Archives de
Catégorie : Nouvelle Zélande

Article du voyage en Nouvelle Zélande

Journal de séjour #135 – Envol vers Tahiti

Journal de séjour #135 – Envol vers Tahiti

Attention les yeux, nous partons pour Tahiti. Le matin nous rangeons un peu le salon puis nous partons vers les navettes. Il y a une petite marche jusqu’à Queen’s street mais nous arrivons suffisamment à temps pour acheter nos tickets avant l’arrivée du bus. D’ailleurs, la salle d’attente de l’agence est très bien faite, un écran affiche les différents vols et les phases entre l’enregistrement et l’embarquement. Notre enregistrement ne commence que dans 50 minutes, c’est parfait. La navette arrive et nous profitons du wifi gratuit pendant la route.

Une bonne demie-heure plus tard, nous arrivons au bureau d’enregistrement de notre vol. Nous attendons un peu dans la file d’attente puis nous sommes enregistrés facilement. Nous prenons le temps de manger à une espèce de Subway mais avec du pain pita. C’est très bon.

Nous avançons alors vers les contrôles de sécurité. Ça s’est très bien passé, rien à raconter. Nous avons fait un tour au dutyfree et patientons d’embarquer. Nos sièges sont appelés et nous pouvons déjà apprécier les services de AirTahitiNui. Une dame nous offre une fleur de tiaré et nous indique où aller pour nos sièges. Nous avons droit à un petit coussin, une couverture et un petit sachet. À l’intérieur nous trouvons un masque de nuit, des boules quies, des écouteurs pour les films et… une paire de chaussettes ! Nous n’avons pas pour habitude d’enlever nos chaussures en vol mais je vais garder les miennes.

On est mignon avec nos fleurs

Le vol se passe sans encombre. Le repas servi est super bon et il y a plusieurs films sympas à voir. Oui j’avoue, j’ai refait un coup de Moana. Et je continuerai jusqu’à la fin de la partie Pacifique ! Bref, nous atterrissons après 4h de vol et 22h de décalage horaire, nous arrivons à Papeete. Pour que vous compreniez ce décalage partez du principe que nous sommes repartis de l’autre côté de la Terre. Nous sommes même partis le lendemain de notre arrivée… Nous avons remonté le temps quoi !

À l’aéroport, nous attendons que les portes de l’avion s’ouvrent mais ça tarde. On nous dira plus tard qu’une “personnalité » était dans l’avion et qu’il fallait attendre que son comité d’accueil parte… Nous ne savons pas qui c’était. Une fois les portes ouvertes, nous descendons les marches et avançons vers le bâtiment. Une douce musique au ukulélé nous accueille. On sent qu’on est à Tahiti.

Nous arrivons au niveau de l’immigration. Avec nos passeports français tout se fait vite. Nous récupérons nos valises. Histoire de corser un peu les choses, Will va au niveau des biens à déclarer… C’est ce qui arrive quand on achète des graines en Nouvelle-Zélande et qu’on ne les a pas encore postées. Heureusement, pas de soucis. On met juste un petit scellé dessus et c’est bon ! Ça fait du bien de parler français.

Nous pouvons donc avancer sur Tahiti. Manque de chance, personne pour nous recevoir à la sortie de l’aéroport. En même temps nous sommes arrivés plus tôt que prévu. Nous attendons notre hôtesse. Le souci est que n’ayant pas de téléphone polynésien, nous avons besoin d’Internet. Or, passées les portes du terminal, aucune connexion gratuite ne se présente. Pendant que j’attends au niveau de la sortie, Will s’avance vers le bureau d’informations. Il en revient un bon moment après en me disant qu’il a pu joindre notre hôtesse mais que ça a coupé avant qu’il ait pu dire où nous étions. Apparemment on ne peut pas appeler à l’extérieur avec l’administration. Bref, nous attendons chacun de notre côté quand Lucie arrive. Notre couchsurfing peut commencer. Nous rentrons en voiture. Il est quand même plus de minuit, nous partons nous coucher.

La Nouvelle-Zélande en vrac et bilan pratique

La Nouvelle-Zélande en vrac et bilan pratique

Nous ne sommes restés qu’une semaine en Nouvelle-Zélande. Nous avons donc très peu de légitimité à en faire un bilan complet. Nous noterons donc ce qui a pu nous surprendre et enchaînerons sur les quelques points pratiques.

Villages maoris en attraction. Pour ceux qui voudraient rencontrer le peuple maori, attendez-vous à modérer votre curiosité. A Rotorua, de nombreux villages maoris sont présents. Dans l’ensemble, ils sont préservés de l’afflux de touristes et le peuple maori ne montre que ce qu’il souhaite montrer. D’un autre côté, à vous de choisir sur place la formule qui vous intéresse le plus. Dans le village de Te Puia, nous avons passé plusieurs heures avec notre guide qui adore raconter l’histoire de son peuple, ses légendes et ses us et coutumes. S’il y a des questions, elle y répond volontiers. De façon générale, lorsque vous êtes invités chez un Maori, vous êtes accueillis comme un membre de la famille.

Kiwis = peuple. Les Néo-Zélandais aiment s’appeler eux-mêmes les Kiwis. Ils ont pourtant peu de similitudes avec ce timide volatile. Dans l’ensemble, ils ont gardé l’accueil maori et sont très chaleureux. Le terme « Kiwi » est du coup utilisé à toutes les sauces. Le marketing adore montrer des produits spécifiquement pour les Kiwis. Il existe même la banque des Kiwis.

Weed en vente libre. Le chanvre est une plante aux propriétés controversées de par le monde. A Auckland, il n’est pas rare de voir des boutiques proposer du chanvre sous forme vestimentaire (jusque-là, ça va) mais aussi sous forme thérapeutique. Sans doute faut-il une ordonnance…

Gâteaux trop sucrés. Nous n’avons que peu goûté à la gastronomie néo-zélandaise au final. Ne serait-ce que par manque financier. Toutefois, nous retiendrons notamment que leurs biscuits vendus en commerce sont extrêmement sucrés. Autant croquer dans plusieurs morceaux de sucre.

Notoriété Seigneur des Anneaux. Cela va de simples allusions dans les commerces à l’utilisation des lieu de tournage comme attraction. Parmi les petites allusions gratuites, on retrouve quand même des statues de nains dans l’aéroport. Les noms des boutiques et des restaurants jouent aussi beaucoup là-dessus. Enfin Hobbiton est un tour que j’aimerais bien faire un jour. Le village Hobbit a été totalement gardé pour que les fans puissent apprécier l’ambiance des films.

Peu de buildings. Les Kiwis n’aiment pas trop ça et ça se voit. Sortis du centre-ville d’Auckland, nous restons à des bâtiments de taille modeste et l’on a toujours une vue sur le ciel ou sur un volcan.

Pays volcanique. La Nouvelle-Zélande est marquée par son activité volcanique. Elle a été formée par de nombreux mouvements tectoniques qui ont fait apparaître de nombreux volcans. Au point qu’elle doit sans doute recenser le plus grand nombre de volcans au mètre carré, comparée à d’autres îles comme à d’autres pays. Rien qu’à Auckland, on nous a dit qu’une trentaine de volcans forment le paysage. Ça en fait un pays unique dans sa formation géothermique. Normalement, une île ne serait formée que d’un volcan et un pays en recenserait quelques-uns. C’est le seul pays formé exclusivement par des explosions volcaniques.

Bilan pratique

Durée du séjour : 9 jours, 10 heures de vol depuis Kuala Lumpur, +11h de décalage horaire. Mois : septembre.

Météo : Humide et froid. C’était à peine les balbutiements du printemps. Nous pouvions nous trouver chanceux d’être autour de 15°C. D’un autre côté, l’humidité ambiante et le vent nous ont laissés supposer qu’il faisait plus froid. Donc niveau ciel, c’était généralement couvert avec des ondées par-ci, par-là et de temps en temps un rayon de soleil providentiel. Ça change toute la journée.

Localement : Pas grand chose à noter, le mode de vie est proche du nôtre. Seule la langue peut être compliquée, soit qu’ils parlent très vite, soient qu’ils aient un accent particulier. Ça reste de l’anglais.

Calcul du budget : Pour le minimum syndical, il fallait 608€ par personne pour cette courte période et un budget quotidien minimum de 104€ à nous deux. Nous nous en sommes sortis à 641,8€ à nous deux. Autant le dire, nous avons rogné sur tout (logement, nourriture, transport et visites). Pourtant, pour un court séjour en Nouvelle-Zélande, nous ne sommes pas déçus. Ça nous a quand même fait une belle économie de 575€.

Hébergement : Pour Auckland, il faut compter du 50€/nuit au minimum. Aussi nous avons opté pour la méthode gratuite Couchsurfing. Nous avons eu de la chance de tomber sur Anna, une femme formidable et drôle. Bon après le logement payait pas de mine mais qui sommes-nous pour juger. A Rotorua, une auberge de jeunesse a très bien fait l’affaire.

Repas : Vu notre budget, nous ne pouvions pas nous offrir de bons restaurants. Nous avons surtout eu affaire à des fastfoods ou à des chaînes de restauration. Nous ne nous sommes pas toujours régalés mais nous avons quelques bonnes adresses à notre actif quand même. Enfin, il y a eu la solution nouilles déshydratées ou plats préparés lorsqu’une bouilloire électrique ou un four micro-ondes étaient présents.
Notre recommandation : le hangi, un plat maori cuit à la vapeur d’un geyser. Oui, c’est plus cher qu’une simple visite mais ça vaut tellement le coût (blague littéraire).

Transports : ça peut vite grimper.
En ville : à part la navette de l’aéroport, nous n’avons pas testé les taxis qui doivent sans doute coûter très cher.
A travers le pays : nous n’avons fait qu’un seul chemin en bus. Disons que c’est plutôt abordable, ça a donnée du 20€ par personne pour 4h de trajet. Le bus est assez confortable d’ailleurs et tout est réglé comme du papier à musique. A noter aussi la présence de Wifi gratuit et fonctionnel dans les bus et navettes.

Visiter : la grande part de votre budget. Les tours sont peu souvent abordables, il faut donc bien choisir vos priorités lors de vos excursions. Le moyen le plus économique de visiter ce pays semble encore de louer un très bon van et de partir à la découverte des régions et de la nature par vos propres moyens. Sortez des sentiers touristiques !

Ce fut donc un séjour malheureusement très court et beaucoup nous dirons que nous n’avons rien vu du pays. D’un autre côté, ça n’aurait dû être qu’une escale de 48h au départ. Nous sommes satisfaits de cette première incursion dans ce pays. Nous avons quand même vu un grande part culturelle à Rotorua et connaissant suffisamment Auckland, nous n’y resterons pas aussi longtemps la prochaine fois. Et puis j’ai vu des kiwi alors… Que demander de plus !

Point culture – Maoris, kiwi et Kiwis

Point culture – Maoris, kiwi et Kiwis

La culture néo-zélandaise est avant tout la culture du peuple maori, lui-même venant de la Polynésie. Quand j’ai découvert les origines des Maoris, j’ai voulu courir partout comme Moana en criant “C’étaient des voyageurs ! ». Disney a bien bossé. Dans l’idée, des peuples indonésiens ont voyagé à travers le Pacifique pour s’installer sur de nouvelles terres. Les causes du départ pouvaient être les guerres inter-tribales ou la menace d’une surpopulation d’une île (donc épuisement des ressources et famine). Ainsi des colonies sont apparues dans tout le Pacifique et l’un des derniers voyages fut de la Polynésie jusqu’en Nouvelle-Zélande.


Ainsi beaucoup de croyances et de traits de culture se retrouvent dans tous ces peuples. Jusqu’à la langue qui si elle a évolué différemment selon les îles reste proche de la racine polynésienne. Certains mots sont identiques, voir à peine différents d’une île à l’autre.


Pour les Maoris, le monde a été créé par l’union du ciel, Ranginui, et de la terre mère, Papatuanuku. Les deux restèrent enlacés jusqu’à ce que leurs enfants en eurent assez d’étouffer entre eux, rampant sur le corps de leur mère et écrasés par le corps de leur père. Le dieu des forêts et des oiseaux, Tane Mahuta, décida de soulever Ranginui aussi haut que possible, le séparant ainsi de l’étreinte éternelle avec Mère Nature. Celle-ci, inconsolable, pleura sans discontinuer. Pour la soulager de voir son amant inaccessible, son fils a eu la bonne idée de la retourner, lui cachant la vue. Donc nous marchons sur le dos de Mère Nature. Quant aux larmes du père, ça a donné la pluie ! Autre hic, un enfant n’a pas eu le temps de naître avant le retournement de la Terre. Coincé dans le ventre de sa mère, c’est le dieu des volcans et des tremblements de terre, Ruwaimoko. Je vous laisse imaginer ce que ça donne quand il n’est pas content. Les versions peuvent changer selon les tribus mais c’est grosso modo ce que nous avons entendu.

(Source : http://hmongbuy.net/video/yHhMgrAMulA)

Pour l’origine des îles de la Nouvelle-Zélande, il y a un certain demi-dieu du nom de Maui qui s’est amusé à sculpter un hameçon géant à partir de la mâchoire de sa grand-mère. Alors qu’il lance sa ligne, un poisson gigantesque avale l’hameçon. S’ensuit un combat épique donnant Maui vainqueur. Le poisson gît hors de l’eau, son corps deviendra l’île du nord de la Nouvelle-Zélande. L’île du sud est en fait la barque de Maui.

(Source : http://atanderson.blogspot.com/2014/06/living-landscapes-legend-of-maui-and.html)

Pour le reste, la culture est présente par la sculpture sur bois, représentant essentiellement les ancêtres de la tribu, le tissage de certaines plantes dont les motifs représentent des éléments de croyance (lumière, masculin/féminin…) et les tatouages qui représentent le statut social et l’ascendance familiale. Outre les tatouages, des objets de la vie quotidienne peuvent reprendre cette généalogie. Notre guide, Carol, a une flûte en bois dont les côtés sont gravés des symboles des tribus de ses parents et au dos il y a autant de croix que d’enfants. Pour les petits-enfants, elle a laissé de la place dans le tatouage de son dos… mais il n’y en a pas encore. Il est dit de la flûte que le son produit ressemblerait aux cris de l’accouchement. J’espère que ça sera aussi mélodieux si mon tour vient.


Sans transition, quelle est la différence entre un kiwi et un Kiwi ? Des kiwi et des Kiwis ? Le premier est l’oiseau quand le second est le surnom d’un Néo-zélandais. Pas de s au pluriel du premier car il s’agit d’un mot maori. Ces petites bêtes sont assez grosses en fait, de la taille d’un ballon de rugby une fois adulte. Fut un temps, les kiwi savaient voler mais avec la disparition de sérieux prédateurs l’Évolution a décidé de les clouer au sol. Ils peuvent vivre jusqu’à 30 ans et pondent jusqu’à une centaine d’œufs dans leur vie, couvés par messieurs. Malheureusement dans la nature, les chances de survie des jeunes ne sont que de 5%. Le village maori de Te Puia recueille deux jeunes, un mâle et une femelle, pendant 3 ans avant de les relâcher. Ces spécimens sont géolocalisés par des puces pour que leurs œufs soient récupérés et mis en incubation dans un lieu sûr. Ça permet d’augmenter un peu la population de ces adorables oiseaux en voie de disparition. Une fois adultes, ils peuvent se défendre plus facilement. Leur long bec est assez pointu et surtout ils courent super vite. Nous en avons vue une à l’œuvre (la femelle est plus vive que le mâle). J’avoue, c’est marrant de les voir courir sur leurs deux pattes. Nous avons été chanceux de voir ces deux-là. L’enclos est dans la pénombre car ce sont des animaux nocturnes. Comme ceux-ci sont encore jeunes (7 mois), ils se cachent pour beaucoup dans leurs nichoirs. Des écrans à l’extérieur de l’enclos nous permettent de savoir s’ils se cachent ou s’ils sont présents “à l’extérieur ». Des règles strictes sont imposées pour ne pas les effrayer, notamment pas de photo. Nous avons juste un spécimen empaillé (mort naturelle – il s’appelle Kenny). Si les Maori les ont sans doute chassés à une époque, maintenant ils travaillent à leur réhabilitation. Lorsqu’ils peuvent récupérer les plumes, ils en font des vêtements. Quant aux os, étant fins, ils sont utilisés pour les outils nécessaires au tatouage.
Il faut remercier Carol pour toutes ces informations, elle a été une guide formidable et nous avons adoré la visite et ses explications.

La gastronomie néo-zélandaise pour petits budgets

La gastronomie néo-zélandaise pour petits budgets

Tout est cher en Nouvelle-Zélande et notamment la nourriture. Nous n’avions pas prévu un grand budget pour ce pays. Nous n’avons donc pas réellement goûté à la vraie gastronomie néo-zélandaise. Nous avons quand même quelques perles à notre actif et nous en sommes plutôt ravis.

La spécialité : Le hangi est le plat maori qu’il faut essayer ! Ça n’a l’air de rien : du poulet, du maïs, une pomme de terre, du chou, de la patate douce et une drôle de farce… Le tout cuit à la vapeur d’un geyser, ça surprend déjà plus. Et c’est tellement bon !

Les bonnes adresses : Parmi les bonnes adresses, nous avons ce restaurant tenu par un Algérien : The Little Algerian. La cuisine est merveilleuse et le teneur adorable. Pour le brunch le gâteau de pommes de terre, avocat, œuf bénédicte est un régal.

Le classique œufs, lard, pomme de terre est à tomber.

Et le hamburger est une tuerie !

Autre bonne adresse, cette chaîne mexicaine, Mexicali, propose des quesadillas, burritos et salades à des prix corrects, surtout vue la quantité ! C’est également très bon.

Nous avons encore testé un restaurant indien, Saffron, les sauces sont délicieuses.

Petite mention pour ce restaurant de Rotorua. Les hamburgers sont bons, les pâtes aussi mais celles-ci nagent dans l’huile en revanche.

Les fastfoods : MacDonald’s est égal à lui-même. C’était vraiment du dépannage.

Carl’s Jr. nous a bien tenté avec ses belles affiches. Au final, c’est plutôt moyen.

Surprise aéroportuaire, une espèce de Subway avec des pains pita. C’est assez bon, on regretterait presque de ne pas l’avoir vu plus tôt en ville.

Le plus facile à manger en auberge de jeunesse…

Les petits-déjeuners : Quand il s’agit de régaler les estomacs au réveil, les Kiwis savent s’y prendre. Les mélanges sucré-salés ne les choquent pas.

Autrement nous retrouvons l’English breakfast en grand classique.

Les sucreries : En commerce, le choix ne manque pas quand il s’agit de grignoter. Sur les conseils d’une vendeuse nous avons testé les biscuits les plus sucrés de cette planète ! Nous avons réussi à grignoter ceux à la fraise. Les biscuits à la banane sont affreusement sucrés. Nous serions d’avis de les déconseiller ceux-là.

C’était déjà meilleur. Ça se grignote bien.

Beaucoup plus abordables à nos palais sensibles. Ces biscuits sont l’équivalent des McVitties.

C’est super bon !

Ce glacier prépare lui-même ses cônes et les glaces sont très bonnes aussi.

Ces muffins peuvent avoir un côté étouffe-chrétien mais avant de prendre le bus c’est parfait.

Will aime la réglisse…

Journal de séjour #134 – Le mont Eden à Auckland

Journal de séjour #134 – Le mont Eden à Auckland

C’est notre dernière journée à Auckland. Nous cherchons en premier lieu une poste pour envoyer nos cartes postales. La plus proche de notre auberge est fermée et nous renvoie sur Queen’s street. Ça nous fait un gros détour, d’autant que nous voulons grimper le mont Eden, un petit volcan au sud de la ville. Soit à l’opposé. Nous prenons quand même le temps d’aller à la poste. Nous descendons ensuite de nombreuses rues pour arriver au mont Eden. Il faut grimper un peu mais la balade est facile et nous arrivons rapidement au cratère. Nous sommes heureux de savoir que le volcan est maintenant inactif.

Le temps est au beau fixe, un peu venteux. Nous pouvons apprécier la vue sur toute la ville. Nous pouvons même nous amuser à compter les volcans qui ont formé Auckland…

Rassasiés de la vue, nous descendons pour remplir nos estomacs. Nous remontons vers Karangahape road pour un brunch chez l’Algérien. On se régale toujours autant.

Nous rentrons nous reposer un peu avant de repartir à Queen’s street. Nous avons encore quelques courses à faire. Puis nous y rejoignons Anna pour un cours de danse du ventre. C’est évidemment très technique et nous sommes loin du résultat mais c’est pas mal pour une première fois. On se prend une petite glace artisanale avant de rentrer. Une fois rentrés nous papotons un peu avant de préparer nos affaires pour le départ demain.

Journaux de séjour #130-133 – Séjour à Rotorua

Journaux de séjour #130-133 – Séjour à Rotorua

Autant compiler notre aventure à Rotorua. Nous avons été à la fois chanceux et poissards sur ce coup. Rien à regretter je vous rassure.

Jour n°130 :

Tout commence avec le réveil, très tôt, pour rejoindre la gare routière. Le chauffeur repère les noms des voyageurs sur son application et tout le monde en route.

La campagne néo-zélandaise me fait beaucoup penser à l’Irlande. Ce sont des collines vertes avec des moutons et au loin les nuages gris. Le temps aussi c’est le même. Les jours de beau temps, il y a de petites ondées. Les jours de pluie, il faut profiter des quelques accalmies.

Il faudra 4h de route pour atteindre Rotorua. C’est une petite ville de campagne agréable… sauf pour l’odeur. Réputée pour son activité géothermique, ça sent le soufre où qu’on aille. Heureusement l’auberge est juste à côté de l’arrêt de bus. Nous prenons le temps de nous installer puis nous allons manger juste à côté.
Nous devons encore choisir nos activités pour notre séjour. Il y a beaucoup à voir mais nos ressources sont maigres. Exit donc Hobbiton (lieu de tournage du Seigneur des Anneaux), ça m’a fait un peu mal au cœur mais il y a tant d’autres choses à voir. On est passé vite fait devant en bus cela dit.

La région est aussi connue pour sa nature, sa faune et la culture maorie. Dans l’idéal il faudrait compiler tout ça. En demandant conseil à l’auberge et en fonction des nombreux prospectus qu’ils proposent, nous jetons notre dévolu sur Te Puia. C’est un “village” maori basé sur un grand lieu géothermique. En combinant les activités, nous payons un peu cher mais nous verrons tout ce qui nous intéresse en un seul lieu. Nous sommes gagnants. Une fois le choix fait, nous avons pris notre après-midi. Surtout qu’il ne fait pas très beau.

Jour n°131 :
Voilà notre jour de chance ! Nous nous levons tôt et prenons un petit-déjeuner sur le pouce. Nous descendons toute l’avenue à pieds en profitant d’un beau soleil.

Nous passons au guichet d’entrée en présentant la réservation obtenue à l’auberge hier. En passant par eux nous avons droit à 10% de réduction, ça fait quand même du 100$ NZ par personne… D’un autre côté, ça comprend l’entrée, la visite, le repas typique maori et une séance de haka.

Nous débuterons la journée par celle-ci d’ailleurs. Nous attendons devant une grande maison. Les autres touristes nous rejoignent. Une dame maorie sort de la maison et nous souhaite la bienvenue dans toutes les langues. Elle a besoin d’un chef pour notre groupe. Ce doit forcément être un homme… Oui j’ai pensé à envoyer Will mais elle veut quelqu’un qui comprend parfaitement l’anglais. L’accent kiwi n’est pas si simple. C’est un autre touriste indien qui se sacrifie. La dame lui explique quoi faire et c’est parti.
Des guerriers maoris sortent de la bâtisse. Il nous est demandé de ne pas sourire ou rire, ce serait interprété comme irrespectueux et donc une déclaration de guerre. L’un des guerriers approche et échange une gerbe de je-ne-sais-quoi avec notre “chef », puis il le salue en le touchant nez-à-nez deux fois. Enfin nous sommes autorisés à les suivre à l’intérieur.

La cérémonie de bienvenue consiste en des chants, des danses, le tout dans une ambiance chaleureuse. Les chanteuses ont du coffre et ça impressionne. Les danseurs sont massifs et les mouvements impressionnent. Ils dansent avec des espèces de bolas. D’ailleurs, ils commencent à demander aux demoiselles de l’assistance de monter sur la scène pour faire mumuse avec les bolas… Oui j’y ai échappé. Puis le haka se met en place et là le cours est donné aux messieurs pris aussi dans le public… Oui on a forcé Will à le faire ! Je l’ai encouragé et un guerrier l’a forcé. Bref c’était génial.

Sortis de là, nous partons à la rencontre de notre guide. Nous avons pris l’option avec repas traditionnel maori et nous sommes les seuls ce jour-là apparemment. Visite privée donc, c’est cool. Avant de commencer nous faisons un crochet par le restaurant où nous créons notre panier repas en avance avec les ingrédients du plat : poulet, maïs, laitue, pommes de terre, patate douce, potiron et une espèce de farce. Le panier sera cuit dans un four géothermique. Pendant ce temps la visite commence.

Carol sera notre guide. Je n’ai pas retenu son nom complet maori donc on restera au diminutif. Elle nous apprend en premier lieu quelques croyances maories. Puis nous passons aux origines et aux explications sur l’art maori. Nous détaillerons tout cela dans un autre article. Même si nous ne voyons pas un vrai village maori, nous avons une bonne introduction sur cette culture. La suite est dédiée à la nature. Nous passons par un enclos spécial mais ses timides habitants ne sont pas visibles. Nous y reviendrons à 14h pour leur repas. Je garde le mystère jusque-là. Nous avançons jusqu’aux geysers.

Apparemment nous arrivons au bon moment, le geyser ne devrait pas tarder à jaillir. Nous attendons sur des pierres naturellement chaudes. Ça fait beaucoup de bien, il fait plutôt frisquet et la pluie pointe son nez de temps en temps. Le geyser bouillonne un moment. Alors que nous allions abandonner, le bouillonnement s’entend sous la terre et l’eau-vapeur jaillit du sol à plusieurs mètres de hauteur.

Nous profitons de la vue puis nous nous dirigeons vers le four. Notre repas a été cuit à la vapeur à 90°C. C’est un régal.

Nous disons au revoir à Carol qui est adorable. Une fois le repas terminé, nous partons vers l’enclos… des kiwi ! Nous en parlerons mieux dans un autre article mais dites-vous qu’à 7 mois, c’est déjà gros ce bestiau. Nous imaginions qu’un kiwi adulte ferait la taille d’une bonne balle de base-ball mais en fait c’est plutôt un ballon de rugby. Vraiment gros l’animal ! Nous sommes chanceux de les avoir vus réveillés car étant arrivés récemment ils sont encore plus craintifs qu’à l’ordinaire.

Nous avons pu voir une bonne partie des symboles de la Nouvelle-Zélande en une journée mémorable. Nous sommes rentrés émerveillés. Par contre vu les dépenses, c’est soupe de nouilles ce soir.

Jour n°132 :
Et voilà le jour de “poisse ». Disons qu’on nous avait conseillé un bras de rivière limpide où nous promener et profiter de la nature exceptionnelle de ces lieux. Une pluie torrentielle nous a coincés en ville. Nous avons profité d’une accalmie pour acheter nos tickets de bus pour le lendemain et nous promener le long du lac. Nous avons vu un lac de boue où il faut éviter de se baigner. Les gaz hilarants peuvent faire tourner la tête. Les fumées sortent de plusieurs points de la ville mais ça n’a l’air de déranger personne. Puis nous rentrons bosser alors que la pluie reprend. Bien nous en a pris. À l’auberge, ils ont passé Moana (Vaiana en France). Voir ce film en Nouvelle-Zélande et par hasard (juré), c’est juste anecdotiquement génial.

Jour n°133 :
Fin du voyage, nous repartons à Auckland ce matin.

Nous arrivons à l’heure du repas. Nous nous arrêtons à un fastfood : Carl’s Jr. C’est du niveau de McDonald’s. Nous rentrons poser nos affaires. Le froid nous encourage à rester à l’intérieur pour la journée !

Journal de séjour #129 – Le War Memorial Museum à Auckland

Journal de séjour #129 – Le War Memorial Museum à Auckland

Ce matin encore nous prenons un peu de temps. Puis nous repartons à la gare routière. Nous nous sommes enfin décidés et partirons le lendemain pour Rotorua. Une fois nos billets pris, nous allons manger dans une franchise de restauration mexicaine de l’autre côté de la rue. Les assiettes sont bien garnies. Une bonne chose pour affronter le froid et la marche qui nous attend.

 

Nous nous dirigeons vers le War Memorial Museum soit le musée à voir à Auckland. Nous traversons Albert Park où il doit faire bon s’y promener par beau temps.

Nous passons l’université puis nous grimpons un nouveau parc jusqu’au musée.

Nous pouvons y voir une magnifique collection sur la culture maorie.

(Oui ils traitent aussi du dessin animé Moana)

L’étage au-dessus est dédié à la nature de la Nouvelle-Zélande et notamment l’activité volcanique. Une petite salle reproduit même les effets d’une éruption proche de chez soi. Mais le temps nous manque et nous devons retrouver Anna pour l’activité du jour.

Le systema est un sport d’auto-défense. Nous marchons un bon moment jusqu’à la salle où les festivités vont se dérouler. Nous sommes présentés au groupe et nous commençons les échauffements. Avec les courbatures de la veille, ça s’annonce épique. D’autant que nous avons dû signer une décharge en cas de blessure. Hyper rassurant !
Nous sommes passés de la phase “j’accompagne le mouvement quand je tombe” à “je me dégage quel que soit l’obstacle qui me tombe dessus ». Anna aime particulièrement nous écraser. Tout se fait au sol donc pas de blessures. Quoique nos genoux et nos coudes frottent allègrement le parquet. Nous finirons avec “je me débarrasse de l’agresseur par n’importe quel moyen ». Les mouvements se font toujours en douceur, c’est presque un jeu. L’ambiance était bonne et nous avons passé un excellent moment. Nous pouvons dire maintenant que nous nous sommes battus contre un agent de police et un agent de surveillance carcéral. Et même si aucun coup n’a été porté, j’ai des bleus pour l’attester nah ! Bon d’accord c’est plus dû aux frottements au sol mais n’empêche !

Pour ce soir, il nous reste du curry d’hier et on nous offre un verre de cidre et une tartelette au citron faits maison à la coloc’. Nous regardons un manga et un show avec nos hôtes avant d’aller nous coucher.

Journal de séjour #128 – Le centre-ville d’Auckland

Journal de séjour #128 – Le centre-ville d’Auckland

Je suis sure que le décalage horaire n’est pas le problème. Nous avons juste accumulé trop de fatigue. Encore un réveil loupé. D’autant que sortir des sacs de couchage demande beaucoup de volonté : l’écart de température est trop élevé. Le printemps s’installe à peine sur Auckland et nous arrivons d’un été tropical. Une fois parés pour affronter le froid et la fine pluie, nous sortons en quête d’un brunch. Oui à cette heure-ci autant bruncher. Nous trouvons une petite adresse sympa. Nous n’avons pas fait attention que le chef est Algérien. On en profite pour papoter en français et on se régale côté cuisine. Les portions sont limite américaines, ça nous change de l’Asie.

La pluie s’est arrêtée, nous en profitons pour visiter la ville. Auckland est une capitale au relief changeant. Pas moins d’une trentaine de volcans a formé les lieux. Nous voulons aller au port, nous devrions plutôt être en descente. Nous longeons une grande avenue : Karangahape Road. Les lieux sont un peu spéciaux. Outre les bars jeunes, les restaurants du monde entier, les tatoueurs et les barbiers, on trouve des établissements coquins et des vendeurs de chanvre… en vêtements ou en thérapeutique !

Nous descendons ensuite l’artère principale Queen’s Road, plus proche du centre-ville économique. Il n’y a pas beaucoup de gratte-ciels cela dit. Apparemment les Néo-zélandais n’aiment pas trop ça. Au passage, ils s’appellent eux-mêmes les Kiwis. C’est plus rapide et sympa, nous ferons de même.

Au port nous cherchons des informations sur les ferrys et les bus. Le premier c’est facile nous sommes au bon endroit. Pour le second, là où nous pensons trouver une gare routière, nous trouvons une gare ferroviaire. Nous demandons où trouver les bus. Nous devrons remonter jusqu’à la Sky tower. Je ne pense pas que nous irons la visiter celle-là. Mais d’en-dessous elle impressionne quand même.


Nous trouvons la gare routière et prenons quelques informations. Nous aimerions bouger un peu d’Auckland pour nous rendre à Rotorua. Suite à ça, nous rentrons alors que la pluie reprend. Nous patientons un peu. Anna rentre du travail. Elle nous a promis une soirée acrobatique. C’est une femme énergique qui prend part à beaucoup d’activités et associations différentes.

Nous partons vers le gymnase. Nous serons les seuls débutants ce soir et pouvons déjà apprécier le niveau. Entre les portés, le trapèze et les cordes, tout le monde semble très à l’aise. Pour nous c’est une grande première. Anna sera notre professeur et elle s’est trouvé un assistant. Nous nous sommes donc retrouvés à tenter des portés acrobatiques. Je n’avais jamais eu autant la tête à l’envers…

Pour une première fois je pense que nous nous en sommes pas trop mal sortis. En tout cas, l’ambiance était bonne. Nous terminons fourbus et promis à de nombreuses courbatures le lendemain. Anna nous emmène prendre un curry et l’adresse est excellente. La soirée est agréable, nous allons bien dormir.

Journal de séjour #127 – Délires de douane néo-zélandaise

Journal de séjour #127 – Délires de douane néo-zélandaise

Nous sommes partis la veille à 23h55. Comme nous arrivons à Gold Coast en Australie à 9h heure locale, l’idée c’est de dormir dans l’avion. Ainsi nous évitons le drame du décalage horaire. Quelque part, je me dis que ça ne va pas être compliqué. Nous avons enchaîné les nuits de quelques heures ce week-end. Nous sommes dans un avion low-cost donc le confort est basique. Heureusement il n’y a personne derrière nous. Notre voisin (il y a trois sièges par rangée) se décale derrière nous, nous laissant un peu d’espace. Au début je pensais incliner mon siège mais pendant longtemps le voyant de la ceinture de sécurité est resté allumé. Dans les faits cela signifie qu’il était déconseillé de desserrer la ceinture et d’incliner nos sièges. Le temps n’est pas au beau fixe et des perturbations peuvent arriver. Nous attendons donc longtemps avant que ce signal s’éteigne.
Entre temps, les stewards et hôtesses se ramènent avec les repas. Apparemment nous avions payé pour le repas à bord. En fait, on n’en sait rien, on a laissé travailler notre agence TravelNation. C’était noté sur notre feuille de route mais nous n’y avons pas prêté attention. Nous avons embarqué avec un KFC dans le ventre, nous reportons le repas au matin. Nous nous sommes endormis de fatigue, toujours bien attachés sur nos sièges. Je me suis réveillée par une annonce quelconque du pilote. Juste à temps pour admirer le lever du soleil à travers le hublot. En plein ciel, ça en jette quand même.

Le sommeil ne nous a pas quittés jusqu’à ce que nous atterrissions à Gold Coast. Nous avons une heure en transit mais nous repartons avec le même avion. Facile, me direz-vous ! Même coup que pour le vol Hong-Kong/Séoul. Nous devons ressortir avec nos sacs à dos, passer les contrôles et revenir à nos places. D’autant que nous sommes en Australie donc ils ne rigolent pas trop avec ce qui rentre dans le pays. En même temps, ils ont frôlé l’extinction pure et dure à cause de ça par le passé, on ne peut pas leur en vouloir.

Nous sortons mal réveillés, en pull à cause de la climatisation de l’avion, nous faisons un peu peur à voir… c’est tombé sur moi ce coup-ci. Avec ma tête de délinquante, ils m’ont repérée dans la file d’attente des scanners de sacs. L’agente me fait signe d’approcher et avant que je ne dise quoi que ce soit j’ai droit à un passage vip avec scanner privé. L’idée est que vous avez deux files d’attente pour les sacs et entre elles une très grosse machine. Donc pendant que mon sac part en scan en coupe-file avec le contenu de mes poches et ma pochette ventrale, je passe dans la grande machine les mains en l’air. Pendant ce temps, Will a cru qu’une autre file d’attente s’ouvrait. On lui a fait comprendre qu’il devait rester où il était et de me regarder passer toute seule. Il s’est retenu de rire…
Une fois le scanner intégral passé, j’ai encore droit à une fouille rapide. Le collègue de ma tortionnaire, compatissant, me dit que tout est bon et que je peux récupérer mon sac. J’ai failli leur demander d’envoyer les résultats de l’IRM à la maison. Mais je me suis abstenue de toute blague. En attendant, je suis passée devant tout le monde et Will se tape la file d’attente. Qui ricane maintenant ?
Nous passons par un petit dutyfree et trouvons de suite la porte d’embarquement. Nous reprenons un couloir qui nous ramène sur la piste et vers l’avion. Nous réembarquons et patientons pour nous envoler. Nous arriverons à Auckland en Nouvelle-Zélande à 16h heure locale. Le vol est tranquille. Le repas est vite servi. D’ailleurs nous l’avions encore décliné ce matin avant l’atterrissage. Comme une nouvelle équipe est à bord et que techniquement c’est un vol différent, nous ne sommes plus sur la liste de ceux qui ont droit à un repas. Bref, nous nous payons des plats à la carte, sans doute meilleurs que ce que nous aurions dû avoir.

Pour le reste nous avons dormi au final. Petite particularité quand même. Comme nous atterrissons sur le sol néo-zélandais, le pilote nous fait gentiment savoir qu’un insecticide va être appliqué dans l’avion et que toute personne ayant une maladie respiratoire doit se manifester auprès des équipes. Peu de temps après nous voyons effectivement les hôtesses remonter les allées, sprays en main, aspergeant les conduits d’aération. L’odeur n’était pas trop forte mais par acquis de conscience nous nous sommes quand même bouchés le nez.

Enfin, le grand final de cette journée : la douane néo-zélandaise ! C’est long. Nous sortons de l’avion et partons vers l’immigration. Nous devons remplir d’abord la feuille d’entrée du territoire avec notamment la liste de ce qu’on a amené dans le pays et qui ne plaît pas trop. Il faut juste cocher oui ou non mais on ne parle pas simplement des questions classiques du style “avez-vous des armes ?”. Malheureusement pour nous, nous sommes assez concernés. Des aliments, des équipements pour l’extérieur et la randonnée, le fait d’avoir côtoyé la nature et les animaux (sauvages) d’autres pays… on se voit déjà se faire confisquer les chaussures de marche. Bon soyons honnêtes et nous verrons. Tout ça pour ne pas faire la même bêtise que l’Australie.
Nous attendons dans la file d’attente et passons ensemble le bureau d’immigration. L’agent nous fait un petit interrogatoire pour recouper nos versions et nous laisse passer en nous souhaitant un bon séjour. Nous pouvons récupérer nos bagages. Le moment idéal pour passer la douane ! Bien obligés de passer par les biens à déclarer et c’est la majorité des voyageurs qui est concernée. Première file d’attente, la dame regarde la liste remplie précédemment. En fonction elle nous renvoie vers le bon comptoir. Nouvelle file d’attente et enfin le comptoir des fouilles. Sachez qu’en Nouvelle-Zélande les petits couteaux ça passe, mais les bâtons de réglisse non ! Heureusement pas d’autres pertes. Les chaussures de randonnée ? Une fois les biens déclarés, l’agent nous demande de le suivre. Inquiets, nous le suivons dans une salle à l’arrière. Il a juste fallu tremper les semelles dans un désinfectant puissant. Puis nous étions libres. 2h quand même dans l’aéroport. Au total 10h de vol, 3h de contrôle et 4h de décalage horaire.

Nous n’avons plus qu’à prendre la navette vers le centre-ville et marcher jusque chez Anna notre hôtesse couchsurfing. Elle est hyper-sympa et on parle bien. Le confort sera sommaire en revanche. Nous devons éparpiller de gros coussins au sol pour créer un matelas de fortune. Mais c’est assez drôle au final. Seul bémol, elle nous parle d’un plat qu’elle a fait ce soir et nous pensions être invités. En fait il y avait juste assez pour ses colocataires. Nous sommes allés chercher un McDonald’s, restaurant le plus proche. À part ça, c’est nickel. Nous allons bien dormir.

Planning et itinéraire

Planning et itinéraire

Voici donc notre itinéraire prévisionnel. Selon les pays, nous serons amenés à traverser d’autres frontières, comme ça, pour le fun, parce que c’est possible en fait. Attendons-nous à des modifications ou des surprises (nous l’espérons en tout cas) !

Si vous tombez sur cette page alors que vous recherchez des infos sur un pays particulier… ben nous n’y sommes pas encore allés ><. Un peu de patience…

Départ de Paris le 1er mai 2017

  • Corée du Sud du 2 au 21 mai 2017
  • Chine du 21 mai au 12 juin 2017
  • Vietnam du 12 juin au 2 juillet 2017
  • Cambodge du 2 au 23 juillet 2017
  • Thaïlande du 23 juillet au 13 août 2017
  • Malaisie du 14 août au 03 septembre 2017
  • Nouvelle-Zélande du 04 au 12 septembre 2017
  • Tahiti du 11 au 26 septembre 2017
  • Île de Pâques du 26 au 30 septembre 2017
  • Chili du 30 septembre au 15 octobre 2017
  • Pérou du 16 octobre au 5 novembre 2017
  • Équateur du 6 au 27 novembre 2017
  • Costa Rica du 28 novembre au 8 décembre 2017
  • Nicaragua du 9 au 15 décembre 2017
  • Honduras du 16 au 22 décembre 2017
  • Guatemala du 23 au 30 décembre 2017
  • Belize du 31 décembre 2017 au 7 janvier 2018
  • Mexique du 8 au 28 janvier 2018
  • Bonus : Miami du 28 au 29 janvier 2018

Voici une petite carte éditée un peu rapidement. Les tracés correspondent aux vols en avion (j’avais voté pour le dirigeable…), le reste sera terrestre (pied, bus, train, chevaux et licorne).