Archives de
Auteur : william Tettarasar

Journaux de séjour #242 et 243 : Le volcan Acatenango !

Journaux de séjour #242 et 243 : Le volcan Acatenango !

Jour n°242 :

Aujourd’hui est un grand jour, on se prépare à faire un nouveau trekking sur le volcan Acatenango ! Sa particularité ? La vue sur le volcan de fuego qui est toujours en activité, ce qui signifie la possibilité de voir un volcan en éruption ! On ne vous le cache pas, nous avons rencontré quelques voyageurs qui ont eu la chance de faire la grimpette et voir leur photos avec le volcan explosant en arrière-plan m’a motivé de plus de plus à voir ce magnifique spectacle en vrai ! C’est donc avec impatience qu’on attend notre navette à 9h mais à 9h30 toujours aucune trace de ce bus. Notre hôte téléphone à la compagnie, cette dernière annonce qu’ils arrivent, c’est juste qu’ils ont beaucoup de monde à prendre sur le chemin, mais combien de personnes vont faire l’ascension ? On a l’habitude de faire un trekking avec un petit groupe, pas plus de 5 personnes. Arrive alors un guide qui nous dit de grimper dans le mini bus qui est blindé de monde ! On ne peut même pas avoir une place pour se mettre côte à côte. Je m’assoie à côté d’un Français qui m’entend dire “Mais on va tous faire le volcan ?” Il me répond “a priori on est 26 personnes”. Nom de dieu ! Le bus récupère encore d’autres personnes et finit sa course dans un coin de rue.

On nous distribue alors des sacs plastique avec à l’intérieur nos 3 repas (il n’y a quasiment rien dedans). Les guides nous donnent nos tickets pour le trekking en échange de 50 quezales par personne. Puis ils proposent la location de gants, veste et bonnet pour le trekking. On savait qu’il allait faire froid, mais je crois que j’ai sous-estimé le climat. A 11h on décolle enfin et on sort de la ville on arrivera vers 12h au point de départ du trekking !

Arrivés au point du trekking, beaucoup de vendeurs à la sauvette nous harponnent entre la vente des bâtons de marche, de gants ou encore d’eau. Je jette alors mon dévolu sur une fiole de rhum ! Ben quoi il faut bien un truc pour me réchauffer ! Même si je compte sur la présence de Delphine pour me coller à elle pendant la nuit, un petit coup dans le nez ne doit pas faire de mal. Enfin bref, après cette petite pause on attaque enfin la grimpette et là ça ne rigole pas ! On commence à peine le trekking que ça pique déjà ! La pente est assez raide et la terre est sableuse et glissante. On peine à monter et la pente n’est pas du tout courte ! Nos mollets commencent déjà à nous bouder. Si la montée est comme ça pendant 5h on ne va vraiment pas tenir. Surtout que dans notre groupe il y a un jeune garçon de 12 ans environ. Le pauvre n’arrive vraiment pas à faire le trekking. Après 20 bonnes minutes de marche on arrive à un premier point pour faire une pause. La vue est vraiment très belle déjà à cette hauteur, on n’ose même pas imaginer en haut de la montagne.

On continue à monter et là aussi la montée est très dur, à croire que ça n’est que ça pendant 5h ! Le plus dur ne reste pas tant le degré d’angle mais surtout le terrain glissant. Heureusement qu’on s’aide de nos bâtons de marche pour arriver à grimper.

Après une petite heure de marche on arrive enfin à faire une petite pause pour le repas du midi et ça sera riz avec du poulet. De quoi nous donner un peu de force avant la grimpette.

On reprend le trekking au cœur de la forêt et le terrain n’étant pas facile, notre trek sera ponctué de pauses plus nombreuses.

On arrive à un point où fait une longue pause en groupe. À partir de là on nous dit qu’il y a encore une bonne grimpette raide à faire puis ça sera du “plat” avant d’arriver au camp. On constate alors une belle pente et on traverse même une brume (on se demande si on verra quelque chose au niveau du camp).

On arrive enfin à la hauteur du camp, il nous reste une belle marche à accomplir avant d’arriver. En fonction des groupes nous n’avons pas tous les mêmes emplacements. Lorsqu’on parvient enfin à notre camp, la tristesse et la rage m’envahit, le paysage du volcan en éruption avec la vue sur Antigua est complètement voilé par la brume ! On ne voit absolument rien, ça me rappelle l’ascension de la Montagne Colorée ! Je vous avoue que je ne suis pas fan des trekkings en réalité, malgré le nombre incalculable de treks qu’on a fait pendant le voyage. Mais là on nous a vendu du rêve que ce soient les autres voyageurs qu’on a croisés sur la route ou encore par le responsable qui nous a vendu le tour et là le spectacle soi-disant magnifique d’Acatenango est complètement gâché par une météo hasardeuse ! Fallait que ça tombe sur nous, le destin est cruel ! Le comble reste quand même la répartition des tentes effectuée par les guides, les garçons dorment ensemble et les filles ensemble ! Les couples ? Ben on les sépare ! Pourtant on leur dit qu’on est ensembles mais les guides ne veulent rien entendre !

Qu’à cela ne tienne on se dit qu’on va quand même profiter du camp avec les autres membres du groupe. Mais le froid nous gagne et malgré le cercle très fermé que nous formons autours du feu de camp, on reste frigorifiés ! Les guides ne sont plus présents, pourtant une tasse de café, thé ou chocolat serait la bienvenue mais non rien à l’horizon ! Certains sont même aller dormir sans même manger et d’autres ont préféré rester près du feu. En attendant le repas du soir, on décide de se poser sous une tente ensemble et de se blottir telles des marmottes attendant la fin de l’hiver. L’heure du repas sonne, on rejoint les autres membres du groupe, en tenant tous nos boites de pâtes nature. Les guides prennent une grosse casserole, mettent toutes les pâtes ensemble, ajoutent de la sauce tomate et cuisent tout ensemble. Après le service on part tous se coucher !

Avant de rejoindre nos sacs de couchage, les guides nous informent que si la brume s’est levée demain matin, on se lèvera tous à 4h du matin pour rejoindre le sommet du volcan et voir le lever du soleil. Dans le cas contraire on se lèvera à 7h pour prendre directement le petit-déjeuner avant de redescendre.

Jour n°243 :

Avant de parler de ce jour, parlons de la nuit passée. Lorsqu’on est aller se coucher, il n’y avait pas tant de place que ça. Dans une tente où dorment 4 ours la place devient une denrée rare. De plus comme je suis allé me coucher en dernier pas simple de me faufiler et en plus j’ai fait la bêtise de prendre une place sur le côté de la tente ! Pourquoi une bêtise ? Bon imaginez la tente, petite et le moindre coup de vent fait rentrer l’air dedans car la tente ne ferme pas bien ! De plus les lits n’étaient que des simples sacs de couchage qu’on retrouve à l’armée (donc le genre de truc que tu utilises en été pour dormir à la belle étoile) donc pas du tout adapté au froid ! Et dormir sur le côté de la tente quand il y a du vent, on se réveille très vite avec les coups qu’on se prend sur le visage ! De plus il a plu à ce moment-là donc nos chaussures qui traînaient dehors sont trempées et la tente prenait l’eau ! Mais qui veut ma mort ? Est-ce que c’est un test ? Sérieusement j’ai passé la pire nuit de tout le voyage ! Si vous allez faire Acatenango, préparez-vous bien ne serait-ce que pour passer une bonne nuit de sommeil ! Enfin bref la nuit s’est résumée à des tremblements sous une couette fine et des micros siestes ! Pour Delphine ? À peine mieux. Heureusement que Fred, notre compatriote avait une doudoune en plus à lui prêter.

Donc le lendemain, on nous reveille à 4h du matin car a priori le voile s’est levé et ô joie la vue est juste magnifique ! Bon par contre ça n’en valait pas la peine de passer une nuit aussi affreuse mais ça en valait la peine de faire la grimpette ! Comme il fait encore nuit, on a une belle vue sur la ville illuminée et on peut enfin voir le volcan de fuego en face du camp !

On se prépare rapidement et on commence le trekking. A priori on a 1h30 de montée ! On commence alors l’ascension mais Delphine a beaucoup de difficultés à monter. L’altitude et surtout la montée dès le réveil ne l’aident pas. Me concernant et malgré une nuit difficile je me sentais d’aplomb à faire la montée mais j’ai préféré aider Delphine à grimper ! Pour que vous imaginiez mieux on grimpe à flanc de falaise, sur du sable volcanique donc pas du tout stable ! Et surtout avec un vent qui nous glace ! Nous ne sommes pas préparés à ça ! Arrivés à mi-chemin, on nous annonce que la brume est revenue (on l’a constaté pendant la grimpette) et d’après les guides, même en arrivant en haut on ne verrait rien ! On décide alors de ne pas se forcer, on fait demi-tour et on rejoint très vite notre camp et on attend le reste du groupe qui a continué. Le brouillard se lève petit à petit et on assiste à un beau lever du soleil et le volcan pète le feu ! Enfin !

Après ce joyeux spectacle on prend le petit-déjeuner un peu à la va-vite, un petit chocolat chaud et des céréales et à 8h on part en direction du bus.

La descente se fait bien plus facilement que la montée et on profite enfin de la vue que nous avions manqué la veille !

Enfin arrivés au premier stop on se repose un peu avec les autres membres du groupe. On finit ensuite par finir la descente vers le bus, on goûtera une petite confiserie au chocolat.

Très franchement cette montée n’était pas forcément la plus dure physiquement mais plus moralement. Le froid de la nuit et surtout cette tristesse concernant la vue gâchée par le brouillard. En tout cas le trekking du volcan Acatenango est un incontournable de la région. Nous faisons partie des rares malchanceux par rapport à la météo (5% il paraît). N’hésitez pas à relever le challenge, ça le vaut franchent.

Journal de séjour #215 : Départ pour Tortuguero

Journal de séjour #215 : Départ pour Tortuguero

Aujourd’hui le lever se fait à 5h pour un départ à 6h. Tortuguero se trouve sur la côte, au bort de l’Atlantique, et il faut bien partir tôt pour arriver en début d’après-midi. Primero, on rassemble nos affaires. Nous n’avions pris que deux nuits sur San José mais nous ne partirons qu’avec un sac à dos. Le but est de laisser nos affaires à l’hôtel et d’y revenir le lendemain car nous passons la nuit sur Tortuguero. Après avoir fait le check-out et mis nos affaires en sûreté, le mini bus vient à temps pour nous chercher. Pour une fois ce sont nous les plus jeunes, on prend le temps du trajet pour dormir un peu.

Arrivés dans la région de Limon, on s’arrête à un restaurant prendre le petit-déjeuner. C’est quasiment la même chose que la veille.

On prend le temps d’observer les petites grenouilles rouges à l’entrée du restaurant. Ces dernières coassent au même rythme que les clefs stimulées par un serveur pour amuser la galerie. Elle sont trop choupies, ces jolies bêtes sont inoffensives. Sauf si bien sûr vous avez une plaie ouverte. Dans ce cas elles vous paralysent le membre en question. Mignonnes hein ?

On reprend notre route à travers la région de Limon, une belle végétation arbore cette partie du pays. Le climat pluvieux améliore la production de bananes et de papayes.

On croise même un petit paresseux en train de dormir sur un arbre au bord de la route. On a la chance d’en voir un aussi près.

Photo sans zoom !

On arrive même à en voir un se déplacer le long des fils électriques. Il se déplace tellement vite que je pense avoir trouvé Flash (Zootopie) !

 

Petite vidéo de son déplacement rapide !

Après avoir passé une route pleine de trous et longue de 16 km (surnommée la “Massage Road” par notre guide) on arrive enfin au point d’embarquement. On quitte alors notre bus et on saute dans le bateau. Mais avant, ayant vu le mauvais temps se profiler, j’en profite pour me prendre une cape antipluie bien plus efficace qu’un manteau. Je pourrais protéger le sac avec.

On saute dans le bateau et on part pour une longue balade à travers cette jungle dense et peuplée d’oiseaux en tout genre, accompagnés d’un temps indécis entre grosse pluie et soleil radieux. Une région du pays reconnue pour ce temps et on comprend alors la signification du mot “Rain Forest”.

Arrivés à la lagune de Tortuguero on profite encore un peu du magnifique paysage avant d’arriver à l’hôtel.

Ce sont des petites chauves-souris, elles sont mimi à faire leur petit dodo.

Chose que nous ne savions pas, dans notre groupe nous étions les seuls à passer la nuit sur place. Les autres membres ont pris un tour pour la journée. Du coup arrivés à l’hôtel nous sommes les seuls à descendre. On souhaite le bon voyage aux autres membres du groupe et on rejoint notre guide Kevin qui nous sert deux verres de jus de fruit. Ça commence bien ! Ce dernier nous invite à nous installer dans nos chambres et nous donne juste deux horaires à garder en tête. L’heure du repas (buffet à volonté) et l’heure du prochain départ pour le tour dans l’après-midi pour la visite de la ville de Tortuguero.

On se rend alors à notre chambre, un petit panneau ne pas nourrir les singes me fait marrer. Imaginez de voir un singe près de l’hôtel. On rentre dans la chambre, une vraie surprise ! Elle est grande et belle, la salle de bain est de bon standing ! Ils ont dû se casser la tête à transporter tous les éléments nécessaires à la construction.

En tout cas, à la fenêtre nous pouvons effectivement apercevoir un petit singe. Le panneau ne nous avait pas menti (les panneaux mentent rarement). Sur ce, on part au restaurant, le buffet est bien au rendez-vous et c’est trop trop bon !  Du coup obligé de reprendre de la viande 🙁 elle est dure notre vie.

Après avoir bien mangé, on se rend au point d’embarquement où là encore un panneau attire mon attention. Après avoir demandé à notre guide si le danger était vraiment possible, il m’a répondu qu’ils n’ont pas eu de soucis à ce niveau et que les caïmans ne viennent pas “chasser” dans le coin. C’est juste que si on nage dans une zone où le reptile garde ses œufs, ben la maman va protéger ses petits. Enfin bon après ce petit détail technique, on embarque sur un petit bateau direction le village de Tortuguero.

Arrivés au village, ce dernier se fait très timide vue la période basse. Le guide nous fait juste un petit tour pour nous montrer les coins importants de l’île, comme l’école, le centre de tri, les poubelles bizarres et nous laisse au bord de la plage coté Pacifique en nous disant « je vous laisse une heure et demie au village puis on repart à l’hôtel ». Cette plage est très importante. C’est ici que viennent nicher les tortues marines. La période étant maintenant terminée, nous ne pourrons pas assister au spectacle de la ponte…

Du coup, on se baladera encore au village en faisant une petite session boutique. Puis on croise un jeune homme dans la rue qui sculpte des petites tortues sur des coques de fruit (style amande). On le voit faire avec une scie à métaux et il nous raconte en même temps son idée de faire ce type de sculpture. Son talent nous marque et on décide d’acheter la petit tortue (meilleur souvenir qu’on puisse avoir). Alors je vous le dis, si jamais vous allez sur Tortuguero, allez voir ce jeune homme qui s’appelle Mauricio ! Il mérite plus de reconnaissance !

Il nous reste alors une petite heure avant de retrouver Kevin à l’embarcadère. On décide de se poser dans un restaurant afin de nous soulager (toilette et boisson ^^) après ça on repart prendre le bateau.

Le reste de la soirée pas grand chose à raconter. Malheureusement la pluie était très forte en soirée, obligés de se barricader dans la chambre et sortir juste pour manger. De plus on doit se coucher tôt, nous avons rendez-vous à 5h40.

 

 

Journal de séjour #214 : le parc Manuel Antonio

Journal de séjour #214 : le parc Manuel Antonio

Pour un premier jour au Costa Rica on commence fort. Réveil à 5h pour un départ à 5h45 ! Manque de pot, on ne pourra pas profiter du petit-déjeuner inclus… On récupère nos affaires toutes propres et on attend patiemment notre bus. Ce dernier arrive à l’heure et étant les premiers, nous devons faire le tour de la ville afin de récupérer les autres passagers avant de quitter la ville de San José. Vers 7h le bus est enfin au complet et on peut enfin nous diriger vers le Parc Manuel Antonio.

Vers 8h30, on arrive à un restaurant pour prendre le petit-déjeuner. Le restaurant est très beau et grand. Il offre une grande ouverture sur un jardin où on peut voir pleins d’iguanes de toute taille.

Après ce petit repas bien frugal, le guide nous dit qu’il va nous récupérer de l’autre côté du pont des crocodiles. On se rend alors au pont et effectivement il porte bien son nom. Il y a pleins de reptiles sous le pont. Imaginez un saut à l’élastique d’ici !

On prend ensuite le bus en direction d’une petite boutique pour profiter des sanitaires. Mais perso on en profite pour voir les souvenirs ! Non ce n’est pas du tout un arrêt commercial !

On arrive enfin au parc Manuel Antonio. On y fera alors un tour et nous découvrons rapidement des paresseux, des singes à face blanche. On nous raconte alors qu’il y a 4 types de singes : les singes écureuil, des singes araignée, des singes hurleurs et des singes à face blanc (les capucins).

 

Certains guides sont vraiment bien équipés (nous n’avons pas eu cette chance…)

Cette boule, c’est un paresseux 🙂

Vous voyez les deux iguanes ?

Puis on arrive près d’une plage. On nous propose de faire une baignade ou une balade dans le long du littoral. Avec ce sale temps pluvieux, on préfère rester sur la plage à voir les singes, les coatis et les ratons laveur.

On assiste même à un petit drame. Une maman raton laveur passe devant nous avec ses deux bébés mais l’un d’eux se perd et ne voit plus sa mère. Du coup on voit le petit crier pour appeler sa maman, on veut l’aider mais on ne peut pas. C’est un coup où la mère peut nous attaquer. Mais très vite la mère retrouve son petit, pauvre bébé…

On prend le temps de parler avec un Américain qui est dans notre groupe et ce dernier a une petite particularité il voyage toutes les deux semaines dans le monde. Aujourd’hui il est au Costa Rica, dans une semaine il retourne aux USA et deux semaines après il part en Asie. En gros deux semaines aux USA et deux semaines dans un autre pays. Le monsieur a pas mal de sous, du coup il en profite. Mais le truc le plus fou c’est que quand il parle d’un pays il dit facilement en quelle année il l’a visité et son nombre. Par exemple, la France il l’a visitée en 2013 et c’est le 85e pays. Enfin bref, un palmarès impressionnant et on est loin d’en faire autant.

Nous avons rdv près du bus vers 15h. Ayant 2h devant nous, on en profite pour se balader malgré la pluie. On trouve un bâtiment en bois, on monte mais on ne voit pas grand chose…

Le raton laveur qui tente de voler dans les sacs.

Puis on fait une petite balade mais la pluie nous oblige à repartir.

On sort enfin du parc, on retrouve notre guide près d’un bar. On en profite pour prendre une bière et papoter avec les autres membres du groupe.

Ensuite on part vers le restaurant, on mange très bien avec un petit verre de vin blanc !

On arrive même à apercevoir des toucans !!!

Pour finir, on reprend le bus et on retourne à San José. On y arrive assez tard, on se fait un petit fast-food et on dort assez tôt. Demain on doit partir tôt pour Tortugera.

Journaux de séjour #196 et 197 : Cusco et la Montagne colorée

Journaux de séjour #196 et 197 : Cusco et la Montagne colorée

Jour n°196 :

Aujourd’hui, pas grand chose à raconter. Normalement nous souhaitions faire le tour concernant la Montagne colorée connue sous le nom de la “Rainbow Montain”. Malheureusement étant arrivés tard la veille, il était donc trop tard pour réserver le tour pour le lendemain. Tant pis, on en profite pour faire une micro grasse mâtinée !

On se prépare ensuite pour aller en ville. Plusieurs choses à faire et surtout acheter nos billets de bus pour Trujillo. Ayant passé beaucoup trop de temps au Pérou, nous décidons de sauter Lima et partir directement en direction de Trujillo avant d’aller en Équateur. Sur ce nous rejoignons le terminal de bus à pieds (on en profite, tant qu’il ne pleut pas, vu le sale temps).

Arrivés au terminal de bus, on prend nos tickets pour Lima (bus de 20h) et on décide d’acheter le billet pour Trujillo arrivés sur place car le prix juste pour aller à Lima coûte 300 soles à nous deux… Bon on paye un confort et surtout une sécurité de voyage. De plus nous avons le repas le soir et le petit-déjeuner inclus. Pas mal pour un bus de nuit.

On repart en taxi à cause de la pluie puis on rentre à notre auberge. On fera la rencontre d’un autre Français avec qui on passera l’après-midi avant de retrouver nos compatriotes rencontrés au Machu Picchu. À 17h donc, nous avions rdv au musée du chocolat mais on croise nos confrères au niveau du musée du pisco sur le chemin. Nous remontons alors ensembles vers le musée du chocolat. Arrivés sur place, le musée est très simpliste, on comprend alors sa gratuité. Le musée explique concrètement comment on fait le chocolat de la fève à sa conception et nous donnera des chiffres comme le nombre de consommateurs de chocolat par pays et autant vous dire que les Suisses maintiennent leur réputation de mangeurs de chocolat. Puis on passe à la dégustation : chocolat, pâte à tartiner et surtout pisco au chocolat la meilleure partie de la visite. Avant d’aller manger on se partage une tablette de chocolat aux noix du Brésil, puis on part au restaurant.

Ce soir c’est restaurant français et au menu raclette ! On rejoint le restaurant, on prend l’apéro en attendant le Français rencontré plus tôt à l’auberge. Lorsque nous sommes enfin au complet, on attaque la raclette. Ben dis donc ça m’avait manqué !

Notre soirée ne durera pas plus longtemps, on doit se coucher tôt. On quitte nos amis de voyage en espérant pouvoir les revoir en France !

En arrivant à l’auberge on se couche le plus vite, mais des nouveaux arrivants bruyants arrivent tard à l’auberge et n’arrêtent pas de faire du bruit. Le respect ils ne connaissent pas. Mais bon on arrive quand même à s’endormir de fatigue.

 

Jour n°197 :

Réveil à 2h40 du matin, on se prépare assez vite malgré la fatigue et on se rend compte que le comité qui nous a dérangé la veille est aussi du tour. Les mecs rentrent tard et ils savent qu’ils doivent se réveiller à 3h du mat’, c’est pas humain… Heureusement, ils seront dans un autre groupe.

Enfin bref, on se tient prêts à 3h30 pour le départ, mais notre van a du retard (1h pour être précis). Donc à 4h30 et sous une légère pluie, notre van passe enfin nous prendre et part en direction de la Montagne colorée. Le voyage durera 2h environ. Le van nous arrête alors à un restaurant pour qu’on puisse prendre notre petit-déjeuner et on explique en même temps le planning de la journée et les précautions à prendre concernant l’ascension. Il faut savoir que nous commençons le trek à 4500 mètres d’altitude et que le sommet est à 5200 mètres ! Donc l’oxygène se fait rare et la montée est plus rude. Ils nous recommandent des bâtons de marche, des bonbons (pour le sucre) ou encore des feuilles de coca pour aider à l’oxygénation.

On sort du resto, on se prend quelques bonbons et on saute dans le bus direction la montagne. On paye nos tickets d’entrée (10 soles par personne) et on rejoint l’entrée de l’ascension. On peut apercevoir plusieurs locaux avec des chevaux à leur coté. Ils proposent à ceux qui le souhaitent de faire la montée en cheval mais à 90 soles. Nous on refuse, on sent qu’on peut le faire par nous-mêmes et surtout savoir si nos corps sont prêts pour cette épreuve.

On passe le contrôle des tickets et on commence alors la grimpette de 6km. La distance est ridicule mais la montée a de quoi vous épuiser. On commence alors avec une petite distance plate puis la montée se fait petit à petit. Le temps n’aide pas non plus, c’est un mélange entre pluie et neige. De plus la terre fait place à de la boue, du coup certains endroits deviennent vraiment glissants.

On voit les autres personnes nous dépasser à dos de cheval accompagnés du guide à côté. Quand tu vois que le guide arrive à tenir le même rythme que le cheval avec des sandales sans chaussettes et sans gants… ces gens sont des surhommes !

On passe les différents panneaux nous annonçant les km effectués et arrivés au deux derniers km, ça se corse. Le manque d’oxygène se fait sentir. En faite la montée n’est pas dure à faire mais le besoin d’oxygéner les muscles et le cerveau se fait sentir. On s’oblige alors à prendre beaucoup de pauses ou encore d’avancer pas à pas.

Notre guide nous rattrape et nous donne un produit qu’on doit alors frotter avec nos mains puis inhaler. Ça fait l’effet d’une bouffée d’air. C’est assez surprenant, mais ça aide à tenir le cap. Arrivés à 5 km, on voit tous les chevaux décharger leurs clients. Dans ce plateau les chevaux ne peuvent pas avancer plus, il faut faire le dernier km à pieds. Pour nous ça ne change rien, par contre on a beau voir le sommet notre corps a du mal à suivre. L’épreuve demande bien plus que du mental, il faut que le corps puisse supporter l’environnement qui n’est pas du tout facile. Je suis obligé de me tenir sur mon bâton de marche et prendre 5 bonnes minutes pour reprendre mon souffle. Une femme me voit essoufflé, elle me propose de boire son infusion aux feuilles de coca. Je refuse gentiment, mais elle insiste. Bon je me laisse tenter, ça ne peut pas me faire de mal. Je lui rends la bouteille qu’elle a bien failli me laisser. En tout cas on arrive à reprendre nos forces et on se rend enfin au sommet !

On atteint notre but ! Enfin les 5200 mètres atteints mais notre récompense n’est pas à la hauteur de notre effort. Un immense brouillard camoufle la vue.

On pensait au moins voir la Montagne colorée enneigée, on demandait un minimum syndical, ben non rien ! On aura au moins la fierté de l’avoir fait !

Ce qu’on devait voir à gauche ! Merci la neige et le brouillard !

Notre guide nous félicite, on prend des photos puis on attaque la descente. Bon le retour se fait très vite et facilement. Delphine prend des photos du paysage qui se laisse enfin voir. Arrivés au bus, on s’y installe et d’un coup je me laisse envahir par une sensation de fatigue. Delphine pense que je suis fiévreux. Je n’ai qu’une envie, dormir, et mes yeux ne peuvent pas rester ouverts. Je me repose le temps que le bus se remplisse et qu’on se rende au restaurant pour prendre le repas. Arrivés au restaurant impossible de manger correctement, je n’ai qu’une hâte rentrer à l’appartement. Le guide profite du repas pour s’excuser à cause du temps et nous montre en image ce qu’on aurait dû voir et nous explique les différentes couleurs dues aux minéraux. Puis on saute dans le bus direction Cusco.

On fera deux arrêts pour voir quelques paysages, avant de rentrer en ville.

Arrivés à notre auberge, je m’empresse de prendre une bonne douche, des médicaments, un bon repas et au dodo ! La journée était longue et même si on n’a pas pu voir ce qu’on voulait c’était une sacrée montagne à faire !

Journal de séjour #188 : L’ascension du Canyon de Colca

Journal de séjour #188 : L’ascension du Canyon de Colca

Réveil à 4h du matin et nous avons plutôt bien dormi dans ce lit. On se prépare vite fait et pendant le rassemblement de nos affaires, on remarque un petit scorpion sur le mur de notre chambre. Il se trouvait même au-dessus de notre tête. Heureusement ils sont inoffensifs ici.

À 4h30 on se trouve au point de rendez-vous, avec une lampe frontale, et on attaque l’ascension. Le petit-déjeuner ça sera en haut du canyon, donc il se mérite ! On part alors vers 4h45 sous ce ciel noir qui devient peu à peu clair sous les rayons du soleil. Au départ la montée se fait assez facilement, le chemin fait des zig-zag à travers le flanc de falaise. Je mâche en même temps mes feuilles de coca. Il faut dire que j’y ai pris goût tandis que Delphine essaye de les mâcher mais pour elle c’est une autre histoire (c’était aussi la première fois NdD).

Bon c’est pas vraiment facile de vous décrire 3h de montées entre-coupées de pauses de 5 à 10 min, mais dites-vous qu’entre chaque grande étape nous nous épatons de la hauteur que nous prenons.Voici quelques photos.

30 minutes avant la fin, on voit une cavalerie de mules qui nous dépasse. Sur leur dos nous pouvons voir d’autres personnes qui ont fait le trek avec nous la veille, mais qui ont décidé de louer une mule pour faire la montée. Ils sont partis une heure après nous, mais ils sont montés à une vitesse. C’est impressionnant mais c’est surtout triste. Lorsqu’on voit les montées qui ne sont pas simples à faire en tant qu’humain, alors imaginez une mule avec un poids en plus (entre 60 et 90kg). Surtout qu’on les voit, ces pauvres bêtes, s’arrêter à chaque montée pour reprendre leurs souffle. Enfin bon on laisse passer la cavalerie et on reprend notre chemin.

Après une dernière belle montée, on arrive enfin en haut du canyon ! Il est 7h50 et on aura mis 3h pour faire la montée. Il faut savoir qu’il y a des gens arrivés bien avant nous, d’à peu près une heure ! On va dire que ce sont ceux qui ont l’habitude de faire de l’exercice. Mais le plus fou ce ne sont pas ces grimpeurs du dimanche mais notre guide. Ce dernier nous avoue qu’il a un jour voulu savoir combien de temps il mettait pour arriver en haut de la falaise et son record est de 45 min. en courant bien sûr. C’est un malade !

Après avoir attendu un petit moment (le reste du groupe ainsi que le guide), on fait une belle photo de groupe et on repart encore à pieds vers le village pour prendre notre petit-déjeuner.

Après le petit-déjeuner, on se dirige vers un endroit avec une superbe vue ! Pas loin on voit pleins de petits commerçants, dont un qui attire notre attention. Il vend un alcool avec du kiwi frais. C’est très bon, on en profite pour aussi faire une photo avec un lama qui demande un pourboire.

On repart et on se dirige vers les thermes. Au départ nous ne voulions pas dépenser encore des sous pour des thermes, donc on n’a pas pris nos maillots de bain. Mais la douleur aux pieds et aux jambes réclame ce petit moment de détente. Au départ on voulait juste tremper nos jambes, mais sur place ils louent des maillots de bain. Bon on en profite du coup pour piquer une tête et ça en valait vraiment la peine.

Après cette baignade, on part manger dans un restaurant qui propose un buffet. Delphine prend son repas à la carte et me concernant j’attaque le buffet et j’en profite pour goûter la cuy, soit le cochon d’inde. Ben c’est pas mauvais mais j’aimerais en goûter dans un autre restaurant pour me faire une idée exacte.

On reprend, on fait encore un arrêt à un endroit pour observer plusieurs montagnes et volcans.

Dernière halte pour voir des lamas.

Puis on reprend la route en direction d’Arequipa, puis on arrive vers 17h en centre-ville. On en profite pour rejoindre notre hôtel et comme nous avons beaucoup de temps avant de prendre notre bus à 20h30. Du coup on en profite pour prendre une bonne douche, préparer nos affaires, manger une crêpe et on saute dans un taxi à l’heure venue en direction du terminal de bus. Ayant expérimenté un bus lamentable pour passer la frontière Bolivie/Pérou, nous avons décidé de tester un bus haut de gamme. Du coup arrivés au terminal, on rejoint notre compagnie de bus, qui nous fait un enregistrement des bagages comme dans un aéroport. Ils prennent alors nos gros sacs avec eux, on paye la fameuse taxe pour pouvoir utiliser le terminal et on rejoint une salle d’attente. A l’heure de notre embarcation, on scanne nos billets et on grimpe dans un bus qui ressemble à un avion et encore, le confort est au top ! On a une “hôtesse” et devant chaque fauteuil on a une tablette pour regarder un film (bon qu’ en espagnol) ! De plus on a même un plateau repas ! En tout cas le voyage pour aller à Cusco ce fait en douceur.

Journal de séjour #187 : Un trek au Canyon de Colca

Journal de séjour #187 : Un trek au Canyon de Colca

La journée commence à 2h du matin, la fatigue est là mais la motivation est plus forte. On se prépare rapidement et on descend nos affaires. Pour ce trek on ne part qu’avec un sac, le reste restera à l’hôtel. Aujourd’hui on prévoit de faire un trek dans le Canyon de Colca et d’y passer une nuit pour ensuite faire une ascension qui risque de nous faire travailler intensivement. On attend alors patiemment à partir de 2h50 que le van passe nous prendre et ce dernier ne tardera pas à passer autour de 3h15. Ce dernier fera le tour de la ville en collectant petit à petit les autres membres du groupe. De nuit la ville dort encore mais elle laisse apparaître un cadre très beau sous les feux des lampadaires et des nombreux vans de tours qui circulent eux aussi aux mêmes tranches horaire. Le van plein, ce dernier partira à 3h40 de la ville pour un trajet d’environ 3h30 le temps de faire une bonne sieste.

À 6h30 on arrive enfin en ville, on n’a pas très bien dormi. Mais pour le petit-déjeuner on répond présent, on nous installe à une table et on prend tous le petit-déjeuner tranquillou.

On reprend le bus puis on part en direction de la Cruz del Condor, un spot en haut d’un canyon. De là on peut observer les condors voler ! Le lieu est beau mais difficile d’apercevoir ces animaux, et lorsqu’on les voit c’est pas simple de les prendre en photo…

On ressaute dans le bus direction le Canyon de Colca. Arrivés sur place on nous dit que Delphine et moi devons changer de groupe. On ne comprend pas trop sur le moment car il n’y a que nous deux qui devons changer de groupe. On est dégoûtés car on s’était fait une pote Suisse pendant la durée du trajet. Bon pas  grave ! Avant que l’autre groupe nous rejoigne, on prend un bâton de marche (un simple bâton en bambou) mais on doit le payer 3 soles !!! Rien à faire, on le garde jusqu’à ce qu’il se casse ! C’est cher pour un bout de bâton en location ><

Un guide vient nous chercher. Son nom est James, il nous ramène auprès du groupe et commence à nous montrer le chemin au bord du canyon.

Juste impressionnant. Il faut savoir que la journée nous allons faire beaucoup de descente, un peu de chemin plat, puis un enchaînement de montées et descentes pour finir avec une grande descente jusqu’à un endroit appelé l’Oasis. Concrètement on descend tout au long du canyon pour finir au centre. Puis le lendemain nous devrons faire une montée de 5 km juste à flanc de falaise. Mais ça on en parlera au moment venu.

Sur ce on commence notre marche à la borne 0 km, tout se passe bien. Je m’aide des feuilles de coca (que je mâche, pour m’aider à mieux respirer et me donner de l’énergie). James me dit que c’est une bonne idée et m’encourage à en prendre.

 

On commence à voir les premières bornes kilométriques. La fatigue n’est pas présente mais c’est beaucoup de plat et de descentes en zig-zag. On doit faire attention à ne pas glisser ou marcher sur un caillou instable. (Les photos sont plus parlantes)

Notre objectif à ce moment c’est de rejoindre le pont en contre-bas mais comme tout le monde n’a pas le même rythme de marche, nous devons alors attendre que tout le monde soit au point de rendez-vous afin de pouvoir continuer en groupe. On arrive alors à ce pont il manque 3 personnes mais ils arrivent assez vite. Nous, on en profite pour faire une pause en attendant.

Puis on traverse le pont complètement instable, on commence une série de montée et de chemin plat. À chaque pause, James nous donne des informations concernant la faune et la flore locale. Il nous explique aussi la vie des locaux dans le canyon. Chaque pause est un moment agréable, on reprend nos souffles en douceur et on en apprend beaucoup sur la culture locale.

Vers 12h30 on mange dans une petite auberge. Le repas est excellent : soupe de quinoa et un petit plat, riz, frites et viande. De quoi avoir de l’énergie.

On repart prêts à affronter les montées et les descentes raides. On sent que pour certains la montée n’est pas simple (on apprendra plus tard, qu’ils n’ont pas l’habitude et qu’ils ne sont en vacances que 3 semaines au Pérou). Quand on voyage pendant des semaines notre corps s’habitue à un rythme plus soutenu. Du coup après avoir grimpé des montagnes, un trek comme celui-ci est faisable, non pas insurmontable.

On arrive à franchir une dernière montée où nous attend un petit vendeur. On lui achète de l’eau et des bananes non pas pour la suite mais pour la montée du lendemain. Car depuis notre point de vue, on peut voir le parcours qu’on devra faire le lendemain depuis l’Oasis jusqu’au sommet du canyon. Autant vous dire, juste à voir on sent que c’est faisable mais qu’on va avoir du mal avec l’altitude. (On passe de 2000 à 3000 mètres d’altitude).

Bon dernière étape, descendre une longue pente en zig-zag et arriver jusqu’au pont. Pour Delphine ça se passe bien, elle y va assez vite mais tout en prenant soin que ses pieds ne glissent pas. Me concernant j’y vais en toute naïveté, en courant le plus souvent (c’est pas recommandé) mais en pente je n’arrive pas à y aller doucement, et j’arrive plutôt bien à éviter les pierres glissantes. On arrive enfin en bas de la falaise au niveau du pont. Nous avons parcouru environ 18km ! Ouah ! Par contre nous sommes les premiers de notre groupe arrivés en bas. On attend un bon moment avant que le reste n’arrive.

Lorsque le groupe est au complet, on traverse enfin le pont. Pire que le premier, celui-ci me donne envie de vomir tellement il se balance sur le côté. Pour Delphine elle le traverse comme Charlie Chaplin avec son bâton de marche qui rappelle la canne. Passé le pont, on a encore une belle montée à faire avant de rejoindre notre auberge, enfin ! On arrive, on nous assigne une chambre puis on prend une bonne douche bien fraîche. N’ayant pas de porte, on monte la garde chacun son tour, puis on mange un bon repas et on se couche tous à 20h. Demain le réveil est à 4h et on commence la grimpette à 4h30. On s’endort comme des gros bébés.

Journal de séjour #182 : En route pour Copacabana

Journal de séjour #182 : En route pour Copacabana

Ce matin, on se réveille facilement et on se prépare rapidement afin de ne pas rater le bus à 7h30. Après un check-out rapide, le bus vient nous chercher à temps. Une Française qui a pris la même auberge que nous part elle aussi en direction de Copacabana. Du coup on saute dans le bus et on part pour un voyage de 4h dans un bus qui a oublié de revoir ses suspensions. En gros même sur une route goudronnée et plate le bus arrive à me secouer la rate.

3h plus tard le bus s’arrête prêt du lac Titicaca. Une personne nous annonce qu’on doit tous descendre avec nos affaires, prendre un bateau pour passer de l’autre côté du cours d’eau et attendre que le bus passe via un autre bateau… On a eu l’habitude de passer des cours d’eau notamment au Cambodge et le plus souvent on restait dans le bus mais là on ne comprend pas trop mais on suit les instructions.

On sort tous, on prend soin de bien noter le numéro de la plaque, pour retrouver le bus facilement. On se dirige vers le bus tout en papotant avec notre compatriote. On passe par la billetterie, eh oui car il faut payer 2 bolivianos par personne. On passe devant le guichet, on ne voit rien, la vitre est tellement teintée qu’il faut juste déposer les sous devant le comptoir. On aperçoit une main prendre les sous tel un chat caché sous un lit qui récupère le moindre trésor qu’il peut trouver en dehors du lit. Enfin bref la main prend les sous et les troque contre un billet pour prendre le bateau.

On saute ensuite sur un bateau et on fait la traversée. Il y a tellement de remous que j’ai cru que mes organes se mélangeaient entre eux, à deux doigts de rendre mes biscuits pris pour le petit-déjeuner. Quand on pense que le trajet a duré 10/15 min… On arrive de l’autre côté mais le bus n’est pas arrivé. En fait il n’est toujours pas parti. On l’attend du coup tout en échangeant nos expériences de voyage avec notre compatriote. Le bus arrive, on grimpe dedans et on parcourt le reste du trajet en admirant le lac sur notre passage. On arrive enfin en ville,. Pour le moment ça paye pas de mine, notre priorité reste de trouver l’hôtel avant d’envisager la visite de la ville et autres activités. Petite montée et après un petit kilomètre, on arrive à l’hôtel. Vraiment super on a le droit à une belle vue sur le lac. Par contre Internet ne fonctionne pas du tout…

On fait une réservation auprès de l’hôtel pour visiter la Isla del Sol puis on repart en ville manger un bout dans un resto avec une superbe vue sur le lac.

Puis avant de rentrer à l’hôtel on fait notre réservation pour le bus direction Pérou. On visite une petite église et sachant qu’Internet est capricieux à l’hôtel on décide de choisir un petit restaurant pour squatter le wifi afin de réserver au moins l’hôtel au Pérou. Et ô joie, le wifi marchait du feu de Dieu !!! Bon le service est à la traîne mais on profite du wifi en attendant.

On rentre à  l’hôtel avec de quoi grignoter et malheureusement le lit était très confortable. On s’est endormis comme des ours prêts à hiberner. On se réveille vers 19h (2h de sieste), enfin bon on se lève sinon on ne dormira pas de la nuit. On passera notre soirée à regarder Lalaland avant de se coucher.

Journal de séjour #175 : direction Potosí

Journal de séjour #175 : direction Potosí

Petit réveil vers 6h, on se prépare rapidement en espérant pouvoir prendre le petit-déjeuner. Ce dernier est servi à 7h30 mais on doit être à la station de bus à la même heure. On se rend à la salle à manger à 7h et, joie, le petit-déjeuner est servi et il est riche et varié, j’aurais été déçu de passer à côté.

On fait le check-out et on se rend au bus, très facile à trouver car les Boliviens nous aident avec le sourire à le trouver. On s’installe et on se régale de toute la place qu’on peut avoir. Notre bus a un trajet de 4h, on devrait arriver pour 12h.

Avant d’arriver le bus prend des passagers sur son chemin pour les déposer à plusieurs kilomètres sur la route. Il faut dire que même si on n’est pas très loin de Potosí la route donne sur une région montagneuse avec beaucoup de virages ce qui explique la durée du trajet. 30 min. avant l’arrivée, le bus prend sur son trajet un homme avec une grosse valise. Ce dernier ne s’assoit pas, il reste debout dans le couloir du bus et commence à faire un discours en vantant les mérites d’une crème. Son discours n’est pas du tout axé sur la cosmétique mais sur la santé. Il explique en clair qu’ils vivent dans un pays où ils doivent faire attention au soleil, au froid, que ces facteurs attaquent la peau, etc. et que sa crème permet de guérir des maladies comme le cancer. Il utilise des mots très forts et s’exprime avec tellement de conviction qu’il arrive à vendre plusieurs pots de sa crème “miracle”. Si la crème miracle qui guérit des cancers se trouvait dans des bus en Bolivie ça se saurait, non ?

Enfin bon, on arrive autour de 12h à Potosí. La ville est belle, par contre pour rejoindre l’auberge le trajet ne se passe pas comme on le souhaitait. La distance n’est pas si loin environ 2/3 km mais avec une route en montée, le manque d’oxygène à 4000 mètres d’altitude et les 20kg de bagages qu’on porte chacun je vous laisse imaginer la scène. On a cru décéder sur place.

On arrive tant bien que mal à l’auberge. On en profite pour faire une machine (après trois jours dans le désert, il faut bien ça) et on part manger un bout dans un resto en ville. Le restaurant est bien noté et surtout connu, à voir le standing on sent qu’on va payer cher. On aura dépensé 120 bolivianos (15 euros) mais quand tu sais qu’on arrive à manger pour 50 BS on peut dire que pour le pays on a plutôt bien mangé. Et ça les vaut !

On rentre à l’auberge, on voulait faire des visites dans l’après-midi mais je me suis pris un gros coup de fatigue. Impossible de quitter le lit avec cette migraine. Du coup Delphine en profite pour avancer notre taf et finalement on ne sortira pas le soir. Ça sera film, série et grignotage.

Journal de séjour #174 : le salar d’Uyuni

Journal de séjour #174 : le salar d’Uyuni

Cette nuit est un peu difficile pour nous, on se lève vers 1h du mat’ et impossible de se rendormir. Un moment on décide d’aller aux toilettes mais la poignée de la porte ne veut pas coopérer. Au bout de 10 min. d’acharnement je décide d’y aller plus en douceur et avec un mouvement du poignet la porte veut bien s’ouvrir. Enfin bref, on somnole mais sans plus jusqu’à 4h du matin, heure où on doit se lever. Donc on se prépare la tête dans le brouillard et on charge la voiture à 5h. La nuit nous dévoile un ciel étoilé vraiment magnifique, j’aurais jamais cru voir autant d’étoiles dans le ciel. On décolle, commence alors une course avant que le soleil ne pointe son nez. On roulera pendant une bonne demie-heure avant d’arriver à Inkahuasi. C’est une petite formation rocheuse s’élevant en plein désert de sel. On paye le ticket à 30 bolivianos par personne et on grimpe rapidement le rocher envahi de cactus. C’est la course contre la montre.

Arrivés en haut le paysage est vraiment beau.

Puis on se fait une photo de groupe.

Et une photo en amoureux !

On redescend tranquillement et on prend les photos qu’on n’a pas pu prendre à l’aller.

De loin on voit que le guide prépare le petit-déjeuner et arrivés devant la table c’est un repas riche qui nous attend.

Après le petit-déjeuner on se promène autour du rocher puis notre guide vient nous chercher et on reprend notre route en direction du désert de sel. On s’arrête en plein milieu de nulle part. Comme le désert est très grand, l’idée c’est de jouer avec l’horizon et la perspective. Du coup on a le droit à des photos sympas.

Et voilà comment sont faites les photos !

Photo de groupe !

Comme vous pouvez le voir, c’est du sel ! On vous le confirme, on a goûté.

On se dirige à un endroit avec pleins de drapeaux. Je suis dégoûté, il n’y a pas la France ni l’Inde. Par contre il y a la Corrse et le Jura… Bon on prend nos photos, on visite le premier hôtel de sel du monde, puis on voit une sculpture du Dakar (la fameuse course faite dans les déserts).

On part ensuite dans un petit village, Colchani. On s’arrête dans une rue avec pleins de petits étals à droite et à gauche. Bon ils vendent tous la même chose, il faut juste trouver le produit le moins cher et à son goût. On finit par trouver un cendrier en forme de tatou, on ne fume pas mais lorsqu’on a des invités fumeurs à la maison ils auront un beau cendrier. De plus il reste beau à voir. Nous l’avons acheté après demande sur le restant des activités à payer. Au final, on aurait pu l’avoir cette douche chaude la première nuit…

Après ce petit tour on mange sur place, on teste les toilettes qui méritent d’être vues. Pas de chasse d’eau, il faut verser l’eau via une bassine qui se trouve dans le couloir. Ça rappelle le Cambodge, sauf qu’au Cambodge le seau d’eau se trouve à côté de la cuvette.

Après cela on part en direction du cimetière de train près de Uyuni. On peut voir beaucoup de trains abandonnés. Ils servaient à l’activité minière de la région jusqu’à ce qu’elle périclite. On en profite pour voir ces épaves et prendre des photos.

Pour finir on va dans le centre de Uyuni et notre tour de trois jours se finit autour de 14h. Si on avait su, on n’aurait pas pris un hôtel pour le soir, mais on aurait pris un bus directement pour Potosí. Enfin bon, ayant une bonne ambiance avec le groupe, on décide de rejoindre notre hôtel, acheter nos billets de bus pour le lendemain puis passer l’après-midi avec le reste du groupe.

Journal de séjour #173 : Grimpette en Bolivie

Journal de séjour #173 : Grimpette en Bolivie

Ben c’est qu’on dort bien dans ce lit, surtout avec 4 couvertures. Il faut croire que tout les 1000 mètres d’altitude c’est une couverture en plus. Enfin bref on se prépare rapidement, on prend un bon petit-déjeuner et on part en premier lieu à la valle de Rocas.

Bon je ne vous le cache pas, c’est super beau et on a qu’une envie, faire de la grimpette. Avec les autres gars on monte tandis que Delphine se fait un sang d’encre mais la vue est magnifique. (Ils ont mis un temps fou à redescendre et je ne les voyais plus derrière les rocs !)

À partir de ce moment si on peut grimper, on le fait. On part voir le dromadaire, un peu difficile mais on s’entraide et on y arrive.

Puis on passe à un autre et là Delphine veut aussi grimper donc je reste en bas pour la prendre en photo.

La photo est top, cependant je vois un accès qui me permet de faire d’autres photos du groupe. Je me lance et je prends mes photos.

Ce que je vois du groupe de mon point de vue

Ce que le groupe voit de son point de vue

Puis je vois un accès pour prendre plus de hauteur. Je tente le coup et heureusement que l’autre groupe est rester à son point. J’ai le droit à une photo superbe !!!

Oui ça ne se voit pas mais je suis tout en haut ^^

On continue à prendre des photos avant de repartir.

On continue, on voit une lagune avec pleins de flamants roses.

On se dirige ensuite vers la lagune noire, il y a pleins de lamas et le paysage est vraiment très beau !

On grimpe dans la jeep pour un autre point un peu plus loin : le canyon de l’anaconda. La forme vient du cours d’eau qui rappelle un serpent et surtout sa longueur.

Une envie pressante se fait sentir. On en profite avec Delphine pour se soulager devant un paysage qu’on aura pas deux fois. Vu le nombre de papiers présents nous n’aurons pas été les seuls.

On saute dans la jeep puis on se rend dans un petit village juste pour se restaurer.

Après ce festin, on part pendant au moins 1h et on arrive dans une ville presque abandonnée. On apprendra par la suite que c’était un point minier. On se prend une bonne bière et on visite les alentours.

Pour finir on se dirige à notre hôtel, près du désert de sel. Sa particularité : c’est un hôtel de sel. Du coup on peut voir le sol recouvert de gros sel et les murs sont complètement blancs.

Même déroulement que la veille, on a le droit à un café et un repas. Ici obligés de payer un ticket pour prendre une douche chaude. Ticket qu’on n’aura finalement pas utilisé (je ne comprends pas le système bolivien pour le coup). À la fin du repas, avec le groupe on se fait un petit Uno avant d’aller se coucher à 21h30. Oui c’est tôt, mais le lendemain on doit se lever à 4h du matin pour voir le lever du soleil.