Contrairement aux pays précédents, la Malaise détonne beaucoup. Autant le Vietnam, le Cambodge et la Thaïlande ont des styles de vie et une culture proches, autant la Malaisie a évolué différemment.
Mélange chinois/malais/indien. Il existe en réalité trois cultures bien distinctes qui cohabitent. Les Indiens ont été “invités » avec la colonisation. Les Chinois y ont vu une opportunité économique. Les Malais se sont reconstruits après les phases colonisatrices. Ça donne un joli mélange de cultures, de langues, de religions… Encore que nous avons un peu déchanté. En fait de mélange, chaque population vit de son côté. Little India et Chinatown sont des quartiers ethniques présents dans chaque ville.
Pays musulman. Les Malais sont majoritairement musulmans. Il y a donc de nombreuses choses imposées à l’échelle du pays et les autres communautés n’ont pas d’autre choix que de suivre. Plus ce type de gouvernement prend de l’ampleur, plus les autres communautés se sentent étrangères à leur propre pays.
Restaurants halal et sans alcool. Un exemple de mesure prise à l’échelle du pays est la suggestion pour les restaurants de présenter une nourriture halal. Quasiment tous s’y sont plié. Bon comme ça, pourquoi pas. Nous nous disons que c’est culturel. Mais cela influe quand même sur la liberté de chacun de consommer ce qu’il veut. Quant à l’alcool, nous vous rassurons il est présent. Encore que certains restaurants peuvent prendre le parti de ne pas en proposer. Le plus drôle a été quand Will a demandé de goûter une bière “locale ». La serveuse lui a fait de ces yeux ! Elle nous a juste dit que ça n’existait pas mais nous avons vite compris que le gouvernement ne doit pas l’autoriser.
Séparation des sexes. Il fallait s’en douter, il y a une grande différenciation des genres et si chacun peut rester à sa place c’est mieux. Ça se ressent lorsque nous parlons aux locaux. Les femmes auront plus de facilité à me parler et les hommes préféreront discuter avec Will. Lorsqu’on se serre la main, là encore c’est avec une personne du même sexe. Face au sexe opposé, un simple hochement de tête suffira. Quant aux signes d’affection, ils sont prohibés en public. Pas de bisous et nous ne nous prenions la main que lorsque nous voyons d’autres couples le faire.
Formulaires à remplir étranges. Pour obtenir du wifi gratuit, il est souvent d’usage de remplir des informations du type adresse mail, nom, etc. Parmi les informations demandées en Malaisie, on peut vous demander votre race. C’est comme ça, c’est gratuit. Quand bien même ce serait à utilité sociologique, nous ne comprenons pas bien à quoi cette donnée peut servir. À part pour sectoriser encore plus…
Très développé. En attendant, le pays est extrêmement développé. Ça nous a changé de nos dernières visites. Singapour, même combat. Les métropoles sont immenses et gouvernées par des grattes-ciel plus audacieux les uns que les autres.
Malls très présents. Les centres commerciaux que nous ne trouvions que dans les capitales et grandes villes ailleurs sont présents dans n’importe quelle ville malaise que nous ayons visitée. La Malaisie et Singapour sont au même niveau que la Chine et la Corée du Sud.
Arrogance des vendeuses. Est-ce pour cela qu’on s’est senti pris de haut dans les boutiques ? En tout cas, l’amabilité n’est pas leur fort. Certes, pour des touristes nous n’avons pas l’air fortunés mais tout de même…
Interrupteur sur les prises. Pour un côté écologique sans doute, il y a des interrupteurs à chaque prise électrique. On peut ainsi laisser un appareil branché et juste couper l’apport de courant quand ça nous chante. D’ailleurs, merci la colonisation, nous avons dû utiliser un adaptateur de prise anglaise.
Éviers dans les restaurants. La santé est également très prise au sérieux. Dans chaque restaurant, des lavabos sont placés en libre-service. On ne parle pas des toilettes mais simplement de lavabos bien visibles. Pour le côté hygiène c’est génial, c’est surtout pratique. Notamment dans les fastfoods et les restaurants indiens où l’on mange avec les doigts.
Pas de couteau. D’ailleurs lorsque des couverts sont mis à disposition, le couteau est inexistant. Va décortiquer la viande avec une fourchette et une cuillère à soupe. En vérité, la cuisine est faite pour qu’il n’y ait rien d’autre à faire que manger. Les couteaux ne se trouvent que dans les restaurants occidentaux.
Internet en carton. Malgré ce côté très développé, Internet est extrêmement lent, facétieux, voir inexistant. Quant on pense qu’au Vietnam le wifi était présent jusque dans le bus.
Bus très confortables. D’ailleurs niveau transport, les bus ont des sièges moelleux et extra-larges. Les voyages sont très confortables. D’autant que les routes sont bien entretenues.
Tuck-tuck à Malacca. Les moyens de transport sont assez classiques. Bus, métro, taxis… on regretterait presque les tuck-tuck. Heureusement, ils sont encore présents à George Town et à Malacca. Ceux-ci sont encore bien différents. A Malacca c’est une attraction en soi. Des couleurs et des peluches donnent un thème pour chacun. Ils se baladent avec la musique à fond, c’est folklorique.
Street art. Les rues sont aussi très colorées. Le street art était déjà visible sur les îles thaïes mais c’est encore plus visible en Malaisie. Entre les graffitis et les trompe-l’œil (George Town), l’art est partout dans les rues.
Varans. Les rats sont étranges dans cette partie de l’Asie. En fait de gros rongeurs, ce sont de gros lézards. La première fois qu’on en a vu, c’est flippant. Et c’est partout comme ça. Même dans la capitale ! On s’y habitue au final.
Black coffee or coffee. Lorsque vous commandez un café, ne soyez pas surpris qu’on vous ramène un café au lait assez sucré. C’est une caractéristique indienne semble-t-il. Donc selon comment vous aimez votre café, il faut penser à commander un black coffee, café noir, ou un café sans sucre et/ou sans lait. Il faut bien préciser quelle option enlever !
Tamil. Les Indiens de Malaisie parlent pour beaucoup le tamil. Pour Will dont les origines viennent de cette région de l’Inde, ça a fait tout drôle. Beaucoup l’ont interpellé en tamil mais lui ne peut que le comprendre en partie. Ça a amené à de drôles de discussions.