Journaux de séjour #201-202 : Passage à Guayaquil en Équateur
Jour n°201 :
Autour de 3h du matin, un des organisateurs vient nous réveiller. Nous retournons dans le hall pour nous enregistrer. Le bus arrive et nous montons à bord. Nous retournons donc nous coucher. Dans la matinée, on nous sert le petit-déjeuner. Nous n’avons qu’à patienter encore. À 15h nous n’avons toujours pas atteint la frontière. Nous atteignons la dernière ville péruvienne où les repas sont montés à bord. Nous mangeons vite et à 16h nous arrivons à la frontière. Aucun souci mais avec le monde qui attend, on y reste 2h. Nous continuons la route et arrivons au final à Guayaquil à 22h… Nous filons vite vers les taxis et arrivons à l’hôtel où nous pouvons nous reposer.
Jour n°202 :
Nous ne restons qu’une journée sur Guayaquil. D’un autre côté, il n’y a pas grand chose à voir. Le réveil se fait tranquillement mais, alors que nous allions nous préparer, un bruit sourd et une secousse se font sentir. Nous pensons d’abord que quelqu’un est tombé quand une deuxième secousse arrive. Ni une ni deux, nous nous habillons suffisamment et sortons, pieds nus, dans la rue. Notre premier tremblement de terre ! Heureusement il n’y a pas de mal et pas plus de secousses non plus. Nous sommes avec tout le quartier à attendre une dizaine de minutes, nous assurant qu’il n’y a plus de soucis. Il a quand même été recensé à plus de 6 sur l’échelle de Richter. Nous finissons de nous préparer et allons en centre-ville pour le petit-déjeuner. On tombe sur un petit restaurant local très sympa. Nous continuons encore. Nous croisons encore beaucoup de monde à l’extérieur.
Nous faisons du change et continuons sur le bord de mer où les préparatifs de Noël avancent. Apparemment il y a une parade demain mais nous serons partis. Nous allons jusqu’à la grande roue et trouvons le musée d’histoire de la ville en miniatures.
C’est assez sympa, nous étions tous seuls donc nous pouvions profiter des explications. Les miniatures sont très bien faites. Les tribus indigènes vivaient plus ou moins harmonieusement puis les Espagnols arrivèrent. Pour imposer leur domination ils fondèrent plusieurs villes dans le pays. En 1537 un certain Francisco de Orellana crée le port de la future Guayaquil. Après quelques années de développement, la cité sera vite la cible des pirates jusqu’en 1709. La ville agonisera un peu plus avec la fièvre jaune en 1742. Elle se reconstruit rapidement et au XIXe siècle elle devient le centre de la vague indépendantiste du pays. Suite à l’Indépendance, il y a quelques soulèvements encore avant que le pays ne se stabilise et que les innovations ne se multiplient. Juste un gros incendie entre-temps pour détruire les anciennes infrastructures et la ville se reconstruit enfin pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui ! (C’est vraiment résumé donc n’hésitez pas à y faire votre propre tour à l’occasion).
Nous prenons une boisson au niveau de la cafétéria en face du musée.
Nous partons ensuite à l’assaut de la colline Cerro de Santa Ana où le quartier est très sympa. Les maisons sont très colorées. Seule “inquiétude », des policiers sont présents un peu partout. Mais la balade se passe bien et nous atteignons le phare pour un joli point de vue sur la ville.
Nous redescendons et allons manger à KFC. Nous prenons quelques pâtisseries pour la fin de la journée et retournons à l’hôtel en passant par un petit marché de Noël.
En arrivant vers l’hôtel, une odeur de chocolat nous appelle. Une chocolaterie serait dans les environs. Nous trouvons l’entrée de la boutique, quasiment au flair. Nous ne pouvons pas visiter la fabrique mais nous nous délectons des sucreries.
Nous rentrons finalement à l’hôtel et continuons notre travail.