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Mois : mai 2017

Le palais de Gyeongbokgung

Le palais de Gyeongbokgung

Une des visites obligatoires de Séoul est le palais de Gyeongbokgung. Initialement construit au XIVe siècle, il a été le siège de la royauté jusqu’à sa destruction pendant l’occupation japonaise. Il n’a été reconstruit que très tardivement en 1990. Les bâtiments d’origine ayant disparu, seuls les plus représentatifs de l’époque ont été restaurés. L’espace restant a été réhabilité en jardins et promenades. Petit bémol à la restauration, les peintures de l’époque permettaient de conserver les couleurs pendant plus d’un siècle, celle d’aujourd’hui sont refaites tous les 20 ans.

On passe par trois portes monumentales pour accéder à la cour principale, pavée d’une allée à trois voies. Celle du milieu pour le roi et la reine, celle de gauche pour les hauts gradés et celle de droites pour les hauts fonctionnaires. Approchant le bâtiment principal, des marches sculptées montrent l’emblème du couple royal : deux phénix. Deux lions escortent l’écusson, représentant la justice.

En haut des marches se trouve la salle du trône, servant à tout type d’occasion, couronnement, anniversaires, cérémonies diverses et variées… Le plus impressionnant reste la sculpture au plafond de deux dragons peints à la feuille d’or. Les balustrades de pierre entourant l’édifice sont garnies de statues des animaux du zodiaque et de ceux représentant les points cardinaux.

 

Chaque bâtiment est séparé des autres par un petit mur d’enceinte, séparant ainsi les fonctions de chacun. À gauche donc, nous retrouvons une salle de bal et autres divertissements et un bâtiment qui a servi de salle d’études. C’est notamment là que le roi Sejong (XVe) aurait mis au point le système d’écriture syllabique coréen. Pour la petite histoire, jusqu’ici seuls les nobles et hauts dignitaires maîtrisaient l’écriture qui était chinoise. Comme son peuple se plaignait de n’y rien comprendre, le roi s’est donc attelé à un système syllabique plus simple à comprendre et à maîtriser… je n’ai pas essayé mais on va le croire.

Derrière la salle du trône se trouvent les appartements du roi. Les ? Le bâtiment est de taille modeste et la pièce principale peu décorée. À cette époque taoïste, l’humilité est de rigueur, même (surtout ?) pour un monarque.

Suivent les appartements de la reine, un peu plus colorés (féminité oblige ?). Ce qui va étonner ici c’est la présentation du système de chauffage. L’hiver étant assez rude, il a fallu trouver un système efficace et économique. Les architectes ont conçu des chauffages au sol. En clair, les bâtiments sont surélevés et des trappes sont créées dans la base pour y placer les combustibles. Quand à l’air vicié, il ressort par des cheminées attenantes aux murs d’enceintes. Ces cheminées sont décorées avec soin, notamment dans le jardin de la reine. D’ailleurs c’est un jardin à quatre étages, un pour chaque saison et garnis de fleurs de chacune d’elles.

Enfin, on arrive aux appartements de la mère du roi. Théoriquement elle n’a aucun rôle politique, sauf si le roi est couronné en bas-âge. Mais en tant qu’aînée, elle a un certain pouvoir pour le quotidien de son fils. On lui rend hommage chaque jour et c’est elle qui choisit les concubines du roi (jusqu’à 2 officielles…).

Le reste du palais est un grand jardin où l’on trouve sur un petit lac le salon de thé des époux royaux, plus loin la bibliothèque et un temple qui sert de musée aujourd’hui.

On remercie bien fort notre guide coréenne pour toutes ces informations. Vive les visites guidées gratos !

Ce palais est un réel enchantement. Nous aurions bien pris plus de temps à flâner dans le jardin mais il faut aussi voir les autres merveilles de ce beau pays.

Corée du Sud, le pays des 1001 baristas

Corée du Sud, le pays des 1001 baristas

En Corée du Sud, on a été surpris de voir autant de baristas partout dans tout le pays. Sur une rue plusieurs enseignes se côtoient, que ce se soient des boutiques indépendantes, des franchises nationales et internationales. Qu’on soit bien clairs, lorsque je parle de barista j’entends surtout la vente de café et de thé (pas de cocktail, rien d’autre). Plus qu’un phénomène éphémère, la consommation de ces boissons est un véritable mode de vie.

Les boissons se déclinent souvent en deux versions : chaude ou froide (la boisson froide étant la plus consommée étant donnée la chaleur qui y règne). La concurrence est assez forte, pas vraiment au niveau du prix mais plutôt au niveau du service client et surtout au niveau de la variété des saveurs proposées. On trouve initialement des saveurs comme Café Latte, Américano, Latte Caramel, Café Noisette etc. Puis des saveurs de thé plus fruitées ou exotiques comme Mangue, Coco, Myrtille , Pamplemousse, Fraise, etc. Mais aussi des saveurs complètement inattendues. On trouvera des thés glacés au goût Grenade ou encore Citrouille (sur la photo c’est Citrouille). (Erratum: Après réflexion, on pense que ce sont plutôt des jus de fruits que des thés.)

Les enseignes sont très bien implantées en ville. On sent qu’elles sont présentes depuis plusieurs années et que la consommation de ces boissons est devenue monnaie courante. Des petits supermarchés comme 7 Eleven ou GS25 (ce sont des franchises nationales, souvent ouverts H24) proposent des produits de tous les jours et un large choix de cafés froids.

Vous avez alors deux possibilités. Soit vous prenez un café en rayon avec pour certains des goûts très marqués comme le café au miel.

Soit vous optez pour la méthode sachet + gobelet de glaçon.

Pour la seconde méthode c’est simple, vous choisissez une saveur café ou thé parmi une sélection, les sachets sont remplis de la boisson.

Puis vous prenez un gobelet avec des glaçons dans le congélo (prenez de préférence le gobelet associée à la taille de la contenance du sachet), payez le tout ! Pour finir, vous n’avez qu’à verser le liquide dans le gobelet, prendre une paille et savourer !

Petite variante, il faut rajouter du café en plus du sachet saveur pour certaines marques.

Nous avons essayé plusieurs parfums pour le moment, on essaye d’en goûter un max. La saveur noisette est super bonne et reste notre préférée pour le moment.

Vu l’ampleur de la consommation de cette boisson, devinez quelle franchise internationale est omniprésente en Corée du Sud ? Oui Starbucks Coffee, y en a vraiment partout, parfois même deux dans la même rue et leurs bâtiments peuvent prendre deux étages !

Quid du goût ? Ben euh comment vous dire, les parfums fruités et exotiques ont de quoi faire frémir vos papilles (c’est un peu Ibiza dans votre bouche). Côté café, bon c’est pas le meilleur café qui soit, mais ça se boit. Je vous conseille si vous êtes vraiment amateur de café, de boire un café aromatisé comme Caramel (oui ça fait un peu cache-misère, mais c’est super bon !).

Si vous avez visité la Corée du Sud, est-ce-que vous avez aussi remarqué ceci ?

Pas d’argent, pas de voyage

Pas d’argent, pas de voyage

Le titre est assez chelou, je le conçois mais voilà, il nous est arrivé une petite mésaventure mais je vous rassure tout de suite on a trouvé la solution !!! Prenez place pendant que je vous raconte l’histoire, ça va être long.

Après avoir visité le palais de Gyeongbokgung nous avions décidé de nous rendre à la station de bus, afin de prendre des billets pour Andong. Arrivés au « Express Bus Terminal », on a débarqué dans un grand centre commercial qui est collé à la station de bus, vraiment sympa. On arrive au guichet, on se fait comprendre et vient le moment où l’hôtesse nous demande 33000 won. D’une grâce sans nom, Delphine dégaine sa Visa, la dame la prend et la fait glisser sur son appareil et demande de faire une signature sur la tablette : « Paiement Réfusé ». Bon, je tends d’un air soucieux ma Master Card en me disant que peut-être la Visa ne passe pas ici (d’où le fait qu’on ait demandé à notre banque deux cartes différentes au cas où). La dame refait l’opération, je fais ma plus belle signature et là : « Paiement refusé ». Bizarre ! Pourtant nous avons déjà réussi à payer un service avec notre carte. On décide alors de payer en liquide. Bon sur le moment on ne fait pas attention, je dois vous l’avouer, mais nous avions donné tout notre argent liquide.

On repart contents d’avoir nos deux billets pour Andong. Vient alors l’ascenseur émotionnel. On prévoit de revenir à notre chambre mais nous n’avons plus de liquide sur nous pour prendre le métro. Pas grave, il y a un ATM (un DAB mais pas celui de Pogba, un Distributeur Automatique de Billets). On arrive devant la machine et on est un peu rassurés car on peut choisir la langue anglaise. On suit toutes les étapes et là on voit 3 options et on ne comprend absolument rien à ce que la borne nous demande et pas de possibilité de traduire en français (le wifi trouvé sur le moment était payant, comme par hasard, et lorsque j’ai voulu tester avec mon appli Google Translate hors ligne, j’avais oublié de prendre la langue française dans le pack de langue, oui je suis un boulet).

Bon pas de panique, on va faire un test, mais le truc c’est qu’on voit des avertissements disant que si la carte n’est pas bonne y a un risque pour qu’elle soit avalée. Vous imaginez l’angoisse ? On fait un test pour retirer de l’argent « Opération refusée ». Bon on teste une autre carte « Opération refusée » Là j’ai commencé à détester ma banque (désolé M. Mallet si vous lisez l’article ^^).

Encore une fois pas de panique, on va aller dans une banque et demander à une personne de nous retirer les sous. Donc on cherche un peu désespérément, on demande de l’aide à une vendeuse, avec qui on eu du mal à se faire comprendre (pas tout les Coréens comprennent l’anglais), mais on remercie Google translate qui était sur son téléphone. Elle nous indique deux lieux, on prend celui qu’on semblait être le bon, mais on finit par ne trouver que des machines… Avec l’application Mapp Me, j’ai pu trouver certaines banques mais là aussi que des machines, et en voyant l’heure, on s’est rendu compte que c’était un peu tard (et jour férié en plus).

On décide de retenter le métro. A savoir, 12 km nous sépare de l’appartement au « Express Bus Terminal », je vous laisse imaginer la grandeur de cette ville. Les bornes de vente de tickets ne prenant que le liquide, que faire ? Nous avions tout prévu : les vaccins, l’argent mis de coté, l’équipement, l’itinéraire et on s’est sentis complètement démunis dans ce grand centre commercial où tout le monde faisait des achats avec le sourire.

On retente le retrait sur une machine un peu différente. Les options sont incompréhensibles et on nous parle de « charging your acompte » ? Dans le doute on annule encore. Mince, comment faire pour au moins revenir à notre chambre ? Bon on part, je pousse la porte du bureau d’informations et je leur dis clairement « We have a big problem ! ». Je leur explique la situation et là ils ont fait preuve d’une compréhension sans faille. Ils nous ont accompagnés jusqu’à la machine, on essaye avec eux mais là aussi ça ne marche pas. Très serviables, ils prennent nos noms pour les communiquer à leurs collègues de la station proche de notre chambre. On peut passer en douce les portiques de sortie de sécurité avec leur autorisation mais dès qu’on a les sous il faut revenir les payer (sympa le compromis).

On arrive à prendre le métro comme ils nous l’ont demandé et pendant le trajet on s’est vraiment sentis cons. On essayait de rire de la situation mais on était complètement dégoûtés, on a même pensé rentrer en France. Enfin bon avant, on allait essayer de contacter la banque en France.

On arrive à notre station de métro et je souhaite quand même réessayer de retirer des sous (qui ne tente rien n’a rien). On décide de faire d’autres options (Checking My Account) et tiens le mot « withdrawing » (retrait) apparaît enfin ! On teste un petit montant mais là aussi « Charging my account ». On a mis le temps avant de comprendre qu’il s’agissait des frais bancaires. Bon on teste un petit montant (au point où on en est on ne perd rien). Je refais la manipulation et j’arrive à retirer 10000 won (Ouffff) mais j’ai eu des frais de commission. Delphine teste avec sa Visa un plus grand montant aucun frais et ça marche. On part direct au point d’information régler notre dette.

On respire enfin, le voyage peut continuer. Mais alors est-ce-que le paiement par carte marche ? On arrive à notre auberge, on demande à régler nos deux nuits, la personne sort son terminal de paiement, Delphine paye avec sa carte et fait une signature… ça marche !

Sérieux, je ne comprends pas pourquoi le destin s’est dit : « Hooo les amoureux, vous êtes un peu trop in-love vous deux, on va vous faire chier 3 petites heures. » Ben tu sais quoi le destin, je t’emmerde !

 

Vous comprenez pourquoi après tout ça, une petite bière ça fait du bien ^^

Journal de séjour #3 – Quelques merveilles de Séoul

Journal de séjour #3 – Quelques merveilles de Séoul

Une nuit douce et paisible, ça fait du bien ! Réveil en douceur, il fait beau, on va y aller tranquillement. Nous nous préparons à sortir et à aller au centre ville. Il nous faudra prendre le métro parce qu’on est assez éloignés en fait. Il faudra toujours avoir des espèces sur soi car la billetterie électronique ne prend pas la carte. Autrement bon courage pour trouver un guichet… vive la modernité ! D’un autre côté, l’anglais est dispo sur les machines. C’est pas encore inné chez l’être humain.

Là encore, se repérer dans le métro est assez simple. La ligne est bien indiquée, les directions aussi. Si on a l’habitude du métro français, rien de sorcier. Je dirai même que si vous avez votre permis métro parisien, c’est dans la poche.

En centre-ville, les grattes-ciel se font plus haut. L’architecture est ultramoderne, proche de l’art contemporain des fois. Au milieu de tout ça on peut tomber sur un temple, un palais ou même une promenade le long d’une rivière.

 

Après quelques emplettes, on a pu voir le changement de la garde devant le palais Deoksugung que nous visiterons peut-être un autre jour. Les costumes sont bien plus variés qu’à Buckingham. On voit les différents grades défiler au rythme de quelques tambours dont un énorme sur pied, conques et clochettes.

En avançant vers le nord de la ville, nous remarquons de plus en plus de Coréens habillés de façon traditionnelle. Nous apprendrons que c’était le jour anniversaire de Bouddha d’où le monde dans les rues, c’est un jour férié. On nous dira aussi que de temps en temps les jeunes filles s’habillent comme ça pour le fun. Après un petit-déjeuner tardif,  nous continuons notre route. Gaufre et café caramel glacé pour ceux que ça intéresse.

Les espaces s’agrandissent encore sur une longue avenue et la ville s’arrête soudain pour laisser apparaître une montagne. Un parc national est collé à l’agglomération. Entre les deux se trouve le palais Gyeongbokgung, l’un des édifices historiques incontournables de Séoul.

L’avenue qui y mène est décorée de plusieurs grandes statues dont une du roi Sejong. Ce monarque a beaucoup d’importance dans l’avancée de son pays. Ayant régné au XVe siècle il est à l’origine de l’alphabet coréen actuel, de certaines avancées dans le domaine de l’astronomie, militaire et musical. Bon ok, il y a un musée sous la statue (oui, en-dessous) expliquant tous ces hauts-faits.

La visite du palais vaut le détour, j’y consacrerai un autre article.

Sortant de là nous sommes retournés vers le centre pour trouver un petit resto. Le bon plan est de trouver l’établissement avec une file d’attente : restauration rapide, pas chère, typique et de qualité. Nous avons donc commencé par un basique coréen, le kimchi. Merveilleusement bon mais très épicé. Il me fallait au moins l’initiation à la cuisine indienne de ma belle-mère pour apprécier le repas (merci Sylvie).

Petite balade digestive le long de la rivière Cheonggyecheon avant d’aller jusqu’à la gare routière. Nous reviendrons à Séoul pour la fin du voyage. Nous partons donc le lendemain pour Andong, à l’est du pays. C’est suite à l’achat de ces billets que nous avons eu une petite mésaventure qui a bien failli nous coûter le voyage tout entier. Affaire à suivre dans un autre article.

Après cette frayeur, nous nous sommes autorisés une petite bière pour décompresser… pas coréennes du tout en revanche.

Et pour finir, petites brochettes en ville trouvées au premier étal du coin et nouvelle visite nocturne de notre quartier. Encore une fois, beaucoup de lumières et beaucoup de monde. Les boutiques ferment tard, parfois après 23h-minuit, et je ne sais pas ce qu’il en est des restaurants. Séoul est décidément une capitale très vivante.

Notre ressenti par rapport aux Coréens

Notre ressenti par rapport aux Coréens

De ce qu’on a pu constater, les Coréens sont extrêmement gentils et serviables. La devise est d’être le pays du sourire ! Euh j’en parle des femmes qui cachent le leur quand il devient trop expressif ? À part ça, il est vrai qu’ils ne s’offusquent pas qu’on leur demande notre direction. Ils seront plutôt gênés en fait… car beaucoup ne parlent pas anglais et des fois ne le comprennent pas non plus. Bon autant avec le premier cas on arrive à se faire comprendre. Le second en revanche pose plus de problèmes. On remercie quand même les applis de traduction. Ils en ont tous un sur leur portable (du coup nous aussi) et on passe facilement de l’anglais au hangeul (l’écriture coréenne) et inversement. Ils veulent toujours aider et vous ne resterez pas dans la panade. Il n’y a que des solutions.

Ce sont des travailleurs et ils ont même une légende pour ça. Un roi ayant l’habitude de recevoir ses sujets chaque jour aurait renvoyé un ministre qui aurait supposé de n’ouvrir le palais que 2-3 fois la semaine. Quel feignasse !

Dans le genre sympa, ils adorent quand on essaye de parler leur langue. Ils ont cette petite moue qu’on peut avoir quand un enfant se trompe (ça reste adorable) ou cette tête de “j’espère avoir compris”. Oui parce qu’entre ce qui est écrit, la prononciation et la rapidité du verbe c’est pas toujours évident. D’ailleurs Séoul, prononcez “Soul” comme l’âme en anglais.

Le plus drôle ça reste quand William fait un high five avec un policier qui passait par là ! Va chercher à comprendre, il n’y a qu’à lui que ça arrive. Il s’avère après conversation que la soeur du flic étudie à Lyon. Ah comme le monde est petit !

Journal de séjour #2 – Séoul, première impression

Journal de séjour #2 – Séoul, première impression

Les vols se sont bien passés mais nous ne sommes pas mécontents d’arriver. Reste encore à se faire tamponner le passeport. Pas besoin de visa pour un séjour de moins de 90 jours donc ça devrait passer tout seul. Sauf que…

Dans l’avion on vous donne un petit papier pour avancer les démarches douanières. Une seule case manquante et c’est le drame. Nous, c’était l’adresse. Nous n’avions pas trouvé de couchsurfing avant de partir et comptions prendre la première auberge de jeunesse venue. Ce que la douanière n’a pas eu l’air d’apprécier. À la place on a dû prouver qu’on repartait bien du pays. On dit merci au billet d’avion pour la Chine et aussi à la bonne volonté de la douane coréenne qui n’a pas voulu faire d’histoire. Nous penserons donc à toujours prévoir une adresse à l’arrivée. On n’aura pas toujours un billet d’avion pour nous sauver.

Récupérer nos sacs n’a pas posé de problème. Puis il faut passer la zone de déclaration. Là encore, un petit papier donné à l’aéroport ça aide. Les couteaux notamment sont à surveiller. Pour un peu, on pouvait dire adieu à l’opinel et au couteau suisse. La longueur des lames ne les a pas disqualifiés heureusement. Pour les pommes en revanche… oui, nous voyagions avec 2 pommes françaises et ça ne passe pas. Mangez 5 fruits et légumes par jour qu’ils disent !

Enfin nous sortons ! On trouve les guichets pour les tickets de bus et, même si les machines sont assez bien faites pour réserver en anglais, nous préférons ce bon vieux contact humain, au cas où… Pas de soucis pour la destination, nous avions eu un aperçu de Séoul et d’un coin pleins d’auberges. Bus 6002 voie 5B, bien indiqués, et le personnel prend en charge les valises en échange d’un ticket. Sophistiqué le système mais tellement efficace ! Nous voilà en route pour Séoul !

Il fait nuit, nous ne profitons pas trop du paysage. En même temps c’est une autoroute donc pas trop dépaysés. Certaines marques sont même en français (une crème de jour “L’escargot”, je vous laisse imaginer la composition). Arrivés à notre arrêt, c’est le chauffeur qui annonce bien haut la station (faut juste faire avec la prononciation) et qui récupère les bagages dans la soute.

Là voilà la métropole coréenne ! Route ultralarge (4 voies), des lumières partout, des enseignes aux noms bizarres (“Tous les jours”, « Paris baguettes »), une foule comme en plein jour de fête (il est juste 22h).

On se balade un peu mais ne trouvons pas les fameuses auberges de jeunesse. Petite recherche sur Internet (Séoul wifi, oui le wifi de la ville, ça n’a plus marché les autres jours) et hop on trouve une chambre proprette et pas trop chère pour Séoul : 120 000 won pour 2 nuits, chambre double et douche privative. Bon ok, divise par 100 (erratum : par 1000, merci Maëva) et t’as une idée du prix en euros.

Petite lessive avant de se poser (à l’ancienne, savon de marseille et lavabo) et au lit ! Première impression encourageante. On est assez aidés pour se repérer à Séoul. On y perd peut-être un peu pour le côté dépaysement mais pour une première immersion c’est mieux quand même. Il est 18h en France quand on va se coucher.

 

S’occuper en vol

S’occuper en vol

Va falloir s’occuper en avion parce qu’hormis le décollage et l’atterrissage qui apportent leur lot d’excitation on s’ennuie quand même royalement. C’était parler un peu vite. Quand on voit la tête de la bête, on sent que le voyage va être d’un certain standing. Un étage, une allée centrale en plus des allées hublots, des écrans un peu partout, un coussin et une couverture hyperconfort… La devise de la compagnie Thaï Airways est “smooth as silk”, littéralement doux comme la soie. Le confort est effectivement présent.

Or donc décollage, tout est beau, excitant et tout et tout. 11h de vol et un écran chacun. Première bonne surprise : le choix du film n’est pas arbitraire. Chacun gère ses applis comme il l’entend. Parce qu’outre les films, une appli permet le suivi du vol, une autre propose le catalogue de shopping à bord, encore une autre des petits guides de voyage sur les destinations les plus prisées par la compagnies, etc. On a même une retranscription vidéo de l’extérieur : des nuages et le ciel, oui, mais c’est classe quand même.

Quant aux films, on retrouve pas mal de nouveautés, pas toujours en français mais c’est pas grave. Quoique, on a abandonné Rogue One. Un anglais avec une mauvaise bande-son et éventuellement des sous-titres chinois m’ont juste fait comprendre une histoire de père qui s’est encore loupé sur son destin. Par contre Moana et Sing !, ça passait bien. Et Why him ? est plutôt drôle (avec Bryan Canstom, le papa de Malcom).

Sur notre second vol, il y avait la surprise du gamer : une appli jeux. Rien de très élaboré mais ça fait plaisir de revoir Pacman à l’oeuvre. Pour les jeux en multi (si,si, contre les autres passagers de l’avion), j’ai bien aimé le karomboard (billard indien pour les intimes).

Petit repas pour ponctuer les vols. Concrètement j’ai dû en refuser sur la fin, ça faisait trop. Prenez plutôt le poulet que le porc si avez ce choix-là. Le premier contient moins facilement de gras sur les morceaux présentés. N’emportez pas les bouteilles d’eau, elles sont confisquées à la prochaine douane. En revanche faites-vous plaisir sur les cacahuètes et les crakers.

Quant au reste du temps… dodo ! 11h de vol + escale de 5h + 3h de vol + escale d’une heure + 3h de vol + 7h de décalage horaire = gros gros gros coup de barre à des moments inopinés.

 

Un peu de jargon aéronautique, si vous le voulez bien (autrement lis autre chose). Une escale consiste à un arrêt de plus de 24h entre deux vols. Souvent il vous faut prendre un hôtel à côté… et récupérer la valise, repasser les contrôles, etc. Un transit signifie simplement qu’il faut attendre entre deux avions, que ce soit le même ou non, et repasser les portiques magnétiques ! Au moins on ne récupère pas la valise.

Mais trois fois en 24h… Il nous aura fallu 2 transits juste pour atteindre Séoul. Enfin pas de palpation, ni de vérif de poudre. On sent qu’ils sont pressés d’en finir aussi. Quoique, on m’a tout de même demandé si j’avais une batterie portable (?) et Will a tapé la discute avec un agent Thaï parce qu’il a une montre à gousset. Gardez à l’oeil les agents de sécurité plus jeunes, vous saurez pourquoi dans un autre article 😉

Journal de séjour #1 – Départ pour l’aventure

Journal de séjour #1 – Départ pour l’aventure

Lundi 1e mai 2017- Aéroport de Paris Charles de Gaulle

Le temps est maussade alors que nous nous préparons à quitter notre France pour des pays lointains. Nous ne savons pas ce que nous trouverons, ni même ce que nous recherchons…

Arrivés autour de 9h30 à l’aéroport, la valse des portiques peut commencer. D’abord la file digne de Disneyland pour l’enregistrement. On en profite pour faire tourner en bourrique notre sympathique hôtesse : “Vous revenez quand en France ? – En janvier prochain. – Mais vous n’avez pas de visa pour tout ce temps en Corée ! – Parce qu’on part en Chine avant. – …” Toujours préciser quand on part pour un tour du monde.

Plus légers de 13 et 11 kg, on s’avance billets en main vers de longs couloirs et, accessoirement, de longs tubes nous emportant vers les étages supérieurs. Rien de très SF, ce sont juste des escalators hein, n’allez pas imaginer Futurama ou autre… Petite nostalgie, j’avais emprunté ces mêmes tubes pour partir en Chine. Il y a 10 ans, donc petit coup de vieux aussi.

L’officier de police nous accueille un à un. Léger doute quant à ma photo. Bon d’accord j’étais bronzée et moins fatiguée. Ah, le temps et ses ravages, encore !

Duty free (non on n’a plus de place pour du toblerone à 40€).

Enfin, alors que les portes d’embarquement se profilent à l’horizon, il faut encore passer le portique magnétique. Pour Madame, petite palpation en bonne et due forme, dans la joie et la bonne humeur avec notre agente (pas oublier d’enlever les bracelets la prochaine fois). Pour Monsieur, un simple test de détection de poudre explosive sur les mains et le PC (tout à fait aléatoire bien sûr).

Encore une petite attente et nous grimpons dans l’avion. Le temps est au beau fixe, on est passé sans problème alors autant se faire bercer pour les 11h prochaines heures 🙂