Journal de séjour #2 – Séoul, première impression
Les vols se sont bien passés mais nous ne sommes pas mécontents d’arriver. Reste encore à se faire tamponner le passeport. Pas besoin de visa pour un séjour de moins de 90 jours donc ça devrait passer tout seul. Sauf que…
Dans l’avion on vous donne un petit papier pour avancer les démarches douanières. Une seule case manquante et c’est le drame. Nous, c’était l’adresse. Nous n’avions pas trouvé de couchsurfing avant de partir et comptions prendre la première auberge de jeunesse venue. Ce que la douanière n’a pas eu l’air d’apprécier. À la place on a dû prouver qu’on repartait bien du pays. On dit merci au billet d’avion pour la Chine et aussi à la bonne volonté de la douane coréenne qui n’a pas voulu faire d’histoire. Nous penserons donc à toujours prévoir une adresse à l’arrivée. On n’aura pas toujours un billet d’avion pour nous sauver.
Récupérer nos sacs n’a pas posé de problème. Puis il faut passer la zone de déclaration. Là encore, un petit papier donné à l’aéroport ça aide. Les couteaux notamment sont à surveiller. Pour un peu, on pouvait dire adieu à l’opinel et au couteau suisse. La longueur des lames ne les a pas disqualifiés heureusement. Pour les pommes en revanche… oui, nous voyagions avec 2 pommes françaises et ça ne passe pas. Mangez 5 fruits et légumes par jour qu’ils disent !
Enfin nous sortons ! On trouve les guichets pour les tickets de bus et, même si les machines sont assez bien faites pour réserver en anglais, nous préférons ce bon vieux contact humain, au cas où… Pas de soucis pour la destination, nous avions eu un aperçu de Séoul et d’un coin pleins d’auberges. Bus 6002 voie 5B, bien indiqués, et le personnel prend en charge les valises en échange d’un ticket. Sophistiqué le système mais tellement efficace ! Nous voilà en route pour Séoul !
Il fait nuit, nous ne profitons pas trop du paysage. En même temps c’est une autoroute donc pas trop dépaysés. Certaines marques sont même en français (une crème de jour “L’escargot”, je vous laisse imaginer la composition). Arrivés à notre arrêt, c’est le chauffeur qui annonce bien haut la station (faut juste faire avec la prononciation) et qui récupère les bagages dans la soute.
Là voilà la métropole coréenne ! Route ultralarge (4 voies), des lumières partout, des enseignes aux noms bizarres (“Tous les jours”, « Paris baguettes »), une foule comme en plein jour de fête (il est juste 22h).
On se balade un peu mais ne trouvons pas les fameuses auberges de jeunesse. Petite recherche sur Internet (Séoul wifi, oui le wifi de la ville, ça n’a plus marché les autres jours) et hop on trouve une chambre proprette et pas trop chère pour Séoul : 120 000 won pour 2 nuits, chambre double et douche privative. Bon ok, divise par 100 (erratum : par 1000, merci Maëva) et t’as une idée du prix en euros.
Petite lessive avant de se poser (à l’ancienne, savon de marseille et lavabo) et au lit ! Première impression encourageante. On est assez aidés pour se repérer à Séoul. On y perd peut-être un peu pour le côté dépaysement mais pour une première immersion c’est mieux quand même. Il est 18h en France quand on va se coucher.
2 réactions au sujet de « Journal de séjour #2 – Séoul, première impression »
Nooon, les pauvres pommes !
Vous êtes sûrs que le prix de la chambre est juste divisé par 100 ? Parce que 1200€ les deux nuits, ça fait cher XD En tout cas, votre chambre donne envie !
Pas trop crevés d’être restés assis aussi longtemps ? Ou vous avez pu vous balader ?
je n’auais jamais cru ça des coréens..pauvres pommes!