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Mois : octobre 2017

La gastronomie néo-zélandaise pour petits budgets

La gastronomie néo-zélandaise pour petits budgets

Tout est cher en Nouvelle-Zélande et notamment la nourriture. Nous n’avions pas prévu un grand budget pour ce pays. Nous n’avons donc pas réellement goûté à la vraie gastronomie néo-zélandaise. Nous avons quand même quelques perles à notre actif et nous en sommes plutôt ravis.

La spécialité : Le hangi est le plat maori qu’il faut essayer ! Ça n’a l’air de rien : du poulet, du maïs, une pomme de terre, du chou, de la patate douce et une drôle de farce… Le tout cuit à la vapeur d’un geyser, ça surprend déjà plus. Et c’est tellement bon !

Les bonnes adresses : Parmi les bonnes adresses, nous avons ce restaurant tenu par un Algérien : The Little Algerian. La cuisine est merveilleuse et le teneur adorable. Pour le brunch le gâteau de pommes de terre, avocat, œuf bénédicte est un régal.

Le classique œufs, lard, pomme de terre est à tomber.

Et le hamburger est une tuerie !

Autre bonne adresse, cette chaîne mexicaine, Mexicali, propose des quesadillas, burritos et salades à des prix corrects, surtout vue la quantité ! C’est également très bon.

Nous avons encore testé un restaurant indien, Saffron, les sauces sont délicieuses.

Petite mention pour ce restaurant de Rotorua. Les hamburgers sont bons, les pâtes aussi mais celles-ci nagent dans l’huile en revanche.

Les fastfoods : MacDonald’s est égal à lui-même. C’était vraiment du dépannage.

Carl’s Jr. nous a bien tenté avec ses belles affiches. Au final, c’est plutôt moyen.

Surprise aéroportuaire, une espèce de Subway avec des pains pita. C’est assez bon, on regretterait presque de ne pas l’avoir vu plus tôt en ville.

Le plus facile à manger en auberge de jeunesse…

Les petits-déjeuners : Quand il s’agit de régaler les estomacs au réveil, les Kiwis savent s’y prendre. Les mélanges sucré-salés ne les choquent pas.

Autrement nous retrouvons l’English breakfast en grand classique.

Les sucreries : En commerce, le choix ne manque pas quand il s’agit de grignoter. Sur les conseils d’une vendeuse nous avons testé les biscuits les plus sucrés de cette planète ! Nous avons réussi à grignoter ceux à la fraise. Les biscuits à la banane sont affreusement sucrés. Nous serions d’avis de les déconseiller ceux-là.

C’était déjà meilleur. Ça se grignote bien.

Beaucoup plus abordables à nos palais sensibles. Ces biscuits sont l’équivalent des McVitties.

C’est super bon !

Ce glacier prépare lui-même ses cônes et les glaces sont très bonnes aussi.

Ces muffins peuvent avoir un côté étouffe-chrétien mais avant de prendre le bus c’est parfait.

Will aime la réglisse…

Journal de séjour #134 – Le mont Eden à Auckland

Journal de séjour #134 – Le mont Eden à Auckland

C’est notre dernière journée à Auckland. Nous cherchons en premier lieu une poste pour envoyer nos cartes postales. La plus proche de notre auberge est fermée et nous renvoie sur Queen’s street. Ça nous fait un gros détour, d’autant que nous voulons grimper le mont Eden, un petit volcan au sud de la ville. Soit à l’opposé. Nous prenons quand même le temps d’aller à la poste. Nous descendons ensuite de nombreuses rues pour arriver au mont Eden. Il faut grimper un peu mais la balade est facile et nous arrivons rapidement au cratère. Nous sommes heureux de savoir que le volcan est maintenant inactif.

Le temps est au beau fixe, un peu venteux. Nous pouvons apprécier la vue sur toute la ville. Nous pouvons même nous amuser à compter les volcans qui ont formé Auckland…

Rassasiés de la vue, nous descendons pour remplir nos estomacs. Nous remontons vers Karangahape road pour un brunch chez l’Algérien. On se régale toujours autant.

Nous rentrons nous reposer un peu avant de repartir à Queen’s street. Nous avons encore quelques courses à faire. Puis nous y rejoignons Anna pour un cours de danse du ventre. C’est évidemment très technique et nous sommes loin du résultat mais c’est pas mal pour une première fois. On se prend une petite glace artisanale avant de rentrer. Une fois rentrés nous papotons un peu avant de préparer nos affaires pour le départ demain.

Journaux de séjour #130-133 – Séjour à Rotorua

Journaux de séjour #130-133 – Séjour à Rotorua

Autant compiler notre aventure à Rotorua. Nous avons été à la fois chanceux et poissards sur ce coup. Rien à regretter je vous rassure.

Jour n°130 :

Tout commence avec le réveil, très tôt, pour rejoindre la gare routière. Le chauffeur repère les noms des voyageurs sur son application et tout le monde en route.

La campagne néo-zélandaise me fait beaucoup penser à l’Irlande. Ce sont des collines vertes avec des moutons et au loin les nuages gris. Le temps aussi c’est le même. Les jours de beau temps, il y a de petites ondées. Les jours de pluie, il faut profiter des quelques accalmies.

Il faudra 4h de route pour atteindre Rotorua. C’est une petite ville de campagne agréable… sauf pour l’odeur. Réputée pour son activité géothermique, ça sent le soufre où qu’on aille. Heureusement l’auberge est juste à côté de l’arrêt de bus. Nous prenons le temps de nous installer puis nous allons manger juste à côté.
Nous devons encore choisir nos activités pour notre séjour. Il y a beaucoup à voir mais nos ressources sont maigres. Exit donc Hobbiton (lieu de tournage du Seigneur des Anneaux), ça m’a fait un peu mal au cœur mais il y a tant d’autres choses à voir. On est passé vite fait devant en bus cela dit.

La région est aussi connue pour sa nature, sa faune et la culture maorie. Dans l’idéal il faudrait compiler tout ça. En demandant conseil à l’auberge et en fonction des nombreux prospectus qu’ils proposent, nous jetons notre dévolu sur Te Puia. C’est un “village” maori basé sur un grand lieu géothermique. En combinant les activités, nous payons un peu cher mais nous verrons tout ce qui nous intéresse en un seul lieu. Nous sommes gagnants. Une fois le choix fait, nous avons pris notre après-midi. Surtout qu’il ne fait pas très beau.

Jour n°131 :
Voilà notre jour de chance ! Nous nous levons tôt et prenons un petit-déjeuner sur le pouce. Nous descendons toute l’avenue à pieds en profitant d’un beau soleil.

Nous passons au guichet d’entrée en présentant la réservation obtenue à l’auberge hier. En passant par eux nous avons droit à 10% de réduction, ça fait quand même du 100$ NZ par personne… D’un autre côté, ça comprend l’entrée, la visite, le repas typique maori et une séance de haka.

Nous débuterons la journée par celle-ci d’ailleurs. Nous attendons devant une grande maison. Les autres touristes nous rejoignent. Une dame maorie sort de la maison et nous souhaite la bienvenue dans toutes les langues. Elle a besoin d’un chef pour notre groupe. Ce doit forcément être un homme… Oui j’ai pensé à envoyer Will mais elle veut quelqu’un qui comprend parfaitement l’anglais. L’accent kiwi n’est pas si simple. C’est un autre touriste indien qui se sacrifie. La dame lui explique quoi faire et c’est parti.
Des guerriers maoris sortent de la bâtisse. Il nous est demandé de ne pas sourire ou rire, ce serait interprété comme irrespectueux et donc une déclaration de guerre. L’un des guerriers approche et échange une gerbe de je-ne-sais-quoi avec notre “chef », puis il le salue en le touchant nez-à-nez deux fois. Enfin nous sommes autorisés à les suivre à l’intérieur.

La cérémonie de bienvenue consiste en des chants, des danses, le tout dans une ambiance chaleureuse. Les chanteuses ont du coffre et ça impressionne. Les danseurs sont massifs et les mouvements impressionnent. Ils dansent avec des espèces de bolas. D’ailleurs, ils commencent à demander aux demoiselles de l’assistance de monter sur la scène pour faire mumuse avec les bolas… Oui j’y ai échappé. Puis le haka se met en place et là le cours est donné aux messieurs pris aussi dans le public… Oui on a forcé Will à le faire ! Je l’ai encouragé et un guerrier l’a forcé. Bref c’était génial.

Sortis de là, nous partons à la rencontre de notre guide. Nous avons pris l’option avec repas traditionnel maori et nous sommes les seuls ce jour-là apparemment. Visite privée donc, c’est cool. Avant de commencer nous faisons un crochet par le restaurant où nous créons notre panier repas en avance avec les ingrédients du plat : poulet, maïs, laitue, pommes de terre, patate douce, potiron et une espèce de farce. Le panier sera cuit dans un four géothermique. Pendant ce temps la visite commence.

Carol sera notre guide. Je n’ai pas retenu son nom complet maori donc on restera au diminutif. Elle nous apprend en premier lieu quelques croyances maories. Puis nous passons aux origines et aux explications sur l’art maori. Nous détaillerons tout cela dans un autre article. Même si nous ne voyons pas un vrai village maori, nous avons une bonne introduction sur cette culture. La suite est dédiée à la nature. Nous passons par un enclos spécial mais ses timides habitants ne sont pas visibles. Nous y reviendrons à 14h pour leur repas. Je garde le mystère jusque-là. Nous avançons jusqu’aux geysers.

Apparemment nous arrivons au bon moment, le geyser ne devrait pas tarder à jaillir. Nous attendons sur des pierres naturellement chaudes. Ça fait beaucoup de bien, il fait plutôt frisquet et la pluie pointe son nez de temps en temps. Le geyser bouillonne un moment. Alors que nous allions abandonner, le bouillonnement s’entend sous la terre et l’eau-vapeur jaillit du sol à plusieurs mètres de hauteur.

Nous profitons de la vue puis nous nous dirigeons vers le four. Notre repas a été cuit à la vapeur à 90°C. C’est un régal.

Nous disons au revoir à Carol qui est adorable. Une fois le repas terminé, nous partons vers l’enclos… des kiwi ! Nous en parlerons mieux dans un autre article mais dites-vous qu’à 7 mois, c’est déjà gros ce bestiau. Nous imaginions qu’un kiwi adulte ferait la taille d’une bonne balle de base-ball mais en fait c’est plutôt un ballon de rugby. Vraiment gros l’animal ! Nous sommes chanceux de les avoir vus réveillés car étant arrivés récemment ils sont encore plus craintifs qu’à l’ordinaire.

Nous avons pu voir une bonne partie des symboles de la Nouvelle-Zélande en une journée mémorable. Nous sommes rentrés émerveillés. Par contre vu les dépenses, c’est soupe de nouilles ce soir.

Jour n°132 :
Et voilà le jour de “poisse ». Disons qu’on nous avait conseillé un bras de rivière limpide où nous promener et profiter de la nature exceptionnelle de ces lieux. Une pluie torrentielle nous a coincés en ville. Nous avons profité d’une accalmie pour acheter nos tickets de bus pour le lendemain et nous promener le long du lac. Nous avons vu un lac de boue où il faut éviter de se baigner. Les gaz hilarants peuvent faire tourner la tête. Les fumées sortent de plusieurs points de la ville mais ça n’a l’air de déranger personne. Puis nous rentrons bosser alors que la pluie reprend. Bien nous en a pris. À l’auberge, ils ont passé Moana (Vaiana en France). Voir ce film en Nouvelle-Zélande et par hasard (juré), c’est juste anecdotiquement génial.

Jour n°133 :
Fin du voyage, nous repartons à Auckland ce matin.

Nous arrivons à l’heure du repas. Nous nous arrêtons à un fastfood : Carl’s Jr. C’est du niveau de McDonald’s. Nous rentrons poser nos affaires. Le froid nous encourage à rester à l’intérieur pour la journée !

Journal de séjour #129 – Le War Memorial Museum à Auckland

Journal de séjour #129 – Le War Memorial Museum à Auckland

Ce matin encore nous prenons un peu de temps. Puis nous repartons à la gare routière. Nous nous sommes enfin décidés et partirons le lendemain pour Rotorua. Une fois nos billets pris, nous allons manger dans une franchise de restauration mexicaine de l’autre côté de la rue. Les assiettes sont bien garnies. Une bonne chose pour affronter le froid et la marche qui nous attend.

 

Nous nous dirigeons vers le War Memorial Museum soit le musée à voir à Auckland. Nous traversons Albert Park où il doit faire bon s’y promener par beau temps.

Nous passons l’université puis nous grimpons un nouveau parc jusqu’au musée.

Nous pouvons y voir une magnifique collection sur la culture maorie.

(Oui ils traitent aussi du dessin animé Moana)

L’étage au-dessus est dédié à la nature de la Nouvelle-Zélande et notamment l’activité volcanique. Une petite salle reproduit même les effets d’une éruption proche de chez soi. Mais le temps nous manque et nous devons retrouver Anna pour l’activité du jour.

Le systema est un sport d’auto-défense. Nous marchons un bon moment jusqu’à la salle où les festivités vont se dérouler. Nous sommes présentés au groupe et nous commençons les échauffements. Avec les courbatures de la veille, ça s’annonce épique. D’autant que nous avons dû signer une décharge en cas de blessure. Hyper rassurant !
Nous sommes passés de la phase “j’accompagne le mouvement quand je tombe” à “je me dégage quel que soit l’obstacle qui me tombe dessus ». Anna aime particulièrement nous écraser. Tout se fait au sol donc pas de blessures. Quoique nos genoux et nos coudes frottent allègrement le parquet. Nous finirons avec “je me débarrasse de l’agresseur par n’importe quel moyen ». Les mouvements se font toujours en douceur, c’est presque un jeu. L’ambiance était bonne et nous avons passé un excellent moment. Nous pouvons dire maintenant que nous nous sommes battus contre un agent de police et un agent de surveillance carcéral. Et même si aucun coup n’a été porté, j’ai des bleus pour l’attester nah ! Bon d’accord c’est plus dû aux frottements au sol mais n’empêche !

Pour ce soir, il nous reste du curry d’hier et on nous offre un verre de cidre et une tartelette au citron faits maison à la coloc’. Nous regardons un manga et un show avec nos hôtes avant d’aller nous coucher.

Journal de séjour #128 – Le centre-ville d’Auckland

Journal de séjour #128 – Le centre-ville d’Auckland

Je suis sure que le décalage horaire n’est pas le problème. Nous avons juste accumulé trop de fatigue. Encore un réveil loupé. D’autant que sortir des sacs de couchage demande beaucoup de volonté : l’écart de température est trop élevé. Le printemps s’installe à peine sur Auckland et nous arrivons d’un été tropical. Une fois parés pour affronter le froid et la fine pluie, nous sortons en quête d’un brunch. Oui à cette heure-ci autant bruncher. Nous trouvons une petite adresse sympa. Nous n’avons pas fait attention que le chef est Algérien. On en profite pour papoter en français et on se régale côté cuisine. Les portions sont limite américaines, ça nous change de l’Asie.

La pluie s’est arrêtée, nous en profitons pour visiter la ville. Auckland est une capitale au relief changeant. Pas moins d’une trentaine de volcans a formé les lieux. Nous voulons aller au port, nous devrions plutôt être en descente. Nous longeons une grande avenue : Karangahape Road. Les lieux sont un peu spéciaux. Outre les bars jeunes, les restaurants du monde entier, les tatoueurs et les barbiers, on trouve des établissements coquins et des vendeurs de chanvre… en vêtements ou en thérapeutique !

Nous descendons ensuite l’artère principale Queen’s Road, plus proche du centre-ville économique. Il n’y a pas beaucoup de gratte-ciels cela dit. Apparemment les Néo-zélandais n’aiment pas trop ça. Au passage, ils s’appellent eux-mêmes les Kiwis. C’est plus rapide et sympa, nous ferons de même.

Au port nous cherchons des informations sur les ferrys et les bus. Le premier c’est facile nous sommes au bon endroit. Pour le second, là où nous pensons trouver une gare routière, nous trouvons une gare ferroviaire. Nous demandons où trouver les bus. Nous devrons remonter jusqu’à la Sky tower. Je ne pense pas que nous irons la visiter celle-là. Mais d’en-dessous elle impressionne quand même.


Nous trouvons la gare routière et prenons quelques informations. Nous aimerions bouger un peu d’Auckland pour nous rendre à Rotorua. Suite à ça, nous rentrons alors que la pluie reprend. Nous patientons un peu. Anna rentre du travail. Elle nous a promis une soirée acrobatique. C’est une femme énergique qui prend part à beaucoup d’activités et associations différentes.

Nous partons vers le gymnase. Nous serons les seuls débutants ce soir et pouvons déjà apprécier le niveau. Entre les portés, le trapèze et les cordes, tout le monde semble très à l’aise. Pour nous c’est une grande première. Anna sera notre professeur et elle s’est trouvé un assistant. Nous nous sommes donc retrouvés à tenter des portés acrobatiques. Je n’avais jamais eu autant la tête à l’envers…

Pour une première fois je pense que nous nous en sommes pas trop mal sortis. En tout cas, l’ambiance était bonne. Nous terminons fourbus et promis à de nombreuses courbatures le lendemain. Anna nous emmène prendre un curry et l’adresse est excellente. La soirée est agréable, nous allons bien dormir.

Journal de séjour #127 – Délires de douane néo-zélandaise

Journal de séjour #127 – Délires de douane néo-zélandaise

Nous sommes partis la veille à 23h55. Comme nous arrivons à Gold Coast en Australie à 9h heure locale, l’idée c’est de dormir dans l’avion. Ainsi nous évitons le drame du décalage horaire. Quelque part, je me dis que ça ne va pas être compliqué. Nous avons enchaîné les nuits de quelques heures ce week-end. Nous sommes dans un avion low-cost donc le confort est basique. Heureusement il n’y a personne derrière nous. Notre voisin (il y a trois sièges par rangée) se décale derrière nous, nous laissant un peu d’espace. Au début je pensais incliner mon siège mais pendant longtemps le voyant de la ceinture de sécurité est resté allumé. Dans les faits cela signifie qu’il était déconseillé de desserrer la ceinture et d’incliner nos sièges. Le temps n’est pas au beau fixe et des perturbations peuvent arriver. Nous attendons donc longtemps avant que ce signal s’éteigne.
Entre temps, les stewards et hôtesses se ramènent avec les repas. Apparemment nous avions payé pour le repas à bord. En fait, on n’en sait rien, on a laissé travailler notre agence TravelNation. C’était noté sur notre feuille de route mais nous n’y avons pas prêté attention. Nous avons embarqué avec un KFC dans le ventre, nous reportons le repas au matin. Nous nous sommes endormis de fatigue, toujours bien attachés sur nos sièges. Je me suis réveillée par une annonce quelconque du pilote. Juste à temps pour admirer le lever du soleil à travers le hublot. En plein ciel, ça en jette quand même.

Le sommeil ne nous a pas quittés jusqu’à ce que nous atterrissions à Gold Coast. Nous avons une heure en transit mais nous repartons avec le même avion. Facile, me direz-vous ! Même coup que pour le vol Hong-Kong/Séoul. Nous devons ressortir avec nos sacs à dos, passer les contrôles et revenir à nos places. D’autant que nous sommes en Australie donc ils ne rigolent pas trop avec ce qui rentre dans le pays. En même temps, ils ont frôlé l’extinction pure et dure à cause de ça par le passé, on ne peut pas leur en vouloir.

Nous sortons mal réveillés, en pull à cause de la climatisation de l’avion, nous faisons un peu peur à voir… c’est tombé sur moi ce coup-ci. Avec ma tête de délinquante, ils m’ont repérée dans la file d’attente des scanners de sacs. L’agente me fait signe d’approcher et avant que je ne dise quoi que ce soit j’ai droit à un passage vip avec scanner privé. L’idée est que vous avez deux files d’attente pour les sacs et entre elles une très grosse machine. Donc pendant que mon sac part en scan en coupe-file avec le contenu de mes poches et ma pochette ventrale, je passe dans la grande machine les mains en l’air. Pendant ce temps, Will a cru qu’une autre file d’attente s’ouvrait. On lui a fait comprendre qu’il devait rester où il était et de me regarder passer toute seule. Il s’est retenu de rire…
Une fois le scanner intégral passé, j’ai encore droit à une fouille rapide. Le collègue de ma tortionnaire, compatissant, me dit que tout est bon et que je peux récupérer mon sac. J’ai failli leur demander d’envoyer les résultats de l’IRM à la maison. Mais je me suis abstenue de toute blague. En attendant, je suis passée devant tout le monde et Will se tape la file d’attente. Qui ricane maintenant ?
Nous passons par un petit dutyfree et trouvons de suite la porte d’embarquement. Nous reprenons un couloir qui nous ramène sur la piste et vers l’avion. Nous réembarquons et patientons pour nous envoler. Nous arriverons à Auckland en Nouvelle-Zélande à 16h heure locale. Le vol est tranquille. Le repas est vite servi. D’ailleurs nous l’avions encore décliné ce matin avant l’atterrissage. Comme une nouvelle équipe est à bord et que techniquement c’est un vol différent, nous ne sommes plus sur la liste de ceux qui ont droit à un repas. Bref, nous nous payons des plats à la carte, sans doute meilleurs que ce que nous aurions dû avoir.

Pour le reste nous avons dormi au final. Petite particularité quand même. Comme nous atterrissons sur le sol néo-zélandais, le pilote nous fait gentiment savoir qu’un insecticide va être appliqué dans l’avion et que toute personne ayant une maladie respiratoire doit se manifester auprès des équipes. Peu de temps après nous voyons effectivement les hôtesses remonter les allées, sprays en main, aspergeant les conduits d’aération. L’odeur n’était pas trop forte mais par acquis de conscience nous nous sommes quand même bouchés le nez.

Enfin, le grand final de cette journée : la douane néo-zélandaise ! C’est long. Nous sortons de l’avion et partons vers l’immigration. Nous devons remplir d’abord la feuille d’entrée du territoire avec notamment la liste de ce qu’on a amené dans le pays et qui ne plaît pas trop. Il faut juste cocher oui ou non mais on ne parle pas simplement des questions classiques du style “avez-vous des armes ?”. Malheureusement pour nous, nous sommes assez concernés. Des aliments, des équipements pour l’extérieur et la randonnée, le fait d’avoir côtoyé la nature et les animaux (sauvages) d’autres pays… on se voit déjà se faire confisquer les chaussures de marche. Bon soyons honnêtes et nous verrons. Tout ça pour ne pas faire la même bêtise que l’Australie.
Nous attendons dans la file d’attente et passons ensemble le bureau d’immigration. L’agent nous fait un petit interrogatoire pour recouper nos versions et nous laisse passer en nous souhaitant un bon séjour. Nous pouvons récupérer nos bagages. Le moment idéal pour passer la douane ! Bien obligés de passer par les biens à déclarer et c’est la majorité des voyageurs qui est concernée. Première file d’attente, la dame regarde la liste remplie précédemment. En fonction elle nous renvoie vers le bon comptoir. Nouvelle file d’attente et enfin le comptoir des fouilles. Sachez qu’en Nouvelle-Zélande les petits couteaux ça passe, mais les bâtons de réglisse non ! Heureusement pas d’autres pertes. Les chaussures de randonnée ? Une fois les biens déclarés, l’agent nous demande de le suivre. Inquiets, nous le suivons dans une salle à l’arrière. Il a juste fallu tremper les semelles dans un désinfectant puissant. Puis nous étions libres. 2h quand même dans l’aéroport. Au total 10h de vol, 3h de contrôle et 4h de décalage horaire.

Nous n’avons plus qu’à prendre la navette vers le centre-ville et marcher jusque chez Anna notre hôtesse couchsurfing. Elle est hyper-sympa et on parle bien. Le confort sera sommaire en revanche. Nous devons éparpiller de gros coussins au sol pour créer un matelas de fortune. Mais c’est assez drôle au final. Seul bémol, elle nous parle d’un plat qu’elle a fait ce soir et nous pensions être invités. En fait il y avait juste assez pour ses colocataires. Nous sommes allés chercher un McDonald’s, restaurant le plus proche. À part ça, c’est nickel. Nous allons bien dormir.

Bilan pratique de la Malaisie

Bilan pratique de la Malaisie

Fin de notre voyage en Malaisie et même de l’Asie en général puisque nous partons en plein Pacifique pour la suite. Nous avons descendu la Malaisie le long de la côte ouest. Celle de l’est présentait pour nous un intérêt moindre car on y aurait revu le genre île thaïe. Ce sera sans doute à faire mais pour d’autres vacances.

Durée du séjour : 21 jours, dont 2 à Singapour (oui, on sait que ce n’est pas la Malaisie, mais bon pour 2 jours autant mettre dans le même panier), 1 ou 2h en bateau entre Satun et Langkawi, +6 de décalage horaire. Mois : deuxième moitié d’août. Il est possible de traverser la frontière par voie terrestre. Mais comme on a entendu parler de tensions au sud-est de la Thaïlande, on a joué les pétochards et pris le large.

Météo : très chaud. Dans l’ensemble nous avons été chanceux pour la météo. Les seules pluies ont été à Langkawi, toujours sur la saison des pluies thaïe, et à Kuala Lumpur, où ce ne sont pas des petits orages… Heureusement ils ne durent pas trop longtemps. Aux Cameron Highlands il fait plus frais et il pleut l’après-midi. Pensez à faire les excursions le matin.

Localement : Fin août c’est la fête nationale. On nous avait promis des trucs de fou à Kuala Lumpur mais on a dû tout rater sans doute. Par contre, il faut s’attendre à du monde dans les auberges. Évitez également les Cameron Highlands les week-ends et les périodes de vacances des Malaisiens car les collines sont bondées par la foule locale.
Pour le passage de frontière avec Singapour. En week-end comptez la journée pour passer les frontières, entre l’administration et les transports. Le mieux est de partir/arriver de/à Johor Bahru et de prendre un bus local. Avec une compagnie de longue route, vous risquez d’être laissés sur le carreau au milieu de nulle part. Avec les compagnies locales, genre bus de ville, il en passe un autre toutes les 15-20 minutes peut-être. Vous êtes sûrs d’arriver à destination.
Niveau marchandage c’est fini… sauf si vous tombez sur un vendeur chinois.

Calcul du budget : 659€ par personne pour le budget de départ. Nous nous en sortons pour 901,12€ pour nous deux. Par quel miracle me direz-vous ? Surtout qu’on a passé une semaine à Kuala Lumpur. Disons qu’on peut se faire plaisir un peu partout mais nous avons freiné les visites en en choisissant qu’une ou deux emblématiques par ville. À Singapour nous n’avons même pas pris les transports et avons opté pour une chambre en dortoir et une gastronomie de bas étage. Enfin, il nous faut remercier grandement la famille de William qui nous a pris sous son aile à Kuala Lumpur. Bref, 416,88€ d’économies !

Hébergement : Les chambres privatives avec salles de bain partagées sont toujours la norme. Nous avons même été en dortoir à Singapour. Petite nouveauté à Ipoh avec un hôtel « capsule ». Beaucoup plus confortable qu’au Japon, le lit queen size est un régal.

Repas : Cuisine malaise certes mais ne boudez pas la cuisine indienne qui est un régal. C’est épicé mais pas toujours pimenté. C’est de la vraie cuisine indienne ! Au cas où, ils demandent au service le taux de piment. Surtout quand ils voient ma tête pâle…
Nos recommandations : Nasi lemak, gâteaux de bambou, roti et dhosai, biryani, combinaison naan et poulet tandoori, banana leaf… Testez les fastfoods que vous ne connaissez pas, il y a de bonnes surprises.

Transports : Assez abordables.
En ville : Dans l’ensemble, ça se fait bien à pieds. Même Singapour, mais il faut s’accrocher. Quand c’est nécessaire, prenez un taxi (pour les trajets gares routières/centre-ville le plus souvent) et pensez à marchander. C’est le seul moment encore possible. Enfin le métro est l’idéal à Kuala Lumpur.
A travers le pays : Le bus est votre meilleur ami. Bien souvent dans les terminus vous serez aidés par les agents. Il n’y a qu’à Kuala Lumpur que vous pouvez compter sur des écrans et des lignes bien distinctes. Ça fait presque aéroport. Les ferrys sont sympas entre les îles.

Visiter : Les prix peuvent faire grimper la note assez rapidement. Surtout à Kuala Lumpur et Singapour. Lorsque vous achetez un billet d’entrée ou une excursion, le plus souvent ça inclut le guide en anglais ce qui n’est pas négligeable. Vous ferez attention, les prix sont différents que vous soyez Malaisien ou étranger.

Nous ne savions pas à quoi nous attendre de la Malaisie. Mais toute cette modernité nous a étonnés. Surtout nous pensions voir un beau mélange culturel mais cette diversité est bien séparée au quotidien. Ça reste un pays superbe et complexe que nous n’avons que survolé au final. Nous y reviendrons bien volontiers, ne serait-ce que pour revoir la famille.

La Malaisie en vrac et en diversité

La Malaisie en vrac et en diversité

Contrairement aux pays précédents, la Malaise détonne beaucoup. Autant le Vietnam, le Cambodge et la Thaïlande ont des styles de vie et une culture proches, autant la Malaisie a évolué différemment.

Mélange chinois/malais/indien. Il existe en réalité trois cultures bien distinctes qui cohabitent. Les Indiens ont été “invités » avec la colonisation. Les Chinois y ont vu une opportunité économique. Les Malais se sont reconstruits après les phases colonisatrices. Ça donne un joli mélange de cultures, de langues, de religions… Encore que nous avons un peu déchanté. En fait de mélange, chaque population vit de son côté. Little India et Chinatown sont des quartiers ethniques présents dans chaque ville.


Pays musulman. Les Malais sont majoritairement musulmans. Il y a donc de nombreuses choses imposées à l’échelle du pays et les autres communautés n’ont pas d’autre choix que de suivre. Plus ce type de gouvernement prend de l’ampleur, plus les autres communautés se sentent étrangères à leur propre pays.


Restaurants halal et sans alcool. Un exemple de mesure prise à l’échelle du pays est la suggestion pour les restaurants de présenter une nourriture halal. Quasiment tous s’y sont plié. Bon comme ça, pourquoi pas. Nous nous disons que c’est culturel. Mais cela influe quand même sur la liberté de chacun de consommer ce qu’il veut. Quant à l’alcool, nous vous rassurons il est présent. Encore que certains restaurants peuvent prendre le parti de ne pas en proposer. Le plus drôle a été quand Will a demandé de goûter une bière “locale ». La serveuse lui a fait de ces yeux ! Elle nous a juste dit que ça n’existait pas mais nous avons vite compris que le gouvernement ne doit pas l’autoriser.

Séparation des sexes. Il fallait s’en douter, il y a une grande différenciation des genres et si chacun peut rester à sa place c’est mieux. Ça se ressent lorsque nous parlons aux locaux. Les femmes auront plus de facilité à me parler et les hommes préféreront discuter avec Will. Lorsqu’on se serre la main, là encore c’est avec une personne du même sexe. Face au sexe opposé, un simple hochement de tête suffira. Quant aux signes d’affection, ils sont prohibés en public. Pas de bisous et nous ne nous prenions la main que lorsque nous voyons d’autres couples le faire.

Formulaires à remplir étranges. Pour obtenir du wifi gratuit, il est souvent d’usage de remplir des informations du type adresse mail, nom, etc. Parmi les informations demandées en Malaisie, on peut vous demander votre race. C’est comme ça, c’est gratuit. Quand bien même ce serait à utilité sociologique, nous ne comprenons pas bien à quoi cette donnée peut servir. À part pour sectoriser encore plus…

Très développé. En attendant, le pays est extrêmement développé. Ça nous a changé de nos dernières visites. Singapour, même combat. Les métropoles sont immenses et gouvernées par des grattes-ciel plus audacieux les uns que les autres.

Malls très présents. Les centres commerciaux que nous ne trouvions que dans les capitales et grandes villes ailleurs sont présents dans n’importe quelle ville malaise que nous ayons visitée. La Malaisie et Singapour sont au même niveau que la Chine et la Corée du Sud.

Arrogance des vendeuses. Est-ce pour cela qu’on s’est senti pris de haut dans les boutiques ? En tout cas, l’amabilité n’est pas leur fort. Certes, pour des touristes nous n’avons pas l’air fortunés mais tout de même…

Interrupteur sur les prises. Pour un côté écologique sans doute, il y a des interrupteurs à chaque prise électrique. On peut ainsi laisser un appareil branché et juste couper l’apport de courant quand ça nous chante. D’ailleurs, merci la colonisation, nous avons dû utiliser un adaptateur de prise anglaise.

Éviers dans les restaurants. La santé est également très prise au sérieux. Dans chaque restaurant, des lavabos sont placés en libre-service. On ne parle pas des toilettes mais simplement de lavabos bien visibles. Pour le côté hygiène c’est génial, c’est surtout pratique. Notamment dans les fastfoods et les restaurants indiens où l’on mange avec les doigts.

Pas de couteau. D’ailleurs lorsque des couverts sont mis à disposition, le couteau est inexistant. Va décortiquer la viande avec une fourchette et une cuillère à soupe. En vérité, la cuisine est faite pour qu’il n’y ait rien d’autre à faire que manger. Les couteaux ne se trouvent que dans les restaurants occidentaux.

Internet en carton. Malgré ce côté très développé, Internet est extrêmement lent, facétieux, voir inexistant. Quant on pense qu’au Vietnam le wifi était présent jusque dans le bus.

Bus très confortables. D’ailleurs niveau transport, les bus ont des sièges moelleux et extra-larges. Les voyages sont très confortables. D’autant que les routes sont bien entretenues.


Tuck-tuck à Malacca. Les moyens de transport sont assez classiques. Bus, métro, taxis… on regretterait presque les tuck-tuck. Heureusement, ils sont encore présents à George Town et à Malacca. Ceux-ci sont encore bien différents. A Malacca c’est une attraction en soi. Des couleurs et des peluches donnent un thème pour chacun. Ils se baladent avec la musique à fond, c’est folklorique.


Street art. Les rues sont aussi très colorées. Le street art était déjà visible sur les îles thaïes mais c’est encore plus visible en Malaisie. Entre les graffitis et les trompe-l’œil (George Town), l’art est partout dans les rues.


Varans. Les rats sont étranges dans cette partie de l’Asie. En fait de gros rongeurs, ce sont de gros lézards. La première fois qu’on en a vu, c’est flippant. Et c’est partout comme ça. Même dans la capitale ! On s’y habitue au final.


Black coffee or coffee. Lorsque vous commandez un café, ne soyez pas surpris qu’on vous ramène un café au lait assez sucré. C’est une caractéristique indienne semble-t-il. Donc selon comment vous aimez votre café, il faut penser à commander un black coffee, café noir, ou un café sans sucre et/ou sans lait. Il faut bien préciser quelle option enlever !

Tamil. Les Indiens de Malaisie parlent pour beaucoup le tamil. Pour Will dont les origines viennent de cette région de l’Inde, ça a fait tout drôle. Beaucoup l’ont interpellé en tamil mais lui ne peut que le comprendre en partie. Ça a amené à de drôles de discussions.

Gourmandises malaises – De Kuala Lumpur à Singapour

Gourmandises malaises – De Kuala Lumpur à Singapour

Suite et fin de notre tour gastronomique en Malaisie. Les gourmandises malaises ne sont toujours pas foule. Au sud du pays, nous traverserons également la frontière pour Singapour. Nous pensions y trouver une cuisine encore différente, peut-être proche Indonésie. Malheureusement, le budget peut difficilement suivre dans cette ville. La liste des fastfoods ne fait que s’alourdir.

Spécialités malaises : Nous en avons trouvé en plein Chinatown de Kuala Lumpur. Il faut y arriver quand même. Sous l’omelette, il y a un riz parfumé avec des petits légumes. C’est excellent.

Cette petite viande en sauce a également été un régal.

Nous retrouvons le principe du nasi lemak avec des noix de cajou. Succulent !

Fait maison c’est encore meilleur ! (Merci Tatie !)

Spécialités indiennes : Toujours les mêmes et toujours aussi délicieuses. Entre le banana leaf, les dhosai et les poulets tandoori… Nous nous régalons de toute façon.

Le biryani est aussi un incontournable.

Spécialités chinoises : Ça n’a l’air de rien mais c’est plutôt bon en fait !

Nous avons fait une charpie de crabe. C’était trop bon !

Plats occidentaux : Ces restaurants-là se trouvent en capitale. Ce sont des chaînes de restauration de bonne qualité. Les lasagnes se défendent bien mais ça n’est pas indispensable (- Secret Recipe).

Le cordon bleu est déjà meilleur (- Secret Recipe).

Ici les sandwichs sont préparés devant vos yeux ébahis. Un peu comme Subway… Et c’est plutôt bon. (- O’Briens)

Ces tortillas sont excellentes et elles nous ont tenu au corps pour toute la journée.

Ces pop-corns ont un peu tous les goûts : beurre, fromage, amandes, noix, caramel… Ça rend bien ! (-Garrett)

Rien à redire sur les salades.

Sur le pouce : Entre les transports ou par simple soucis d’économie, les fastfoods et autres plats sur le pouce sont essentiels. Les sandwichs sont les mêmes qu’en France, si vous aimez Sodebo…

KFC est toujours égal à lui-même, quoique halal en Malaisie. Mais les sodas sont plus que chimiques à ce stade.

Les pop-corn en supermarché ne valent pas le coup, les cookies sont normaux, les palets sont plutôt bons et je ne présente plus les boissons au lichee.

Un classique en auberge de jeunesse équipée d’une bouilloire électrique : la soupe de nouilles instantanées.

Ce fastfood nous avait semblé meilleur ou du moins changeant par rapport à ce qui se fait. Malheureusement rien n’est à prendre. (-Chicken Texas)

Ce sont des gâteaux de bambou malais. Moins bons que les cambodgiens, c’est quand même un dessert très sympa.

Seul fastfood pour relever la note. Les sauces y sont excellentes. (-Nando)

Au petit-déjeuner : Sortis des roti et dhosai indiens, nous avons mangé ceci dans un quartier chinois. Du coup le beignet est trop sec et le cheese-cake encore à moitié congelé.

Les boissons : Une bonne compensation au jus de canne à sucre par cette chaleur, la pastèque mixée ! C’est juste génial et je veux trop le refaire. Un trou dans la pastèque et un coup de mixeur-batteur. A déguster à plusieurs ! C’est limite inépuisable.

Le jus de coconut est étonnamment très proche de l’eau de coco. Très rafraîchissant.

Les Ice Tea sont tous différents mais sont globalement les mêmes.

Un petit milkshake sympa.

Des jus de fruits genre bio. Pour se la péter… Remarque ils sont bons.

Bière et mojito, des classiques.

Cette boisson est particulièrement appréciée en Malaisie. Il s’agit d’un thé aux filaments d’herbes chinoises et de filaments verts sucrés… Là encore, Will aime, moi pas.

Gastronomie malaise… ou indienne ? – Nord-ouest

Gastronomie malaise… ou indienne ? – Nord-ouest

La Malaisie est un pot-pourri culturel et donc culinaire. La gastronomie malaise doit sans doute exister mais à ce jour c’est surtout un mélange entre les cultures chinoises et indiennes. Nous en avons soupé de la cuisine chinoise alors nous revenons aux bases : la cuisine indienne. Will n’arrêtera pas de me dire « C’est comme chez maman ! » avec un air d’extase. Et c’est vrai qu’on se fait plaisir !

Gastronomie malaise : Nous en avons très peu trouvé. Notre première saveur aura été pour un petit-déjeuner. C’est une espèce de confiture ou de miel très sucré. Ça ne nous a pas trop plu.

Le plat typique malais est le nasi lemak. Il s’agit d’un riz parfumé à la noix de coco avec divers accompagnements. La plupart du temps, il y a du poisson du type anchois. Les accompagnements peuvent se décliner à volonté. C’est excellent !

Cuisine indienne : Accompagnés de pain naan, les plats indiens sont divers et savoureux. C’est un régal à chaque fois. Ça va du plat de dhal, des lentilles…

… à un remake de la pizza sauce indienne.

Souvent, ce sera du riz ou des naans (nature, à l’ail, au beurre…) avec une viande et des sauces. Les biryanis sont succulents.

Le poulet tandoori est à tomber.

Les banana leafs ou feuilles de bananiers sont un pot-pourri de plusieurs accompagnements avec son riz. Nous l’apprendrons plus tard mais le riz et les légumes sont à volonté ! (Ils nous l’ont pas dit au restaurant, merci Tonton !)

Au petit-déjeuner, roti ou dhosai, le choix est très difficile. Le roti est une galette servie avec sa sauce. Le dhosai est une sorte de grande crêpe avec un assortiment de sauces.

Le halva est un dessert indien composé de sucre et de farine. On peut le retrouver sur les cartes des restaurants en France mais il vous sera servi un gâteau de semoule…

Plaisirs occidentaux : Ça n’est pas toujours le point fort des cuisines asiatiques généralement. Ce hamburger a été délicieux en revanche.

Mais les fastfoods ne suivent pas. Notamment le sandwich coréen de McDonald’s (vraiment dégueulasse).

Même en boulangerie, il faut être patient pour trouver de quoi se sustenter. Le croissant était pas mal.

Quelques bons restaurants font quand même sensation. La soupe et la salade césar sont excellentes dans ce restaurant d’Ipoh.

Les gâteaux de Starbucks sont beaux mais le goût n’y est pas.

Les boissons : Ça commence avec les délicieux lassis. Pour résumer, c’est le milkshake indien.

Nous avons eu droit à un sculpteur sur mousse de lait. C’est trop chou !

Les thés et cafés sont assez classiques, pas de mauvaise surprise.

Attention quand même à cette bizarrerie chinoise. Les filaments dans le thé sont préparés à base d’herbes « médicinales ». Will aime bien, moi non.

Les jus de fruits frais sont toujours à tomber. Ce mélange citron/passion a été un régal à George Town.

En revanche, le niveau est à la baisse pour le jus de canne.

Enfin, les cocktails et les bières sont des classiques. Pas de surprises une fois de plus.

En supérette, la Mountain Dew est une sorte de boisson énergisante (américaine ?), tandis que la Heaven and Earth est une sorte d’Ice Tea.