Journal de séjour #223 : La cascade San Ramon
Pour cette journée, nous partons prendre notre petit-déjeuner à 7h30 au restaurant de la veille. Notre tour commence à 8h30. Nous partons avec Marie et Natasha, rencontrées la veille. Ce sont elles qui nous ont parlé du tour. Nous retrouvons leur guide et nous prenons la route pour la cascade de San Ramon. La route se change à un moment donné pour un chemin de terre. Les valeureux qui ont tenté de la prendre en scooter en sont souvent revenus blessés. Seuls les quads et les motos peuvent y passer.
Nous arrivons devant le chemin menant à la cascade. On nous dit qu’il y a 3km, ça se fera bien. Nous nous mettons en condition et en route. Le chemin monte un peu mais rien d’insurmontable. Arrivés aux 3km le chemin se change en sentier forestier. On demande gentiment aux usagers de laisser tout véhicule, de la voiture au cheval. Bon, la cascade ne doit plus être loin. Le sentier est ombragé, c’est heureux car il fait plutôt chaud. En revanche, plus nous avançons et plus la grimpette se fait sentir. D’autant que du chemin de terre nous sommes passés à de la roche et des cailloux. En fait il faudra encore cheminer près d’1,5km avant d’arriver à la fameuse cascade de San Ramon. Les 3km sont un leurre pour ne vous amener qu’au sentier. Ça se fait tranquillement mais c’est assez sportif quand même. Il nous aura fallu 1h30 de grimpette.
Ça vaut quand même le coup. Le chemin reste agréable. On y voit de magnifiques papillons et peut-être des singes hurleurs. Nous ne les avons qu’entendus. Enfin, la cascade de San Ramon est superbe. 56 mètres de haut, elle nous surplombe magnifiquement. Seul regret, le bassin qu’elle crée est plutôt petit. À partager donc avec les autres touristes. Et il faut prévoir les sandales, le bassin est tapissé de caillasse. D’ailleurs nous avons été surpris par une pierre chutant de nulle part jusqu’à quelques mètres de nous. Ça a fait rire les locaux, nous ne savons pas si c’est une blague ou une chute naturelle. Ça reste dangereux vu le bruit qu’elle a fait en percutant le sol. En attendant, nous passons un petit moment à admirer le paysage et à nous tremper les pieds. Des abeilles nous tournent autour, surtout auprès de nos amies. Il en ressortira que le sirop d’érable serait la transpiration des Canadiens d’où l’acharnement des charmantes bestioles…
Le soleil jouant à cache-cache avec les nuages, nous ne tardons pas trop à entamer la descente. Qui va d’ailleurs s’avérer aussi longue que la montée niveau timing. D’habitude c’est plus rapide… Nous arrivons sans mal à la plage où nous attend notre chauffeur. Nous repartons pour manger, nos ventres commencent à bien grogner. Le temps d’arriver au restaurant près de San Domingo et d’être servis, se pose la question de la suite.
Nous devrions visiter Charco Verde, une réserve naturelle. Mais il est déjà 15h et il y a encore de la route. Le soleil se couchant à 17h, ça ne va pas le faire. Nous changeons de programme et décidons d’aller à la pointe Santa Maria pour voir le coucher du soleil. Bien nous en a pris. Il s’agit d’une petite pointe de sable noir qui plonge dans le lac avec une vue imprenable sur le volcan Concepción et la berge du continent en face. Nous y verrons l’un des plus beaux couchers de soleil de notre voyage. Les couleurs sont splendides et nous avons la chance de n’avoir aucun nuage sur le volcan. Tout bonnement magnifique. Voyez plutôt !
De retour en ville, nous prenons rendez-vous pour la montée du volcan Concepción le lendemain. Nous disons aussi au revoir à nos Quebecoises qui partent demain. Nous mangeons rapidement au restaurant avant de rentrer, les pétarades reprenant de plus belle. Dans l’idée la fête consacrée à la Vierge Marie commence dès fin novembre, puis cela va crescendo jusqu’au 8 décembre niveau ambiance. Quelque chose me dit que nous n’en avons pas terminé pour autant…