Journal de séjour #157 – Vive les Terremoto !
Avant de profiter de la journée, nous allons devoir nous occuper de la suite. Après le petit-déjeuner nous allons à la gare routière pour acheter nos billets pour le lendemain. Il faut marcher un peu puis choisir la bonne gare. Il y en a deux, chacune proposant certaines compagnies. Ayant vu sur Internet celle qui serait la moins chère, nous demandons notre chemin à une dame à l’accueil. Évidemment c’était celle d’à-côté. Nous passons à travers de nombreuses petites boutiques et fastfoods avant d’arriver devant les différents guichets. Ça fait un petit rappel de la Malaisie. Sauf que nous savons où aller. Nous repérons le bureau Jet Sur, la compagnie la moins chère sur le trajet qui nous intéresse. Nous demandons deux tickets pour Pucón demain soir. C’est même un poil moins cher que sur Internet, tant mieux.
Fiers de notre achat nous repartons. Will en profite pour se prendre de nouvelles semelles. Nous rentrons à l’auberge pour récupérer des affaires et réserver le logement sur Pucón. Nous ressortons vers le centre-ville et remontons toutes les rues jusqu’au marché. Là nous retrouvons l’adresse d’un restaurant bien spécial, La Piojera (littéralement, l’infestée de puces). Son nom vient d’un maire qui s’est vu invité à y manger par un commissaire il y a longtemps. Ce dernier lui a promis de l’emmener manger là où se restaurent les vrais travailleurs de la ville. À la vue de l’établissement, le maire s’est écrié “qu’est-ce que cet endroit plein de puces ?” et c’est resté. En attendant on peut y déguster deux spécialités. Le terremoto (tremblement de terre) est une boisson alcoolisée très sucrée. On ne se rend donc pas compte de la quantité d’alcool avec un seul verre. Puis on se lève et la terre tremble, d’où le nom. Le lomo al pobre est un plat anti-gueule de bois en revanche. Un steak, des pommes de terre, des œufs et des oignons frits par-dessus. Les deux sont un régal à partager.
Nous descendons la rue et essayons une boisson très sucrée qui nous fait de l’œil depuis le début. De la pêche et du blé, appelée « Mote con huesillo » c’est un très bon mélange. Will en est devenu fan !
Nous nous arrêtons au musée d’histoire, un petit musée gratuit. Malheureusement toute la partie colonisation est en rénovation mais nous avons un bel aperçu de l’évolution économique et sociale du Chili.
Nous reprenons la route et décidons de rentrer. Nous pensions travailler un peu mais évidemment Internet ne fonctionne plus. Une sieste s’impose donc. En soirée nous ressortons pour manger. Nous trouvons un petit restaurant qui propose des spécialités vénézuéliennes. C’est super bon.
Au retour nous restons un moment avec les autres locataires de l’auberge, notamment deux Français présents dans notre dortoir. Après cette bonne soirée nous allons nous coucher.