrive au guichet, on se fait comprendre et vient le moment où l’hôtesse nous demande 33000 won. D’une grâce sans nom, Delphine dégaine sa Visa, la dame la prend et la fait glisser sur son appareil et demande de faire une signature sur la tablette : « Paiement Réfusé ». Bon, je tends d’un air soucieux ma Master Card en me disant que peut-être la Visa ne passe pas ici (d’où le fait qu’on ait demandé à notre banque deux cartes différentes au cas où). La dame refait l’opération, je fais ma plus belle signature et là : « Paiement refusé ». Bizarre ! Pourtant nous avons déjà réussi à payer un service avec notre carte. On décide alors de payer en liquide. Bon sur le moment on ne fait pas attention, je dois vous l’avouer, mais nous avions donné tout notre argent liquide.

On repart contents d’avoir nos deux billets pour Andong. Vient alors l’ascenseur émotionnel. On prévoit de revenir à notre chambre mais nous n’avons plus de liquide sur nous pour prendre le métro. Pas grave, il y a un ATM (un DAB mais pas celui de Pogba, un Distributeur Automatique de Billets). On arrive devant la machine et on est un peu rassurés car on peut choisir la langue anglaise. On suit toutes les étapes et là on voit 3 options et on ne comprend absolument rien à ce que la borne nous demande et pas de possibilité de traduire en français (le wifi trouvé sur le moment était payant, comme par hasard, et lorsque j’ai voulu tester avec mon appli Google Translate hors ligne, j’avais oublié de prendre la langue française dans le pack de langue, oui je suis un boulet).

Bon pas de panique, on va faire un test, mais le truc c’est qu’on voit des avertissements disant que si la carte n’est pas bonne y a un risque pour qu’elle soit avalée. Vous imaginez l’angoisse ? On fait un test pour retirer de l’argent « Opération refusée ». Bon on teste une autre carte « Opération refusée » Là j’ai commencé à détester ma banque (désolé M. Mallet si vous lisez l’article ^^).

Encore une fois pas de panique, on va aller dans une banque et demander à une personne de nous retirer les sous. Donc on cherche un peu désespérément, on demande de l’aide à une vendeuse, avec qui on eu du mal à se faire comprendre (pas tout les Coréens comprennent l’anglais), mais on remercie Google translate qui était sur son téléphone. Elle nous indique deux lieux, on prend celui qu’on semblait être le bon, mais on finit par ne trouver que des machines… Avec l’application Mapp Me, j’ai pu trouver certaines banques mais là aussi que des machines, et en voyant l’heure, on s’est rendu compte que c’était un peu tard (et jour férié en plus).

On décide de retenter le métro. A savoir, 12 km nous sépare de l’appartement au « Express Bus Terminal », je vous laisse imaginer la grandeur de cette ville. Les bornes de vente de tickets ne prenant que le liquide, que faire ? Nous avions tout prévu : les vaccins, l’argent mis de coté, l’équipement, l’itinéraire et on s’est sentis complètement démunis dans ce grand centre commercial où tout le monde faisait des achats avec le sourire.

On retente le retrait sur une machine un peu différente. Les options sont incompréhensibles et on nous parle de « charging your acompte » ? Dans le doute on annule encore. Mince, comment faire pour au moins revenir à notre chambre ? Bon on part, je pousse la porte du bureau d’informations et je leur dis clairement « We have a big problem ! ». Je leur explique la situation et là ils ont fait preuve d’une compréhension sans faille. Ils nous ont accompagnés jusqu’à la machine, on essaye avec eux mais là aussi ça ne marche pas. Très serviables, ils prennent nos noms pour les communiquer à leurs collègues de la station proche de notre chambre. On peut passer en douce les portiques de sortie de sécurité avec leur autorisation mais dès qu’on a les sous il faut revenir les payer (sympa le compromis).

On arrive à prendre le métro comme ils nous l’ont demandé et pendant le trajet on s’est vraiment sentis cons. On essayait de rire de la situation mais on était complètement dégoûtés, on a même pensé rentrer en France. Enfin bon avant, on allait essayer de contacter la banque en France.

On arrive à notre station de métro et je souhaite quand même réessayer de retirer des sous (qui ne tente rien n’a rien). On décide de faire d’autres options (Checking My Account) et tiens le mot « withdrawing » (retrait) apparaît enfin ! On teste un petit montant mais là aussi « Charging my account ». On a mis le temps avant de comprendre qu’il s’agissait des frais bancaires. Bon on teste un petit montant (au point où on en est on ne perd rien). Je refais la manipulation et j’arrive à retirer 10000 won (Ouffff) mais j’ai eu des frais de commission. Delphine teste avec sa Visa un plus grand montant aucun frais et ça marche. On part direct au point d’information régler notre dette.

On respire enfin, le voyage peut continuer. Mais alors est-ce-que le paiement par carte marche ? On arrive à notre auberge, on demande à régler nos deux nuits, la personne sort son terminal de paiement, Delphine paye avec sa carte et fait une signature… ça marche !

Sérieux, je ne comprends pas pourquoi le destin s’est dit : « Hooo les amoureux, vous êtes un peu trop in-love vous deux, on va vous faire chier 3 petites heures. » Ben tu sais quoi le destin, je t’emmerde !

 

Vous comprenez pourquoi après tout ça, une petite bière ça fait du bien ^^

Journal de séjour #3 – Quelques merveilles de Séoul

Journal de séjour #3 – Quelques merveilles de Séoul

Une nuit douce et paisible, ça fait du bien ! Réveil en douceur, il fait beau, on va y aller tranquillement. Nous nous préparons à sortir et à aller au centre ville. Il nous faudra prendre le métro parce qu’on est assez éloignés en fait. Il faudra toujours avoir des espèces sur soi car la billetterie électronique ne prend pas la carte. Autrement bon courage pour trouver un guichet… vive la modernité ! D’un autre côté, l’anglais est dispo sur les machines. C’est pas encore inné chez l’être humain.

Là encore, se repérer dans le métro est assez simple. La ligne est bien indiquée, les directions aussi. Si on a l’habitude du métro français, rien de sorcier. Je dirai même que si vous avez votre permis métro parisien, c’est dans la poche.

En centre-ville, les grattes-ciel se font plus haut. L’architecture est ultramoderne, proche de l’art contemporain des fois. Au milieu de tout ça on peut tomber sur un temple, un palais ou même une promenade le long d’une rivière.

 

Après quelques emplettes, on a pu voir le changement de la garde devant le palais Deoksugung que nous visiterons peut-être un autre jour. Les costumes sont bien plus variés qu’à Buckingham. On voit les différents grades défiler au rythme de quelques tambours dont un énorme sur pied, conques et clochettes.

En avançant vers le nord de la ville, nous remarquons de plus en plus de Coréens habillés de façon traditionnelle. Nous apprendrons que c’était le jour anniversaire de Bouddha d’où le monde dans les rues, c’est un jour férié. On nous dira aussi que de temps en temps les jeunes filles s’habillent comme ça pour le fun. Après un petit-déjeuner tardif,  nous continuons notre route. Gaufre et café caramel glacé pour ceux que ça intéresse.

Les espaces s’agrandissent encore sur une longue avenue et la ville s’arrête soudain pour laisser apparaître une montagne. Un parc national est collé à l’agglomération. Entre les deux se trouve le palais Gyeongbokgung, l’un des édifices historiques incontournables de Séoul.

L’avenue qui y mène est décorée de plusieurs grandes statues dont une du roi Sejong. Ce monarque a beaucoup d’importance dans l’avancée de son pays. Ayant régné au XVe siècle il est à l’origine de l’alphabet coréen actuel, de certaines avancées dans le domaine de l’astronomie, militaire et musical. Bon ok, il y a un musée sous la statue (oui, en-dessous) expliquant tous ces hauts-faits.

La visite du palais vaut le détour, j’y consacrerai un autre article.

Sortant de là nous sommes retournés vers le centre pour trouver un petit resto. Le bon plan est de trouver l’établissement avec une file d’attente : restauration rapide, pas chère, typique et de qualité. Nous avons donc commencé par un basique coréen, le kimchi. Merveilleusement bon mais très épicé. Il me fallait au moins l’initiation à la cuisine indienne de ma belle-mère pour apprécier le repas (merci Sylvie).

Petite balade digestive le long de la rivière Cheonggyecheon avant d’aller jusqu’à la gare routière. Nous reviendrons à Séoul pour la fin du voyage. Nous partons donc le lendemain pour Andong, à l’est du pays. C’est suite à l’achat de ces billets que nous avons eu une petite mésaventure qui a bien failli nous coûter le voyage tout entier. Affaire à suivre dans un autre article.

Après cette frayeur, nous nous sommes autorisés une petite bière pour décompresser… pas coréennes du tout en revanche.

Et pour finir, petites brochettes en ville trouvées au premier étal du coin et nouvelle visite nocturne de notre quartier. Encore une fois, beaucoup de lumières et beaucoup de monde. Les boutiques ferment tard, parfois après 23h-minuit, et je ne sais pas ce qu’il en est des restaurants. Séoul est décidément une capitale très vivante.

Journal de séjour #2 – Séoul, première impression

Journal de séjour #2 – Séoul, première impression

Les vols se sont bien passés mais nous ne sommes pas mécontents d’arriver. Reste encore à se faire tamponner le passeport. Pas besoin de visa pour un séjour de moins de 90 jours donc ça devrait passer tout seul. Sauf que…

Dans l’avion on vous donne un petit papier pour avancer les démarches douanières. Une seule case manquante et c’est le drame. Nous, c’était l’adresse. Nous n’avions pas trouvé de couchsurfing avant de partir et comptions prendre la première auberge de jeunesse venue. Ce que la douanière n’a pas eu l’air d’apprécier. À la place on a dû prouver qu’on repartait bien du pays. On dit merci au billet d’avion pour la Chine et aussi à la bonne volonté de la douane coréenne qui n’a pas voulu faire d’histoire. Nous penserons donc à toujours prévoir une adresse à l’arrivée. On n’aura pas toujours un billet d’avion pour nous sauver.

Récupérer nos sacs n’a pas posé de problème. Puis il faut passer la zone de déclaration. Là encore, un petit papier donné à l’aéroport ça aide. Les couteaux notamment sont à surveiller. Pour un peu, on pouvait dire adieu à l’opinel et au couteau suisse. La longueur des lames ne les a pas disqualifiés heureusement. Pour les pommes en revanche… oui, nous voyagions avec 2 pommes françaises et ça ne passe pas. Mangez 5 fruits et légumes par jour qu’ils disent !

Enfin nous sortons ! On trouve les guichets pour les tickets de bus et, même si les machines sont assez bien faites pour réserver en anglais, nous préférons ce bon vieux contact humain, au cas où… Pas de soucis pour la destination, nous avions eu un aperçu de Séoul et d’un coin pleins d’auberges. Bus 6002 voie 5B, bien indiqués, et le personnel prend en charge les valises en échange d’un ticket. Sophistiqué le système mais tellement efficace ! Nous voilà en route pour Séoul !

Il fait nuit, nous ne profitons pas trop du paysage. En même temps c’est une autoroute donc pas trop dépaysés. Certaines marques sont même en français (une crème de jour “L’escargot”, je vous laisse imaginer la composition). Arrivés à notre arrêt, c’est le chauffeur qui annonce bien haut la station (faut juste faire avec la prononciation) et qui récupère les bagages dans la soute.

Là voilà la métropole coréenne ! Route ultralarge (4 voies), des lumières partout, des enseignes aux noms bizarres (“Tous les jours”, « Paris baguettes »), une foule comme en plein jour de fête (il est juste 22h).

On se balade un peu mais ne trouvons pas les fameuses auberges de jeunesse. Petite recherche sur Internet (Séoul wifi, oui le wifi de la ville, ça n’a plus marché les autres jours) et hop on trouve une chambre proprette et pas trop chère pour Séoul : 120 000 won pour 2 nuits, chambre double et douche privative. Bon ok, divise par 100 (erratum : par 1000, merci Maëva) et t’as une idée du prix en euros.

Petite lessive avant de se poser (à l’ancienne, savon de marseille et lavabo) et au lit ! Première impression encourageante. On est assez aidés pour se repérer à Séoul. On y perd peut-être un peu pour le côté dépaysement mais pour une première immersion c’est mieux quand même. Il est 18h en France quand on va se coucher.

 

S’occuper en vol

S’occuper en vol

Va falloir s’occuper en avion parce qu’hormis le décollage et l’atterrissage qui apportent leur lot d’excitation on s’ennuie quand même royalement. C’était parler un peu vite. Quand on voit la tête de la bête, on sent que le voyage va être d’un certain standing. Un étage, une allée centrale en plus des allées hublots, des écrans un peu partout, un coussin et une couverture hyperconfort… La devise de la compagnie Thaï Airways est “smooth as silk”, littéralement doux comme la soie. Le confort est effectivement présent.

Or donc décollage, tout est beau, excitant et tout et tout. 11h de vol et un écran chacun. Première bonne surprise : le choix du film n’est pas arbitraire. Chacun gère ses applis comme il l’entend. Parce qu’outre les films, une appli permet le suivi du vol, une autre propose le catalogue de shopping à bord, encore une autre des petits guides de voyage sur les destinations les plus prisées par la compagnies, etc. On a même une retranscription vidéo de l’extérieur : des nuages et le ciel, oui, mais c’est classe quand même.

Quant aux films, on retrouve pas mal de nouveautés, pas toujours en français mais c’est pas grave. Quoique, on a abandonné Rogue One. Un anglais avec une mauvaise bande-son et éventuellement des sous-titres chinois m’ont juste fait comprendre une histoire de père qui s’est encore loupé sur son destin. Par contre Moana et Sing !, ça passait bien. Et Why him ? est plutôt drôle (avec Bryan Canstom, le papa de Malcom).

Sur notre second vol, il y avait la surprise du gamer : une appli jeux. Rien de très élaboré mais ça fait plaisir de revoir Pacman à l’oeuvre. Pour les jeux en multi (si,si, contre les autres passagers de l’avion), j’ai bien aimé le karomboard (billard indien pour les intimes).

Petit repas pour ponctuer les vols. Concrètement j’ai dû en refuser sur la fin, ça faisait trop. Prenez plutôt le poulet que le porc si avez ce choix-là. Le premier contient moins facilement de gras sur les morceaux présentés. N’emportez pas les bouteilles d’eau, elles sont confisquées à la prochaine douane. En revanche faites-vous plaisir sur les cacahuètes et les crakers.

Quant au reste du temps… dodo ! 11h de vol + escale de 5h + 3h de vol + escale d’une heure + 3h de vol + 7h de décalage horaire = gros gros gros coup de barre à des moments inopinés.

 

Un peu de jargon aéronautique, si vous le voulez bien (autrement lis autre chose). Une escale consiste à un arrêt de plus de 24h entre deux vols. Souvent il vous faut prendre un hôtel à côté… et récupérer la valise, repasser les contrôles, etc. Un transit signifie simplement qu’il faut attendre entre deux avions, que ce soit le même ou non, et repasser les portiques magnétiques ! Au moins on ne récupère pas la valise.

Mais trois fois en 24h… Il nous aura fallu 2 transits juste pour atteindre Séoul. Enfin pas de palpation, ni de vérif de poudre. On sent qu’ils sont pressés d’en finir aussi. Quoique, on m’a tout de même demandé si j’avais une batterie portable (?) et Will a tapé la discute avec un agent Thaï parce qu’il a une montre à gousset. Gardez à l’oeil les agents de sécurité plus jeunes, vous saurez pourquoi dans un autre article 😉

Journal de séjour #1 – Départ pour l’aventure

Journal de séjour #1 – Départ pour l’aventure

Lundi 1e mai 2017- Aéroport de Paris Charles de Gaulle

Le temps est maussade alors que nous nous préparons à quitter notre France pour des pays lointains. Nous ne savons pas ce que nous trouverons, ni même ce que nous recherchons…

Arrivés autour de 9h30 à l’aéroport, la valse des portiques peut commencer. D’abord la file digne de Disneyland pour l’enregistrement. On en profite pour faire tourner en bourrique notre sympathique hôtesse : “Vous revenez quand en France ? – En janvier prochain. – Mais vous n’avez pas de visa pour tout ce temps en Corée ! – Parce qu’on part en Chine avant. – …” Toujours préciser quand on part pour un tour du monde.

Plus légers de 13 et 11 kg, on s’avance billets en main vers de longs couloirs et, accessoirement, de longs tubes nous emportant vers les étages supérieurs. Rien de très SF, ce sont juste des escalators hein, n’allez pas imaginer Futurama ou autre… Petite nostalgie, j’avais emprunté ces mêmes tubes pour partir en Chine. Il y a 10 ans, donc petit coup de vieux aussi.

L’officier de police nous accueille un à un. Léger doute quant à ma photo. Bon d’accord j’étais bronzée et moins fatiguée. Ah, le temps et ses ravages, encore !

Duty free (non on n’a plus de place pour du toblerone à 40€).

Enfin, alors que les portes d’embarquement se profilent à l’horizon, il faut encore passer le portique magnétique. Pour Madame, petite palpation en bonne et due forme, dans la joie et la bonne humeur avec notre agente (pas oublier d’enlever les bracelets la prochaine fois). Pour Monsieur, un simple test de détection de poudre explosive sur les mains et le PC (tout à fait aléatoire bien sûr).

Encore une petite attente et nous grimpons dans l’avion. Le temps est au beau fixe, on est passé sans problème alors autant se faire bercer pour les 11h prochaines heures 🙂

Bienvenue

Bienvenue

Salut à tous !

Comme vous le savez peut-être, nous allons partir autour du monde pendant 9 mois !

Nous allons commencer par tout vous expliquer (préparation, planning, etc.) et pas à pas vous allez pouvoir suivre notre aventure sur ce blog et suivre notre itinéraire sur ce lien.

Au programme de ce voyage : l’Asie de l’est à savoir la Corée du Sud -> la Chine -> le Vietnam -> le Cambodge -> la Thaïlande -> la Malaisie, puis saut à pieds joints dans le Pacifique avec la Nouvelle-Zélande -> la Polynésie Française -> l’Île de Pâques, lien vers l’Amérique du Sud via le Chili -> le Pérou ->  l’Équateur, et l’Amérique Centrale par le Costa Rica -> le Nicaragua -> le Honduras  -> le Guatemala et pour finir le Mexique !

Le départ est prévu pour le 1er mai (on a bien choisi la date… merci patron) et le retour est prévu pour fin janvier !

Bonne visite sur le blog WD Travels que vous lisiez WorlD Travels ou William & Delphine Travels 😉