Journal de séjour #89 – La vieille ville de Sukhothai

Journal de séjour #89 – La vieille ville de Sukhothai

Après une petite grasse matinée nous nous préparons pour visiter la vieille ville de Sukhothaï, une autre ancienne capitale de la Thaïlande. Nous prenons le petit-déjeuner à l’auberge.

Des bus font la liaison avec la vieille ville qui est quand même à 14 km de la nouvelle. Nous attendons le long de la route principale et rapidement un bus apparaît. En fait de bus ou de navette, il s’agit plutôt d’un tuck-tuck géant. Nous grimpons à l’arrière et nous laissons emporter.

La première chose que l’on vous montre en descendant du bus, c’est la location de vélos à la journée. À 30 bahts la journée, ça serait dommage de ne pas en profiter. Surtout que le temps est au beau fixe. Nous enfourchons nos montures et nous dirigeons vers le guichet d’entrée juste en face. Bon on a droit à un supplément de 10 bahts pour les vélos. Nous aurions préféré être mis au courant, après c’est vraiment histoire de taxer vue la somme.

Enfin, nous pouvons accéder à la beauté des temples de Sukhothaï. La ville a été la première capitale du pays, en 1238, après que le Siam proclame son indépendance vis-à-vis du Cambodge. Elle cédera la place ensuite à Ayutthaya. Dans l’enceinte, on peut trouver 5 sites à visiter. Le plus grandiose et au centre de tout est le Wat Mahathat. On peut y voir un certains nombres de stupas et de Bouddhas bien conservés. Nous pouvons imaginer toute l’importance et la beauté du lieu à l’époque.


Les temples suivants sont de moins grande envergure mais restent aussi charmants. L’un d’entre eux a la particularité d’être encore dans la veine artistique de l’hindouisme. Il a sans doute été remanié ensuite pour devenir un temple bouddhiste.

Les suivants sont plutôt un ensemble simple stupa + Bouddha.

Avant de repartir, on s’arrête près d’un mémorial. Devant, une dame propose d’acheter des sachets remplis d’animaux vivants (poissons, grenouilles ou encore tortues) pour environ 100 baths. Quel intérêt ? A priori ça porterait chance de libérer ces animaux dans un lac. Nous ne croyons pas trop à ça, surtout que ces pauvres bêtes sont relâchées pour sans doute être recapturées par la suite… Mais nous voyons que certains locaux exercent ce rituel. Ils se rendent alors au bord du lac qui est tout juste à côté et récitent une prière avant de relâcher ces animaux pour une liberté provisoire.

Cependant on prend du plaisir à faire sonner une cloche (ça ne fait de mal à personne), la cloche apporte bonheur et sérénité, on ne va pas s’en priver ?

La balade à travers le parc à vélo est très agréable. Nous profitons du soleil. Pour le repas, nous nous calons dans un boui-boui à côté du loueur de vélo.

Avant de repartir à la nouvelle ville nous décidons de nous éloigner un peu du parc principal. En effet, le site est beaucoup plus vaste que ça. La partie « temples » terminée, nous pouvons nous rendre aux vestiges de l’ancienne ville. Là encore il faut payer pour entrer à l’intérieur. Nous en ferons juste le tour des douves à vélo et nous voyons au loin une grande bâtisse, ancien temple ou ancien palais… Nous pouvons encore profiter de quelques temples en bord de route.

Il est temps de repartir. Nous rendons nos vélos et reprenons le bus. En approchant de la ville, le chauffeur nous demande où il doit nous déposer : à gauche nous partons vers la gare routière, à droite vers la nouvelle ville. Will ne reconnaît pas la route et demande à gauche. Je redemande au chauffeur les directions et nous reconnaissons nous être trompés, nous voulions aller au centre-ville. Heureusement notre chauffeur a pu tourner rapidement.
De retour en ville, nous faisons quelques courses avant de repartir vers l’hôtel. Nous y croisons trois Français que nous avons déjà vus à Ayutthaya. En discutant nous comprenons qu’ils ont eu la même arnaque à l’agence touristique. Nous rions de notre mésaventure commune et nous papotons un moment. Le temps tourne un peu à l’orage, ce qui n’est pas pour me rassurer. D’autant qu’il faudra bientôt nous rendre au marché nocturne pour grignoter. Le temps a l’air de tenir, nous tentons une sortie. Rien à signaler, nous croisons à nouveau les Français qui nous font goûter quelques-uns de leurs insectes tout juste achetés. Puis nous nous séparons pour manger dans un énième boui-boui. Nous traversons un pont pour y aller et la rivière en-dessous est en crue. Elle déborde sur les côtés du pont qui n’est renforcé que par des sacs de sable.
Nous ne nous attardons pas trop, la pluie commence à tomber. Le temps de prendre quelques desserts et nous sommes de retour à notre bungalow.

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