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Auteur : william Tettarasar

Journal de séjour #22 – La grande muraille de Chine

Journal de séjour #22 – La grande muraille de Chine

La journée commence tôt à 6h30. On a eu quelques doutes sur la chambre, mais la fatigue a pris le dessus, du coup on a bien dormi. On se prépare rapidement et on part vers le point de rdv.

La ville se réveille elle aussi tout doucement. Il n’y a pas cette frénésie de la veille, avec tous ces vélos et motos électriques qui font des va et vient. Les petits commerçants préparent des petites bouchées à la vapeur sous un temps très couvert. On arrive à l’hôtel Leo, ce n’est pas du tout le même standing que notre hébergement. Eux ils ont un certificat de propreté, donc imaginez notre chambre… On rentre, on signale l’objet de notre venue, elle nous dit d’attendre sur le banc, on demande si on peut prendre le petit-déjeuner ici. Pour eux il n’y a pas de soucis et elle nous invite à rejoindre le bar-restaurant. L’endroit est beau, les chaises sont remplacées par les fauteuils des pousse-pousses avec les grandes roues et l’ambiance est chaleureuse (on n’a pas pu faire de photos, trop sombre par contre). On sent que c’est un petit bar/restaurant pour les jeunes. La TV montre un match de badminton et il y a plein de décorations sympas comme des drapeaux, autocollants, etc. On se dirige vers le bar, on commande deux cafés et le petit-déjeuner français, avec ses fameux ananas et pastèque, n’est-ce-pas ?

On se dirige vers l’accueil, on papote avec une Américaine qui nous raconte les visites qu’elle a faites en Chine. On a vraiment hâte de voir les mêmes lieux. On nous demande nos réservations, puis on se rend dans un bus à 21 places. On entend un couple parler français, sympas, on papote un peu, puis on grimpe dans le bus direction : The Great Wall ! (Il est 7h35) A savoir, avant que je ne commence à parler de la promenade de santé sur le mur, on est passés par notre auberge pour cette visite. Il faut le dire c’est un sacré business dans le coin. Là ils nous emmènent dans un coin pas du tout touristique car cette partie de la muraille n’est pas restaurée pour les touristes. Vous comprendrez mieux plus bas dans l’article, sur les photos on ne voit que notre groupe. 10h30 : arrivée à Badaling au pied d’une partie de la grande muraille de Chine. On arrive vers une grande entrée, le bus s’arrête et laisse monter Steeve, notre guide. Celui-ci nous invite à faire un dernier tour aux WC avant de commencer l’excursion, car il n’y a pas de toilettes une fois là-haut ! On profite tous de ce moment et on regrimpe dans le bus juste le temps d’arriver devant l’entrée de la muraille quelques centaines de mètres plus loin. A la descente du bus, il pleut… Le guide nous avise qu’une boutique juste à côté vend des combinaisons parapluie et nous propose même de garder nos affaires dans le bus. On préfère les garder, le sac contient de l’eau, l’appareil photo et de quoi grignoter.

On commence à monter des marches et on arrive sur une petite place. Notre guide nous explique qu’avant de monter sur la grande muraille il faut comprendre les circonstances de sa construction. Il n’a pas tort, je n’aurais pas apprécié l’ascension sans savoir les enjeux et les contextes de la construction. Il nous explique qu’à l’époque, pour protéger le pays des invasions mongoles, l’empereur offre au peuple un choix. Soit ils choisissent de participer à la construction de la grande muraille, soit ils se défendent sur le front (dans les deux cas, vous mourrez à un moment ou à un autre). Il faut savoir que les bâtisseurs n’étaient pas bien ravitaillés en eau et en nourriture, du coup ils mourraient à la tâche. Entre ça et les accidents nombreux, il faut compter environ 300 millions de morts. On raconte aussi que lorsque la muraille de Chine fut construite, les veuves sont venues y pleurer, n’ayant pas pu enterrer les corps de leurs maris (ensevelis directement sous les décombres). Elles auraient tellement pleuré que leurs larmes ont créé un déluge cassant une partie de la muraille et ils ont dû reconstruire plus solidement. Bon ça c’est la légende, en vrai ce sont sans doute la pluie et la neige les responsables. Le guide nous a aussi donné une autre version qu’on raconte dans son village (la version Steeve, comme il aime le dire). Pour la connaître je vous laisse faire le voyage jusqu’à la muraille de Chine avec ce guide (faut bien aider à faire marcher le business non ?) En connaissant toutes les histoires, on nous donne quelques indications. On en a pour 3h de marche aller-retour et l’objectif est de passer 7 tours de garde (objectif mais aussi le seuil à ne pas dépasser pour raison de sécurité). Et qu’il y a environ 3km à faire (juste l’aller).

On est gonflés à bloc ! On a de quoi boire, on a les protections pour la pluie (même pas eu besoin d’en acheter), de bonnes chaussures, on connaît le passé de la muraille, on est prêts à apprécier la marche. On commence, on atteint la première tour, on a une belle vue dans l’ensemble. On regarde le chemin qui s’ouvre à nous et on constate que ça grimpe un peu. La muraille a plusieurs particularités. D’abord on retient qu’elle épouse bien les formes de la chaîne de montagnes. Donc beaucoup de chemins qui montent et descendent. Deuxième particularité, les allées de la muraille se distinguent en deux parties. Il y a soit un chemin plat (plus ou moins cool en fonction de la montée ou de la descente), soit un chemin en escaliers, là c’est un autre niveau. La hauteur des marches peut être égale à un dé ou faire la taille de mon tibia. Et attendez là j’ai juste parlé de la hauteur, parce que la largeur des marches est aussi de plusieurs tailles. Alors quand c’est large en s’en fout mais quand la marche fait à peine un tiers de mon pied, on en parle ? Je le pose où, mon pied ? Obligé de monter en mode crabe. xD Quand tu sais tout ça, je peux te dire une chose : c’est chiant surtout quand tu commences à fatiguer. >< Enfin bon, la portion de la muraille n’était pas facile. La pluie plus ou moins présente et un brouillard à ne plus voir sur 5 mètres ne nous ont pas aidés. Voici quelques photos à l’aller 🙂

On arrive finalement à la 5e étape. On n’ira pas plus loin à cause du timing. On retrouve nos camarades de bus, on se félicite d’être arrivés là, on se prend une petite photo souvenir. On est à 1200 mètres d’altitude, on a marché 1h30 sous la pluie et on est contents de repartir en arrière.

En revenant sur nos pas, le cheminement n’est clairement pas le même. Pour moi, les descentes sont devenues une partie de plaisir. En revanche pour Delphine, on aurait dit un chat qui tente de descendre d’un arbre. On retrouve nos compatriotes français (dédicace à Aline et Clément) ! On papote ensemble jusqu’à la descente. On profite que le brouillard se lève ainsi que la pluie pour enfin pouvoir apprécier le paysage. En photo, vous n’avez que le quart de beauté du paysage. Imaginez, vous êtes à au moins 1000 mètres d’altitude, pas un seul bruit, la vision d’un paysage vaste, limite sans fin, et une sensation d’avoir accompli une chose dont vous avez toujours rêvé ! Si vous pouvez je vous conseille vraiment de faire la muraille de Chine. Rien que d’en parler je veux y retourner !!!

Après être revenus avec le reste du groupe, on est contents d’arriver au bus mais on est trempés jusqu’aux os. Je dis bien on ! Toutes les personnes étaient trempées. Moi, j’étais en nage, juste dégoûté de ne pas avoir pris de vêtements de rechange (et dire qu’on a plus de 2h de route). On part manger un bout, compris dans la visite. Sincèrement, je pensais manger un sandwich, on a eu un bon petit plat chaud. Trop bon ! On continue à papoter avec Aline et Clément et deux autres filles (étudiantes en Chine qui avaient hâte de rentrer en France ^^).

Repus, on rentre à Pékin. Dans le bus toujours papotage (le trajet est du coup passé très vite). On s’entend bien avec Aline et Clément et on décide de se retrouver le soir pour aller ensemble au marché nocturne et en profiter pour enfin goûter serpent, scorpion et autres curiosités locales ! Le temps d’une douche et d’enfiler des vêtements propres, on part pour le marché nocturne. On se retrouve, on arpente les rues et on arrive sur la place Tien An Men. On décide d’en profiter pour s’approcher de la Cité Interdite que nous voulons visiter demain. C’est le parcours du combattant pour y accéder. Il faut passer par plusieurs souterrains (celui du métro et d’autres qui servent à traverser les immenses routes), donc plusieurs contrôles de sécurité (scanner des sacs à dos) et faire plusieurs queues. C’est pire qu’accéder à la place des Terreaux pendant la fête des Lumières (Lyon). Enfin nous arrivons devant le palais et nous voyons une foule parquée derrière des barrières. Nous arrivons par hasard et pile à l’heure pour la descente du drapeau national à coup de marche militaire, très solennel avec un joli soleil couchant tout rose. Très intéressant à voir, je suis obligé de porter Delphine pour avoir quelques photos par-dessus la masse de Chinois (ça les a beaucoup amusés d’ailleurs). Le temps de repartir est venu, c’est ce qu’on devine quand un camion militaire commence à nous chasser… en roulant gentiment dans notre direction, histoire de pousser tout le monde vers la sortie.

On continue un peu plus loin pour arriver à un grand square ! Immense ça nous change de notre vieux Pékin ! Mais pas de traces du marché. On revient sur nos pas, on cherche, toujours rien. Pourtant sur nos cartes et applications nous y sommes. On demande à une personne dans la rue, il nous répond non, comme s’il ne voulait pas répondre… Bon on traverse une route, les filles ont la bonne idée de demander dans un hôtel. On nous annonce que le marché a fermé il y a un an… ça devait pas marcher ou un souci peut être :/

On repart blasés mais on va manger un plat dans un petit boui-boui. On se prend des plats de nouilles à la viande. Pour certains ça sera avec du gras et d’autre des os ^^ On mange quand même bien et pour pas cher !!! Vive la bouffe en Chine ! On se donne rdv le lendemain et on rentre se reposer de cette sacrée journée.

Journal de séjour #20 – Gangnam Style

Journal de séjour #20 – Gangnam Style

Journée en douceur, on se prend la mâtinée pour avancer dans notre boulot, prendre le petit déjeuner. Vers 14h on décide (nos ventres décident) de sortir pour aller manger. On entend depuis notre chambre une fanfare dans la rue d’à côté, on sort et on constate qu’il y a un événement aujourd’hui. Il est consacré aux traditions coréennes, il y a des petits stands mais pas grand monde. Une estrade avec de la bonne musique traditionnelle a été montée en revanche !

On repart pour manger, on avait aperçu une crêperie la vieille. Oui une crêperie ! Mais le design des crêpes nous a interpellés. Du coup on a foncé et c’est super bon !!!

On part direction Gangnam !!! Oui le quartier chic mais surtout pour le quartier du fameux Gangnam Style ! Ayant une ligne de métro moins directe pour Gangnam, nous avons dû marcher une dizaine de minutes pour arriver à destination. L’endroit grouille de monde, on commence par se rendre au Kukkiwon pour voir une représentation de taekwondo mais bon, pas grand monde et on ne comprend pas trop quoi faire. On repart du coup, on revient sur nos pas. Sur la place Gangnam, on trouve une estrade. Bon j’entends déjà « on veut une vidéo ! » Il n’y aura pas de vidéo, juste une photo. Delphine ne voulait pas et moi j’ai trop de dossiers les enfants.

On part boire une boisson bien fraîche !!! Puis on repart vers notre métro. D’un coup on s’arrête et on regarde des gens taper sur des balles avec une batte de base-ball !!! Trop cool comme aux US ! Du coup on regarde comment ça fonctionne et je me lance. Donc il y a un petit portique en libre accès, on insère soit un billet de 1000 won ou deux pièces de 500. On prend la batte, on se met en position (mode :NY – Yankees de New-York) et je loupe quelques balles (échauffement !) puis je commence à prendre la main. Vraiment sympa comme endroit pour se défouler !

On repart, on prend la direction de l’hôtel. On s’arrête dans un petit market acheter deux trois bricoles, on se prend deux donuts et deux glaces. A l’hôtel, Delphine vérifie l’arrêt du bus pour le lendemain (départ à Pékin depuis l’aéroport d’Incheon). Le temps de préparer nos affaires et de nous préparer pour la Chine. Oui car la Chine n’a pas la même politique que nous concernant Internet. La censure est présente et le gouvernement a le droit de voir nos échanges donc autant s’y préparer.

Journal de séjour #17 – Retour à Séoul

Journal de séjour #17 – Retour à Séoul

Un réveil tranquille, on en profite. On se prépare et on se rend à la gare routière qui est à 20 min à pied de chez nous. Comme le bus nous a laissés pas loin hier, on s’est dit qu’il devait y avoir une gare routière qui pouvait nous emmener à Séoul (ça nous évitera de traverser la ville pour rejoindre la grande gare). On arrive avec le ventre qui commence à grogner, on va pour prendre les tickets pour le prochain bus. La dame nous signale qu’il part dans 15min, ok on le prend. On se rend vite fait au petit market pour acheter de quoi manger : un cookie fourré à la pomme et des petits cookies classiques. On met nos sacs dans leurs housses de protection (à force de le faire et le refaire ça en devient quasi militaire et d’une fascination pour les regards locaux). On monte dans le bus et on se dirige vers notre ville d’accueil Séoul !!

1h40 de route plus tard, on arrive dans la capitale. Il est 12h20, le bus a roulé vite faut croire (on devait arriver à 12h40, tant mieux). On arrive à la gare qu’on connaît très bien, vu le souci qu’on y a eu (pour ceux qui ne savent pas). On trouve un petit resto qui propose de bons petits plats. On s’installe et on prend le temps de manger. Bon perso mon plat était tellement épicé, j’ai vraiment eu du mal à le manger.

On sort, on prend le métro direction le guesthouse. On a de la chance celui-ci est proche du centre-ville, une petite économie niveau transport en commun. On arrive dans notre résidence, l’hôte parle anglais (Youhou !). Il met du temps à trouver notre réservation. On comprend par la suite que comme on avait réservé tard le soir, il n’avait pas vu la réservation entre-temps. On arrive devant la chambre, mince elle n’est pas encore prête. Du coup on papote un peu avec Pablo, notre hôte (Coréen), et on sent que le feeling passe bien. On en profitera pour lui poser plein de questions pour mieux comprendre la culture locale ! On profite aussi de ce moment pour voir ce qu’on peut faire. Delphine déniche un coin à côté qui est une sorte de marché avec pleins de souvenirs typiques de la Corée et même pleins d’endroits où manger. Donc on décide d’y faire un tour. La chambre est prête, on pose nos affaires, on se repose quelques minutes et on repart vers la ville.

Le marché est bien là et c’est une ambiance vraiment atypique. Beaucoup de touristes, de stands et des boutiques. Plein de souvenirs de la Corée, des marques-pages aux couleurs locales et même des masques du village d’Hahoe !

On continue notre chemin, on voit un panneau qui montre la direction d’un salon de thé typique, bon on y va ! Le salon est très beau, on nous propose de prendre une table ou de s’asseoir sur des coussins à terre. On choisit les coussins (on est des bonhommes !) Les thés et gâteaux sont super bons mais ça reste un peu cher (environ 20€ le tout).

On ressort, puis on continue notre marche vers un temple bouddhiste, qui a l’air de proposer aussi de faire un séjour avec les moines. Les lanternes suspendues recouvrent tout l’espace, on dirait un super coin ombragé ! Même l’arbre arbore un nouveau style de feuillage ! C’est beau !

On reprend le chemin, on arrive devant un gong qui servait à donner l’heure pendant une période. Aujourd’hui le gong fonctionne à quelques occasions.

Puis on remonte vers un petit parc. On y découvre la pagode de Wongaksa appelée aussi la tour aux dix histoires. Sur chaque palier une histoire est contée. Elle a été bâtie pendant deux ans sous la demande du roi Sejong, pendant le temps de son règne. Mais comme le temps, la pollution, etc. ont abîmé la tour, elle a été mise sous une boîte de verre.

(Imagine prise sur internet, on tellement été subjugués qu’on a oublié de prendre une photo)

Après cela on décide de rentrer, on en profite pour avancer le travail. Vient l’heure du repas, on sort manger un burger à côté. On pensait pas manger autant mais on en a eu pour notre argent !

On finit par une petite balade nocturne et on rentre se coucher, demain grosse journée de marche !

Journal de séjour #16 – Une journée à Gongju

Journal de séjour #16 – Une journée à Gongju

Réveil à 8h un peu difficile, on se prépare tranquillement et on part. La veille nous avions remarqué qu’il fallait prendre le bus 106 pour rejoindre la gare routière, donc on part à la recherche de cette ligne. On trouve l’arrêt du bus et en suivant le sens de la circulation on en déduit que c’est la bonne direction (merci l’application). Le bus arrive, Delphine demande s’il passe bien au terminal bus de Daejeon. Il comprend pas trop, on lui montre la carte de la ville et l’endroit où on veut aller. Il regarde, on dirait que c’est la première fois qu’il voit une carte de sa ville. Il répète le nom de l’arrêt, on acquiesce. Bon c’est bon pour lui, Delphine paye mais là aussi c’est la première fois qu’on a du mal à comprendre s’il faut payer plus ou non… Mais a priori on pense qu’il ne nous a pas rendu la monnaie.

On arrive au bout de 40 min de trajet, on se rend à la gare et d’un coup mon regard s’arrête sur un cordonnier. Oui bizarre de dire ça comme ça, mais la veille Delphine voulait s’acheter des semelles à la pharmacie. Là on passe devant une petite boutique où la personne entretient les chaussures et vend des semelles. On s’arrête et on voit avec le monsieur. Il propose des semelles trop grandes, mais c’est pas un souci il dit qu’il les découpe ! Bon Delphine se lance et après quelques mesures et découpes, elle ressort avec des sandales d’Hermès ! Oui elle s’envole, marche sur des nuages et ses pieds la remercient de ce cadeau céleste.

Enfin bon après cette petite démence, on se rend à la gare, on prend nos billets, on décide de retirer des sous. Ah tiens, ça faisait longtemps, encore un souci pour retirer. On respire, on teste un peu tout, c’est bon on a des sous. On se prend des beignets, un café et notre bus direction Gongju !

Arrivés dans cette petite ville, Delphine aperçoit à l’entrée d’un pont deux statues qui se dressent de chaque côté, un ours et deux oursons (choupi !) On repère facilement l’endroit où se trouve la forteresse et la tombe du roi que nous souhaitons visiter. En se rendant au site, on longe un long et large fleuve, juste magnifique. On peut même apercevoir de l’autre côté du fleuve la forteresse avec ses murs qui épousent les formes de la colline.

On passe devant une grande statue d’ours ! Il a l’air de symboliser quelque chose (mais sur le moment on n’a pas su quoi).

On arrive devant la forteresse, on fait une grande balade au milieu des arbres. On aperçoit même un espace délimité par des cordes. On apprendra qu’à cet endroit s’élevait le palais du roi, aujourd’hui il ne reste rien. À part un puits qui collectait l’eau de pluie et en face un temple bâti en l’honneur de deux arbres gradés… oui deux arbres gradés suite à la victoire du roi. Celui-ci avait dû se retrancher dans cette forteresse à cause d’une sévère rébellion. Il attendit ici l’annonce de sa victoire ou de sa chute, entre deux arbres vénérables. Quand la rébellion fut mâtée, c’est toujours entre ces deux arbres qu’il l’apprit. De joie, il les éleva à de hauts rangs militaires et aristocratiques. Les arbres ont continué leur vie pendant des dizaines d’années avant de mourir de vieillesse (c’est l’histoire qui dit ça).

On continue d’arpenter de haut en bas la forteresse et on a du mal à déterminer l’emplacement de la tombe du roi. On consulte nos cartes, mais le doute s’empare de nous. Nous avons une carte de la forteresse et une de la tombe du roi, mais on a du mal à les faire correspondre. Il faut qu’on sorte la carte de la ville pour qu’on comprenne qu’il y a en fait deux collines qui se font face (la seconde étant un peu loin).

Du coup on comprend mieux les deux cartes différentes (hoooo les boulets). Qu’est-ce qu’ils ont à nous donner les deux cartes et à nous faire payer les deux sites en même temps aussi ! Après avoir fini notre tour dans la forteresse, on se rend sur la seconde colline. Il faut marcher environ 15min avec une petite pente. On arrive sur le second site, on visite les lieux. On arrive dans un petit musée où on en apprend plus sur comment sont élaborées les tombes des rois.

On visite même des reconstitutions, vraiment intéressantes. Pendant longtemps, les tombes étaient faites en pierre locale. Mais on a importé de Chine la mode des tombes en briques pour les souverains. Les briques n’étaient pas propres à la culture coréenne et des ingénieurs ont dû se pencher sur leur fabrication et leur emboîtement pour créer des tombes uniques. La tombe représente une sorte de salle d’attente pour l’âme avant de renaître. Il faut que ce soit un endroit cosy avec de fausses fenêtres. Ils ont même des loupiotes pour ne pas rester dans le noir (bon là elles sont électriques pour nous, mais imaginez des lampes à huile). Enfin, divers objets du quotidien étaient aussi présents pour que le mort continue « sa vie »…

On sort du musée et on se rend à l’endroit où les rois sont enterrés. On remarque alors ces grands dômes, on dirait presque les maisons des hobbits mais là ce sont des tombes.

Avant de repartir on fait un petit musée qui montre l’histoire de certains rois, dont le plus inoubliable reste le roi Munju proclamé Dauphin à 13 ans en 477 et devenu roi dans la même année. On apprendra aussi que le roi qui lui a succédé reste son oncle car le roi Munju décède à l’âge de 15 ans… deux ans de règne, bon il y en a qui ont sûrement dû faire moins.

On apprendra aussi dans ce musée l’histoire de la ville et comment le fleuve a contribué au développement de la faune et la flore. L’histoire raconte qu’un homme est parti chercher du bois pour le feu et lorsqu’il était dans la forêt, une ourse l’aurait attaqué et enfermé dans sa grotte. Elle mit bas de deux petits oursons (pour des soucis de droit, on va les appeler Apollin et Myrtille). L’homme dut s’occuper des oursons dans la grotte, pendant un bon moment. Un jour, il vit une occasion de partir donc il profita de cette opportunité et s’échappa en traversant la rivière. L’ourse triste de perdre l’humain de sa vie (?) décida de se suicider avec ses oursons dans le fleuve, ce qui mit les dieux en colère. Afin de calmer ces derniers, un temple fut érigé en mémoire de ce sacrifice. Depuis, le fleuve apporte les éléments nécessaires à l’homme.

On repart après cette journée remplie d’informations. On se rend à la gare, on se dit qu’on n’a qu’à prendre le prochain bus pour Daejeon. On voit la dame à l’accueil,  » bonjour deux places pour Daejeon ». Elle nous répond en coréen brut, on pige pas sa demande, puis elle nous refoule, « poussez-vous, il y a du monde derrière vous… » On n’a pas compris ce qu’il s’est passé, on lui a bien montré la ville pourtant. Je regarde le panneau et remarque qu’il y a trois arrêts différents pour Daejeon. Ok on comprend mieux, du coup on prend l’arrêt le plus proche de chez nous, on retourne la voir et on lui dit juste l’arrêt (on croise les doigts pour que ce soit ça). Oui c’est ça ! Youhou ! On prend un club sandwich, on monte dans le premier bus et go on rentre tranquillement.

On arrive très vite à destination et finalement à 5 min à pied de l’hôtel, si on avait su avant… Puis on décide de prendre un bon bain de pieds chaud ! La veille on a remarqué plein d’espaces dédiés à ces sources chaudes où on peut tremper les pieds. C’est gratuit et en libre service (Delphine kiffe de plus en plus la ville).

On prend le temps de laver les pieds, on fait cuire 20 min (oui car à 42°/45° ça ressemble à des crevettes bien cuites).

Puis on les fait sécher avec une souffleuse, les mêmes que pour gonfler les pneus de vélo.

Plutôt intéressant, on peut se permettre d’aller se détendre spontanément sans penser à prendre une serviette. De plus c’est gratuit, autant en profiter. Avant de rentrer on achète pleins de trucs bien gras et sucrés et des fruits en conserve et on rentre se poser à l’hôtel.

Demain on retourne à Séoul !

Journal de séjour #13 – Vis ma vie de moine bouddhiste et arrivée à Gwangju

Journal de séjour #13 – Vis ma vie de moine bouddhiste et arrivée à Gwangju

Le réveil commence à 3h du matin…(non encore 15 min). Le réveil reprend à 3h15 du matin, la prière est à 4h (encore 15 min stp). Bon le réveil forcé se fait à 3h30, on se réveille avec des petits yeux et on se met en tenue rapidement. On arrive près du temple pour la prière du matin, c’est magnifique de nuit.

Bon on suit encore le mouvement, on attend tout le monde, le gong raisonne, ça commence. Une dame nous dit où nous placer, on s’exécute. Des moines arrivent et font la préparation à la prière. L’un fait le tour du temple en chantant, un second chante à l’entrée du temple et pour finir dans la cour, un moine fait sonner un gong énorme à vous faire vibrer les tympans. La prière se passe bien, à part que la dame qui nous a placés vient plusieurs fois me voir pour me remettre en place. Je ne comprends pas ce qu’elle me dit mais a priori je ne croise pas bien mes pieds. Mais je suis gros ! Et mes jambes ne veulent pas coopérer. Elle voit bien que je ne pourrai jamais être un noble disciple de Bouddha. Du coup elle me conseille d’allonger mes jambes. Je soupçonne Delphine de sourire de la situation.

La prière se termine, j’ai bien boudé. On retourne à notre dortoir il est 5h30 et le petit déjeuner est à 6h30. Delphine a continué son jeu sur son téléphone, moi j’ai repris ma sieste. 6h30, mon ventre grogne qu’il a faim et le ventre de Delphine lui fait des menaces depuis hier soir, il est à deux doigts de bouffer ses organes si elle ne va pas manger de suite. D’un pas motivé par la faim on se rend au réfectoire et on retrouve le plat d’hier soir (ils ont laissé ça comme ça ?) Ah non, le riz est bouilli genre risotto ou porridge mais sans goût. Bon je ne m’attendais pas non plus à des Chocapic mais au moins un café ou du thé 🙁

Bon on mange, on fait la vaisselle et on repart. Delphine me dit qu’on a deux heures pour faire une balade méditative. Bon on se promène, ça en devient long. Du coup, Delphine a la bonne idée de prendre des photos et son carnet à dessin. Donc voici un petit tour du temple !

Chaque statuette est unique de visage, de vêtements et d’accessoires et il y en a 500.

On finit dans le temple principal. On ne sait pas si on a le droit de prendre des photos à l’intérieur. On voit une dame à l’accueil. On n’a pas le temps de demander pour les photos qu’elle veut nous vendre du riz en offrande à Bouddha. Euh non, on veut juste prendre des photos. “Ok ok”. Bon on fait nos touristes, puis on se pose au milieu du temple. Delphine fait un croquis de Bouddha qui prend super bien la pose et on attend la prochaine étape.

9h, l’heure où on devrait faire 108 prosternations arrive. Mais on ne sait pas où aller, personne pour nous guider. Bon ça a fini par nous embêter, on n’est pas impliqués à 100% dans la vie des moines. Ils font ce qu’ils ont à faire mais bon on sent que ce n’est pas à eux de s’occuper de nous. Le monsieur vu la veille devait être le référent mais comme on n’était que deux et surtout pas du tout prévus au programme, il nous a laissé un peu en roue libre. Du coup on décide de partir 2h avant la fin, plutôt que rester à rien faire. On se change et on ramène nos vêtements à l’accueil. Il reprend nos ensembles, on dit qu’on souhaite régler, mais il a pas l’air de comprendre. Sur le site, un prix est annoncé pour ceux qui passent la nuit dans le temple. On s’explique plusieurs fois mais il nous invite à partir. Bon ok on s’en va mais on ne peut pas partir sans payer ! On va faire un don. Delphine s’en occupe et moi j’emmène les affaires à l’entrée.

J’attends Delphine tranquillou, elle arrive et me dit qu’elle s’est (encore) faite harponner par la dame de l’accueil qui lui a dit d’acheter du riz et de faire un don alimentaire, plutôt qu’un don monétaire. Elle s’exécute mais le montant qu’elle voulait donner fait qu’elle a dû donner 9 paquets de riz à répartir sur les trois différents autels. On repart à moitié satisfaits. Si on avait eu des explications, une meilleure intégration et d’autres camarades ça se serait passé sans doute autrement. On n’est pas arrivés au bon moment, tant pis on espère en apprendre plus pendant le séjour.

Direction l’aéroport, on reprend le bus, on y arrive très tôt (l’avion décolle à 16h50). On va pour manger un petit truc. Tiens, un Paris Baguette ! Allez, on profite de l’opportunité. J’arrive et je dis un grand et fier “Bonjour”. Zéro effet… elle m’a juste dit bonjour en coréen. Bon on regarde ce qu’ils vendent. Alors pour une enseigne qui s’appelle “Paris Baguette” il y a des burgers, hot-dog, macarons, ok et niveau produit commercialisé, aucun produit français ! Aucun qu’on connaît ! J’espère juste qu’ils ne vendent pas ces produits en disant « c’est importé de France ». On prend un burger et un hot-dog. Bon franchement c’est pas terrible. La viande, on dirait du premier prix et encore. Même les fast-food ont de meilleurs steaks que ça. A donner honte à la gastronomie française !

On part de là, il y a le glacier qu’on a découvert à Andong avec la glace barbapapa et thé vert. Du coup je veux d’autres parfums extravagants. Je reviens alors avec deux saveurs : Oreo (bon ça se trouve partout) et Dino Jelly, trop bon avec des bonbons jelly, comme les nounours mais avec des dinosaures !

Pendant l’attente on trouve une place avec plein de prises et on en profite pour avancer notre taf (et oui on ne fait pas que manger). L’heure arrive, on commence à faire la queue. Il y a beaucoup de monde qui veut passer l’enregistrement. En même temps, ils font l’enregistrement une heure avant le départ pour 4 avions. On patiente, un employé vient vers nous, nous demande si on a nos billets. On répond qu’on a réservé sur Internet. Il nous demande alors de nous déplacer et nous montre l’accueil pour les passagers Gold. Euh ok, il n’y a personne en plus. L’hôtesse nous accueille avec un grand sourire et prend nos passeports, elle vérifie les billets. Puis elle nous demande d’un air perplexe “Êtes-vous membre Gold ?” On répond tous les deux “C’est le monsieur là-bas qui nous a dit de venir là !” Bon elle nous enregistre et là on part billets en main en mode beaux gosses ! Même pas besoin de faire la file d’attente.

On embarque tranquillement. L’avion est bien, on a droit à un bonbon et une compil’ des blagues “Juste pour rire”. On arrive tranquillement à Gwangju.

On essaie de demander une information (comment atteindre le centre-ville facilement) mais personne n’est présent au guichet pour touriste. Bon on regarde la documentation, et là on voit un jeune homme qui passe derrière le comptoir. Il nous regarde mais part prendre sa veste et son sac… Je vais le voir : « Désolés mais comment aller là ? Métro ou bus ? » Il nous conseille le métro puis un taxi. On le remercie puis on part à la recherche du métro. Juste à la sortie de l’aéroport qu’il disait, faut bien marcher 10min avant d’y arriver. On a de la chance le jeune homme nous accompagne (malgré lui), il nous aide même à prendre les tickets de métro et nous donne la direction. On n’est pas encore arrivés qu’on aime déjà l’accueil.

Arrivés à notre arrêt, on regarde sur une application. A priori c’est pas si loin, on décide de faire le trajet à pieds. Bon c’est pas loin, mais avec les sacs et les mollets qui souffrent depuis l’ascension du mont Hallasan on sent bien les 25 min de marche.

La ville est vraiment belle et très grande. On arrive vers l’hôtel. Bon sur le moment on s’est dit ça fait un peu vide les alentours et le bâtiment a l’air de mal vieillir. On rentre, le responsable nous accueille super bien, on échange bien. Pour une fois qu’un aubergiste parle anglais ça fait du bien. Il nous accompagne à notre chambre, nous donne quelques informations pratiques puis s’en va. La chambre est belle et enfin un lit ! On ressort de 5 jours dans un futon et le lit nous a redonné le sourire.

On décide de poser les affaires et de faire un tour. La nuit est tombée et la ville est encore plus belle. Beaucoup de lumières en centre-ville, on dirait Time Square avec toutes les pubs et néons.

On se rend dans un grand centre commercial, on en prend plein les yeux : salles d’arcade, restaurants variés et une grande enseigne de librairie. On voit plus loin qu’elle fait aussi garderie et pas une petite garderie mais avec un parc, coin lecture etc. Le plus étonnant c’est qu’elle est encore active à 20h.

Bon la faim prend le pas (surtout pour moi en fait). On se fait un petit restaurant sympa, Burger King. Oui bon je voulais goûter le burger aux crevettes et ben c’est super bon ! C’est avec un steak et une sauce très pimentée donc si vous êtes pas habitués, allez-y tranquille.

On repart repus. La ville nous réserve une belle surprise, on passe devant une boutique ouverte “Amiens Bakery”. A l’intérieur, pleins de gâteaux, du pain, on se dit qu’il est peut-être Français.

On rentre et on demande au vendeur si Amiens fait référence à la ville française. Sur le moment il comprend pas trop, on lui explique. Il comprend enfin la situation et dit qu’il sait qu’en France il y a la ville d’Amiens et que les Américains prononcent le s à la fin. Enfin bon on papote super bien, on achète même une brioche. Le feeling passe bien, il nous offre le café, on accepte, il nous installe sur une table. Puis nous offre un pain perdu revisité, un chou à la crème. On s’est sentis mal à l’aise, ce monsieur est vraiment au petit soin pour nous et va même télécharger un logiciel de traduction pour pouvoir communiquer. À la fin on se fait une photo et on lui dit qu’on passera demain. Mais ce dernier est en congés. Tant pis, ça a été une belle rencontre et on espère pouvoir en faire d’autres. Après tout, ça fait partie du voyage.

PS: on n’a toujours pas compris pour le nom de l’enseigne XD Delphine a cru comprendre que c’était en lien avec la cathédrale – il doit être catholique – mais on ne sait pas s’il y a mis les pieds ou non.

Cuisine et les produits consommés à Jeju !

Cuisine et les produits consommés à Jeju !

Korean Barbecue : Enfin on se fait notre vrai Korean barbecue. Au début on pensait qu’on n’allait avoir que la viande, mais au final beaucoup d’accompagnements côtoient la cuisson de la viande de cochon : œufs, salade, maïs, navet jaune… La viande est un délice. Si vous avez l’occasion, foncez ! PS : ce type d’établissement est parfait pour les dîners en famille ou entre amis !

Blue Hawaï (boisson tropical sucrée) : Petite boisson qui a attiré notre attention (le packaging surtout). Bon ça a un goût d’Oasis tropical, un poil plus sucré, et de couleur tout à fait naturel à savoir bleue.

Fast-Food Lotteria : Bon un petit fast-food qu’on ne connaît pas : Lotteria. On remarque qu’il y a cette franchise partout avec en ce moment Pikachu en devanture. Ici on s’est pris un burger avec une galette de fromage panée (on pensait que c’était de la pomme de terre), avec ça des frites (l’inséparable compagnon du burger), et pour varier une boisson à la pêche/mangue et des dips au fromage (mozzarella?). En quelques mots, le burger est bon mais le steak n’est pas top, les frites bof, les dips sont bonnes et la boisson bonne mais trop sucrée.

Mandarine Tangerine de Jeju-Do ou Gamgyul : Je vous présente le fruit le plus cher de l’île : 3000 won le fruit (à peu près 2,6€). Alors on s’est dit on va goûter, ben c’est une mandarine ! A savoir : on remarquait plein de commerce autour de cette orange qui fait partie des symboles de l’île. Ils vendent le fruit tel quel, en jus ou sous forme de chocolat fourré. Il s’en vend beaucoup, on a même retrouvé des stands à l’aéroport et beaucoup de voyageurs repartaient avec leur boîte.

Chips à la pomme : Des chips soufflées et torsadées, un petit goût de pomme mais très sucrées.

Bimbibap : Plat traditionnel de la Corée du Sud, le bimbibap est composé de riz, œuf, piment, bouillon et de verdure (oui je ne sais pas ce que c’est). C’est très bon et très consistant.

Petit-déjeuner tartine : petite parenthèse, tous les matins dans notre guesthouse on avait des tartines avec de la gelée de fraise et du café. Ça en devenait lassant… on aurait dû faire comme le garçon qui s’est fait un sandwich avec une poêlée de légumes et de tofu (le mec, il sort de Top Chef ?).

Onigiri : On a acheté ça avec des clubs sandwich pour le repas de midi. C’est bon et consistant, par contre on s’en met partout. Prévoir des mouchoirs.

Boisson Pocari Sweet : C’est comme du Power Rade ! Et là j’entends « c’est quoi le Power Rade ? » C’est une boisson qui apporte plein de bons nutriments, magnésium etc. C’est pas trop sucré et il y a beaucoup d’eau. C’est souvent associé au sport. Là on en a bu lorsqu’on montait le Mont Hallasan.

Boissons citron et pamplemousse diététiques : Boissons très peu sucrées mais avec une saveur très prononcée pour chacun des goûts. Une boisson pour ceux qui veulent rentrer dans leur maillot de bain.

Chips à la banane : Alors c’est bizarre à première vue mais imaginez un gros bonbon Haribo à la banane niveau goût mais sous forme de chips soufflées genre miel pops. Ben c’est super bon, surtout qu’a priori on peut les utiliser pour donner du goût à un milk-shake ou pour décorer. (Félicitations du jury)

 

Boisson Starbucksthé noir au miel et pamplemousse : Une boisson rafraîchissante, on sent bien le pamplemousse mais pas son amertume grâce au miel qui apporte une grosse couche de sucre.

Boisson Starbucks – Macchiato caramel : Un café bon mais le caramel ressort un peu amer, bon mais sans plus.

Boisson Starbucks – Café pop-corn caramel : Bon c’est la première fois que je vois ça, le café est bon et on se laisse le temps de le siroter, les pop-corn sont bons mais sans plus là aussi.

Repas temple : Riz, noix, bouillon, légumes divers. Bon ici pas de photo, on n’a vraiment pas osé vu le contexte (article : vis ma vie de moine). Le soir, nous avions eu du riz, noix, tofu poêlé, bouillon, cacahuètes en sauce, algue et piment. Le lendemain c’était le même repas mais remplacez le riz par une sorte de risotto de riz sans goût. Ça se mange, on n’est pas là pour la gastronomie, mais on apprend surtout que le repas est un moment où on doit savoir apprécier ce qu’on a dans l’assiette et surtout avec silence. Donc l’ambiance dans la cantine c’était le néant.

Paris Baguette burger, hot-dog boulette de viande : Bon alors là je vais pousser une gueulante ! Comment une enseigne nationale, qui s’appelle Paris Baguette (donc on est d’accord, elle représente notre savoir-faire, nos traditions, nos valeurs !!! ), peut-elle vendre des produits que je ne vois pas en France, à moins que je n’habite pas dans le même pays ! Et surtout les produits étaient dégueulasses, même Macdo c’est mieux à côté. Le steak, je ne crois pas que c’était du bœuf. Enfin bref, évitez cette enseigne et préférez les produits locaux.

Baskin Robbins – Glace oreo et Jelly Dino : Ici nouvelles saveurs testées. Oreo bon c’est la même saveur qu’en France et ça reste bon. Jelly Dino, super bon, en plus y a des bonbons ! J’ai trouvé mon enseigne de glace !!

Journal de séjour #9 – Premier jour à Jeju

Journal de séjour #9 – Premier jour à Jeju

Levés à 9h/9h30, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas pris le temps de se reposer. Comme on reste 5 jours, autant en profiter. De plus on a plutôt bien dormi ! J’avais quelques a priori pour le futon mais sérieux, on dort bien dessus. Le guesthouse propose un service de petit-déjeuner. On se dépêche pour ne pas rater le service. On descend, une personne prend son petit-déjeuner tranquille. On se rend vers l’accueil, le responsable sort, on lui demande où se trouve le petit-déjeuner et il nous dit d’une nonchalance “Do it yourself” en nous montrant la direction de la cuisine. Ah ? On arrive dans la cuisine, il y a tout ce qu’il faut. En clair, c’est notre cuisine, à nous de nous en servir et de rendre propre ce qu’on utilise. Bon on se fait deux toasts chacun, on finit de se préparer et on sort pour commencer enfin notre journée sous une petite pluie. Espérons que ça ne soit pas le déluge 🙂

On attrape in-extremis notre bus et on part pour à peu près une heure et demie de route, direction l’aéroport. Je vous rassure, on ne repart pas tout de suite, c’est juste un moyen plus rapide de rejoindre le port pour pouvoir prendre le ferry. On anticipe déjà le départ pour Wando. Arrivés à l’aéroport, on demande notre direction à un guichet (l’idéal c’est d’avoir un bus). On nous dit qu’il faut prendre deux bus ou le taxi. De plus la dame nous dit d’un air normal « it’s nearby the airport ». Je regarde sur Maps me, oui c’est à côté mais à pied il prévoit bien 30 min de marche. On part, on se la joue foufou, on y va à pied. L’île réputée pour ses vents n’a fait qu’une bouchée de ma coiffure. Delphine qui portait un K-way ressemblait à Hulk à cause de l’air qui s’engouffrait à l’intérieur des manches. Ça lui faisait des bras à en faire pâlir de jalousie les malabars du coin. On arrive fatigués à l’endroit qu’on pense être la station de ferry. Pas un seul bateau, ni de point d’information. Mince, on reprend sur l’application une autre destination possible, en espérant que ça sera la bonne. Encore 25 min annoncées… on arrive à la station de ferry !

On rentre au premier étage, il n’y a personne, juste des portes fermées. On descend vers l’accueil. Rassurés, on voit quelques personnes et on annonce qu’on souhaite aller à Wando samedi, quels sont les horaires et prix ? La dame nous renvoie à l’étage (dans les bureaux cette fois) pour faire la demande. On repart à l’étage, on cherche derrière une porte, on nous dit qu’ici c’est pour Busan, en face c’est pour Wando. On se rend au bureau spécial Wando et là c’est le drame… la fille ne parle ni l’anglais, ni l’hébreu. Difficile de se faire comprendre. Même avec Google traduction, j’ai cru que j’avais écrit le scénario d’un drama coréen, aucune réaction de sa part. On a bien compris qu’elle voulait savoir à quelle heure on souhaitait partir (le quai de départ et même le prix ne sont pas les mêmes en fonction) mais elle n’arrivait pas à comprendre que nous ne savions pas non plus. On avait réservé pour un séjour dans un temple le vendredi soir et même en connaissant l’heure de fin, on était incapables de dire si on pouvait arriver à temps pour le ferry. Pour mieux comprendre la situation, le ferry se prend au nord de l’île et on est complètement au sud. Au milieu il y a un volcan… Donc impossible de dire si on arrivera à temps. Elle nous accompagne à l’accueil (au rez-de-chaussée, vous vous souvenez) et finalement on se fait comprendre par la personne qui parle anglais (ouf). Elle explique que vue la distance c’est short, du coup vaut mieux prendre le dernier ferry. Arf bon au moins on pourra profiter du temple et partir tranquillement. Tout ça pour ne réserver aucun billet au final !

Bon après ceci, on décide de manger vers 15h… On se fait un fast-food national appelé Lotteria. Bon un peu cher et ça ne casse pas trois pattes à un canard mais ça se mange.

On repart repus, en se disant « tiens sur la carte de l’application, il y a plein de stations de bus, on va les rejoindre et essayer le parc Love Land » (nous reviendrons sur ce parc dans un autre article). On marche bien une demie-heure en pente raide comme une piste bleue de ski. On galère à monter, on arrive à l’arrêt du bus, un simple arrêt… me suis encore fait avoir par l’application. Mais tiens c’est quoi ce bâtiment ? Le musée d’histoire de Jeju-do ! Cool on voulait le faire, ben allons-y ! On y va, c’est cool, il n’y a pas grand monde, en plus c’est gratuit autant en profiter. Le musée est génial, on comprend mieux la place de l’île au fil des siècles. On vous fera un article pour le musée, soyez patients.

On repart. On voulait faire le parc mais il se fait tard. De plus le temps de rentrer on n’arrive pas avant 19h30 et on n’a déjà plus de pieds. Faut dire qu’on a bien fait plus de 10km. Même si on marche souvent, on n’a pas encore pris l’habitude d’autant. De toute façon, ça va venir il nous reste encore plusieurs mois d’aventure.

L’image de Séoul et les différents axes de communication

L’image de Séoul et les différents axes de communication

Le titre fait un peu analyse, ne vous inquiétez pas, je vais surtout mettre en avant les ressentis qu’on a en voyant la ville, l’image qu’elle donne, la façon qu’ils ont de communiquer et comment. Ce type d’article sera fréquent, en fonction des autres villes et pays que nous allons faire. Donc n’hésitez pas à me dire si vous souhaitez plus de détails où d’autres éléments à analyser.

Avançons ! Notre voyage ne fait que commencer et ma fibre de communiquant ne cesse de vibrer ! Séoul, la capitale de la Corée du Sud, est un somptueux mélange entre tradition et modernité. Les palais côtoient harmonieusement les buildings et la ville donne une sensation de grandeur mais aussi d’une ville qui respire. En clair l’agencement des bâtiments est assez espacé et les routes peuvent avoir trois voies en pleine ville !

Côté propreté, on a rarement vu des déchets ou encore des mégots de cigarettes par terre. Un civisme exemplaire ? Oui mais on a quelques doutes… En effet on ne va pas voir des gens jeter leurs déchets par terre mais on remarque parfois que les locaux préféraient poser leurs gobelets sur un tas d’ordures d’un restaurant proche ou encore les laisser posés à un endroit (je soutiens le mot posé, il y a un minimum syndical XD ). De plus on a même remarqué qu’on ne trouve pas facilement de poubelles dans les rues. Autant en France, des poubelles, il y en a au 4 coins d’une rue (ce qui n’empêche pas d’avoir des déchets partout ! ) mais à Séoul il vaut mieux garder ses déchets sur soi ou profiter de demander dans un restaurant s’ils peuvent nous délester de nos ordures. Concernant les déchets posés sur des bancs ou sur des murets, ben la ville les nettoie. Ils doivent avoir une sacrée équipe d’éboueurs ! De plus, aucune mauvaise odeur n’est à indiquer, à part peut-être certains endroits où les égouts ont sûrement un peu plus d’activité.

Même scénario pour le métro. Extrêmement propre, pas d’odeur à vous faire découvrir des fragrances d’inconnus et on en vient même à regretter (ou pas) l’absence de spectacles improvisés, des musiciens amateurs ou encore de la mendicité. A ce sujet, on a dû voir  5 SDF à tout péter. Soit ils se cachent bien (question d’honneur ?), soit il y a une bonne aide les concernant (je le souhaite), soit le chômage est très bas et les habitants ont tous un logement (dans ce cas c’est cool pour eux). Enfin bref, passons…

Dernier point concernant la ville, on peut apercevoir la pollution au-dessus. Impressionnante mais surtout  incompréhensible car la ville a énormément d’espaces de verdure, de véhicules hybrides et électriques et on n’a pas aperçu d’usines dans les alentours… On apprendra plus tard que la pollution vient de Chine. Déjà qu’à Séoul on la remarque, alors à Pékin on va étouffer !

(Oui oui c’est la pollution derrière la statue du vénérable roi Sejong ! Pas un nuage à déclarer ce jour-là.)

Concernant la communication, il y a plein de choses à raconter. D’abord la signalisation : on remarque qu’on n’a pas du tout les mêmes soucis. On peut voir dès qu’on arrive un panneau d’interdiction de traverser le passage clouté en consultant le smartphone.

Les passages piéton sont souvent coupés en deux, un côté pour ceux qui vont dans la rue d’en face et inversement (pas forcément respecté).

De plus, on remarque qu’avant que le bonhomme vert passe au rouge, un petit chronomètre s’active, utile pour se dépêcher ou encore nous décourager de passer.

Autre type de panneau vraiment impensable dans le métro. Là encore nous n’avons pas les mêmes problèmes, mais de là à en faire une affiche.

(À savoir, on a remarqué que c’est aussi présent dans d’autres villes du pays comme Daegu.)

Concernant les métros, si vous êtes habitués à prendre ce type de transport, vous ne serez pas dépaysés. De plus lorsque vous changez de ligne, vous pouvez retrouver au sol une ligne à la couleur de votre changement de direction. Pratique ! Dans le métro, ils signalent proprement les places pour femme enceinte.

Les informations sont “mangatisées”, sans doute plus ludique mais aussi plus apte faire passer le message.

(Bon je vous rassure, c’est pas tout le temps comme ça)

On remarque aussi la présence de placards avec des masques à oxygène. Pas très rassurant mais bon… A l’aéroport de Jeju, nous avons même pu remarquer une sortie de secours spécial tsunami !

Pour finir un petit mot sur les Coréens et leurs smartphones : “accros” ! Ils sont en grande majorité dessus. Dans les métros c’est juste rare de trouver quelqu’un avec un livre, et pour info le seul que j’ai trouvé était “comment combattre le capitalisme” mdr. Enfin bon du coup je comprends mieux la publicité en masse pour les jeux vidéos sur smartphones et autres applications.

En parlant de publicité, beaucoup donc tournent autour des applications, sur la beauté féminine et masculine ! Et à la télé, beaucoup de pubs comme chez nous : voiture, nourriture et trivago, si si la même qu’en France mais vous remplacez le gars par un Coréen.

Je vous mets d’autres vidéos de pubs, dommage qu’on n’ait pas ça en France.

La pub Burger King pour le burger aux crevettes (au passage il est super bon) :

Et une dernière avec ce gorille qui a trop mangé pimenté :

Niveau enseigne, il y a beaucoup de barrista, petites enseignes locales, franchises locales ou internationales. Je ne vais pas trop en parler, j’ai dédié un article complet à ce sujet, mais les Coréens sont vraiment fans de café.

Autres enseignes qui mettent en avant la “French Touch”, on retrouve des boutiques aux noms bien français comme “Tous les jours” et “Paris Baguette”. Toutes les deux sont des franchises donc vous les trouverez facilement et partout en Corée. Pour le côté stéréotypé, le Paris Baguette fait très fort, jugez plutôt.

(Petit béret, petite marinière… à savoir, je suis entré tout content avec un « Bonjour ! » ils ont failli appeler les flics…)

Autres franchises nationales, vous trouverez facilement des GS25, 7 Eleven et CU ou COU qui sont des petits markets souvent ouverts H24 et vous trouverez les produits d’appoint (très utiles). Petit conseil, essayez de remarquer les offres comme 1+1 ou 2+1 qui permettent de faire des économies 🙂 (c’est cadeau ne me remerciez pas).

Voilà pour ce premier petit tour d’horizon, d’autres articles concernant la Corée du Sud vont sans doute arriver.

Journal de séjour #5 – Retour aux sources

Journal de séjour #5 – Retour aux sources

Petite introduction :

Avant de partir pour cette aventure, nous avions remarqué que nous pouvions visiter un village qui a conservé ses coutumes et mode de vie traditionnel coréens. Il s’agit de Hahoe, près de Andong. Le meilleur moyen d’y accéder est de partir de la station de bus de Andong, prendre le bus 46 et vous êtes partis pour vous rendre dans ce petit village.

Notre journée :

Réveil forcé vers 7h dans l’hôtel Munhwa dans Andong, on a bien repéré le moyen pour y aller : soit reprendre le bus 1 pour arriver au terminal de Andong et de là prendre le bus 46 pour le village de Hahoe !
Tout se passe bien à l’aller dans le bus n°1, on sirote même un café au miel trouvé dans une supérette plus tôt. On arrive tranquillement à la station de bus de Andong (Andong Bus Terminal), on check le numéro de bus qui nous mène à Hahoe, mais on a failli être piégés par les quelques bus qui ont un habillage du Hahoe Folk Village sur leur carrosserie (simple publicité qui a le mérite de nous tromper). L’attente se fait un peu longue, il y a un bus qui passe toutes les heures environ. On continue à patienter sur notre banc, quand d’un coup un homme s’approche de nous et parle en coréen. On ne comprend pas trop ce qu’il veut, il tend le téléphone à Delphine puis il s’assied à côté de moi et prend la pause. Ah ok il veut une photo de lui avec moi xD (je suis un peu une attraction locale, faut croire).
On prend le second bus (le fameux bus 46), nous n’avons pas pu trouver de place côte à côte, c’est triste hein ? Moi perso je m’en tire bien, la dame m’a donné un caramel, du coup je lui ai donné un bonbon Ricola :p et voilà qu’on se fait un petit selfie ^^ Et Delphine ? Elle a eu moins de fantaisie de son côté, son voisin était plongé dans les bras de Morphée (toute façon elle a failli faire pareil).
 
On arrive enfin au village de Hahoe ! Ce village qui a conservé ses traditions et son mode de vie… Attendez, on doit passer à la caisse avant ? De plus il y a un surplus si on est étranger… Bon vous savez quoi, je vous raconte le point de vue de notre journée puis je vous dis à la fin de l’article ce que j’ai pensé du village. Je vous le dis clairement : il est important de lire tout l’article avant de lire mon ressenti. Promis, je fais un article cool à lire (comme d’hab’).
Après être passés à la caisse, on nous demande de nous diriger vers un chemin. A ce moment-là vous avez le choix, soit de prendre un bus ou d’emprunter un sentier pour commencer votre voyage dans le village. Nous avons choisi le parcours à pied, on s’est dit qu’un petit kilomètre n’allait pas nous faire du mal. C’était sans compter la montée raide (pas tant que ça d’après Delphine) et le chemin à travers la forêt à faire (agréable, toujours d’après Delphine). Mais je vous conseille vivement de le faire. Des petits points de vue sont supers à voir et on y découvre l’histoire du village.
 
On raconte que le village subissait plusieurs incendies à cause de la colère d’une déesse ! Afin de pouvoir l’apaiser, un jeune homme, Heo-Doryeong, a fait un rêve et la divinité du village lui a expliqué qu’il devait créer des masques et effectuer une danse avec. Mais (oui sinon c’est pas drôle !) personne ne doit voir le rituel qu’il accomplit, de la conception du masque à la danse qu’il exécute, sinon il mourra en vomissant son sang. Un jour, une femme (là où généralement 95% des problèmes arrivent et, je sais, vous allez me huer, mais c’est pas Delphine qui écrit ça, c’est cet abruti de William, soyez pas dég’). Enfin bon il y a une femme qui tombe amoureuse de ce héros du village. Malgré l’interdiction, elle décide de percer deux trous dans les portes en papier afin de le voir. Arrive alors le malheur, le jeune homme vomit son sang, s’en suit sa mort. La jeune femme remplie de culpabilité décide de se donner la mort. A la mémoire de l’amoureuse (on ne connaît pas son nom), les villageois décident de lui élever un sanctuaire. Le héros, lui, il a rien…
 
En sachant cette belle histoire on continue notre chemin et on arrive au village de Hahoe. A l’entrée on propose des petits véhicules électriques pour visiter le village (pratique pour les fainéants, les personnes âgées, les amateurs de bolides). Nous concernant on a préféré user nos chaussures.
Concernant le village, très franchement, c’est un lieu apaisant. On peut voir quelques plantations, visiter certains lieux.
A plusieurs endroits du village nous retrouvons des locaux sous des stands ou dans des maisons, où on peut participer à une partie de leurs activités sous forme de petits ateliers : moudre les grains pour en faire de la farine, nous apprendre à porter les jarres, etc. Pas mal d’activités qui nous ont vraiment permis de comprendre leur mode de vie.
 
On déambule dans le village et on se retrouve face à un arbre gigantesque. A priori il aurait 600 ans (je lui en donne plus mais bon). Autour de cette arbre on peut accrocher un vœu.
 
On y trouve aussi un musée dédié à un ancien premier ministre et chef militaire. Pour le visiter il ne faut pas oublier d’ôter ses chaussures ! On peut déguster du thé vert à la chrysanthème avec un petit gâteau à la pâte de haricots rouges et au miel. Nos hôtesses sont super gentilles, elles nous expliquent que le thé ne se boit pas pour se désaltérer comme l’eau. C’est tout un procédé en plusieurs étapes : ça commence par la posture, puis la position des mains et la dégustation du thé. La boisson doit être appréciée en bonne compagnie et surtout elle permet de nourrir l’esprit. Un bon thé se prend dans un lieu où on peut apprécier le paysage (soyez pas dèg’ à boire votre thé en sachet).
 
On continue notre visite. On voit des balançoires à en faire pâlir de jalousie le fils d’un ogre tellement elles sont grandes.
 
On arrive sur un petit marché avec pleins de souvenirs à acheter (il y avait au moins trois ou quatre boutiques de souvenirs dans tout le village à proposer les mêmes produits…)
 
Une petite faim se fait sentir lorsqu’on aperçoit un petit snack. On se prend deux toasts jambon/ fromage et deux jus de citrouille (un repas typiquement traditionnel). A part ça, le repas est plutôt bon et le jus, un régal, je ne m’y attendais pas.
 
Le ventre plein, on reprend notre chemin. Un très beau paysage s’offre à nous, on en profite pour admirer et s’amuser avec l’appareil photo !
Pour finir, on se dirige vers le « Musée des masques », on arrive dans un endroit où on doit prendre des coussins et on s’installe sur des estrades qui donnent sur une piste en forme de cercle. Le musée est en fait un spectacle où les comédiens nous offrent plusieurs scénettes tout en portant des masques. L’humour est au rendez-vous car tout est dans le geste. Mais les moments de dialogue (en coréen non sous-titré), même drôles pour la salle, nous a fait apprécier le spectacle qu’à moitié. On décide de partir à la moitié de la représentation, ça en devenait long et on n’avait qu’une hâte : rentrer se reposer.
On commence à se diriger vers le parking pour le bus (le fameux 46) mais il y a tellement de monde qui attend à l’arrêt du bus qu’on a dû attendre le second pour partir (je vous rappelle, un bus toutes les heures…). Ça nous a laissé le temps de réfléchir sur notre journée. Voir les personnes rentrer et sortir en nombre devant ce parking, on s’est fait pas mal de réflexions sur ce fameux village.
Alors qu’est-ce que j’ai pensé de cette journée ?
Bon, je vous cache pas, sur le moment je me suis dit: « tiens le village a besoin de sous et du coup on aide à financer l’économie locale ». Bon l’économie locale doit plutôt bien se porter, il y a un très grand parking et des bus qui rameutent beaucoup de personnes. Bon je vous le dis, sous des allures de village folklorique, j’ai eu cette sensation d’être allé à une sorte de musée à ciel ouvert ou encore une sorte de reconstitution d’une ville de l’époque. Genre El Dorado City – pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un endroit pour revivre à l’époque des cow-boys et des indiens et ça se trouve dans le sud de la France.
Donc du coup, il me vient plusieurs questions en tête ! Est-ce-que l’histoire du village est vraie et dans ce cas le village attire du monde et profite de cette notoriété pour vivre ? Ou, est-ce-que tout est inventé, l’histoire est une jolie Story-Telling, on vend du rêve aux visiteurs, on fait croire à des choses..? L’arbre, c’est pour donner la possibilité au visiteur de laisser une trace dans ce petit village.
Ce deuxième sentiment est presque ce que je ressens le plus, car ça me fait comprendre pourquoi je voyais autant de berlines dans ce petit village… Bon je mets pas tout dans le même panier. Oui il faut le dire, c’est une attraction touristique et oui j’ai bien aimé y aller car mine de rien, les gens étaient supers, les ateliers étaient sympas et on a passé une bonne journée.

Si vous avez la possibilité d’aller à ce village, je vous recommande d’y faire un tour et, si vous pouvez, dites-moi ce que vous en pensez. Si vous y allez, mettez ce que j’ai dit de côté et profitez de la journée, mais surtout je veux un autre point de vue.

Nota : après avoir parcouru la Corée du Sud, il s’avère qu’il existe de nombreux villages de ce type, sous l’appellation « Folk ». Il faut donc vraiment le voir comme de jolies attractions, sympas à faire et familiales. Nous aurions juste préféré qu’on ne nous les vende pas comme « authentique ».

Corée du Sud, le pays des 1001 baristas

Corée du Sud, le pays des 1001 baristas

En Corée du Sud, on a été surpris de voir autant de baristas partout dans tout le pays. Sur une rue plusieurs enseignes se côtoient, que ce se soient des boutiques indépendantes, des franchises nationales et internationales. Qu’on soit bien clairs, lorsque je parle de barista j’entends surtout la vente de café et de thé (pas de cocktail, rien d’autre). Plus qu’un phénomène éphémère, la consommation de ces boissons est un véritable mode de vie.

Les boissons se déclinent souvent en deux versions : chaude ou froide (la boisson froide étant la plus consommée étant donnée la chaleur qui y règne). La concurrence est assez forte, pas vraiment au niveau du prix mais plutôt au niveau du service client et surtout au niveau de la variété des saveurs proposées. On trouve initialement des saveurs comme Café Latte, Américano, Latte Caramel, Café Noisette etc. Puis des saveurs de thé plus fruitées ou exotiques comme Mangue, Coco, Myrtille , Pamplemousse, Fraise, etc. Mais aussi des saveurs complètement inattendues. On trouvera des thés glacés au goût Grenade ou encore Citrouille (sur la photo c’est Citrouille). (Erratum: Après réflexion, on pense que ce sont plutôt des jus de fruits que des thés.)

Les enseignes sont très bien implantées en ville. On sent qu’elles sont présentes depuis plusieurs années et que la consommation de ces boissons est devenue monnaie courante. Des petits supermarchés comme 7 Eleven ou GS25 (ce sont des franchises nationales, souvent ouverts H24) proposent des produits de tous les jours et un large choix de cafés froids.

Vous avez alors deux possibilités. Soit vous prenez un café en rayon avec pour certains des goûts très marqués comme le café au miel.

Soit vous optez pour la méthode sachet + gobelet de glaçon.

Pour la seconde méthode c’est simple, vous choisissez une saveur café ou thé parmi une sélection, les sachets sont remplis de la boisson.

Puis vous prenez un gobelet avec des glaçons dans le congélo (prenez de préférence le gobelet associée à la taille de la contenance du sachet), payez le tout ! Pour finir, vous n’avez qu’à verser le liquide dans le gobelet, prendre une paille et savourer !

Petite variante, il faut rajouter du café en plus du sachet saveur pour certaines marques.

Nous avons essayé plusieurs parfums pour le moment, on essaye d’en goûter un max. La saveur noisette est super bonne et reste notre préférée pour le moment.

Vu l’ampleur de la consommation de cette boisson, devinez quelle franchise internationale est omniprésente en Corée du Sud ? Oui Starbucks Coffee, y en a vraiment partout, parfois même deux dans la même rue et leurs bâtiments peuvent prendre deux étages !

Quid du goût ? Ben euh comment vous dire, les parfums fruités et exotiques ont de quoi faire frémir vos papilles (c’est un peu Ibiza dans votre bouche). Côté café, bon c’est pas le meilleur café qui soit, mais ça se boit. Je vous conseille si vous êtes vraiment amateur de café, de boire un café aromatisé comme Caramel (oui ça fait un peu cache-misère, mais c’est super bon !).

Si vous avez visité la Corée du Sud, est-ce-que vous avez aussi remarqué ceci ?