Journal de séjour #39 – Bouddha géant Tian Tan

Journal de séjour #39 – Bouddha géant Tian Tan

Les hauteurs et la méditation nous attendent. Au programme aujourd’hui nous allons voir le Bouddha géant de Hong Kong. La paix intérieure commence par un bon petit-déjeuner. McCafé est devenu notre repaire.

Cela commence ensuite par une petite ascension en téléphérique. Nous prenons le métro jusqu’à l’île concernée, en frôlant Disneyland. Nous n’en voyons que le train navette aux fenêtres en forme de Mickey. Même pas le temps de prendre la photo que nous sommes déjà partis. Dans le métro, Will attire l’attention d’un très grand monsieur. Celui-ci demande : “Indien ?” – “Oui, mais Français”. Monsieur est de Bombay, il est vrai que nous nous en doutions un peu (délit de faciès). C’était fugace mais sympa.
Nous trouvons le passage vers le téléphérique. Ça n’est pas compliqué, nous trouvons soit des panneaux soit un hôte chinois nous indiquant gentiment le chemin. À la caisse, nous voyons différentes gammes de prix plus ou moins exorbitants. On peut ne choisir que l’aller, l’aller-retour et le type de cabine, soit classique (rien de très innovant) soit avec une vitre en guise de sol. C’est génial de pouvoir observer combien de mètres vous séparent du plancher des vaches. Outre le fait que j’ai le vertige, c’est trop cher pour ce que c’est. Un aller-retour simple je vous prie merci.


C’est superbe, nous avons une vue sur la baie de Hong Kong et même l’aéroport juste à côté. C’est assez agréable comme voyage, ça vaut mieux d’ailleurs on en a pour une demie-heure. À six dans la cabine, nous admirons le paysage qui défile. Nous l’apercevons enfin. Le Bouddha géant se détache nettement entre la forêt environnante et le ciel. Il a déjà l’air splendide.


Arrivée en douceur et le jeu de l’attrape-touriste commence. Juste avant de partir, un employé nous a pris en photo. À peine descendus de la cabine, notre photo est imprimée et même mise en boule à neige. Je ne m’attendais pas à la dernière, il faut avouer que ça fait son petit effet. Nous avons plutôt préféré un jeu de Uno pour nos longs trajets… et parce qu’il est estampillé Mario !


Nous arrivons dans un petit village qui a dû pousser avec le tourisme. Il n’y a que des boutiques d’artisanat et des restaurants (dont Starbucks). Nous prenons le temps de frapper sur les tambours à l’entrée du village. Chacun a un idéogramme spécifique, Will s’est occupé du bonheur et moi de la chance. Parmi les attractions présentes, il y a une dégustation de thé, une espèce de cinéma proposant un film autour du Bouddha, un chemin vers un des plus anciens villages de pêcheurs de Hong Kong… Le temps étant assez nuageux, nous nous cantonnerons à la statue et au temple.


Petite marche jusqu’à la statue qui nous contemple sereinement du haut de son escalier. Après une petite grimpette (trop facile maintenant), nous pouvons apprécier les détails de la sculpture. Bouddha est entouré de six compagnes lui donnant des offrandes. L’ensemble est sculpté avec finesse et donne une impression de zen, colossale quand même.


Le temple se trouve en contrebas. Nous sentons qu’ils ont les dons nécessaires à l’entretien de la bâtisse. Sans être neuves, les colonnes ne présentent aucun défaut et la peinture est intacte. Comme d’habitude nous ne pouvons pas prendre de photo dans ce lieu sacré. Nous n’avons que l’extérieur. Disons que niveau dorure, ils font fort. Tout est resplendissant du sol au plafond. Notamment la salle des 10000 Bouddhas, remplie de petites statuettes dorées. Le mur est percé en entier de petites alcôves où sont posées les fameux Bouddhas. Ça donne une mosaïque saisissante d’effet. Ce qui nous a le plus surpris finalement, ce sont les offrandes. Généralement des plateaux de nourriture, de fruits ou des sacs de riz sont déposés devant les statues principales. Ici, nous voyons un café dans son gobelet et des plateaux de Ferrero Rocher… N’oublions pas que c’est la nourriture des dieux. Quand je vous dis qu’ils ont les moyens dans ce temple !


La visite est très belle mais nous décidons de partir. Nous faisons un petit détour par un bassin de carpes monstrueuses par la taille. L’une d’elle s’est prise pour un dauphin et a tenté de sauter par-dessus le rebord. Il faut savoir que dès que quelqu’un approche un bassin, ces poissons font un sacré remue-ménage. Ils ont sans doute l’habitude d’être nourris par le premier passant. Nous reprenons la route vers le funiculaire.


De nouveau la photo souvenir est prise. On y aura droit à l’arrivée. D’autant que Will m’assure y faire une drôle de tête. Le voyage se passe bien. On sent que ça souffle, il y a pas mal de vent, mais la cabine reste hyperstable. À l’arrivée ça ne loupe pas, la photo est déjà imprimée. Parmi les arguments de vente de notre interlocuteur, “funny face” revient souvent. Will s’est amusé à faire un visage de carpe, yeux et bouche grands ouverts, tandis que moi j’ai accroché le flash. Ça n’est pas naturel de rayonner comme ça… Passons !

Nous cherchons un petit restaurant, il est quand même 15h quand nous arrivons dans le quartier de l’hôtel. Nous échouons dans un boui-boui qui sert des raviolis et pains vapeur. Jolis et même très bons !


Comme nous repartons demain et que le voyage en Chine touche à sa fin, nous voulons envoyer un colis pour nous débarrasser de deux trois choses. Ça tombe bien la Poste est juste à côté. Ça ne se passe pas tout à fait comme à Pékin. D’abord nous payons une boîte en bonne et due forme. Ça n’est pas un carton qui traînait par là. À la pesée, nous nous délestons quand même de deux kilos. De plus, on arrive à faire partir les gâteaux de riz coréens achetés à Séoul. Du moment qu’on n’envoie rien du style briquet, aérosol, parfum, vernis à ongle et être vivant, ils sont plus permissifs à Hong Kong. Par contre, si le colis n’est pas remis en France, il repart à l’adresse de l’hôtel (on n’avait que celle-là sur place). Bien évidemment, nous choisissons la livraison par bateau en deux mois. C’est plus drôle et moins cher.


Nous pensions travailler un peu pour le reste de l’après-midi mais évidemment la connexion internet de l’hôtel saute dès qu’on allume le pc. Bref, ça n’a pas été très fructueux. Nous préparons nos sacs pour le lendemain quand Will nous fait une petite frayeur. Il m’annonce que les billets de bus sont dans une boite partie à la Poste tout à l’heure. Soi-disant que c’était pour les protéger. Heureusement pour nous, il a juste voulu m’effrayer et me montre les billets bien présents. J’espère que ce genre de blague va lui passer, autrement je vais me charger aussi de la paperasse… Une soupe et au lit !

2 réactions au sujet de « Journal de séjour #39 – Bouddha géant Tian Tan »

  1. Heureusement que l’option du sol de cabine tradi existe, parce qu’effectivement, niveau vertige, ça devait être une sacrée expérience !
    Niveau nourriture, tu trouves une différence entre la Chine continentale et Hong Kong ? Et vous faites vous toujours aussi souvent arrêter dans la rue ?

    1. Non, je n’ai pas d’impression de grande différence culinaire. Peut-être plus de menus traduits à l’occidentale. Et non plus, nous passions presque inaperçus. Beaucoup plus l’habitude des étrangers.

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