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Journal de séjour #106 – Frontière maritime à Langkawi

Journal de séjour #106 – Frontière maritime à Langkawi

Nous n’aurons pas beaucoup profité de Koh Lanta. Il aurait fallu y arriver beaucoup plus tôt pour avoir le peu de monde de la basse saison et le beau temps. Tant pis, une prochaine fois peut-être. Nous nous levons tôt. Il fait encore gris, verrons-nous le soleil avant de partir ? Nous attendons notre van avec la gérante. Nous lui faisons entendre les croassements de la nuit dernière et elle confirme que ce sont des sortes de grenouilles. J’interprète cela comme de gros crapauds. Le van tarde à venir, la gérante demande alors à un de ses employés de prendre le tuck-tuck et de nous amener à la gare routière. Merci encore et au revoir !

Nous arrivons vite à la gare et attendons notre van qui finit sa tournée des hôtels. Il ne reste plus que des places au fond ce qui n’est pas l’idéal. On ne peut pas s’allonger, on touche presque le plafond et j’ai une jambe surélevée à cause de la roue. Nous n’avons que 2h jusqu’à la prochaine ville. Là nous changeons de van. Sur la route, nous pouvons voir combien la pluie peut être forte dans ces régions.

Le soleil est revenu entre-temps, ça fait plaisir. Nous descendons toute la côte jusqu’à Satun dernière ville thaïe avant la frontière. Nous changeons à nouveau pour un tuck-tuck. Il nous amène au port qui est accessoirement perdu en pleine jungle. Enfin nous terminons avec un bateau rapide vers l’île de Langkawi, une île malaise. Ça implique donc des procédures douanières. La sortie du pays se fait dans ce port-ci. Il suffit de remplir le formulaire de sortie du territoire et d’avoir le tampon sur le passeport. Facile. Pour nous faire sortir, ils sont les premiers à la douane. On verra pour rentrer.

Nous attendons un peu et embarquons. En une heure nous atteignons Langkawi. L’île a l’air très grande, d’autant qu’elle est surmontée de deux montagnes. Le port nous tend les bras et le moins qu’on puisse dire c’est que c’est moderne l’endroit. Nous pensions retrouver un petit port genre Koh Phangan ou Koh Lanta mais c’est un vrai port de plaisance qui s’est construit.


Dans le bâtiment nous faisons la queue pour l’immigration. Will passe le premier mais il ne devrait pas y avoir de soucis. De nombreux Indiens s’y sont installés. Effectivement je le vois même rire avec la dame. À mon tour ! Vérification normale, petit relevé biométrique des empreintes digitales et roulez jeunesse ! Cool, c’est tout simple. Nous passons juste au niveau des bagages qui sont fouillés généralement. Vu nos sacs, la dame nous demande simplement ce qu’il y a dedans et nous dit ce dont nous n’avons pas le droit. Pour la nourriture nous n’avons que des biscuits, donc pas de problèmes. Elle nous demande si nous avons des couteaux ou des armes. Alors le couteau-suisse ça passe mais les laguiole et opinel sont considérés comme des armes. Nous ne devrons donc jamais les sortir du sac de voyage pendant notre séjour et en aucun cas nous ne devrons les avoir sur nous pendant nos balades. Ça ne change rien pour nous mais c’est bon à savoir. Enfin nous sommes autorisés à fouler le sol malais.

Premier arrêt : le bureau de change. Impossible de prendre un taxi si nous n’avons pas quelques ringgits sur nous. Le bâtiment est composé de pleins de boutiques et restaurants au point que le bureau de change disparaît presque. Mais aucun souci, ça se fait vite. On en profite pour demander à la dame le prix d’une course en taxi selon elle. L’hôtel n’étant pas loin, on se doute que ça ne doit pas être excessif. Quand un chauffeur nous aborde, nous donnons l’adresse et demandons le prix. Assez proche de ce que nous a dit notre informatrice mais quand même plus. Nous baissons le tarif de 15 à 10 ringgits (divisez par 5 pour la version euro). Adieu les tuck-tuck, nous revenons à une voiture classique. J’en suis presque déçue.
La ville aussi est plus moderne que ce dont nous nous sommes habitués. Fait étrange, il y a des dutyfree de partout. Bref à l’adresse de l’hôtel, le nom est placardé en gros sur le bâtiment mais nous ne voyons qu’une grande surface. En faisant le tour nous voyons une petite porte vitrée annonçant l’hôtel. Petite surprise, en plus du prix annoncé par Booking, une sorte de taxe de séjour doit être payée. C’est juste 1 ringgit par nuit mais c’est bon à savoir pour la suite. La taxe varie en fonction du type d’établissement si j’ai bien compris. Plus c’est luxueux, plus le prix monte. Enfin nous nous installons. La chambre est classique, nous avons juste à rassembler les lits jumeaux et c’est parfait.

Nous prenons le temps de flâner dans la rue pour trouver un restaurant. Nous nous faisons plaisir en choisissant une adresse à hamburgers. Enfin, nous avons droit à un vrai steak. La viande ressemble à du bœuf et elle en a le goût. Bref pas du tout malaise la cuisine pour le coup. Nous nous rattraperons.


Un petit tour au duty free et nous continuons de nous faire plaisir avec des M&M’s. Ça faisait tellement longtemps ! On profite de la promotion “1 casque audio offert pour 3 paquets achetés”. Nous rentrons nous reposer de cette dure odyssée.

Bilan pratique de la Thaïlande

Bilan pratique de la Thaïlande

La Thaïlande est un très beau pays mais elle n’a pas provoqué d’émotion intense. C’est sans doute un pays à visiter mais le tourisme y est tellement développé que nous n’avons pas ressenti une affinité totale.

Durée du séjour : 25 jours, 5h de décalage horaire, 6h en bus entre Battambang et Bangkok, +2h de douane. Pas besoin de visa pour les passeports français pour une durée inférieure à 30 jours.

Météo : chaud, plutôt beau. Sur la période mi-juillet à mi-août, le temps est encore au beau fixe dans la partie nord du pays. Dans le sud c’est plus incertain. Il peut y avoir des orages mais ça n’est pas une généralité.

Localement : C’est la période de vacances. Apparemment, ça peut poser problème pour réserver les transports mais ça peut tout autant être l’argument de vente des agences de tourisme. Dans la hâte, on ne réfléchit pas et on achète ce qui vient. Bref, dans le sud il y a la full moon party sur les îles et notamment Ko Phangan. Beaucoup de touristes à ce moment-là donc attention aux logements. Mi-août c’est la fête des mères, accessoirement le jour de la reine (mère de la patrie), ce qui promet un long week-end pour les locaux. On n’a pas vu la différence, la plupart des locaux utilisent leur voiture pour se déplacer.

Calcul du budget : Peu évident car nous sommes tombés dans une arnaque touristique. Nous avions prévu 745€ maximum mais c’est peut-être un peu juste. Si on veut vraiment profiter des activités touristiques, il faut voir un peu plus haut. Avec le tourisme, le niveau de vie a aussi augmenté. Nous avons quand même réussi à économiser en restant autour du budget minimal. À nous deux nous en sommes à 1346€ soit une microéconomie de 145€. Si nous avions fait les mêmes activités sans passer par l’agence, nous aurions économisé autour de 70-80€. Ça a l’air de rien comme ça mais c’est le budget pour un peu plus d’une journée selon les pays (hébergement et nourriture, voir une activité en plus).

Hébergement : Nous avons travaillé avec Booking pour le sud du pays et ça fonctionne bien. Si vous passez par une agence, dans l’ensemble on tombe bien aussi. Dans le nord de la Thaïlande l’agence avait réservé dans de jolis bungalow et maison d’hôtes. Le dernier hôtel était, disons, correct. Attention pendant les pics même en basse saison du type fullmoon party, les logements partent très vite !

Repas : Oui, la cuisine thaïe est excellente ! Le pad thaï se trouve à tous les accompagnements. Pour le reste c’est très influencé par la cuisine khmère. En tout cas on se régale facilement.
Nos recommandations : Pad thaï, curry vert, mango sticky rice, thaï tea…

Transports : Peut devenir cher car les gares routières, les ferrys et les centre-ville sont tous éloignés les uns des autres.
En ville : Le tuck-tuck reste le moyen de transport indétrônable ! Et ne croyez pas ceux qui vous disent qu’il y a des tuck-tuck gouvernementaux. Ce sont tous les mêmes et comme partout il faut marchander (sauf s’ils présentent une plaquette de prix fixes). Dans la capitale, ils peuvent vous emmener dans des lieux que vous n’avez pas demandés. Ce sont généralement des boutiques, théoriquement il n’y a pas d’obligation d’achat. Les boutiques leur paient l’essence en fait.
A travers le pays : Le bus, le bateau, le train. Le train de nuit est plutôt confortable et sécurisé (il y a des caméras de surveillance). Attention à la 3e classe en train qui n’est que rangées de bancs en bois. Les bus est très confortable et généralement les places ont des numéros attribués. Dans le bateau, il faut prévoir le pull à cause de la climatisation.

Visiter : La culture est au nord du pays. On y trouve les anciennes capitales du Siam et donc les temples et musées. La nature se divise entre la jungle au nord et la plage au sud. Donc au sud c’est farniente, îles et activités nautiques. Le tourisme étant développé, les visites et activités ne sont pas toujours données. Pour les petits budgets, des choix seront à faire.
A Bangkok, des rabatteurs peuvent s’approcher de vous l’air de rien pour discuter. Très sympas ils vont vous donner des idées d’activités dans la ville et au passage vous trouver un tuck-tuck pour pas cher… On se retrouve à l’agence touristique sans savoir comment dire non. Vous les reconnaîtrez, ils insistent beaucoup pour que vous voyiez le marché flottant ou tel temple, etc. Vous ne craignez rien mais la note va être salée.
Notamment à Chiang Mai, beaucoup de bureaux proposent aussi de voir des éléphants et de caresser des tigres. Ces animaux sont maltraités et/ou drogués, nous vous incitons à les éviter malgré les messages disant le contraire.

La Thaïlande n’est plus aussi donnée qu’à une époque mais ça reste une très belle destination. Les temples y sont sublimes et la nature est encore bien présente. Il faut juste faire attention aux attrape-touriste. Ne serait-ce que pour la cuisine et les temples, c’est un incontournable.

La Thaïlande en vrac et en tourisme

La Thaïlande en vrac et en tourisme

La Thaïlande est devenue un pays très touristique. Nous avons senti une très grande différence par rapport au Cambodge et même par rapport au Vietnam qui tient une haute place dans ce domaine. Autant au Vietnam, tout est fait pour faciliter la vie des touristes, autant en Thaïlande tout est fait pour en développer l’économie. Quelque part, cela a permis de développer une identité propre par rapport aux autres pays d’Asie. Voici ce que nous retiendrons de plus ou moins différent.

Très avenants. Les Thaïs sont connus pour être très gentils, souriants… et c’est généralement vrai. Nous avons toujours été très bien accueillis et dès que nous avions besoin d’aide nous pouvions en trouver facilement.

Bonne chance. Il faut le voir comme quelque chose de positif : on vous souhaite toujours bonne chance au moment des au-revoir. Les plus superstitieux peuvent y voir un risque dans la destination suivante. Il s’agit juste de l’usage.

Arnaques. Pour autant certains sourires peuvent cacher une intention commerciale. Je n’ai pas dit malhonnête mais commerciale. Le tourisme s’est énormément développé, il est normal qu’une économie plus ou moins parallèle suive. Au final il vaut mieux avoir à faire avec une petite arnaque que de se faire braquer. Il faut donc juste se méfier des propositions spontanées de la part des locaux et toujours comparer avec vos propres moyens.

Écarts entre ferry, gare routière et centre-ville. Le point négatif quand on voyage en Thaïlande est la distance entre les différents terminaux de transport. Le port, le centre-ville, la gare ferroviaire et la gare routière d’une même ville peuvent être espacés de plusieurs dizaines de kilomètres. Ça implique forcément de payer la navette ou un tuck-tuck quelle que soit notre destination. Peut-être que ça n’a pas été pensé lors du développement du pays mais aujourd’hui beaucoup doivent s’en frotter les mains.

Bus customisés. C’est une particularité sympa, assez inattendue. Les bus longue distance sont à étage et très colorés. Selon l’envie du moment, ils sont customisés en fonction d’un univers. Super-héros, film, musique, toute inspiration est bonne à prendre.

Train de nuit en kit. C’est un modèle que nous n’avions jamais vu auparavant. Comptez des « compartiments » pour 4 personnes, les couchettes sont cachées au départ. Les sièges se font face, ils sont dépliés par un employé avant la nuit et les dernières couchettes sont dépliées juste au-dessus. Le service de restauration est aussi bien géré. Outre les personnes qui vendent des sucreries et entrent et sortent à chaque gare, une personne passe pour prendre commande des menus (pour ceux qui veulent) et rajoute même une table escamotable. Nous n’étions même pas en 1e classe mais c’est très confortable.

Les tuck-tuck se suivent mais ne se ressemblent pas. Nous y avons vu et testé le plus grand nombre de tuck-tuck différents. Dans les autres pays d’Asie de l’est, nous avons trouvé un modèle unique par pays. En Thaïlande il y a un modèle par ville (ou par région peut-être). À Bangkok ce sont des modèles individuels avec un filet plus sécurisant, ailleurs ce sera presque une camionnette et fera office de bus.

Tensions dans le sud-est. Ce qui nous a valu de traverser la frontière par voie maritime et au sud-ouest. Il existe des tensions dans les régions du sud-est de la Thaïlande. Un problème politico-religieux qui s’éternise a donné lieu à de nombreux attentats dans les différentes villes concernées. Traverser la frontière malaise par voie terrestre est tout à fait faisable à ce qu’il semble. Mais pour les plus craintifs, depuis Krabi il est possible de rejoindre en bus Satun (sud-ouest) puis de prendre le bateau jusqu’à Langkawi, une île malaise très proche. Un ferry peut même partir depuis Ko Lanta et cie. mais ça n’était pas la bonne saison pour nous.

Culture au nord, fête au sud. Ce pays tout en longueur peut grossièrement être divisé en deux selon les activités qui vous intéressent. La partie nord de la Thaïlande aura une dimension plus culturelle avec les capitales, anciennes ou actuelle, les temples, les musées… Au sud, nous retrouverons plus volontiers la détente avec les plages, les îles et les fêtes. Pour la nature c’est pareil : au nord la jungle, au sud la mer.

Honneur à Bouddha. La religion est prise très au sérieux par rapport aux autres pays visités. Dès notre entrée dans la capitale, un panneau publicitaire rappelait que Bouddha n’est pas une décoration, ni même un tatouage. Il doit être respecté et son image ne doit pas être l’objet d’un blasphème. D’ailleurs, même si on en trouve un peu partout à la vente, le service postal demande à l’envoi d’un colis s’il y a une image ou une statuette de Bouddha. Heureusement pour nous, ils n’ont pas détecté la petite statuette achetée au Cambodge pour décorer le bocal du poisson rouge… Non, on n’a pas fraudé, avec tout ce qu’il fallait envoyer nous avions simplement oublié ce détail. En ce jour, on peut dire que le colis est arrivé sain et sauf à la maison (c’était vraiment une toute petite statuette).

Ladyboys. Ça n’est pas une légende, il y a beaucoup de travestis en Thaïlande. Ça peut aller jusqu’à une reconversion chirurgicale. Pour notre part nous en avons rencontré surtout un(e) qui travaillait dans un hôtel. Adorable, il/elle avait une voix très douce. Pour d’autres peut-être en avons-nous rencontré/es mais alors l’effet nous a bluffés.

La gastronomie thaïe au sud

La gastronomie thaïe au sud

Peu de changement dans les îles en fait. Nous n’avons pas testé de poissons ou de crustacés en y repensant. Mais nous avons entrecoupé de quelques pauses plus occidentales. C’est un peu comme à Siem Reap, sur les îles ou la côte il est facile de trouver des plats américanisés.

Les spécialités : Nous les connaissons bien, Will reste sur le curry vert, son chouchou dans les plats salés.

Encore un pad thaï mais cuisiné avec amour donc c’est encore meilleur. Ben oui avec amour, c’est « Chez Tatie » et la dame nous a accueillis comme à la maison alors… Elle avait même proposé à Will de prendre une douche tellement il avait chaud.

Le poulet/noix de cajou, un autre classique dont on a peu parlé, à tort. C’est excellent !

Encore des petites spécialités chinoises…

Les occidentales : Soupes de champignons, cordons bleus ou hamburgers maison, ils se sont bien renseignés les cuistots.

Fast-food : un KFC en passant.

Petit-déjeuner : Là encore, c’est très occidentalisé. Toasts, pancakes, gaufres…

La soupe coco/banane remet quand même l’Asie au goût du jour.

Les desserts : Le grand classique reste les fruits, seuls ou en salade.

Les glaces sont plus ou moins artisanales.

Par contre, le pain perdu, ce n’est pas encore ça.

On retrouve même des cheesecakes, c’est dire.

En supérette : Les boissons sont toujours bien fruitées et rafraîchissantes, nous avons retenté les galettes de riz addictives mais en commerce ça ne rend pas aussi bien qu’au marché, les chips en frites c’est plutôt sympa.

Les boissons : Un classique asiatique quand même reste les thés glacés avec des boules de sirop ou de tapioca.

Ou le thé, tout court. Encore qu’on peut le trouver avec des espèces de filaments « médicinaux » genre aux herbes ou je ne sais quoi. Will aime, moi pas (c’est tout gluant).

Enfin, on a souvent vu sur la carte des macchiatos (classique)…

… ou des laits chauds parfumés ! Celui à la noisette est trop bon !

 

 

Les délices culinaires du nord de la Thaïlande

Les délices culinaires du nord de la Thaïlande

Nous passons maintenant aux délices culinaires préparés au nord de Bangkok et jusqu’à Chiang Mai.

Les spécialités : Les soupes de nouilles sont toujours bien présentes dans cette partie de l’Asie. Au quotidien, certains utilisent les nouilles instantanées et rajoutent les légumes du jardin.

Du riz à toutes les sauces. On rajoute la viande, les légumes, les noix de cajou, etc.

Les brochettes de poulet ou le poulet pané ! Ça se trouve surtout sur les marchés. Avec le petit jus de canne qui va avec…

En jungle, salade de haricots mungo, sauce aux pommes de terre ou patate douce, petits haricots… Que des choses simples mais tellement savoureuses !

Le pad thaï, toujours un régal.

Enfin, les soupes de coco et les currys. Une explosion de saveurs garantie ! On en trouve même dans les trains.

L’apéritif : Les insectes sont un classique aussi. Les vers à soie ont la texture des pois chiche, les grillons sont plus croustillants.

Les chips de banane sont excellentes ! Une apéro un peu sucrée, ça change.

Les desserts : Sur les marchés, on peut s’amuser à goûter toute sorte de sucreries. Il y a des crêpes classiques mais aussi des mini-crêpes avec une espèce de meringue légère et une garniture sucrée. Ça rend bien.

Mention spéciale : ces galettes de riz au caramel léger sont addictives. Comme c’est de la friture il ne faut pas en abuser mais c’est très dur de s’arrêter.

Il y a une espèce de crêpe soufflée fourrée à une crème savoureuse. Nous avons essayé le maïs, c’est génial.

Nous nous sommes laissés tenter par des gaufres. Ce sont les garnitures qui sont locales ou exotiques pour nous.

Ces espèces de fruits confits ont l’air très mignons mais il ne faut pas s’y fier. C’est une espèce de gelée qui recouvre une pâte étrange. Aucun goût, ça n’est pas ce que nous retiendrons.

Le mango sticky rice reste bien présent. C’est notre chouchou.

Le petit-déjeuner : Acheté en supérette, il y a plusieurs options possibles. Notamment des espèces de toasts plus ou moins sucrés selon la garniture et chauffés sur place. C’est pas mal mais très sucré.

Les pancakes sont toujours disponibles dans la plupart des hôtels.

Plus simple, toasts, œufs et fruits.

Bon ben un petit Starbucks pour patienter.

Les achats en supérette : Les clubs sandwichs sont les mêmes que chez nous. Pas de nouveauté, si ce n’est que le fromage n’est pas très fort.

Les brioches en supérette sont moyennes. Dès qu’elles ont un fourrage, elles sont trop sucrées.

On aime bien retrouver cette marque Lays déclinée à toutes les langues. Niveau goût on retrouve peu de différences.

En fait ce sont des bonbons, plutôt bons d’ailleurs.

Les boissons : Thé thaï et café, pour le matin ça fait du bien.

Les smoothies banane sont aussi très bons.

Ces boissons glacées ne sont pas au top. On sent peu le goût. Méfiez-vous donc, c’était à la gare de Bangkok.

 

Les gourmandises de Bangkok

Les gourmandises de Bangkok

En avant pour la fête gustative ! C’est qu’il y en a des bonnes choses à goûter en Thaïlande. Parmi les gourmandises, nous nous sommes régalés de pad thaï (évidemment) et Will est tombé amoureux du curry vert. Nous verrons tout ça par la suite. Nous commençons avec Bangkok où nous sommes restés un moment. Étant la capitale, la gastronomie est plutôt universelle mais nous avons tenté quelques pépites. En avant pour les gourmandises de Bangkok !

Les spécialités : Finalement nous en avons peu trouvées en capitale. Simplement que notre route ne s’y arrêtait pas forcément. Toutefois nous avons eu quelques bonnes surprises. Les premiers sont assez classiques et sont inspirés des plats de tous les jours khmers. Ça doit sans doute dater de l’époque où le Cambodge englobait le nord de la Thaïlande dans son territoire. Après tout, les ingrédients sont à peu près les mêmes : riz, poulet et une petite sauce.

Pour notre premier pad thaï, nous avons choisi (sans savoir) le top du top du pays. Le Thip Samai est un restaurant où la file d’attente se forme chaque jour pour ses pad thaï. Ce sont sans doute les meilleurs que nous ayons goûtés pendant le séjour. Classique ou avec œuf, c’est un régal absolu !

Puis il y a les spécialités d’ailleurs mais dont on se régale quand même. Indien ! Ça nous avait manqué.

Le boui-boui où nous allions chaque soir me semble être quand même Chinois dans ses spécialités. Soupes de nouilles aux accompagnements divers donc. C’est le côté un peu gras qui me fait penser à la cuisine chinoise. Mais on s’y est régalé chaque soir.

Les petits-déjeuners : Nous avons commencé par nous faire plaisir en prenant un petit-déjeuner « à l’occidentale ». Puis nous avons vu le prix.

Nous avons alors décidé de prendre notre petit-déjeuner à la supérette et les cafés à l’hôtel. C’est une excellente option. Céréales et petits gâteaux à la banane et au taro.

En parlant de supérette, voici quelques gourmandises pour les trajets. Les cakes à la banane sont pas mal, les Kit Kat mini sont plutôt bons, les biscuits choco-coco sont ce qu’on a préféré reprendre par la suite et la boisson à la fraise est très agréable fraîche.

Le dessert : Oui il n’y en a qu’un seul, un unique, un pour les gouverner tous… le mango sticky rice ! Le riz gluant a été mêlé à du lait de coco et les petits morceaux de mangue accompagnent merveilleusement l’ensemble. Au goûter, au petit-déjeuner ou/et en dessert. C’est génial !

Les fast-foods : Nous n’en avons pas testés beaucoup. Nous avons simplement profité d’un centre commercial pour tester quelques recettes inhabituelles. Cette marque de frites propose des saveurs sous forme de poudre et le résultat est vraiment sympa. Nous avons essayé « sauce » cheddar.

Une nouvelle saveur pour la pie de MacDonald’s : maïs. C’est assez sucré mais ça rend bien.

Will a testé un donut au matcha et une ficelle aux algues dans une petite boulangerie, mais ça n’est pas top.

Les boissons : Les jus de fruits ont toujours autant la côte. Mangue ou coco, faites-vous plaisir.

Les thés thaïs sont bien particuliers. C’est du thé au lait sucré et glacé, assez différent du thé anglais. A tester, je ne suis pas très fan mais Will aime bien.

Les sodas sont assez sympa, le bleu c’est du citron…

La bière est toujours asiatique donc un peu légère mais très rafraîchissante.

Journaux de séjour #104-105 – De Phuket à Ko Lanta

Journaux de séjour #104-105 – De Phuket à Ko Lanta

Journée 104 : Nous nous réveillons tôt pour préparer les affaires et trouver un petit-déjeuner. Ça n’est pas une mince affaire, tout est fermé à 7h. Heureusement notre restaurant favori nous sauve une fois de plus la mise. Retour à l’hôtel, nous sommes presque prêts quand on vient frapper à notre porte. Étrange, nous ne devrions partir que dans une heure. Et pourtant en voilà une qui nous informe l’arrivée de la navette. Heureusement qu’on s’y est pris plus tôt. Nous partons donc à 9h au lieu de 10h. À peine le temps de dire au revoir à notre ladyboy et nous sommes sur la route. Nous roulons 3 bonnes heures avant d’arriver au bac reliant Ko Lanta au continent. L’île n’est pas très éloignée au final.

Notre navette amène chacun à son hôtel et le nôtre partage son allée avec deux autres. Nous testons donc le premier hôtel venu, pas de chance il fallait choisir celui de gauche. Nous y retournons et voyons une dame qui nous installe en deux temps trois mouvements dans notre bungalow.

Elle nous demande ce qu’on veut faire. Tout d’abord nous cherchons un moyen de joindre la Malaisie sans trop nous approcher du sud-est du pays. On n’en parle pas trop en Europe (du moins en a-t-on l’impression) mais la région sud-est de la Thaïlande est en proie à des soulèvements et à des attentats politicoreligieux réguliers. Notre hôtesse s’en charge pour nous, nous pouvons aller manger tranquilles. D’ailleurs elle nous indique un restaurant au bout de l’allée en le qualifiant de “friendly” restaurant, un resto sympa quoi. Nous n’avons pas tilté qu’il s’appelait réellement comme ça, ça n’était pas qu’une bonne pub. Mais ils n’ont pas usurpé leur nom, on y mange bien et les gens sont sympas.

Le soleil est là mais il fait trop chaud pour nous promener maintenant. Nous profitons de la climatisation du bungalow pour nous reposer. Mal nous en a pris, la pluie s’est installée en milieu d’après-midi et ne s’est pas arrêtée avant la soirée. Exit plage, promenade et bronzage ! Nous avons été consolé par le coucher du soleil en bord d’océan. Cette plage est magnifique et c’est vraiment dommage que nous n’ayons pas pu en profiter plus. Il faut juste faire attention où on marche à cause de la multitude de petits crabes qui se fondent dans le décor. Le soir tombé, nous allons manger au restaurant et rentrons vite car la pluie reprend ses droits. Youhou on a même de l’orage dans la nuit…

Journée 105 : La journée semble prometteuse. Après le petit-déjeuner nous allons nous promener en ville et faire nos derniers achats. C’est vraiment une petite ville charmante. Il doit y avoir une super ambiance en haute saison. Restaurants, bars, boutiques… Nous avons bien entamé la basse saison donc ça nous rappelle un peu Saint-Tropez en hiver, la chaleur en plus (oui il fait froid à Saint-Tropez en hiver, même s’il n’y neige que rarement). Nous trouvons juste ce qu’il nous faut avant de repartir.

Toujours la même adresse pour le repas et… la pluie revient ! Heureusement que le tuck-tuck pour aller à l’autre bout de l’île était trop cher, on y serait bloqués si nous avions pris cette option. Par contre, toujours pas de plage, bronzette… je suis frustrée. Nous réservons la navette pour la Malaisie demain puis nous nous sommes demandés quoi faire. Ça a fini avec une bataille navale dans le bungalow, à regarder des vidéos humoristiques sur le pc. Et ça s’est à peine calmé pour le dîner. La nuit venue, nous partons vers notre restaurant. Il y a très peu de lumière sur le chemin et nous avons droit à un concert nocturne. Nous reconnaissons les grillons et les grenouilles mais un son plus étrange nous fait beuguer.

Au départ on a l’impression que des moteurs de tondeuses sont mis en marche mais plus on avance et plus on se rend compte que ça vient de la mare à côté du chemin. Dans le noir et avec personne autour, le bruit s’intensifiant alors que nous approchons, j’ai bien cru me pisser dessus. C’était glauque comme son. En arrivant sur la route principale, ça s’est atténué mais impossible de savoir quel bestiau provoque ça. Bref, notre restaurant étant fermé (ben oui 21h il se fait tard ma bonne dame), nous continuons jusqu’à l’adresse suivante qui n’est pas mal non plus. En revenant à l’hôtel, nous repassons devant la mare et ses croassements mutants. Nous les enregistrons pour la forme. Nous rentrons vite au bungalow avant que la pluie ne reprenne. Une autre bonne nuit en perspective.

Journaux de séjour #102-103 – Une journée à Phuket

Journaux de séjour #102-103 – Une journée à Phuket

Journée 102 : Nous nous réveillons tôt. Bien que le bus ne soit qu’à 9h20, il faut encore bouger les sacs, rendre la chambre, etc. Alors que nous sommes prêts, nous descendons à l’accueil. Nous qui avons l’habitude de voir des lève-tôt, nous ne voyons personne. Les rues sont vides et les commerces fermés. Nous avançons alors vers une enseigne proposant des petits-déjeuners. Nous commencerons par là.

De retour à l’hôtel, toujours personne. Nous sommes embêtés, nous avons convenu hier avec la gérante que nous pouvions lui laisser nos gros sacs, après tout nous ne passerons qu’une nuit à Phuket. Mais nous ne savons pas si nous avons la même chambre ou non au retour. Toutefois, nous avons omis de lui préciser l’heure de notre départ, pensant que ça serait suffisant. Nous finissons nos préparatifs et l’heure avançant nous décidons de laisser les sacs dans la chambre avec la clé et un mot sur son bureau au rez-de-chaussée. Will lui envoie aussi un mail pour être sûrs qu’elle voie l’information. Puis nous partons vers le bus. Nous sommes un peu en avance à la gare routière et attendons un peu. Nous embarquons dans un mini-bus et partons pour 3h de route.

Nous arrivons à Phuket en avance d’une heure, rare pour un transport thaï. De plus, la gare routière est en centre-ville, notre hôtel n’est pas loin. Nous décidons d’aller manger d’abord et comme cela fait longtemps nous privilégions un KFC. Sur le chemin nous passons devant un centre commercial mais qui a l’air fermé. Pourtant, il y a de la lumière et les portes ne sont pas fermées. Nous entrons, les boutiques semblent en travaux et malgré un air de scène de film d’horreur, nous voyons des boutiques neuves à l’étage et plus loin. Il doit juste y avoir une grande partie en rénovation mais n’empêche que c’est flippant.

Après manger, nous partons en quête de l’hôtel. Nous ne tardons pas à le trouver. Ça fait auberge jeune et moderne, la chambre est très agréable et il y a même un mur d’escalade dans l’enceinte. Par contre la vue de notre chambre n’est pas la meilleure qu’on ait eue.

Nous nous posons un peu avant de partir en vadrouille en ville. Nous montons jusqu’à la vieille ville à l’architecture coloniale. Tout n’est que boutiques ou cafés.

Nous remontons une rue jusqu’à un temple resplendissant. Nous ne pouvons en voir que l’extérieur.

Nous repartons vers un parc et pensons prendre une boisson fraîche à un café proche. Il s’avère qu’il y a tout un petit centre commercial, bien différent de celui que nous avons vu plus tôt. Nous faisons un tour avant de nous installer et de prendre des thés glacés.

 

Nous repartons à nouveau vers l’hôtel, avancer un peu le travail avant la tombée de la nuit. C’est effrayant le nombre de chauffeurs qui nous interpellent pour prendre un taxi ou une moto. On ne peut quasiment pas finir une phrase sans être interrompu par un chauffeur. On a beau dire “non merci”, on nous répond alors “où voulez-vous aller ?” Nous continuons d’avancer. Nous n’allons pas nous arrêter pour expliquer nos plans à chacun. On ne répond que “juste là”. Il nous reste une petite heure avant le coucher du soleil, nous nous posons un peu pour évacuer la chaleur de cet après-midi. Sur Internet, nous trouvons plusieurs adresses de marchés nocturnes. Nous demandons alors au gérant de l’hôtel s’il sait lequel est le plus intéressant. Et là, c’est le drame ! Le vrai marché nocturne de Phuket n’est présent que les week-ends… Sans dire que nous sommes venus pour rien, nous sommes déçus de ne pas l’avoir su avant. Il nous donne quand même une adresse aux allures de marché. Nous nous y rendons mais il n’y a que des vêtements. Nous retournons vers le KFC, nous y avions vu plusieurs boutiques souvenirs. Après notre lèche-vitrine, nous terminons par un dernier thé glacé avant de retourner à l’hôtel.

Journée 103 : Rien de foufou pour aujourd’hui. Nous prenons notre petit-déjeuner à l’hôtel sans trop nous presser. Puis nous partons à la gare routière et demandons le premier bus pour Krabi. Simple et efficace, nous partons à la même heure qu’hier. Cocasse, non ?

La route est belle, un peu de pluie à l’horizon. Malheureusement, ça laisse présager qu’on ne va pas beaucoup sortir en arrivant.
À la gare routière nous attrapons le premier bus qui part en centre-ville.

De retour à l’hôtel nous sommes accueillis par notre premier ladyboy confirmé. Car si nous en avons vu(e)s avant, ils/elles étaient drôlement bien camouflé/es ou éloigné/es. Mais celle-ci avec sa voix douce et ses manières ne peut cacher son visage masculin (et sa pilosité naissante). Elle est adorable en tout cas. Nous voyons également la gérante qui très gênée de n’avoir pas été là la veille nous a surclassés au même prix. Chouette ! Bon ça veut juste dire plus d’espace et une salle de bain privée… pour seulement une nuit. Mais c’est sympa quand même. Nous réservons au passage la navette pour Ko Lanta au lendemain, installation et à table !

L’après-midi est tranquille, nous nous reposons et bossons un peu. Au moment où nous souhaitons profiter de l’internet du restaurant nous sentons que nous arrivons un peu tard. Nous sommes surpris, ils ferment à 22h normalement. Ben là ils ont décidé que ça serait à 18h. Ok, nous avons juste le temps de boire un lait chaud avant de remballer. Comme il pleut, on décide de rentrer. Petit crochet par le marché pour acheter quelques fruits. Au passage, l’odeur du durian mélangé au poisson frit… une combinaison fatale, accrochez-vous si vous devez y faire face. Retour à l’hôtel donc où nous végétons.

Journal de séjour #101 – Krabi et organisation

Journal de séjour #101 – Krabi et organisation

C’est que la route nous a bien fatigués, nous avons du mal à nous lever. Mais nous nous extirpons de nos draps en quête d’un petit-déjeuner. Sauf que… nous croisons notre gérante qui nous demande ce que nous voulons voir ensuite. Va pour les informations touristiques d’abord. Elle nous donne plusieurs options pour aller jusqu’à Phuket et les îles sans être poussive sur aucun tour. Première fois depuis notre arrivée dans ce pays quand même ! Forts de ces informations nous allons manger et en profitons pour réfléchir à la suite.

Plutôt que d’utiliser sa navette pour Phuket, nous décidons de nous débrouiller par nous-même. Même en payant un aller-retour à la gare routière au bus rouge de la ville, ça nous revient moins cher. Les bus rouges ? Même système qu’à Chiang Mai, ce sont des espèces de gros tuck-tuck qui attendent d’être remplis pour partir. Nous prenons facilement nos billets pour le lendemain et repartons en ville. Nous ne nous arrêtons pas au même endroit. Un temple se trouve non loin, nous en profitons pour faire un arrêt. C’est une maigre consolation au temple blanc de Chiang Rai que nous n’avons pas pu voir. Il semble très neuf, le plus impressionnant reste l’intérieur. Du coup, Will apprécie moins ces temples blancs moins tapageurs que les classiques. Sur ce nous retournons à l’hôtel.

Après quelques recherches nous abandonnons l’idée d’aller sur Ko Phi Phi qui a l’air d’être trop chère pour ce qu’elle est : une île supratouristique. Nous préférons faire nos recherches pour Ko Lanta et la Malaisie qui approche. Nous prenons encore quelques informations avant d’aller manger. Nous profiterons de l’après-midi pour travailler un peu.
En soirée, nous retournons nous promener sur le marché nocturne. Une animation semble attirer la foule. Un jeune homme se donne en spectacle, jouant avec des bolas et un bâton enflammé. C’est déjà très impressionnant mais ça l’est encore plus lorsqu’on découvre qu’il est en fauteuil roulant. Nous profitons du spectacle en grignotant du poulet frit. Puis nous rentrons. Demain nous partons tôt, autant nous coucher.

Journal de séjour #100 – Exode vers Krabi

Journal de séjour #100 – Exode vers Krabi

Décidément nous perdons beaucoup de temps dans les transports. Ce matin nous nous préparons à partir pour Krabi. Le départ n’étant pas avant 12h30, nous prenons le temps d’un bon petit-déjeuner. Nous en profitons ensuite pour demander un taxi pour nous amener au port. D’autres que nous partent pour cet horaire et un taxi est déjà commandé pour 11h20, nous n’avons plus qu’à nous greffer. En attendant, nous préparons nos sacs, nous papotons avec un jardinier super sympa et nous nous préparons au départ. Le taxi arrive et ce n’est pas un couple de personnes qui part mais un groupe. Nous sommes donc un peu serrés dans le taxi. En fait, Will dépasse et il doit s’asseoir sur le marche-pied à l’arrière, nos sacs étant catapultés sur le toit. Nous arrivons sans incident au port.
Là c’est l’organisation thaïe qui prend le dessus et ça ressemble à n’importe quoi. Un type crie des infos, il suffit de passer devant en demandant “Krabi ?” et il indique la file d’attente correspondante. Là il faut présenter le bon de réservation obtenu à l’hôtel et on nous remet les tickets et surtout les fameux autocollants fluos à mettre sur toute partie visible, chacun indiquant une destination. Nous montons à bord mais ne partons pas avant une bonne heure. Patience… le bateau se remplit. 12h40 nous partons. Dans la théorie on nous a annoncé une arrivée à 17h30 à Krabi à l’hôtel. Sauf qu’on a trois heures de ferry pour commencer. C’est long… Nous débarquons enfin à Surat Thani.

Nos sacs sont évidemment tout en-dessous de la pile, nous patientons une fois de plus. Les sacs pris, rebelote pour les informations criées à la volée. “Krabi ?”, “au fond, traversez tout le quai !” Ok, avançons. Juste avant le bureau, des employés nous remettent le deuxième autocollant pour identifier notre destination. Au bureau, on nous dit de patienter. Will achète des sandwichs vite fait, histoire de manger un peu. Quand on nous a dit l’heure du départ, nous n’avions pas capté que c’était à l’heure du repas… Bref, nous attendons encore. Will nous prend encore une glace quand on nous appelle pour le départ. Pas le temps de déballer les cônes, nous mangerons dans le bus. Plusieurs bus sont au départ, nous devons demander encore notre chemin pour nous y retrouver dans ce joyeux souk. Nous embarquons à nouveau.

La route est belle. À part l’autoroute qui file droit, nous sommes entourés de jungle. Aucun champ à l’horizon. C’est sympa tout ça mais le temps file. Nous sommes partis autour de 16h, nous arrivons aux abords de Krabi à 19h… Et j’insiste sur le terme “abords”. Nous ne pouvons clairement pas atteindre le centre-ville à pieds. Nous sommes obligés de passer par l’agence où on nous a déposés et ça n’est pas inclus dans le prix du billet (escrocs va !). Ça n’est pas excessif comme prix mais les petites rivières font les gros fleuves s’écoulant allègrement de nos portefeuilles. Bon j’arrête de râler, d’autant que Will est content. Il a obtenu un nouvel autocollant et se croit un dresseur Pokémon en quête de badges…

La navette arrive enfin, chacun doit donner le nom de son auberge et le chauffeur se crée sa feuille de route de tête, comme ça, sans GPS… Balèze faut avouer ! Il est donc 20h quand nous arrivons à l’auberge. La dame très gentille nous donne une carte avec toutes les informations nécessaires et nous montre la chambre qui est très bien. La salle de bain est commune par contre mais bon, il y a juste une autre chambre sur le palier et c’est très propre.

Nous posons nos affaires et partons en quête de quelque chose à grignoter. Un boui-boui chinois fera l’affaire. Nous nous promenons un peu à travers le marché nocturne et prenons même une glace au lait de coco avec une garniture particulière, ça ressemble à de gros grains de tapioca. Enfin nous allons nous coucher !