Journal de séjour #142 – De Tahiti à Mo’orea

Journal de séjour #142 – De Tahiti à Mo’orea

Il est temps de partir pour Mo’orea, la petite sœur de Tahiti. Nous ne prenons le ferry que dans l’après-midi. Nous allons essayer de régler deux-trois affaires dans la mâtinée. Nous prenons le risque de faire un premier aller-retour à Papeete. Nous nous arrêtons en ville, direction la banque. Il faut savoir que nous n’avons pas pu retirer, ou pas beaucoup, de toute la semaine ! Apparemment nous aurions atteint le plafond hebdomadaire la semaine dernière… Pour être certains que tout va bien, nous essayons donc un retrait. Nous sommes assez limités sur le montant à retirer mais nous y arrivons, c’est déjà ça. Il faudra retenter par la suite. En attendant, nous pouvons privilégier le paiement par carte en Polynésie française car les frais bancaires ne s’appliquent pas dans ce merveilleux pays (pour les Français en tout cas). D’autant qu’il y a une filiale de notre banque sur place, c’est l’idéal.
Rassurés, nous allons acheter nos billets de ferry. Il existe deux compagnies concurrentes. Nous ne nous souvenons plus de ce qu’on nous a dit à l’office du tourisme. Nous demandons à l’accueil la différence entre les deux. Aremitti est moins rapide mais avec deux bateaux l’amplitude horaire est plus grande et elle est plus chère mais elle assure la navette à Mo’orea vers les hôtels. Nous savons déjà quelle heure nous arrange et on vient nous chercher. Même le monsieur de l’accueil est d’accord pour dire que nous prendrons le moins cher et le plus rapide : Terevau. Le guichet d’achat est un peu caché. C’est au rez-de-chaussée du bâtiment, sur la droite quand on lui fait face, côté mer donc à l’arrière. Nous prenons nos tickets et repartons vers le marché.
Depuis le début de la semaine, nous demandons si de nouvelles perles sont arrivées à la boutique. Toujours aucun arrivage. Désespérés, nous faisons le tri dans ce qui reste. Et là, nous revient une question qui va nous être fatale. Comment ça se passe à la douane ? Réponse : ils en acceptent dix par personne. Nous allions en prendre une trentaine, plus 12 grâce à l’opération commerciale du mois (10 achetées, 4 offertes pour les perles à bas prix). Que se passe-t-il en cas de fraude ? Réponse : selon l’humeur, paiement d’une taxe ou confiscation. Mais il y a une solution ! Il faut les faire percer en Polynésie. Vous pouvez acheter toutes les perles de Tahiti du moment qu’elles sont montées en bijou. Perçage puis enfilage sur un fil de nylon ou élastique, ça passe. Malheureusement il faut quand même qu’on demande à notre future hôtesse ce qu’elle en pense, puisque c’est elle qui nous a passé commande. Donc nous promettons de revenir… pour la 3e fois !
Suite à ces pérégrinations, nous repartons à la maison. Nous prenons le temps de faire nos sacs, nous préparer, manger un bout. Vient le moment de partir. Nous reprenons la route en plein cagnard. Petit arrêt à Carrefour pour prendre une bouteille pour nos prochains hôtes et une boisson fraîche pour l’énergie.

 

Arrivés au ferry, nous avons un peu de temps pour nous poser. 40 minutes avant le départ, le passage ouvre (à l’étage pour l’embarquement).

Nous passons le tourniquet et attendons dans la zone d’attente que le bateau se mette à quai et que les passagers descendent. Puis c’est notre tour d’embarquer. Nous suivons la foule vers les sièges en intérieur quand des enfants partent vers l’avant, à l’extérieur du bateau. Puisque c’est autorisé, nous nous faisons une joie de les suivre. Il n’y a qu’une demie-heure de trajet. Peut-être verrons-nous les baleines. Nous patientons encore, enfin le départ est lancé. C’est très agréable, la mer est magnifique, le temps est au beau fixe. Il y a un vent à décorner les bœufs en revanche. Les mouettes ont du mal à nous suivre face à la houle. Mo’orea apparaît en face, recouverte des nuages qui s’accrochent aux hauteurs. Le voyage se fait bien, mais pas de baleine en vue. Nous espérons être plus chanceux la prochaine fois.

Nous débarquons et allons attendre nos hôtes à la station service en face du ferry. Alors que nous attendions, une dame s’arrête et nous demande où nous souhaitons aller. Quand on pense à la difficulté qu’on a eue à Papeete pour le stop… on sent que c’est une autre ambiance ici. Nous déclinons gentiment et effectivement Aude et Sylvain ne tardent pas à arriver. Ils nous montrent un peu l’île sur la route et le moins qu’on puisse dire c’est que c’est assez sauvage encore. Il y a une “ville », le reste est plutôt des lieux d’habitation. Nous en verrons plus par la suite. Nous arrivons au sud de l’île dans la baie d’Atiha dans une jolie petite maison. Nous profitons de l’apéro et, surprise de la chef, c’est cari au menu. Un régal !
La soirée est excellente et demain s’annonce être la journée idéale pour accompagner nos hôtes au travail : ils sont moniteurs de plongée !

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