Journaux de séjour #231-232 : Cerro Negro et frontières

Journaux de séjour #231-232 : Cerro Negro et frontières

Jour n°231 :

Nous nous levons tôt, notre tour pour le Cerro Negro commence à 6h. Une camionnette arrive et nous embarquons à l’arrière. Nous passons prendre Juancito à son bureau. Nous chargeons aussi un étrange matériel. Juancito s’étonne de ne voir que deux personnes. Apparemment une troisième devait se greffer à nous. Retour à notre auberge qui plus est. J’en profite pour récupérer une bouteille d’eau. La troisième personne est une Italienne qui met un peu de temps à apparaître. Enfin nous partons.

Il fait frisquet à cette heure, surtout que l’arrière du véhicule est ouvert. Nous passons les champs et arrivons en vue du volcan. Le Cerro Negro est encore actif mais avec la dernière éruption en 1999 la roche et la cendre ont recouvert l’ensemble du cratère. D’en-haut nous pourrons voir les traînées de lave séchée. Nous payons l’entrée dans le parc et passons devant des enclos d’iguanes. Ils sont là pour être réhabilités. Seul un couple est gardé à chaque fois pour les besoins de la reproduction.

 

On nous amène jusqu’à la base. De là on descend le matériel. Il s’agit de grandes planches et de sacs contenant des combinaisons pour du sandboarding. Apparemment nous sommes au seul endroit au monde où nous pouvons descendre d’un volcan actif sur une planche. Un peu comme de la luge mais sur du sable… très chaud. Nous devons grimper à pieds en emportant nos planches. Pour les plus fainéants, le guide peut s’en occuper. Mais nous jouerons le jeu. Will porte sa planche à la main, moi on me la câle sur le dos coincée grâce au sac.

Nous commençons l’ascension et dépassons même un autre petit groupe. La grimpette est plutôt facile même avec les planches. Le vent nous embête un peu, surtout pour moi la planche me faisant des ailes. Mais nous grimpons rapidement et sommes les premiers en haut. Par chance, il n’y a pas grand monde ce matin. Nous pouvons observer tout le paysage ! C’est qu’il y en a des volcans dans le coin.

Nous sommes rejoints par Juancito et l’Italienne et avançons vers le cratère. Nous pouvons bien voir l’ancienne coulée de lave et les fumerolles qui nous entourent nous rappellent que le Cerro Negro n’est qu’endormi.

Nous discutons un peu et allons vers le point de descente. Juancito nous explique comment prendre de la vitesse ou freiner en fonction des envies. Nous nous équipons de nos combinaisons et nous mettons en place. C’est un peu effrayant, la pente paraît raide et en guise de sable il s’agit de petites caillasses volcaniques. Mais nous nous lançons, Will sur une pente plus rapide que la mienne. Il va effectivement filer assez vite. Je prends mon temps et la descente sera rapide mais en douceur. Je n’aurais même pas besoin de freiner. Sauf sur la fin pour ne pas foncer sur Will. C’était super sympa et nous avons adoré le faire.

 

La tête de William à la fin de la descente.

Nous attendons Juancito et l’Italienne qui descendent à pieds (elle n’a pas eu envie). Nous repartons en ville et mangerons dans un petit restaurant genre cafétéria.

Nous nous séparons pour l’après-midi.
Nous galérons à trouver des cartes postales. Une fois cette mission accomplie, nous partons poser nos affaires à l’auberge. Nous repartons pour réserver notre navette pour demain. Nous quittons le Nicaragua pour le Guatemala. Pas de Honduras finalement, c’est trop compliqué en ce moment. Le départ est prévu à 2h du matin. Alors que je finalise la réservation avec la dame, Will papote avec un Belge présent à l’agence. Comme ça traine en longueur, je tape la discute avec la dame de l’agence. Elle connaît le Guatemala, je me renseigne un peu. Quand nous décollons, nous avons encore à faire un peu de change et à nous prendre une glace. Nous rentrons un moment et ne sortirons que pour manger un kebab et de nouveau une glace. Il restait juste assez… De retour à l’hôtel nous laissons notre chambre à un client de dernière minute et patientons le temps que la navette arrive.

Jour n°232 :
C’est une longue journée qui nous attend. La navette arrive bien à 2h du matin et se remplit petit à petit. Nous essayons de dormir sur la route. À 6h nous arrivons à la première frontière : Nicaragua-Honduras. Nous passons un à un, c’est très rapide. Il faut juste payer une taxe de 10$ pour sortir du Nicaragua et entrer au Honduras…

2h après nous arrivons à la frontière Honduras-Salvador. Le Honduras avait l’air quand même sympa, malgré les deux accidents de la route qu’on a vus en passant. Là encore il n’y a pas trop de difficultés. Nous faisons la sortie du pays, puis l’entrée de l’autre dans un second temps. Nous continuons alors la route.

La côte Pacifique du Salvador est très belle il faut avouer. Nous nous arrêtons d’abord pour le petit-déjeuner puis vers midi pour déposer tous ceux qui restent au Salvador. Nous allons chercher encore trois autres personnes et en route pour le Guatemala.

Vers 16h nous passons la frontière toujours sans souci et nous arriverons vers 18h à Antigua !

Qui a osé mettre une vignette « On reblochonne et on se détend » à la frontière du Guatemala et du Salvador ?

Pas mécontents d’arriver. À l’auberge nous avons un très bon accueil. Nous posons nos sacs et filons sur la terrasse pour manger. Après ce long voyage, nous n’avons qu’une hâte : nous coucher.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.