L’Équateur en vrac et bilan pratique
L’Équateur est un beau pays mais pour ce qu’on en a vu, il est assez moderne. Nous y avons eu moins de surprises qu’ailleurs. Nous ne sommes restés que dans certaines parties. Nous aurions voulu voir la partie amazonienne mais nous avons manqué de temps.
Paiement en dollars. La monnaie équatorienne n’existe plus. Cela fait quelques années que tout le pays est passé au dollar US. C’est plutôt vu comme une bonne chose, la monnaie équatorienne n’avait plus vraiment de valeur.
Taxis jaunes. Une bonne chose pour reconnaître les taxis officiels, ils sont tous jaunes. Les conducteurs ont souvent un gilet fluo aussi. N’hésitez pas à vous renseigner auprès des locaux pour connaître le tarif moyen. Souvent les bons chauffeurs vous proposent d’emblée le prix conseillé. Le mieux lorsque vous arrivez à une gare ou autre est de vous rendre au parking à l’extérieur. Vous êtes sûrs de tomber sur les bons chauffeurs. Nous faisons toujours difficilement confiance à ceux qui viennent spontanément nous voir.
Limitation des bus. Comme dans tous les pays visités cette fois-ci en Amérique du Sud les bus longue distance sont limités dans leur vitesse. Là encore, il est fortement recommandé de dénoncer son chauffeur s’il va trop vite. Pas de pression surtout !
Vente d’eau à la sauvette. Si vous avez soif, l’eau se trouve dans n’importe quel commerce mais aussi en pleine rue. Des vendeurs à la sauvette proposent souvent des bouteilles d’eau. Nous avons surtout vu ce phénomène à Guayaquil mais nous ne l’avons pas testé.
Latitude 0. Comme son nom l’indique, l’Équateur est traversé par la ligne équatoriale, soit la latitude 0. On y trouve les hémisphères nord et sud de chaque côté. Concrètement c’est juste fun à savoir mais les changements physiques sont bien réels, quoique faibles. Sur la ligne-même l’équilibre est incertain, la gravité moindre et les cyclones ne peuvent exister, contrairement aux tremblements de terre…
Banane verte. Il s’agit de la base alimentaire du pays. On exagère à peine. Plus précisément elle est utilisée comme plat ou accompagnement. Les feuilles servent à la cuisson de certains plats.
Bilan pratique
Durée du séjour : 12 jours, mi-novembre, -6h de décalage horaire, 14h de bus entre Trujillo et Guayaquil dont 2h perdues à la douane. Nous aurions dû y rester plus longtemps mais nous avons pris du temps pour la Bolivie.
Météo : Nuageux et frais. Ça n’a clairement pas été la meilleure période pour visiter. Nous avons eu froid par moments, surtout à Quito. Les nuages nous ont suivis tout du long, des fois avec la pluie. Heureusement nous avons eu droit à quelques éclaircies quand même, mais nous n’y étions jamais préparés.
Localement : On y est moins dépaysés que dans d’autres pays d’Amérique du Sud. Il y a quand même des racines Inca fortes. Il doit être intéressant d’y être pour la fête de l’Inti, la fête du soleil. Il faut se méfier de la circulation à Quito qui est très bouchonnée. Selon vos obligations il faut y penser avant de prendre la route. Pendant vos visites en ville, pas d’inquiétude à avoir, des policiers veillent à tous les coins de rue.
Calcul du budget : Nous avons compté sur du 82€ par jour à nous deux, 640€ maximum par personne pour le séjour. Comme nous n’avons pas fait de grande activité hormis la Isla de Plata, les économies sont considérables. Nous avons dépensé à nous deux 708,82€, soit à peu près 570€ d’économies.
Hébergement : Selon les villes, les prix peuvent augmenter considérablement pour un confort plus ou moins égal. Comme souvent le plus compliqué est de trouver de l’eau chaude. Pour le reste, les maison d’hôtes ou les auberges familiales restent l’idéal pour les rencontres, la culture, etc.
Repas : Nous nous sommes régalés, les spécialités diffèrent selon les régions. Le poisson est à l’honneur sur la côte, à Quito nous nous sommes plus régalés en pâtisserie. Partout la banane verte est reine.
Nos recommandations : ceviche, corviche, bolón, biscochos, patacon…
Transports : On a retrouvé les tuck-tuck !
En ville : À pieds, comme toujours. Encore que Quito peut être fatigante. Le taxi reste la base, les chauffeurs sont plutôt réglos. Le tuck-tuck, dans les petites villes comme Puerto López.
A travers le pays : Le bus encore et toujours. Attention toutefois, nous n’avons pas eu droit à un bus nocturne avec couchettes. Demandez si ça existe, autrement attendez-vous à une nuit peu agréable. Toujours garder vos sacs à main contre vous, jamais dans les compartiments au-dessus de votre tête. Les vols sont fréquents apparemment.
Visiter : Là encore, les activités diffèrent selon la région. En bord de mer la Isla de Plata est un incontournable. Ça n’est qu’une pâle réplique des Galápagos, si vous avez l’occasion préférez ces dernières quand même. Les alentours de Quito sont riches en culture. Et ne manquez pas le musée Intinan pour être à la moitié du monde.
L’Équateur est un pays riche tant par son économie que par sa culture. Il nous manque encore le sud et l’Amazonie à notre palmarès mais nous sommes déjà très heureux de notre séjour.
2 réactions au sujet de « L’Équateur en vrac et bilan pratique »
Je ne vous avais pas lu depuis un moment mais je suivais vos photos sur Insta! je pense bien a vous toujours un plaisir de vous retrouver! bisous annelore
Tout le plaisir est pour nous 😉 On t’embrasse fort !