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Catégorie : Pacifique

Article du voyage sur les îles de l’Océan Pacifique

Journal de séjour #129 – Le War Memorial Museum à Auckland

Journal de séjour #129 – Le War Memorial Museum à Auckland

Ce matin encore nous prenons un peu de temps. Puis nous repartons à la gare routière. Nous nous sommes enfin décidés et partirons le lendemain pour Rotorua. Une fois nos billets pris, nous allons manger dans une franchise de restauration mexicaine de l’autre côté de la rue. Les assiettes sont bien garnies. Une bonne chose pour affronter le froid et la marche qui nous attend.

 

Nous nous dirigeons vers le War Memorial Museum soit le musée à voir à Auckland. Nous traversons Albert Park où il doit faire bon s’y promener par beau temps.

Nous passons l’université puis nous grimpons un nouveau parc jusqu’au musée.

Nous pouvons y voir une magnifique collection sur la culture maorie.

(Oui ils traitent aussi du dessin animé Moana)

L’étage au-dessus est dédié à la nature de la Nouvelle-Zélande et notamment l’activité volcanique. Une petite salle reproduit même les effets d’une éruption proche de chez soi. Mais le temps nous manque et nous devons retrouver Anna pour l’activité du jour.

Le systema est un sport d’auto-défense. Nous marchons un bon moment jusqu’à la salle où les festivités vont se dérouler. Nous sommes présentés au groupe et nous commençons les échauffements. Avec les courbatures de la veille, ça s’annonce épique. D’autant que nous avons dû signer une décharge en cas de blessure. Hyper rassurant !
Nous sommes passés de la phase “j’accompagne le mouvement quand je tombe” à “je me dégage quel que soit l’obstacle qui me tombe dessus ». Anna aime particulièrement nous écraser. Tout se fait au sol donc pas de blessures. Quoique nos genoux et nos coudes frottent allègrement le parquet. Nous finirons avec “je me débarrasse de l’agresseur par n’importe quel moyen ». Les mouvements se font toujours en douceur, c’est presque un jeu. L’ambiance était bonne et nous avons passé un excellent moment. Nous pouvons dire maintenant que nous nous sommes battus contre un agent de police et un agent de surveillance carcéral. Et même si aucun coup n’a été porté, j’ai des bleus pour l’attester nah ! Bon d’accord c’est plus dû aux frottements au sol mais n’empêche !

Pour ce soir, il nous reste du curry d’hier et on nous offre un verre de cidre et une tartelette au citron faits maison à la coloc’. Nous regardons un manga et un show avec nos hôtes avant d’aller nous coucher.

Journal de séjour #128 – Le centre-ville d’Auckland

Journal de séjour #128 – Le centre-ville d’Auckland

Je suis sure que le décalage horaire n’est pas le problème. Nous avons juste accumulé trop de fatigue. Encore un réveil loupé. D’autant que sortir des sacs de couchage demande beaucoup de volonté : l’écart de température est trop élevé. Le printemps s’installe à peine sur Auckland et nous arrivons d’un été tropical. Une fois parés pour affronter le froid et la fine pluie, nous sortons en quête d’un brunch. Oui à cette heure-ci autant bruncher. Nous trouvons une petite adresse sympa. Nous n’avons pas fait attention que le chef est Algérien. On en profite pour papoter en français et on se régale côté cuisine. Les portions sont limite américaines, ça nous change de l’Asie.

La pluie s’est arrêtée, nous en profitons pour visiter la ville. Auckland est une capitale au relief changeant. Pas moins d’une trentaine de volcans a formé les lieux. Nous voulons aller au port, nous devrions plutôt être en descente. Nous longeons une grande avenue : Karangahape Road. Les lieux sont un peu spéciaux. Outre les bars jeunes, les restaurants du monde entier, les tatoueurs et les barbiers, on trouve des établissements coquins et des vendeurs de chanvre… en vêtements ou en thérapeutique !

Nous descendons ensuite l’artère principale Queen’s Road, plus proche du centre-ville économique. Il n’y a pas beaucoup de gratte-ciels cela dit. Apparemment les Néo-zélandais n’aiment pas trop ça. Au passage, ils s’appellent eux-mêmes les Kiwis. C’est plus rapide et sympa, nous ferons de même.

Au port nous cherchons des informations sur les ferrys et les bus. Le premier c’est facile nous sommes au bon endroit. Pour le second, là où nous pensons trouver une gare routière, nous trouvons une gare ferroviaire. Nous demandons où trouver les bus. Nous devrons remonter jusqu’à la Sky tower. Je ne pense pas que nous irons la visiter celle-là. Mais d’en-dessous elle impressionne quand même.


Nous trouvons la gare routière et prenons quelques informations. Nous aimerions bouger un peu d’Auckland pour nous rendre à Rotorua. Suite à ça, nous rentrons alors que la pluie reprend. Nous patientons un peu. Anna rentre du travail. Elle nous a promis une soirée acrobatique. C’est une femme énergique qui prend part à beaucoup d’activités et associations différentes.

Nous partons vers le gymnase. Nous serons les seuls débutants ce soir et pouvons déjà apprécier le niveau. Entre les portés, le trapèze et les cordes, tout le monde semble très à l’aise. Pour nous c’est une grande première. Anna sera notre professeur et elle s’est trouvé un assistant. Nous nous sommes donc retrouvés à tenter des portés acrobatiques. Je n’avais jamais eu autant la tête à l’envers…

Pour une première fois je pense que nous nous en sommes pas trop mal sortis. En tout cas, l’ambiance était bonne. Nous terminons fourbus et promis à de nombreuses courbatures le lendemain. Anna nous emmène prendre un curry et l’adresse est excellente. La soirée est agréable, nous allons bien dormir.

Journal de séjour #127 – Délires de douane néo-zélandaise

Journal de séjour #127 – Délires de douane néo-zélandaise

Nous sommes partis la veille à 23h55. Comme nous arrivons à Gold Coast en Australie à 9h heure locale, l’idée c’est de dormir dans l’avion. Ainsi nous évitons le drame du décalage horaire. Quelque part, je me dis que ça ne va pas être compliqué. Nous avons enchaîné les nuits de quelques heures ce week-end. Nous sommes dans un avion low-cost donc le confort est basique. Heureusement il n’y a personne derrière nous. Notre voisin (il y a trois sièges par rangée) se décale derrière nous, nous laissant un peu d’espace. Au début je pensais incliner mon siège mais pendant longtemps le voyant de la ceinture de sécurité est resté allumé. Dans les faits cela signifie qu’il était déconseillé de desserrer la ceinture et d’incliner nos sièges. Le temps n’est pas au beau fixe et des perturbations peuvent arriver. Nous attendons donc longtemps avant que ce signal s’éteigne.
Entre temps, les stewards et hôtesses se ramènent avec les repas. Apparemment nous avions payé pour le repas à bord. En fait, on n’en sait rien, on a laissé travailler notre agence TravelNation. C’était noté sur notre feuille de route mais nous n’y avons pas prêté attention. Nous avons embarqué avec un KFC dans le ventre, nous reportons le repas au matin. Nous nous sommes endormis de fatigue, toujours bien attachés sur nos sièges. Je me suis réveillée par une annonce quelconque du pilote. Juste à temps pour admirer le lever du soleil à travers le hublot. En plein ciel, ça en jette quand même.

Le sommeil ne nous a pas quittés jusqu’à ce que nous atterrissions à Gold Coast. Nous avons une heure en transit mais nous repartons avec le même avion. Facile, me direz-vous ! Même coup que pour le vol Hong-Kong/Séoul. Nous devons ressortir avec nos sacs à dos, passer les contrôles et revenir à nos places. D’autant que nous sommes en Australie donc ils ne rigolent pas trop avec ce qui rentre dans le pays. En même temps, ils ont frôlé l’extinction pure et dure à cause de ça par le passé, on ne peut pas leur en vouloir.

Nous sortons mal réveillés, en pull à cause de la climatisation de l’avion, nous faisons un peu peur à voir… c’est tombé sur moi ce coup-ci. Avec ma tête de délinquante, ils m’ont repérée dans la file d’attente des scanners de sacs. L’agente me fait signe d’approcher et avant que je ne dise quoi que ce soit j’ai droit à un passage vip avec scanner privé. L’idée est que vous avez deux files d’attente pour les sacs et entre elles une très grosse machine. Donc pendant que mon sac part en scan en coupe-file avec le contenu de mes poches et ma pochette ventrale, je passe dans la grande machine les mains en l’air. Pendant ce temps, Will a cru qu’une autre file d’attente s’ouvrait. On lui a fait comprendre qu’il devait rester où il était et de me regarder passer toute seule. Il s’est retenu de rire…
Une fois le scanner intégral passé, j’ai encore droit à une fouille rapide. Le collègue de ma tortionnaire, compatissant, me dit que tout est bon et que je peux récupérer mon sac. J’ai failli leur demander d’envoyer les résultats de l’IRM à la maison. Mais je me suis abstenue de toute blague. En attendant, je suis passée devant tout le monde et Will se tape la file d’attente. Qui ricane maintenant ?
Nous passons par un petit dutyfree et trouvons de suite la porte d’embarquement. Nous reprenons un couloir qui nous ramène sur la piste et vers l’avion. Nous réembarquons et patientons pour nous envoler. Nous arriverons à Auckland en Nouvelle-Zélande à 16h heure locale. Le vol est tranquille. Le repas est vite servi. D’ailleurs nous l’avions encore décliné ce matin avant l’atterrissage. Comme une nouvelle équipe est à bord et que techniquement c’est un vol différent, nous ne sommes plus sur la liste de ceux qui ont droit à un repas. Bref, nous nous payons des plats à la carte, sans doute meilleurs que ce que nous aurions dû avoir.

Pour le reste nous avons dormi au final. Petite particularité quand même. Comme nous atterrissons sur le sol néo-zélandais, le pilote nous fait gentiment savoir qu’un insecticide va être appliqué dans l’avion et que toute personne ayant une maladie respiratoire doit se manifester auprès des équipes. Peu de temps après nous voyons effectivement les hôtesses remonter les allées, sprays en main, aspergeant les conduits d’aération. L’odeur n’était pas trop forte mais par acquis de conscience nous nous sommes quand même bouchés le nez.

Enfin, le grand final de cette journée : la douane néo-zélandaise ! C’est long. Nous sortons de l’avion et partons vers l’immigration. Nous devons remplir d’abord la feuille d’entrée du territoire avec notamment la liste de ce qu’on a amené dans le pays et qui ne plaît pas trop. Il faut juste cocher oui ou non mais on ne parle pas simplement des questions classiques du style “avez-vous des armes ?”. Malheureusement pour nous, nous sommes assez concernés. Des aliments, des équipements pour l’extérieur et la randonnée, le fait d’avoir côtoyé la nature et les animaux (sauvages) d’autres pays… on se voit déjà se faire confisquer les chaussures de marche. Bon soyons honnêtes et nous verrons. Tout ça pour ne pas faire la même bêtise que l’Australie.
Nous attendons dans la file d’attente et passons ensemble le bureau d’immigration. L’agent nous fait un petit interrogatoire pour recouper nos versions et nous laisse passer en nous souhaitant un bon séjour. Nous pouvons récupérer nos bagages. Le moment idéal pour passer la douane ! Bien obligés de passer par les biens à déclarer et c’est la majorité des voyageurs qui est concernée. Première file d’attente, la dame regarde la liste remplie précédemment. En fonction elle nous renvoie vers le bon comptoir. Nouvelle file d’attente et enfin le comptoir des fouilles. Sachez qu’en Nouvelle-Zélande les petits couteaux ça passe, mais les bâtons de réglisse non ! Heureusement pas d’autres pertes. Les chaussures de randonnée ? Une fois les biens déclarés, l’agent nous demande de le suivre. Inquiets, nous le suivons dans une salle à l’arrière. Il a juste fallu tremper les semelles dans un désinfectant puissant. Puis nous étions libres. 2h quand même dans l’aéroport. Au total 10h de vol, 3h de contrôle et 4h de décalage horaire.

Nous n’avons plus qu’à prendre la navette vers le centre-ville et marcher jusque chez Anna notre hôtesse couchsurfing. Elle est hyper-sympa et on parle bien. Le confort sera sommaire en revanche. Nous devons éparpiller de gros coussins au sol pour créer un matelas de fortune. Mais c’est assez drôle au final. Seul bémol, elle nous parle d’un plat qu’elle a fait ce soir et nous pensions être invités. En fait il y avait juste assez pour ses colocataires. Nous sommes allés chercher un McDonald’s, restaurant le plus proche. À part ça, c’est nickel. Nous allons bien dormir.

Planning et itinéraire

Planning et itinéraire

Voici donc notre itinéraire prévisionnel. Selon les pays, nous serons amenés à traverser d’autres frontières, comme ça, pour le fun, parce que c’est possible en fait. Attendons-nous à des modifications ou des surprises (nous l’espérons en tout cas) !

Si vous tombez sur cette page alors que vous recherchez des infos sur un pays particulier… ben nous n’y sommes pas encore allés ><. Un peu de patience…

Départ de Paris le 1er mai 2017

  • Corée du Sud du 2 au 21 mai 2017
  • Chine du 21 mai au 12 juin 2017
  • Vietnam du 12 juin au 2 juillet 2017
  • Cambodge du 2 au 23 juillet 2017
  • Thaïlande du 23 juillet au 13 août 2017
  • Malaisie du 14 août au 03 septembre 2017
  • Nouvelle-Zélande du 04 au 12 septembre 2017
  • Tahiti du 11 au 26 septembre 2017
  • Île de Pâques du 26 au 30 septembre 2017
  • Chili du 30 septembre au 15 octobre 2017
  • Pérou du 16 octobre au 5 novembre 2017
  • Équateur du 6 au 27 novembre 2017
  • Costa Rica du 28 novembre au 8 décembre 2017
  • Nicaragua du 9 au 15 décembre 2017
  • Honduras du 16 au 22 décembre 2017
  • Guatemala du 23 au 30 décembre 2017
  • Belize du 31 décembre 2017 au 7 janvier 2018
  • Mexique du 8 au 28 janvier 2018
  • Bonus : Miami du 28 au 29 janvier 2018

Voici une petite carte éditée un peu rapidement. Les tracés correspondent aux vols en avion (j’avais voté pour le dirigeable…), le reste sera terrestre (pied, bus, train, chevaux et licorne).