Journal de séjour #121 – Le bird park de Kuala Lumpur
La notion de réveil n’ayant aucun sens, nous enchaînons avec notre deuxième grasse matinée consécutive. Pour cet après-midi nous avons prévu d’aller en centre-ville pour le central market et plus loin le bird park.
Nous commençons donc à marcher à midi. Premier arrêt prévu : Chinatown. J’espère trouver un dernier article chinois avant de quitter l’Asie. La marche n’est pas longue et Chinatown apparaît.
C’est un peu décevant, on ne trouve que des boutiques attrape-touriste. T-shirts, boîtes, biscuits… je cherchais de l’encre chinoise, c’est loupé. Nous resterons quand même manger. Nous avons été interpellés par une enseigne Swiss quelque chose. Ce restaurant propose des spécialités… malaises ! Bravo vous avez perdu ! Nous aussi, nous avions compris autre chose. En tout cas c’est très bon.
Nous repartons vers le Central Market à quelques rues de là. Il s’agit d’un complexe marchand touristique (et identifié en tant que tel). C’est l’idéal pour nos derniers achats. Nous n’avons rien trouvé de typiquement malais. En fait, c’est un mélange de cultures indienne et arabe. C’est très sympa cela dit. Nous nous prenons une petite boisson et repartons.
Nous reviendrons plus tard, nous voulons profiter de l’après-midi pour nous rendre au bird park, une grande volière située dans un parc proche. Il faut quand même traverser les rails de la gare proche par un chemin suspendu, puis une grande route avant de faire le tour du parc et trouver la volière. Nous croisons quelques singes au passage.
La volière est une attraction un peu chère pour nous mais nous décidons d’en profiter. Elle est beaucoup plus grande que la volière de Hong-Kong mais quelque part elle a moins de charme. Les oiseaux y sont en semi-liberté. Certains peuvent facilement nous approcher, d’autres sont en cage. Le terrain a été aménagé à flanc de colline, ce qui a permis de faire quelques points d’eau avec mini-cascade. D’ailleurs un pélican “s’amuse” à attraper de gros poissons dans un des bassins. Nous ne savons pas si ces poissons sont précisément là pour se faire becqueter ou s’il s’agit d’une décoration… Il y en a un qui a failli y passer en tout cas.
Nous déambulons à travers les divers espaces et passons par une volière interne où nous pouvons nourrir des perroquets. Une petite coupelle de lait et c’est parti. Les plus téméraires viennent se percher directement sur la main. Les plus fainéants attendent qu’on les serve sur leur branche. Et ils osent réclamer en plus. C’est une activité sympa, d’autant qu’il y en a un qui s’est pris d’amitié pour moi. Il ne voulait plus me lâcher et restait sur mon épaule. J’ai eu plus de chance qu’une autre dame. Elle a dû attendre que le perroquet perché sur sa tête se décide à partir.
Nous continuons notre tour guillerets. Nous évitons le spectacle annoncé à coup de musique trop forte. Nous passons devant un incubateur et voyons des petits poussins d’une semaine. Au final, nous nous dépêchons de faire le tour car la pluie commence à tomber. Nous n’avons rien prévu pour nous protéger. Le temps a l’air de tenir, nous nous risquons à repartir à pied jusqu’au Central Market. Nous passons devant la Mosquée principale. Elle est immense, j’ai du mal à imaginer combien de fidèles peuvent y prier.
(Centre islamique de Kuala Lumpur)
La gare ferroviaire est dans le même style architectural que le centre islamique juste à côté. C’est d’un bel effet.
Nous avons dû faire un détour mais nous retrouvons enfin le chemin jusqu’au marché. Nous faisons un dernier tour. Il est inutile d’essayer de marchander, les prix sont fixes nous dit-on. Nous avons quand même essayé et ça marche… quand la vendeuse est Chinoise. Autrement c’est pas la peine ou il faut vraiment avoir le vendeur à la bonne.
Nous décidons de rentrer. Il pleuviote un peu mais rien d’embêtant. Ça s’arrête même assez vite. Une fois de retour nous nous reposons un peu. Nous mangerons chez l’Indien d’à-côté et c’est là que la pluie s’est mise à tomber. Heureusement que nous sommes à 5m de l’auberge. Nous passons la soirée bien au chaud.