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Auteur : Delphine Cambra

Journal de séjour #224 : Ascencion du volcan Concepción

Journal de séjour #224 : Ascencion du volcan Concepción

Levés à 5h30 pour une bonne grimpette. Le volcan Concepción culmine à quelques 1600 mètres. Vue la difficulté du parcours, nous ne monterons qu’au premier mirador à 1000 mètres. De là nous verrons pour la suite. Nous passons à la boulangerie pour notre petit-déjeuner mais elle sera encore fermée. Nous attendons à notre hôtel, le chauffeur arrive à 6h30. Il nous présente à notre guide. Nous demandons un petit arrêt à la boulangerie qui a effectivement ouvert entre-temps.

La route nous mène jusqu’à un sentier. Nous nous inscrivons au registre et notre chauffeur nous abandonne. 2km à remonter pour arriver au pied du volcan. Nous partons vraiment de la base. Nous passons devant quelques singes hurleurs qui répondent à notre guide, bon comédien animalier. Puis nous voyons un arbre gigantesque. Apparemment il s’agirait de l’arbre national du Guatemala. C’est une sorte d’Yggdrasil (arbre légendaire de la mythologie nordique) qui représente l’arbre de vie dans la pensée populaire guatémaltèque. Celui-ci a plus de 300 ans et a survécu notamment à une éruption au XXe siècle.

Nous continuons et arrivons peu après au véritable pied du volcan. Du sentier en forêt, on passe à une jolie grimpette avec sentier boueux, racines et gros cailloux. On ne nous avait pas menti sur la difficulté. Surtout que ça arrive d’entrée de jeu. Nous pouvons quand même apprécier ce joli coin de nature et même entrapercevoir le panorama en montant. Nous sommes chanceux, pas de nuages en vue pour l’instant. Nous croisons même un écureuil.

Il nous faudra 2h30 pour arriver au panorama, complètement assommés par la chaleur. Nous avons atteint la couche de nuages. Notre guide nous dit de patienter, ça va se lever. Et rapidement après la vue se dévoile. C’est vraiment superbe comme panorama. Nous pouvons même voir le sommet un peu plus haut et une grande crevasse sur l’autre versant. Nous grignotons quelques biscuits en contemplant le paysage. Nous sommes vite rejoints par un autre groupe arrivés après nous.

Choper un papillon en plein vol !

Après une bonne pause et quelques photos, nous décidons de redescendre. Quand bien même nous ne l’aurions pas fait pour nous, ça serait pour notre guide qui a un peu l’air au bout du rouleau. Pourtant il aurait déjà fait l’aller-retour en 45 minutes en courant d’après lui. Bref, la descente est plus rapide et se fait sans pause. Nous croisons à nouveau des singes mais ils n’ont pas eu envie de hurler cette fois. Ils profitaient de leur sieste. Nous mettrons moitié moins de temps pour descendre. Une fois en ville, nous remercions chauffeur et guide et allons manger dans un restaurant qui nous a interpellés le premier jour. On y sert de la poutine. Le possesseur est un Québécois qui s’est installé un beau jour au Nicaragua. Nous n’avions jamais essayé ce plat mais c’était très bon. Nous espérons que ça colle à l’original quand même.

La chaleur a encore monté d’un cran. Nous nous traînons jusqu’à la maison pour prendre une bonne douche fraîche tout en se faisant bercer par les hamacs. Elle est pas belle la vie ? Nous terminerons la journée sur une pizza !

Journal de séjour #223 : La cascade San Ramon

Journal de séjour #223 : La cascade San Ramon

Pour cette journée, nous partons prendre notre petit-déjeuner à 7h30 au restaurant de la veille. Notre tour commence à 8h30. Nous partons avec Marie et Natasha, rencontrées la veille. Ce sont elles qui nous ont parlé du tour. Nous retrouvons leur guide et nous prenons la route pour la cascade de San Ramon. La route se change à un moment donné pour un chemin de terre. Les valeureux qui ont tenté de la prendre en scooter en sont souvent revenus blessés. Seuls les quads et les motos peuvent y passer.

Nous arrivons devant le chemin menant à la cascade. On nous dit qu’il y a 3km, ça se fera bien. Nous nous mettons en condition et en route. Le chemin monte un peu mais rien d’insurmontable. Arrivés aux 3km le chemin se change en sentier forestier. On demande gentiment aux usagers de laisser tout véhicule, de la voiture au cheval. Bon, la cascade ne doit plus être loin. Le sentier est ombragé, c’est heureux car il fait plutôt chaud. En revanche, plus nous avançons et plus la grimpette se fait sentir. D’autant que du chemin de terre nous sommes passés à de la roche et des cailloux. En fait il faudra encore cheminer près d’1,5km avant d’arriver à la fameuse cascade de San Ramon. Les 3km sont un leurre pour ne vous amener qu’au sentier. Ça se fait tranquillement mais c’est assez sportif quand même. Il nous aura fallu 1h30 de grimpette.

Ça vaut quand même le coup. Le chemin reste agréable. On y voit de magnifiques papillons et peut-être des singes hurleurs. Nous ne les avons qu’entendus. Enfin, la cascade de San Ramon est superbe. 56 mètres de haut, elle nous surplombe magnifiquement. Seul regret, le bassin qu’elle crée est plutôt petit. À partager donc avec les autres touristes. Et il faut prévoir les sandales, le bassin est tapissé de caillasse. D’ailleurs nous avons été surpris par une pierre chutant de nulle part jusqu’à quelques mètres de nous. Ça a fait rire les locaux, nous ne savons pas si c’est une blague ou une chute naturelle. Ça reste dangereux vu le bruit qu’elle a fait en percutant le sol. En attendant, nous passons un petit moment à admirer le paysage et à nous tremper les pieds. Des abeilles nous tournent autour, surtout auprès de nos amies. Il en ressortira que le sirop d’érable serait la transpiration des Canadiens d’où l’acharnement des charmantes bestioles…

Le soleil jouant à cache-cache avec les nuages, nous ne tardons pas trop à entamer la descente. Qui va d’ailleurs s’avérer aussi longue que la montée niveau timing. D’habitude c’est plus rapide… Nous arrivons sans mal à la plage où nous attend notre chauffeur. Nous repartons pour manger, nos ventres commencent à bien grogner. Le temps d’arriver au restaurant près de San Domingo et d’être servis, se pose la question de la suite.

Nous devrions visiter Charco Verde, une réserve naturelle. Mais il est déjà 15h et il y a encore de la route. Le soleil se couchant à 17h, ça ne va pas le faire. Nous changeons de programme et décidons d’aller à la pointe Santa Maria pour voir le coucher du soleil. Bien nous en a pris. Il s’agit d’une petite pointe de sable noir qui plonge dans le lac avec une vue imprenable sur le volcan Concepción et la berge du continent en face. Nous y verrons l’un des plus beaux couchers de soleil de notre voyage. Les couleurs sont splendides et nous avons la chance de n’avoir aucun nuage sur le volcan. Tout bonnement magnifique. Voyez plutôt !

De retour en ville, nous prenons rendez-vous pour la montée du volcan Concepción le lendemain. Nous disons aussi au revoir à nos Quebecoises qui partent demain. Nous mangeons rapidement au restaurant avant de rentrer, les pétarades reprenant de plus belle. Dans l’idée la fête consacrée à la Vierge Marie commence dès fin novembre, puis cela va crescendo jusqu’au 8 décembre niveau ambiance. Quelque chose me dit que nous n’en avons pas terminé pour autant…

Journal de séjour #222 : Ferry pour Ometepe

Journal de séjour #222 : Ferry pour Ometepe

Départ pour Ometepe aujourd’hui. L’île d’Ometepe se trouve en plein lac Nicaragua. Elle est formée de deux volcans et est un lieu tranquille et plutôt nature. Nous partons tôt pour atteindre le ferry en taxi. Nous arrivons à temps pour prendre le ferry de 7h. Nous avions prévu de prendre celui d’après mais ça ira bien. Il faut une petite heure de navigation pour atteindre la ville de Moyogalpa sur Ometepe.

Notre navette n’arrivera que dans une demie-heure. Nous avions dit à notre hôtel que nous arriverions avec le ferry de 7h30. Nous patientons en grignotant quelques broutilles.

Notre hôte arrive et nous emmène chez lui. En fait d’hôtel c’est plutôt une charmante maison d’hôtes avec terrasse et hamacs pour se détendre.


Nous posons nos affaires et repartons rapidement en ville prendre un vrai petit-déjeuner.

De retour à la maison, nous faisons un peu le tour de ce qu’on peut visiter sur l’île. Nous en profitons pour rencontrer deux Québécoises : Natasha et Marie. Elles nous donnent leurs propres conseils et décidons de les suivre pour le lendemain. Je pensais voir une piscine naturelle du nom de Ojo de Agua. Les photos qu’elles me montrent me déçoivent un peu, il s’agit juste d’une grande piscine en plein air. Elle a beau être naturelle au départ, les installations autour ont enlevé du cachet espéré. Nous verrons si nous avons la motivation dans l’après-midi. Nous allons manger en ville dans un premier temps en nous fiant à une adresse connue des filles. On y mange très bien.

La chaleur est montée crescendo pendant ce temps. Les bus ne passant qu’à certaines heures, nous décidons de rentrer nous reposer au final. Il aurait fallu réserver un scooter dès notre arrivée pour vraiment profiter de la journée. Dans l’après-midi nous retrouvons nos Québécoises et papotons jusqu’au soir. Nous retournons dîner au même restaurant et finirons avec une glace. Nous ne traînons pas trop, les festivités pour le jour de l’Immaculée Conception vont commencer. Les pétards qui se faisaient entendre de temps à autres déjà vont s’intensifier. Je porte des boule quiès depuis un moment, ça serait dur d’y être mêlée. Nous entendrons les pétarades depuis la maison d’hôtes.

Journal de séjour #221 : Une sortie à San Juan del Sur

Journal de séjour #221 : Une sortie à San Juan del Sur

Rivas n’est pas loin d’une petite ville côtière San Juan del Sur. Ça a l’air d’être un joli coin avec de belles plages, nous décidons d’y aller pour la journée. Nous prenons le petit-déjeuner à l’auberge et partons vers le terminal des bus.

Le petit Eliot qui a pissé sur la porte de notre chambre ! La journée ne fait que commencer !

Ceux-là ressemblent à d’anciens bus scolaires des États-Unis, repeints en diverses couleurs. Comme d’habitude, les chauffeurs hèlent les passants avec le nom de leur destination. Nous demandons San Juan del Sur. Ce sera le bus vert au fond. Nous nous installons et attendons le départ, nous ne savons pas à quelle heure. Le chauffeur disparaît et le défilé des vendeurs à la sauvette commence. 40 minutes plus tard, nous démarrons enfin pour 1 heure de trajet.

Nous arrivons devant une rue piétonne de San Juan del Sur. Nous faisons un tour rapide des boutiques en nous dirigeant vers la plage. La baie est effectivement très belle avec ses petits bateaux de pêche en arrière-plan. Apparemment il y a aux alentours bien d’autres plages promulguées par les chauffeurs de taxis. Nous ne prendrons pas le temps de nous y rendre, la météo change déjà en pluie fine. Nous revenons en centre-ville et nous installons à un café.

Une fois la pluie arrêtée, nous repartons vers la plage et allons sur la gauche. Un petit sentier partirait dans la colline et nous y aurions une belle vue sur la baie. En fait de sentier, nous n’avons trouvé qu’un chemin boueux à travers des propriétés. Nous n’avons pas osé nous y aventurer, surtout avec les tongs… Nous revenons vers la plage et nous installons pour le déjeuner. On se fait plaisir, il y a des langoustines à la carte ! Un petit tour à l’eau et nous repartons vers les bus.

La pluie revient et s’installe pour de bon pendant le trajet. À l’arrivée à Rivas nous avons tout juste le temps de mettre les k-ways et de partir à toute vitesse à notre auberge. Nous restons tranquilles tout le reste de la journée. Le soir nous retournons au restaurant en passant devant les installations festives. Au moment de partir, la procession se met en route en l’honneur de Marie avec sa symphonie de pétarades en tout genre. Nous filons rapidement à l’auberge, mes oreilles ne peuvent pas supporter tout ce bruit.

Au passage nous avons remarqué des tableaux bizarres dans un marché, on vous laisse seuls juges :

Journaux de séjour #219-220 : Passage à Rivas depuis Liberia

Journaux de séjour #219-220 : Passage à Rivas depuis Liberia

Jour n°219 :

Ce matin nous préparons nos affaires et allons prendre le petit-déjeuner à la première heure. Nous allons prendre le bus jusqu’à Liberia. Cette petite ville a pour principal atout d’être proche de la frontière avec le Nicaragua. Nous raccourcissons notre séjour au Costa Rica car avec les tours nous avons gagné beaucoup de temps. Plutôt que de faire des redits, autant consacrer plus de temps au Nicaragua dont on nous a vanté tant de mérites ces quelques jours. Nous faisons le check-out et attendons notre taxi. Nous allons jusqu’au terminal de bus dédié à la route de Liberia. Le prochain bus part dans 15 minutes, c’est parfait. Un peu d’attente et nous voilà en route. Il nous faudra 4h30 de route avec un long arrêt pour se restaurer.

À Liberia, nous trouvons rapidement l’auberge. Notre hôte nous fait la surprise de parler français. Le séjour va être sympa. Il fait assez chaud, nous resterons à l’ombre tout l’après-midi à bosser et jouer avec le chien ou le chaton. Le soir nous irons grignoter dans le premier boui-boui du coin.

Jour n°220 :
Nous nous réveillons assez tôt. Je profite du petit-déjeuner de l’auberge, Will ne se laisse pas tenter. Puis nous disons au revoir et partons au terminal de bus. De là nous demandons quel bus part à la frontière. Des hommes nous proposent de faire du change devant le bus mais on nous a bien conseillé d’attendre d’être à Rivas au Nicaragua. Nous passons l’offre et allons nous installer dans le bus.

Le trajet est à peine confortable et a duré 1h30. Nous descendons du bus sans aucune explication sur la suite. Des dames nous accostent pour nous faire payer une taxe. Nous savons qu’il y a effectivement une taxe quelconque à payer mais on se méfie des gens qui vous accostent dès la sortie du bus. Nous sommes rejoints par un couple canadien aussi perdu que nous. Nous décidons d’avancer ensemble vers le bâtiment principal. Il s’agit bien de la sortie du territoire. Ils nous demandent si nous avons payé la taxe. Nous demandons où aller. Nous ressortons et contournons le bâtiment jusqu’au bureau des transports. On y paye le bus pour retourner à Liberia ou San José et le ticket de taxe de passage de la frontière. Ça se fait rapidement et nous retournons nous faire tamponner la sortie du territoire. Ça ne prend pas beaucoup de temps, il n’y a pas grand monde.
Cette étape accomplie, nous devons marcher quelques centaines de mètres sur la route pour atteindre la douane du Nicaragua. On doit payer une autre microtaxe, on ne sait pas pourquoi. Puis nous avançons vers les guichets vides. On nous pose deux-trois questions de routine du genre le temps qu’on reste, où on va, l’adresse de l’hôtel et notre profession. Enfin on nous demande de payer à nouveau une taxe pour les droits d’entrée. Il ne s’agit pas de visa mais d’une taxe due au passage des frontières par voie terrestre. Je ne sais pas s’ils la demandent quand on arrive par avion. En tout cas, ça passe nickel. Nous faisons juste un petit retour en arrière pour dépenser les pièces costaricaines difficilement changeables et nous passons dans la deuxième salle pour le scan des valises. Au final, nous arrivons sans encombres au Nicaragua. Au passage Will devait voyager avec un drone au départ, mais nous ne l’avons pas pris car nous savions qu’au Nicaragua le drone aller être confisqué et ça se voit puisqu’ils scannent les sacs ! Nos acolytes canadiens vont jusqu’à Granada. Nous nous arrêtons avant à Rivas. À quatre nous pouvons négocier un bon prix pour un taxi. Nous prenons cette option. Une demie-heure plus tard nous arrivons à notre auberge à Rivas.

On se dit au revoir et bonjour à Julieta notre hôtesse. L’auberge est simple, ça nous rappelle l’adresse à Malacca en Malaisie. L’idée c’est qu’on se sent comme à la maison.

Nous demandons une adresse pour le midi et en avant à travers cette charmante petite ville. On en fait vite le tour et arrivons au restaurant conseillé. Il est vrai qu’on se régale.

Nous faisons un peu de change à la banque. Ça nous prend du temps, il y a un monde fou. Puis nous rentrons à l’auberge sous une pluie battante. Il faut s’y habituer, le temps change toutes les 5 minutes. Nous resterons à l’auberge pour avancer le boulot jusqu’au soir. D’ailleurs à la nuit tombée nous entendons des pétards plus ou moins proches. Julieta nous explique que du 28 novembre au 7 décembre c’est comme ça et ça va crescendo. Le 7, dans deux jours, on célèbre la Vierge Marie et donc pleins de festivités sont à prévoir. Tiens ça nous rappelle notre fête des Lumières à Lyon, à un jour près. Sauf que si nous aimons nous en mettre plein les mirettes, ici ils préfèrent se pêter les tympans. Chacun son truc mais je préfère largement le nôtre. Nous sortirons manger, moi équipée de mes boule quies. Une nouvelle spécialité locale s’offre à nous. Sur la fin les pétarades reprennent de plus belle. Nous comprendrons en sortant qu’ils tirent un feu d’artifices, peut-être depuis l’église juste à côté. Nous nous éloignons un peu pour profiter du spectacle avant de rentrer sous notre moustiquaire.

 

Le Costa Rica en vrac et bilan pratique

Le Costa Rica en vrac et bilan pratique

Nous passons de l’Amérique du Sud à l’Amérique Centrale. Finis les Incas, bonjour les Mayas. Bon la colonisation ayant également été espagnole, dans l’ensemble la culture retrouvée est de prime abord assez identique. Quelques perles sont à prévoir quand même.

Nature omniprésente. 25% du Costa Rica est classé en réserves naturelles protégées. Imaginez ¼ de votre pays ! Si beaucoup d’animaux se cachent au plus profond de ces jungles, certains acceptent de se montrer à l’homme. Il faut être observateur et patient mais nous sommes généralement récompensés. Attention à vos affaires quand même, les singes et les ratons laveur sont de sacrés farceurs.

Très cher. Il s’agit de la destination la plus chère d’Amérique Centrale. Logements et visites gonflent le budget. Une bonne alternative pour les amateurs de nature est le Nicaragua nous a-t-on dit. Après en une semaine grâce aux tours nous avons pu voir deux parcs majeurs et aurions pu grimper sur un volcan s’il n’avait pas été fermé.

Extrêmement touristique. Même si l’on vient au Costa Rica pour profiter d’une nature préservée, nous ne sommes pas les seuls. Triste à dire mais certains parcs sont plus peuplés que d’autres et il est dur de se retrouver en petit comité. À Manuel Antonio notamment, le sentier est bien balisé et un autre est actuellement en construction. Le mieux est de prendre les visites les plus matinales, quand les animaux se sentent encore un peu chez eux (bon surtout parce qu’il fait moins chaud).

Pura Vida. Sur la côte Atlantique, l’ambiance est plutôt tranquille, à la cool. On vous dira souvent Pura Vida dont l’équivalent le plus proche est Hakuna Matata, dixit notre guide. La population est d’ailleurs plus mate de peau. Ça donne une ambiance jamaïcaine absolument géniale.

Fastfoods. À San José, et a priori dans tout le Costa Rica, une sortie en famille réussie se fait dans les fastfoods. Sans doute la population ne peut pas se permettre un restaurant par mois. Du coup ce sont les grandes enseignes qui se sont multipliées.

La monnaie. Normalement les achats se font en colón, la monnaie costaricaine. Mais en terme touristique, le dollar US prime. Les visites sont en dollars US, les pensions et les souvenirs aussi. Il ne faut pas négliger pour autant le colón. Pour des petits achats, la restauration ou dans les marchés ça reste quand même la base.

La musique. Ils adorent la musique, on en entend partout, dans n’importe quel commerce. La musique à fond les baffles n’est pas trop mon truc mais au Costa Rica c’est une norme générale. D’ailleurs, la musique change peu d’un continent à l’autre. Amérique du Sud ou Centrale, même combat ! Il doit y avoir  5 chansons qui passent en boucle toute la journée.

Bilan pratique

Le Costa Rica est une destination idyllique aux allures de jardin d’Eden. Toutefois, le Paradis a un coût. Pour gagner du temps nous avons enchaîné les tours. Nous nous sommes fait plaisir mais à quel prix ?

Durée du séjour : 8 jours, 7h de décalage horaire, vol depuis Quito via Miami. ESTA obligatoire pour tout passage sur le sol des États-Unis ! Même pour quelques heures. Il y a aussi la partie récupération des bagages pour les réenregistrer qui est sympa. Aucun souci cela dit, ils sont cools à Miami. Pas besoin de visa pour un séjour de moins de 90 jours pour les passeports français au Costa Rica.

Météo : humide et chaud. Il n’est pas rare de voir alterner soleil et pluie en journée. Selon les endroits, le changement est constant et rapide. Il faut donc toujours se tartiner de crème solaire et garder son k-way à portée de main.

(Devant le bateau…)

(… derrière le bateau. Véridique !)

Localement : Rien à signaler. Pas de fête endiablée. Faites simplement attention, selon les moments il n’est pas toujours possible de visiter certains endroits ou de voir certaines choses. Par exemple, la ponte des tortues est soumise à la saisonnalité naturelle. La visite d’un volcan peut être annulée en fonction de l’activité de celui-ci. Votre voyage sera donc façonné par la nature, peu importe les promesses des agences. Il faut accepter les aléas du direct et d’autant plus s’en émerveiller même.

Calcul du budget : La base que nous avions calculée était clairement risquée du moment que nous prenions des visites en agence. J’ignore si nous aurions dépensé autant pour un séjour plus long mais fait main. En attendant, voici les chiffres. Avec une base minimale de 112,75€ par jour pour deux, nous atteignons un budget maximum par personne de 586,3€ pour tout le séjour. Nous arrivons à 1106,77€ pour nous deux pour une bonne semaine. Petite économie de 65,83€ par rapport au budget maximum ! Bon c’est sans compter l’achat des souvenirs, très coûteux… mais quand même !

Hébergement : Les hôtels sont de toute forme et de tout budget. Avec un tour, nous avons été logés dans des bungalows plutôt luxueux (avec les singes pour faire coucou à la fenêtre !). À San José nous étions dans un petit hôtel de bon standing et à Libéria dans une auberge de jeunesse… Plus le lieu est touristique, plus le prix augmente évidemment. Mais les prestations aussi, ne l’oublions pas.

Repas : C’est assez simple généralement. Il faut juste remplacer le maïs de l’Amérique du Sud par les haricots noirs, les frijoles. Les plats sont accompagnés de tortillas de maïs en guise de pain.
Nos suggestions : gallo pinto, frijoles, banane verte caramélisée (maduro)…

Transports : Les navettes !
En ville : Toujours à pieds et pour les grandes distances le taxi.
A travers le pays : Le bus. Il nous a été proposé de louer une voiture mais nous n’étions pas sûrs de faire une réelle économie. Autrement, les tours vous font voyager en navette de partout.

Visiter : Ce qui prime ici sont les merveilles naturelles. La faune et la flore sont omniprésentes. Mais il ne faut pas oublier que des tribus indigènes ont habité le Costa Rica. Il y a des savoirs-faire ancestraux que l’on peut retrouver en musée à San José et d’autres plus actuels dans les manufactures.

Le Costa Rica est une destination magnifique à la nature préservée. Il ne faut pour autant pas oublier la dimension touristique. Vous serez rarement seuls à visiter les lieux. D’un autre côté, ça donne une idée d’où regarder lorsque vous cherchez un animal en pleine jungle. Suivez les regards des autres groupes !

Les gourmandises costaricaines

Les gourmandises costaricaines

Les gourmandises costaricaines changent peu du panel présenté par l’Amérique du Sud. Très simplement, il faut introduire la présence de haricots noirs à la place du maïs. C’est un peu résumé mais voyez plutôt.

Les spécialités : Ce poisson mangé du côté de San Antonio était excellent. C’est une bonne base à la cuisine costaricaine. Nous avons viande ou poisson, des petits légumes crus et cuits, du riz, des haricots noirs, une banane verte caramélisée et une tortilla. C’est complet et très bon !

Autrement nous avons ici une salade de thon grillé. Simple mais efficace.

Ce ne sont pas tant les hamburgers qu’il faut voir ici mais surtout les frites. Elles sont faites de yuca, le manioc local. C’est pas trop mal…

… mais préférez les chips quand même ! Ce snack est génial.

Si l’on fait l’impasse sur la pizza et les frites, il faut voir ici une tortilla à gauche, des nachos, des petits légumes et des haricots noirs.

Encore un classique de brasserie, du poulet et du riz. La tortilla de maïs accompagne toujours.

Là, nous avons voulu retrouver des spécialités péruviennes. Il y avait un petit restaurant péruvien à côté de notre hôtel à San José. Ben, c’était pas vraiment ça au final. La soupe de poulet n’était pas excellente, le calamar frit de Will allait encore.

Les connus : Un petit KFC. Il y a beaucoup de fastfoods au Costa Rica. On ne sait pas trop pourquoi mais pour les sorties familiales c’est l’idéal local.

Une spécialité de poulet frit recouvert de sauce barbecue chez KFC. C’est dégueulasse !

Dans les restaurants d’hôtel un peu chic, la cuisine est plutôt européenne. En tout cas, pendant notre visite à Tortuguero ça a été le cas. Ça reste savoureux mais au temps pour le côté local…

Le panini n’a rien d’extraordinaire mais les chips sont sympas.

Les petits-déjeuners : C’est ce que nous avons trouvé de plus typique au final. Le gallo pinto est un assortiment de riz avec haricots noirs, bananes vertes caramélisées, un fromage qui plaît plus ou moins selon les goûts et des œufs brouillés. C’est souvent accompagné de fruits puis de variantes selon les goûts.

Pour ceux que ça lasserait, l’omelette est toujours une alternative.

Les desserts : Comme d’habitude nous en trouvons peu. Nous avons quand même eu droit à un gâteau caramélisé.

Ici c’est une dégustation dans une laiterie du Poas. Les fraises et le fromage sont bios et bons. Le fromage est même aromatisé au poivre, au piment ou aux herbes. C’est bien la première fois que nous apprécions le fromage ici.

Ce flan à la maïzena est trop bon !

Nous apprendrons tardivement que ce gâteau s’appelle le « tres leches », les trois laits littéralement demi-écrémé, lait concentré sucré et lait concentré normal. C’est très onctueux (car imbibé) et recouvert d’une fine meringue. On en trouve un peu partout en Amérique Centrale, c’est très bon !

La compagnie de glaces Pop’s se trouve un peu partout aussi. Les saveurs sont assez classiques mais c’est sympa (surtout qu’il fait chaud là-bas en général).

Les boissons : Voici la cafetière costaricaine ! Un petit sac en suspension, le café moulu à l’intérieur et de l’eau chaude versée pour « l’infusion ». Assez pratique au final, le café est délicieux.

Les bières sont toutes du même acabit. Légères et plus ou moins goûtues, c’est toujours un petit plaisir.

Enfin, les pina colada sont le cocktail retrouvé un peu partout. Sauf que là c’est une banana colada !

Journal de séjour #218 : Les champs de café dans le Poas

Journal de séjour #218 : Les champs de café dans le Poas

Nouveau tour à l’horizon. Nous partons dans la région du Poas pour voir les champs de café de Doka. Le volcan Poas n’est pas visitable en ce moment. Peut-être est-ce dû à son activité, toujours en forme, ou au climat du moment, très changeant. Nous partons sous un beau soleil à 6h30 et arrivons vers 8h au petit-déjeuner. Le domaine de Doka est une fabrique de café artisanale, éco-responsable, etc. Nous faisons connaissance avec la baie tout d’abord. Nous en goûtons une et étrangement c’est assez sucré. Nous verrons plus tard ce qui la rend si amère.

Nous en profitons aussi pour prendre un petit-déjeuner !

Nous voyons les différents stades de croissance des plants. Il y a une récolte par an mais il y a de très nombreuses baies pour chaque buissons.

Nous avançons vers les machines et voyons le système de pesée à l’époque coloniale. Les baies sont ensuite plongées dans l’eau pour être nettoyées.

Elles passent ensuite dans une machine qui va les râper pour enlever l’enveloppe des graines. Elle sera réutilisée pour créer du gaz, nécessaire pour faire fonctionner les machines.

Les graines passent à la fermentation, étape qui va supprimer tout le sucre et donc rendre le futur breuvage amer. Après plusieurs jours, les graines sont ensuite séchées. Soit à l’extérieur grâce au soleil, soit en cas de pluie dans une machine. Ce système est plus rapide mais on perd en qualité.

Il faut encore retirer une fine pellicule pour libérer les grains. Dans l’entrepôt de stockage nous voyons d’énormes sacs. Les grains y sont stockés par catégorie de qualité. La machine pour enlever la pellicule citée plus haut étant très chère, les graines sont envoyées en Allemagne et ramenées au Costa Rica… Elle doit vraiment coûter une blinde cette machine. Ou alors mon espagnol a fourché mais je suis sure qu’ils les envoient en Allemagne à un moment-donné.

Il ne reste plus qu’à torréfier les graines un temps précis en fonction du type de café voulu : 17, 19 et 21 minutes pour les cafés de Doka. C’est une entreprise artisanale privilégiant la qualité à la quantité selon leurs dires. En attendant, 60% de leur production est vendue à Starbucks ! Pour autant, ils ne cautionnent pas les boissons créées. Le café se boit noir (sans sucre, ni lait) pour les vrais de vrais. Nous finissons notre visite par un bref aperçu des champs de café. Juste le temps de prendre quelques photos avant de repartir. On peut voir certains buissons avec des graines jaunes et non pas rouges. À part la couleur, il n’y aurait aucune différence. Les buissons peuvent vivre une centaine d’années mais après 25 ans les baies perdent en qualité. Ils sont donc enlevés pour faire place aux jeunes plants. Tout est réutilisé, les racines sont notamment utilisées dans les soupes comme condiment.

Nous partons ensuite vers la laiterie, alternative au tour sur le volcan Poas fermé en ce moment. Leurs spécialités sont le lait, le fromage et… les fraises naturellement. Nous commençons notre tour en montant dans un bus-tracteur. Il commence à pleuvoir, on ne va pas voir grand-chose du paysage. Alors que nous avançons le guide nous explique les activités de la laiterie, le nombre d’hectares de pâturage, quelles vaches sont utilisées, etc. Normalement la traite est mécanique mais on nous ramène à une petite grange où la traite est manuelle. Notamment pour que les touristes s’y essayent, ce que nous avons fait très volontiers. Nous ne sommes pas experts mais nous savons traire les vaches maintenant. Encore une compétence d’acquise.

On peut également voir quelques veaux. Ils sont séparés de leurs mères pour que celles-ci ne soient pas réfractaires à la traite. Si elles sont habituées à ce que leurs petits les tètent, elles retiendront le lait pour eux, instinct maternel oblige. Normalement une seule race de vache est utilisée, reconnue pour la qualité de son lait. Mais ils ont aussi quelques-unes croisées avec une autre race connue pour la quantité du lait.

Nous continuons cette fois vers les serres où sont cultivées les fraises. Là encore, rien de chimique, que du naturel, ou presque. On pousse un peu la nature en faisant pousser les fraisiers dans des blocs de nutriments et d’engrais naturels. On réutilise les stolons, une liane servant à la reproduction du fraisier. La lumière des serres varie en fonction de la luminosité du jour. Des abeilles sont même utilisées pour aider à la pollinisation. Mais ils ont enlevé la reine donc elles ne produisent pas de miel (pas besoin). Elles ne font que se nourrir.

Nous finissons la visite avec la classique dégustation. Les fraises sont naturellement sucrées et les fromages sont aromatisés au poivre, aux herbes ou au piment. C’est un bon apéro.

Nous partons vers notre dernière visite, en passant par un point shopping. On y goûte un vin rouge sucré. On se prend des bouteilles pour Noël et Nouvel An qui approchent. Nous arrivons ensuite à un hôtel qui propose de visiter une réserve et des cascades. Nous traversons tour à tour plusieurs enclos. Volière, papillons, singes, reptilarium et gros chats sont au programme. On peut en traverser certains et approcher les autres. Ça reste des cages même s’ils assurent que c’est une réserve et pas un zoo. La différence ? Peut-être ces animaux retourneront-ils à la nature… Les seuls qu’on ait vus en liberté étaient des colibris. Ils vrombissaient tout autour de nos têtes. Au moins les animaux avaient l’air en bonne santé.

Nous continuons et allons manger au buffet de l’hôtel.

Nous avançons vers une grande cabane où posent des bœufs tirant un des grands chariots typiques de la région. La cabane est meublée à l’ancienne et on peut y déguster une boisson sucrée et un gâteau typiques.

Nous terminons avec le sentier qui nous fait voir plusieurs cascades magnifiques. Le sentier se termine par la boutique souvenir et un bus nous ramenant à l’entrée de l’hôtel.

Il ne nous reste plus qu’à rentrer. La journée se termine tôt, nous en profiterons pour continuer le boulot.

Journal de séjour #217 : El museo de oro à San José

Journal de séjour #217 : El museo de oro à San José

Après avoir enchaîné deux tours, nous prenons une journée plus tranquille pour visiter San José et son museo de oro. Nous n’avons toujours vu la ville que de nuit, il est temps de voir l’ambiance en journée et quoi de mieux qu’un samedi pour ça. Nous nous préparons et prenons notre petit-déjeuner à l’auberge pour la première fois depuis notre arrivée. C’est plutôt sympa. Nous partons en ville et passons par des rues à l’architecture coloniale avant d’arriver dans les rues commerçantes. Nous passons même devant le marché d’artisanat mais nous y reviendrons en fin de visite. Nous commençons par la poste pour envoyer nos cartes postales. Seul fait intéressant, on me demande mon passeport pour l’envoi. D’habitude c’est avec les colis qu’ils font ça. Bref, nous continuons ensuite vers la banque pour un retrait.

Sur le chemin nous pouvons suivre une parade de Noël. Nous la remontons entièrement et montons dans un centre commercial ayant un balcon. De là nous pouvons apprécier tout le spectacle, sponsorisé par une banque et un grand magasin semble-t-il. C’est sympa à voir, d’autant que les lutins sont à fond et s’amusent à faire des petites chorégraphies en free-style. Pendant ce temps Père et Mère Noël font coucou aux enfants semi-émerveillés, semi-effrayés. Les costumes ne plaisent pas à tout le monde on dirait. Une fois la parade terminée, nous nous retrouvons dans le hall de restauration du centre commercial.

Nous attendons qu’une échoppe bien spécifique ouvre et à nous les hamburgers maison ! Ils proposent même des frites de yuca, le manioc local.

Nous continuons la visite de San José avec le musée de l’or précolombien, museo de oro. Il propose une collection archéologique intéressante de poteries et d’artefacts en or extrêmement ciselés. Ces objets sont souvent à l’effigie d’animaux, la nature étant au centre des croyances à l’époque. Chaque classe sociale pouvait être représentée par un type d’animal : les shamans par des oiseaux, les femmes par des papillons, etc. Chacun a une signification bien spécifique.

 

Le musée propose même un jeu pour créer ou deviner des symboles et leurs significations.

Le musée agence des petites scénettes pour nous faire comprendre le quotidien des indigènes. On découvre la façon dont l’or était travaillé pour créer des alliages et ensuite les amulettes et autres plastrons. Toutes ces communautés échangeaient leur art et leurs savoirs jusqu’à l’invasion espagnole. Les sites archéologiques n’ont pas beaucoup de restes de cet or car les tombes étaient régulièrement pillées à partir de cette époque.

Suite à ce petit mais beau musée, nous repartons vers le marché artisanal. Là nous pouvons voir tous les souvenirs possibles et imaginables. Peluches, casquettes, cafetières artisanales et j’en passe. C’est joli comme tout, après c’est très cher assez souvent. D’autant qu’on risque de retrouver les mêmes choses au Nicaragua. Si vous prenez plusieurs objets dans la même échoppe, il est plus facile de négocier.

Nous rentrons ensuite à l’auberge nous reposer et travailler un peu. San José est une assez jolie ville. On en fait vite le tour cela dit. Nous aurions aimé faire une visite guidée de la ville mais nous n’avons vu cette option que tardivement.

Journal de séjour #216 : Tortuguero, suite et fin de l’aventure

Journal de séjour #216 : Tortuguero, suite et fin de l’aventure

Malgré une chambre confortable, la nuit s’est traduite par des réveils causés par la forte pluie. Seul réconfort, on entend les cris des singes non loin. On n’y échappe pas et pourtant c’est à 4h du matin qu’on se lève et qu’on part attendre notre guide autour de 5h pour la balade en bateau sur la lagune de Tortuguero. On sort alors sous une pluie lourde, on a l’impression qu’on va assister à une inondation mais l’hôtel est aménagé en conséquence. Heureusement qu’on ne porte pas de chaussures, ces dernières auraient été inondées. Ce sont alors nos tongs qui nous accompagnent et le strict minimum : short/t-shirt pas plus. On met en plus une protection, Delphine a sa veste, moi ma cape jaune poussin. Nous patientons autour d’un petit café à l’abri au point de rendez-vous avec d’autres touristes qui attendent eux aussi leur tour.

L’heure passe et notre guide ne pointe pas son nez. Nous patientons encore un peu, au moment où un autre guide arrive et me tend son téléphone. C’est Kevin à l’autre bout du fil, il nous annonce que vue la situation la balade en bateau n’est pas du tout recommandée, du coup nous devons reporter à 8h. Donc on ne fera que la balade en bateau, on n’aura pas le temps pour la balade à pieds. Sur ce, on retourne dans notre chambre, on prend aussi le temps de prendre le petit-déjeuner, puis on retourne à 8h au point d’embarcation.

La promenade se fait en compagnie d’un autre couple, on peut alors voir pleins d’oiseaux et d’animaux (iguanes, singes, etc.)

On rentre au cœur de la jungle où l’eau est noire à cause d’un liquide rejeté par un arbre, mais les reflets que donne le paysage sur l’eau sont bluffants.

On retourne à l’hôtel, malgré un beau temps pendant notre tour, le mauvais temps menace à nouveau. Le reste de la mâtinée on le passera tranquillou à l’hôtel. On ne pourra pas profiter de la belle piscine, de plus Delphine se fait piquer par je ne sais quoi qui la lance terriblement sur la jambe. Sur le coup on pense à une Bullet Ant, donc une fourmi dont la douleur de la piqûre est semblable à une balle d’un pistolet. Mais Delphine me dit que si c’est ça la douleur ben c’est pas si méchant que ça 🙂 Finalement, on voit avec l’hôtel qui nous rassure très vite (il n’y a pas de bête dangereuse dans le coin) mais on nous conseille de mettre un peu de glace pour alléger la douleur.

Un dernier buffet avec nos nouveaux membres du groupe.

Puis on reprend la route pour le retour vers San José. On embarque dans le bateau et miracle sur le ponton on voit une petite tortue !!! Qu’est-ce qu’elle fait là cette pitchoune ? C’est avec un sourire et les yeux pleins de joie qu’on reprend la route.

On aperçoit aussi un singe !

Une fois le bus repris, on s’arrêtera dans un coin pour une pause café, avec un appareil typique du Costa Rica. On pourra aussi voir un paresseux en train de dormir.

Quelle journée! Malgré la pluie à répétition cette virée à Tortuguero est mémorable !