Journaux de séjour #191-192-193 : Repos avant le départ pour le Machu Picchu

Journaux de séjour #191-192-193 : Repos avant le départ pour le Machu Picchu

Jour 191 :

Au réveil je ne me sens pas mieux. Nous avons bien fait d’annuler la Montagne Colorée. Je passe la mâtinée au lit. Nous sortons pour déjeuner et visiter le musée du Machu Picchu non loin de l’auberge.
Pas de photo permise. Il s’agit d’un petit musée dédié à la découverte du site en 1911 par un Américain. Il avait un projet ambitieux soutenu par son gouvernement et celui du Pérou de cartographier la région et de retrouver une cité inca perdue au passage. Les agriculteurs locaux l’ont peu à peu amené au Machu Picchu. Nous voyons quelques-unes des poteries trouvées sur le site à l’époque. Nous retraçons avec elles les recherches et les hypothèses autour du quotidien de cette cité. L’une d’elle est que Machu Picchu serait une résidence secondaire de la famille royale. Il y a effectivement un immense palais sur place. Le temple du soleil et le cadran solaire ne diffèrent pas d’autres cités. D’après les objets retrouvés sur place, c’était aussi une place forte de l’artisanat, que ce soit en poterie ou en ferronnerie. Le mode de vie était plutôt sain si on étudie l’état des momies exhumées. Le maïs était probablement le composant majeur des repas. Ils en faisaient d’ailleurs un alcool, une sorte de bière, appelée chicha.
Après cette courte visite, nous rentrons nous reposer.

(Les trois photos ci-dessus sont des captures écran du Google Map du musée)

Jour 192 :

Pas de changements niveau santé. Je dirai même que c’est au tour de Will de se sentir un peu mal. Ça n’est peut-être pas une tourista au final, même Maribel, notre hôtesse, se sent barbouillée. Nous sortons juste pour faire quelques courses en vue de notre route pour le Machu Picchu.

Jour 193 :

Heureusement, nous nous sentons mieux. La grande virée pour le Machu Picchu peut commencer. Le bus est à 8h30, Maribel nous accompagne jusqu’à la place des armes. Nous entendons bientôt quelqu’un crier nos noms. Nous nous installons dans un minibus et c’est parti pour 6h de route. Celle-ci s’avérera longue et sinueuse. Les chauffeurs se font la course pour notre plus grand déplaisir. Surtout lorsque la piste se fait à flanc de falaise ! Petite pause déjeuner et ça repart. Nous arrivons enfin à Hydroelectricas. Il ne s’agit pas d’une ville, tout juste un point de chute pour ceux qui veulent rejoindre Machu Picchu Pueblo, alias Aguas Calientes.

Deux possibilités s’offrent aux touristes. Le train permet de rejoindre la ville très rapidement mais ça coûte un bras. Les pieds sont un moyen de locomotion lent mais tellement plus économique. Surtout, on peut y apprécier le paysage et même apercevoir quelques ruines en haut de la montagne. Les touristes partent généralement en petits groupes ou en solo et suivent la route des rails. Nous suivons le mouvement.
On nous avait dit que c’était plat. Pourquoi donc trouvons-nous une montée dès le départ du parcours ? D’accord, c’est l’unique sur tout le chemin mais quand même. Pour le reste ce sont 10km de plat dont la seule difficulté est d’éviter les rares trains passant par-là. Ils s’annoncent bien à l’avance et ne sont pas très rapides, c’est assez simple. Le paysage est sympa et l’ambiance chaleureuse. Nous papotons avec deux Français sur la route.

 

2h30 après, nous arrivons à Aguas Calientes, le point de chute des visiteurs du Machu Picchu. Il était temps, à 17h30 le soleil commence à se coucher. Nos compagnons retrouvent des connaissances et nous nous intégrons à tout un groupe de compatriotes, bières à l’appui. Après l’effort, le réconfort !

 

Nous terminons la journée en trouvant notre hôtel. Nous avions réservé une chambre pour nous mais, surprise, nous voilà dans un dortoir. Nous demandons à notre logeuse ce qu’il en est. En fait, nous avons privatisé un mini-dortoir de 4 personnes… Soit ! Autre particularité, il n’y a pas de verrou. Il n’y a pas de voleurs ici, nous répond-on. Nous n’avons rien contre les locaux, mais on préfère être prévoyant. Bref, on laisse filer. Nous nous préparons pour retrouver notre petit groupe sur la place pour aller manger.
Nous trouvons un restaurant qui a l’air bien sympa. En revanche, difficile de gérer les menus, les boissons et les happy hours pour 8 personnes, des fois indécises. Le repas se fait dans l’allégresse mais se termine avec une note salée. On nous demande 20% de frais de service. Les hommes se lèvent et vont voir le patron. Certes, des arrangements et des demandes ont été faites par-ci par-là. Le pourboire reste à l’appréciation du client. Le patron n’insiste pas. Toutefois, il faudra se méfier de ce genre de note qui peut être courante au village.

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