Journal de séjour #114 – Une longue route jusqu’à Malacca

Journal de séjour #114 – Une longue route jusqu’à Malacca

Nous nous levons aux aurores pour nous préparer et prendre notre bus pour Malacca. C’est que nous regretterions de quitter les montagnes, la forêt et la fraîcheur pour la ville. Après notre petit-déjeuner indien, nous allons à la gare routière.

Notre bus nous arrêtera dans un premier temps à Kuala Lumpur. De là, nous achèterons le billet pour Malacca. La route est sinueuse pour passer la montagne. Nous apercevons encore quelques champs de thé avant d’être encerclés par la jungle. Pour le reste, nous ne nous sommes réveillés qu’arrivés à Kuala Lumpur. Ça a été un choc. Nous n’avions pas connu de métropole de cet acabit depuis Séoul.

Des grattes-ciel immenses, des routes larges et de la verdure de partout. C’est comme si entre deux quartiers, la jungle avait été laissée telle quelle. C’est assez spectaculaire. La gare routière est immense et ressemble à un terminal d’aéroport. Nous réussissons à prendre nos billets pour Malacca. Nous avons le temps d’acheter un sandwich avant d’embarquer. Nous attendons devant la porte d’embarquement où une hôtesse vérifie les tickets… vraiment comme un aéroport. Nous embarquons et repartons sans délai pour encore quelques heures.

La route est droite et je n’aurais rien eu à raconter si je n’avais vu un détail insolite. Le long de la barrière de l’autoroute, trois singes genre macaques se baladaient. C’est fou la faune qu’on trouve par ici. Il faut quand même rappeler que dans les parcs nationaux il y a des tigres. Promenons-nous dans les bois ? Peut-être pas ici, même si j’adore les gros chats. Autrement nous arrivons à Malacca sous un beau soleil. La gare routière est assez éloignée du centre. Tant pis nous prendrons un taxi. Même en négociant, les prix pratiqués ici sont exorbitants par rapport à Langkawi. Nous arrivons enfin à notre maison d’hôtes. Bala est Indien et il nous accueille très chaleureusement. La chambre est simple mais l’ambiance nous rappelle l’auberge de Thomas à Kampong Cham. Bala nous donne quelques pistes de visites et après une petite pause nous partons en ville.

Nous commençons par un tour à l’office du tourisme pour les informations du départ. Elle est située en plein centre-ville historique, nous n’avons plus qu’à faire notre tour. Nous commençons par la place des Belges qui ont été parmi les colonisateurs de la Malaisie à un moment donné. Tout est peint en rouge et il y a même un petit moulin.

Nous poursuivons notre route au bas d’une colline. Je pensais rejoindre un palais par cette route mais il y a un grand portail qui nous bloque le chemin. Avec le GPS je vois que l’on peut couper la colline par un chemin de traverse. Will se demande si c’est bien légal comme chemin. Il est vrai que ça fait propriété privée mais le portillon en haut du chemin n’est pas fermé, lui. Bon le fait que nous ayons croisé un autre touriste m’a confortée dans l’idée que nous pouvions y aller. En haut de la colline on trouve plusieurs petits musées sur l’histoire ou les coutumes de la ville. De l’autre côté nous descendons sur une grande place où est encore visible la porte des fortifications portugaises, premiers colonisateurs. Effectivement nous pouvons accéder au palais du sultan de là. Il s’agit d’un musée construit sur le modèle de l’ancien palais à partir de dessins et d’archives. En cette fin d’après-midi, il est fermé. Nous verrons si nous prenons le temps demain d’y refaire un tour.
Tout à côté nous changeons complètement d’ambiance en entrant dans un grand centre commercial. Nous cherchons de quoi grignoter mais rien ne nous tente. À force de tourner, nous avons vraiment faim, d’autant que le repas du midi a été assez frugal. Nous optons pour la facilité en atterrissant dans un KFC.

Nous faisons encore un petit tour et remontons vers notre hôtel en passant devant le musée de la marine. Les attractions ne manquent pas ici. On remarque également que des habitants chinois brûlent du papier dans la rue. Nous apprendrons plus tard que pendant cette période de l’année les bouddhistes chinois brûlent des papiers représentant de l’argent, afin de l’envoyer à leurs défunt (même là, l’argent est important ><).  Nous nous installons sur la terrasse de la maison et profitons tranquillement de la fraîcheur du soir.

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