S’occuper en vol

S’occuper en vol

Va falloir s’occuper en avion parce qu’hormis le décollage et l’atterrissage qui apportent leur lot d’excitation on s’ennuie quand même royalement. C’était parler un peu vite. Quand on voit la tête de la bête, on sent que le voyage va être d’un certain standing. Un étage, une allée centrale en plus des allées hublots, des écrans un peu partout, un coussin et une couverture hyperconfort… La devise de la compagnie Thaï Airways est “smooth as silk”, littéralement doux comme la soie. Le confort est effectivement présent.

Or donc décollage, tout est beau, excitant et tout et tout. 11h de vol et un écran chacun. Première bonne surprise : le choix du film n’est pas arbitraire. Chacun gère ses applis comme il l’entend. Parce qu’outre les films, une appli permet le suivi du vol, une autre propose le catalogue de shopping à bord, encore une autre des petits guides de voyage sur les destinations les plus prisées par la compagnies, etc. On a même une retranscription vidéo de l’extérieur : des nuages et le ciel, oui, mais c’est classe quand même.

Quant aux films, on retrouve pas mal de nouveautés, pas toujours en français mais c’est pas grave. Quoique, on a abandonné Rogue One. Un anglais avec une mauvaise bande-son et éventuellement des sous-titres chinois m’ont juste fait comprendre une histoire de père qui s’est encore loupé sur son destin. Par contre Moana et Sing !, ça passait bien. Et Why him ? est plutôt drôle (avec Bryan Canstom, le papa de Malcom).

Sur notre second vol, il y avait la surprise du gamer : une appli jeux. Rien de très élaboré mais ça fait plaisir de revoir Pacman à l’oeuvre. Pour les jeux en multi (si,si, contre les autres passagers de l’avion), j’ai bien aimé le karomboard (billard indien pour les intimes).

Petit repas pour ponctuer les vols. Concrètement j’ai dû en refuser sur la fin, ça faisait trop. Prenez plutôt le poulet que le porc si avez ce choix-là. Le premier contient moins facilement de gras sur les morceaux présentés. N’emportez pas les bouteilles d’eau, elles sont confisquées à la prochaine douane. En revanche faites-vous plaisir sur les cacahuètes et les crakers.

Quant au reste du temps… dodo ! 11h de vol + escale de 5h + 3h de vol + escale d’une heure + 3h de vol + 7h de décalage horaire = gros gros gros coup de barre à des moments inopinés.

 

Un peu de jargon aéronautique, si vous le voulez bien (autrement lis autre chose). Une escale consiste à un arrêt de plus de 24h entre deux vols. Souvent il vous faut prendre un hôtel à côté… et récupérer la valise, repasser les contrôles, etc. Un transit signifie simplement qu’il faut attendre entre deux avions, que ce soit le même ou non, et repasser les portiques magnétiques ! Au moins on ne récupère pas la valise.

Mais trois fois en 24h… Il nous aura fallu 2 transits juste pour atteindre Séoul. Enfin pas de palpation, ni de vérif de poudre. On sent qu’ils sont pressés d’en finir aussi. Quoique, on m’a tout de même demandé si j’avais une batterie portable (?) et Will a tapé la discute avec un agent Thaï parce qu’il a une montre à gousset. Gardez à l’oeil les agents de sécurité plus jeunes, vous saurez pourquoi dans un autre article 😉

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