Journal de séjour #107 – Le wildlife park de Langkawi

Journal de séjour #107 – Le wildlife park de Langkawi

Au réveil nous essayons d’organiser notre voyage en Malaisie. D’abord nous cherchons où prendre le petit-déjeuner. Ça n’est pas simple, tout est fermé autour de nous. Il est quand même 9h. Nous trouvons un fastfood genre KFC ouvert. Les formules petit-déjeuner sont simples mais nous nous en contenterons. Nous demandons pour les commerces, apparemment ils n’ouvrent pas avant 10h30-11h. Nous repartons à l’hôtel pour travailler.

Après avoir fait le tour des destinations possibles, nous décidons de ne faire que la partie ouest. L’est semble être composé de plages pour l’essentiel. Nous décidons de mettre plutôt le cap sur Singapour par l’ouest. Nous n’avons plus qu’à savoir comment rejoindre notre prochaine destination : George Town. En face du fastfood nous avons vu un bureau pour les ferries. Nous commençons par là. Malheureusement pour acheter un billet il faut aller jusqu’au port. Nous partons à pied, ça n’est pas si loin.
Après cette petite marche nous allons vers les guichets de vente. Chacun s’occupe d’une destination. Il est bon de savoir que George Town se trouve sur l’île de Penang, destination annoncée. Autrement nous serions toujours là-bas à chercher la ville. Ça se fait en 3h nous dit-on. Parfait, nous réservons pour le lendemain.
Nous avons enfin le champ libre pour visiter Langkawi. Le temps n’est pas fabuleux, nous jetons notre dévolu sur un petit parc zoologique à tendance ornithologique. Nous prenons le premier taxi de la file. Le chauffeur est très sympa et nous discutons de tout et de rien. Nous prenons quelques informations sur le pays.

Arrivés au parc, nous sommes de suite pris en charge pour aller au guichet. Outre le billet d’entrée, il est possible d’acheter des sachets de nourriture pour les animaux. Nous n’en prendrons qu’un. Première photo souvenir, on nous installe sur un banc, quelques perruches et perroquets derrière nous et nous tenons à la main : Will un bel ara et moi une jolie perruche verte. On aura la photo développée à la fin du parcours.
En entrant, le stand des sachets de nourriture nous attend. Nous donnons le ticket reçu à l’entrée et la dame nous tend un assez gros sachet. Nous découvrons à l’intérieur plusieurs petits sachets de contenances différentes. Il y a des coupes de légumes, des cacahuètes et des graines à base de poisson. On nous explique qu’à chaque enclos on nous dira si on peut nourrir les animaux et avec quoi. C’est super bien fait, on peut vraiment nourrir plusieurs types d’oiseaux et directement à la main. Chaque écriteau explique bien ce que mange chacun, visuel à l’appui donc pas de barrière de la langue. Un soigneur se trouve quasiment dans chaque allée pour s’assurer que tout se passe bien et que les visiteurs ne font pas n’importe quoi.

Nous commençons avec des aras, puis des flamants roses, des émeus… Nous sentons que les animaux ont l’habitude, ils s’approchent quand ils veulent une friandise. Et aucun coup de bec ! Ils sont assez doux et ne nous pincent pas les doigts.

Outre les oiseaux, nous voyons quelques mammifères. Des suricates, des ratons-laveurs, des loutres… Will devient dingue quand il voit que ces dernières suivent ses mouvements. Il s’improvise dresseur et les fait courir d’un coin à l’autre de leur enclos. Il les a vraiment hypnotisées. Nous reviendrons de ce côté un peu plus tard, apparemment on peut tenir un raton dans nos bras à 15h.


De façon générale, les animaux sont en cages, plus ou moins grandes selon les espèces. D’un autre côté, ils ne montrent que des petits animaux. Des informations sur les différentes espèces permettent d’en savoir plus sur chacune. Les oiseaux ont un peu plus de liberté. Il y a des aires de visite et ils peuvent alors voler librement dans l’aire qui leur est allouée.


C’est ce qu’il se passe dans la seconde aire de visite qui est une grande volière où les volatiles sont libres d’aller et venir. Une plus petite volière y est incluse pour retenir des oiseaux de plus petit gabarit comme des microperruches. On nous y donne des graines pour qu’elles viennent manger dans nos mains. C’est trop mignon. On nous reprend en photo aussi. M’en moque, il n’y a aucune obligation d’achat. Nous voyons également une espèce de croisement entre un cervidé et une souris : c’est tout petit avec une bonne tête.


Nous continuons à déambuler jusqu’à une bijouterie. Elle est plantée au beau milieu du parcours et nous sommes obligés de la traverser. Avant de sortir tout à fait, nous repartons en arrière pour voir le raton-laveur. Il y en a un tout blanc dans sa cage. Apparemment ça n’est pas un cas d’albinisme mais bien une espèce à part entière. Le soigneur nous en ramène un “classique”, gris avec bandeau noir. Il nous le place dans nos bras un à un. Il a l’air posé et profite des câlins. C’est assez doux mais pas autant qu’un chat, le poil reste un peu “sauvage”. Nous ne le gardons pas trop longtemps, ne serait-ce que sinon il commence à avoir la bougeotte. Nous préférons le laisser tranquille.

Nous repartons dans le bon sens et traversons complètement la bijouterie. La troisième aire est à l’air libre. Ce sont des animaux plus gros qui ont besoin d’espace comme des autruches ou encore un troupeau de biches. Ça tombe bien, nous arrivons pile à l’heure pour les nourrir. C’est différent de notre petit sachet de graines, on nous tend des petites bassines de légumes et graminées. Malgré la petite pluie, nous allons dans l’enclos avec le soigneur et nous les voyons limite charger pour leur repas. Heureusement, elles se bousculent entre elles mais nous ne sommes pas piétinés. Ça nous a bien fait rire.

Restent un enclos de petits lapins trop choupis et une cage pour un couple de singes. Les soigneurs nous ont à la bonne, ils nous donnent des quartiers de pomme à donner aux singes. Will redevient fou et commence à leur parler.

Nous repartons vers la dernière partie : les rapaces. Ceux-là sont en cage mais pas tous. Ils en sortent certains peut-être à destination de photos avec les touristes. Ces aigles pêcheurs sont la mascotte de Langkawi. Nous sommes restés jusqu’à les voir se nourrir. Ils en font un petit show ce qui leur permet de voler et de se mettre en condition de chasse. Ça n’est pas long et tant mieux, nous n’aimons pas le côté bêtes de foire.

Nous finissons avec les fameuses photos, hors de prix évidemment. Nous repartirons bredouilles, encore que les souvenirs restent. Il est plus de 16h quand nous sortons. Comme il pleut averse, nous en profitons pour manger au restaurant indien voisin. Un régal, Will se croit à la maison.

En revanche, il pleut toujours à la sortie et aucun taxi à l’horizon. On nous dit qu’il faut en commander un au guichet. Nous donnons l’adresse de l’hôtel et la dame appelle. Le prix donné est un peu plus cher qu’à l’aller, nous allons pour protester quand elle nous explique que c’est parce qu’on le fait venir depuis la ville. Il est vrai que nous avions pris le nôtre directement au port. De toute façon nous n’avons pas trop le choix et acceptons. En plus nous devons régler la course auprès d’elle… M’est avis qu’elle s’est pris une petite commission sur notre dos la dame. Bref, on s’en fout, nous attendons sagement notre taxi. Après un bon moment il apparaît enfin, à peine un bonjour qu’il part chercher sa prime au guichet. Le voyage du retour se fait dans le calme. Mais nous arrivons à bon port donc nous n’avons pas à nous plaindre. Nous passerons la soirée à l’hôtel.

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