Journaux de séjour #239-240 : Joyeux (?) Noël à Antigua
Jour n°239 :
Nous nous sentons mieux ce matin. Nous prendrons le petit-déjeuner à l’hôtel. Nous sommes à la veille de Noël et nous ne prévoyons rien jusqu’au soir. Nous sortirons en ville pour voir la place principale, une belle église et le marché d’Antigua. En nous promenant nous faisons le tour de quelques boutiques d’artisanat très sympas. Nous grignotons quelques fruits, nos estomacs ne sont pas complètement rétablis.
Une fois notre promenade terminée, nous rentrons nous préparer pour ce soir. Les Guatémaltèques sortent en général tôt donc vers 19h nous nous rendons à notre ancien hôtel pour profiter du bar en terrasse. L’ambiance est encore très calme. Nous prenons un verre et mangeons un peu. De temps en temps, un feu d’artifices est lancé ici ou là. Même notre terrasse sert de rampe de lancement. C’est assez joli mais la fête ne commence pas vraiment.
Encore affaiblis, nous décidons de rentrer tôt et passerons les fêtes devant un film de Noël sur Netflix. Pour une fois, c’est à minuit qu’Antigua se réveille. Jusqu’ici les pétards cessaient après 22h. Ce soir à minuit pétante (lol), les véritables feux d’artifices commencent. En France, ils durent en moyenne 15-20 minutes. Ici c’est au bout de 2h que ça commence à se calmer. Nous espérons être en forme pour le Nouvel An.
Jour n° 240 :
Le jour de Noël doit être festif à l’extrême pensons-nous. Nous n’avons jamais vu une ville aussi calme depuis le début de notre aventure, d’autant plus Antigua. Déjà, pas de petit-déjeuner possible à l’hôtel. Nous sortons et demandons à tout hasard au Terrace s’ils ont quelque chose en réserve. Sur la route nous pouvons voir les rues pavées de débris de pétards. Au bar, rien de prévu à part des assiettes de fruits. On nous invite à nous servir. Nous passerons un moment à papoter avec un Québécois. L’appétit étant revenu, nous allons vers la grande place chercher une adresse ouverte. Nous trouvons une bonne adresse où nous bruncherons.
Étant donnée l’activité de la ville au ras des pâquerettes, nous rentrons travailler pour la journée. Sur le chemin, midi ayant sonné, des pétards se font à nouveau entendre. Pas de feux d’artifices en journée, juste des pétards. Tout pour me déplaire. Encore une journée en boule quiès.